vendredi 18 août 2017

Georges, un ado comme les autres - chapitre 3

3 – Une première

« Georges, comme tu le sais, j’ai promis à tes parents de m’occuper de toi comme de mes enfants. Ce matin non seulement tu ne t’es pas réveillé mais surtout tu as failli inonder toute ma maison. Mais à quoi pensais-tu donc (difficile pour moi de répondre sincèrement !) Ton attitude désinvolte est inadmissible. Pour cela je devrais aller chercher la cravache ou la canne et te fouetter sévèrement. C’est ainsi que j’aurai puni un de mes enfants pour une telle bêtise. Peut-être auras-tu l’occasion de le découvrir directement et à tes dépends. Mais tu bénéficies, aujourd’hui seulement, de la chance d’être puni pour la première fois. Je vais juste te fesser devant tes camarades. Mais ne t’attend plus après à une telle indulgence de ma part. »

J’avais déjà presque envie de pleurer. A part quelques fessées reçues vers 8 ou 10 ans, je n’avais pas été fréquemment soumis à ce régime-là. Je ne savais quelle contenance adopter. Geindre pour essayer d’attendrir Marie-Ange qui pouvait avoir l’air si douce ou – comme Baudouin – jouer la carte du courage vis-à-vis de Marie-Ange qui pouvait aussi avoir l’air si sévère. Pas le temps d’y réfléchir. Marie-Ange m’avait attrapé par le bras et commençait à défaire la boucle de ma ceinture. Instinctivement je mis la main pour m’y opposer. « Ah, non mon garçon. Ne me fais pas regretter la cravache. Ici, une punition s’administre toujours cul nu et le plus souvent devant tout le monde ». Dans ces cas-là, Marie-Ange ne perdait pas de temps et avait une technique (ou une solide expérience) pour déculotter ses ouailles. Sans que j’eu le temps de trop comprendre, mon pantalon et mon slip furent sur mes chevilles. Assise sur le bord du canapé, Marie-Ange fit un geste qui désignait clairement ses cuisses bronzées et la position que je devais y adopter. Interdit, je restais sans bouger ? Je fus projeté plus vite que je ne l’aurai voulu en travers des genoux de Marie-Ange qui m’attrapa le bras avec une force insoupçonnée. Une force dont je n’allais pas tarder à découvrir la réalité. Et de manière cuisante

L’espace d’un instant, le contact avec la peau nue des cuisses fuselées de cette jolie maman me provoqua un frisson agréable et probablement un début d’érection. Pourtant la première claque sur ma fesse droite me remit vite les idées en place. J’étais là pour être fessé, certainement pas pour passer un moment agréable, et j’allais vite m’en rendre compte. Claquant alternativement chaque fesse, Marie-Ange ne semblait plus du tout indulgente. Mes fesses me brulaient, la chaleur remontait, irradiant tout mon corps. De chaque côté du canapé, Charlotte et Baudouin, toujours cul nu, m’observaient. Je ne voulais pas pleurer. Pas devant eux. Probablement pas devant Marie-Ange non plus. Mais à la faveur d’une claque un peu plus forte, les sanglots éclatèrent. La douleur, sans doute. La honte plus certainement. La correction durait, durait. En fait, dans cette position, j ‘avais perdu tout contact avec la réalité. J’étais ailleurs. Submergé par des tas de sentiments contradictoires. Mais la priorité était de faire face à la douleur cuisante.

Je ne voyais évidemment pas mon derrière mais je devinais qu’il devenait uniformément rouge et chaud. Les claques tombaient presque alternativement sur chaque fesse, une fois sur la partie inférieure, l’autre fois vers le bas et même parfois s’égarait à la lisière de la cuisse, là où la peau, plus tendre accepte moins bien la douleur. La fessée enfin terminée, je reçus l’ordre le rester debout devant le canapé, cul nu, et les mains sur la tête « le temps de réfléchir à tes bêtises et aux conséquences ». Nous devions avoir bonne mine tous les trois déculottés, Nos fesses écarlates, toute pudeur abandonnée, sous le regard probablement goguenard du petit frère.

10 minutes plus tard, Marie-Ange nous autorisa à nous reculotter en nous sermonnant calmement. Elle expliquait que pour vivre en harmonie avec 5 enfants il fallait de la discipline et de l’attention et qu’il ne fallait pas compter sur elle pour céder d’un pouce sur ces principes. Je commençais à m’en rendre compte et toutes mes fesses douloureuses soulignaient clairement cet impératif. La douceur retrouvée, elle nous gratifia chacun d’un baiser et d’un « allez, c’est terminé. Vous pouvez monter dans vos chambres ». L’orage était passé. Il laisserait sans doute des traces. Un peu sur mes fesses peu entrainées à recevoir ces corrections, mais dans mon esprit bouleversé.

Chacun pris donc la direction de sa chambre. J’avais besoin de parler. D’échanger avec mes nouveaux compères pour comprendre les codes de la maison, comprendre comment ils vivaient le fait d’être ainsi puni à leur âge. Comment ils vivaient aussi l’absence de pudeur dans le fait d’être déculotté en famille (ce n’est plus tard que j’apprendrais qu’ils pouvaient aussi être mis cul nu devant des invités extérieurs si la situation se présentait). Je suggérais qu’ils viennent s’installer dans ma chambre pour discuter. Pour eux, les choses étaient assez claires, installées dans leur vie. Dès lors que la punition était juste et administrée sans haine, sans colère excessive, et au fond sans violence (difficile à expliquer !) elle pouvait parfaitement être accepté sans ressentiment. Je décelais aussi là la contrepartie de l’amour et de l’admiration qu’ils avaient vis-à-vis de leurs parents et de Marie-Ange en particulier. Une admiration que je commençais d’ailleurs à partager. Quant à la pudeur, ils ne la plaçaient pas à ce niveau-là. Une fessée s’administre forcément cul nu, c’est ainsi. Il n’y avait donc aucun exhibitionnisme mal placé à se déculotter dans ces situations. Ils avaient, pour tout dire, l’air surpris de ma question.

J’enregistrais toutes ces informations avec avidité, satisfaction teintée d’inquiétude. Il était désormais clair que malgré mon âge, malgré mon statut « d’invité », je serai soumis aux mêmes règles de fonctionnement. Je n’allais d’ailleurs pas tarder à m’en rendre compte. Nous causions, nous causions sans voir l’heure tourner. Il était plus de minuit mais personne ne s’en était rendu compte. Personne sauf Marie-Ange attirée par les bruits des conversations. Elle fit irruption dans ma chambre sans prévenir. Les mains sur les hanches, le courroux évident. « Vous vous moquez de moi. Il est plus de minuit et vous n’êtes toujours pas au lit après la journée que vous venez de passer et alors qu’il faut vous lever tôt demain ! Je regrette que vous n’ayez pas compris. Puisqu’il vous faut une fessée pour vous coucher, je vais devoir vous donner satisfaction. Après la punition de tout à l’heure, je crois que le compte sera bon ».

Et Marie-Ange d’attraper un petit tabouret bas pour s’y installer. Nous étions tous en pyjama et donc encore plus facile à déculotter. Tous sauf Charlotte mais ce ne fut pas plus difficile pour sa maman de relever sa chemise de nuit. Ses fesses étaient encore marquées du martinet infligé quelques heures auparavant et les rougeurs ne tardèrent pas à revenir. Les sanglots aussi. La fessée ne dura pas longtemps mais manifestement elle était difficile à supporter. Charlotte pleurait à chaudes larmes. Denis passa sur les genoux de sa maman en suppliant. Il était le plus petit et devait se coucher plus tôt que les autres. La fessée, selon sa mère, était donc d’autant plus méritée. Ses fesses, épargnées ce jour-là, prirent rapidement la couleur réglementaire. Baudouin, à son tour, encaissa la fessée comme une formalité. Sans mot dire, sauf un « merci maman » prononcé sur un ton fier, presque de défi.

Il ne restait plus que moi dans ma chambre. Marie-Ange se leva. Je cru d’abord que j’allais échapper à la punition. Marie-Ange s’installa sur le bord de mon lit et d’une voix douce, me dit « Allez Georges, il est nécessaire que tu t’intègres dans la vie et avec les règle de la famille dont je considère que tu fais partie. Tu es un gentil garçon. Je suis certaine que ton séjour va bien se passer et que tu seras heureux ici. ». Mais pendant qu’elle prononçait ces paroles douces et aimables, elle baisait le bas de mon pyjama et me couchait sur ses genoux. Sur le lit, la position était pour moi plus confortable.

Confortable ? Le terme ne resta pas longtemps dans mon esprit. Cette deuxième fessée de la soirée, quoique moins sévère était évidemment plus douloureuse. Je devinais mes fesses cramoisies dès les premières claques administrées. Comme pour les autres, la fessée fut de courte durée. Il fallait se coucher.

Pourtant, Marie-Ange resta encore un moment dans ma chambre, me parlant d’une voix douce de l’importance d’une mère qu’elle ne pouvait supplanter mais qu’elle essayerait  de remplacer au mieux. Elle me parlait avec amour. Le contraste avec la fessée que je venais de recevoir était incroyable. Il me bouleversait. Décidemment, j’allais finir par penser que la fessée, même sévère, n’étais ici pas un acte de violence mais bel un bien un acte d’amour….  Une découverte troublante, très troublante.


La nuit serait chargée en images fortes. Pourvu que le réveil sonne assez fort demain matin.

La suite ? Au prochain épisode comme tout feuilleton qui se respecte !

       Relire le chapitre 1
         ou le précédent : chapitre 2

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