samedi 17 février 2018

Axel, élève à St Marie - chapitre 30


Cette fessée reçue par Alyssa, me parut emblématique de la place que tenait cette punition à St Marie. Chacun en était le potentiel destinataire : les bons comme les mauvais élèves, les grands comme les petits, les élèves comme les professeurs – je me souvenais de ce qui était arrivé à Mathilde. C’était la punition qui plaçait chacun sur un pied d’égalité avec son voisin. En quelque sorte une mise en application d’une partie de notre devise républicaine. Cette observation était importante dans la perspective de mon étude. Je la pris en note afin de l’utiliser dans mon rapport.
Je ne perdais pas de vue la raison première de ma présence dans ce lycée, même si, depuis le début de la semaine, je n’avais pas eu l’occasion d’avancer sur le travail de rédaction du document que je devais rendre dans un bon mois. Je n’avais pas pu soustraire une seule minute au temps consacré à faire les devoirs et apprendre les leçons pour me remettre à l’écriture du rapport.

Je ne voyais pas comment il me serait possible d’y arriver, sauf à y consacrer les week-ends. Je me connaissais, j’aurais beau prendre toutes les plus belles résolutions du monde, l’attrait de deux journées de fin de semaine sans la pression de St Marie me conduirait à privilégier les temps de détente. Peu de production à attendre, donc des samedis et des dimanches à venir.
Il restait une piste à explorer qui me laisserait du temps : ne plus recevoir de fessée. Si je comptabilisais le temps où je m’étais trouvé, depuis le début de la semaine, la culotte baissée, sur les genoux de l’un ou l’autre des professeurs, en y ajoutant celui passé au piquet ou au coin, cela constituait une réserve de temps non négligeable que je pourrais consacrer à mon mémoire d’étude. De plus cela supprimerait une activité qui n’avait rien d’agréable et qui était fort embarrassante pour l’image que je me faisais de moi et que je montrais aux autres.
Je résolus donc d’être désormais très attentif à me conformer à ce qui était attendu d’un élève modèle. Alyssa y avait réussi pendant un an, je n’avais que quelques semaines à tenir. « Soyons, modeste, me dis-je. Commençons par un objectif atteignable : éviter toute fessée jusqu’à la fin de la journée. »
Etait-ce possible de rester la journée entière sans recevoir la fessée ? J’avais presque réussi, la veille. Raté d’un cheveu. J’aurais pu réussir si j’avais fait plus confiance dans le sens de la justice de Sœur Gabrielle. Je ne m’y laisserais plus prendre. C’était donc un pari réaliste. J’étais fermement convaincu que je pouvais y arriver.

Et si, ce jour-là, je n’avais pas croisé Sœur Marie Joseph ? A l’époque, j’étais bien trop ignorant des codes régissant la vie à St Marie. Les phases d’apprentissage y étaient douloureuses. Par la suite, je m’y suis fait et si la fessée était toujours présente, elle s’est espacée. Pourquoi revenir sur le passé ? Ce jour-là, j’ai croisé le chemin de la directrice.
C’était pendant l’interclasse de midi. Nous avions déjeuné et, sortant du réfectoire, je me dirigeais, au milieu de mes camarades, vers la cour où nous avions une bonne demi-heure de récréation.
 « Axel, s’il vous plait, venez ici. »
Sœur Marie Joseph passait de longs moments à surveiller son troupeau d’élèves pour y déceler des comportements répréhensibles. Elle se postait là où passaient les élèves et rien n’échappait à son œil exercé. Etre convoqué dans ces situations était rarement une bonne nouvelle. En trois secondes, je fis le tour de ce que j’aurais pu faire de blâmable. Rien ne me venait à l’esprit.
« Où vous croyez-vous, jeune homme ? »
Elle me prit par l’oreille et me mit un peu à l’écart du flot d’élèves. Ceux qui passaient, jetaient un œil, mais ils prenaient bien garde à ne pas marquer un intérêt particulier à mon entretien avec Sœur Marie Joseph, afin de ne pas être englobé dans la situation qui s’annonçait périlleuse.
« Pensez-vous que votre âge vous permet d’exhiber un tel négligé ? »
J’eus un instant peur, malgré la serviette que nous devions suspendre à notre cou pendant les repas, que j’aie laissé une tâche maculer ma chemise ou mon pantalon. Du regard, je me livrais à une brève inspection. Rien. Je relevais les yeux vers Sœur Marie Joseph qui y lut mon incompréhension.
« Est-ce vous, ce matin, qui avez noué votre cravate ?
– Non, ma Sœur, c’est Sœur Gabrielle.
– Essayez-vous de me faire croire que Sœur Gabrielle aurait serré votre cravate aussi négligemment en la laissant pendre de façon aussi disgracieuse ? »
Dans une brève réminiscence, je me vis desserrer ma cravate pour lutter contre le sentiment d’étouffement que j’avais eu, ce matin, pendant le cours de Sœur Thérèse. Je ne l’avais pas remise en place depuis. Sa nouvelle position était bien moins inconfortable, mais ne correspondait pas au code vestimentaire de St Marie.
« Non, ma Sœur ce n’est pas elle. C’est … »
Pouvais-je éviter de me dénoncer et d’en subir les conséquences ? Raconter une histoire, mais laquelle je n’avais rien de préparé et pas le début d’un scénario crédible.
« Continuez, jeune homme !
– Euh, … c’est moi qui l’ai un peu … elle était trop serrée et je …
– Sachez, mon garçon qu’ici nous ne tolérons pas le débraillé. Remettez-là en place correctement. »
Je montrais mon empressement à répondre à sa demande. J’eus un bref espoir que nous resterions là. Je ne m’étais pas encore débarrassé de toute ma naïveté. Sœur Marie Joseph n’avait pas l’intention de s’en tenir à une simple remontrance.
« Puisque vous appréciez le négligé, jeune homme, nous allons, provisoirement, en mettre un peu dans votre tenue. Vers le bas. Baissez votre pantalon ! »
Nous étions dans un lieu de passage, ouvert à tous. L’intimité, pourtant toute relative, de la classe ou du dortoir ne m’entourait plus dans un semblant d’espace privé. J’avais l’impression que Sœur Marie Joseph me demandait de me déculotter dans la rue. Mon hésitation fut trop longue.
« Faut-il que je vous déculotte moi-même ? »
Cette menace était réelle. J’en avais fait l’expérience en classe avec Sœur Thérèse, il y avait tout juste trois jours. Je n’avais aucune envie de faire, encore une fois, face à ce qui serait considéré comme une désobéissance flagrante. Je baissais mon pantalon aussi vite que je le pus. Il tomba sur mes chevilles.
 « Je préfère cela. Approchez ! »
Je laissais Sœur Marie Joseph me placer dans la position disciplinaire qu’elle avait choisie. Elle avait écarté son bras droit et je compris qu’il fallait me glisser dans l’espace qu’elle avait ainsi créé. Les bras en avant afin qu’ils en soient plus sur le chemin de la main de la directrice, je baissais la tête et je me plaçais contre son flanc. Elle referma son bras sur ma taille, en me plaquant contre sa hanche. Elle fit pression sur mon dos pour que je fléchisse un peu les genoux, mettant ainsi mes fesses à sa hauteur. Elle me fit alors reposer mon ventre sur sa cuisse qu’elle avait un peu avancée pour que j’y prenne place.
Elle troussa ma veste et ma chemise qu’elle coinça sous son bras et, glissant son pouce sous l’élastique de ma culotte, elle la fit glisser le long de mes cuisses en lui imprimant un petit mouvement de droite à gauche pour lui faire passer l’obstacle de mon pénis. Elle la descendit jusqu’à mes genoux.
« Voyons si j’arrive à vous inculquer la nécessité de faire un peu plus attention à votre tenue. »
C’était la première fessée que me donnait Sœur Marie Joseph. Je constatais tout de suite qu’elle savait s’y prendre. Cela n’avait rien d’étonnant, compte tenu de son expérience en la matière. Elle ne semblait pas faire d’effort particulier, mais sa main, parfaitement ajustée à la forme de mes fesses là où elle les fessait, claquait en un bruit retentissant. La douleur qu’elle provoquait était à la mesure de l’impression sonore.
Dès la première fessée que Sœur Gabrielle m’avait administrée, j’avais abandonné mes tentatives de sauvegarder un brin de fierté en subissant stoïquement les punitions. Pourtant, dans ce lieu qui me semblait public, j’eus un instant la tentation de montrer que je savais me comporter en adulte. Idée déraisonnable que Sœur Marie Joseph s’employa à chasser au plus vite. Comment conserver une once d’amour-propre quand, devant une centaine de témoins, on vient de se faire déculotter pour recevoir une fessée ? Je n’étais pas dans les meilleures conditions psychologiques pour afficher un peu de dignité. La main de la directrice acheva de mettre fin à mes prétentions.
Il ne fallut pas plus de trois ou quatre claques sur chacun de mes hémisphères fessiers pour que mes cris concurrencent l’écho de la fessée. Quelques secondes de plus et mes battements de pieds incontrôlés démontraient l’effectivité de la punition.
Sœur Marie Joseph insista, encore et encore jusqu’à ce que je laisse reposer mon poids sur sa cuisse, renonçant à mes soubresauts, ne réagissant plus que par des tressaillements qui m’interrompaient plus mes sanglots continus. Sœur Marie Joseph m’ordonna alors de me relever.
« Reculottez-vous correctement ! »
Je m’empressais de recouvrir mes fesses bien que cela ait augmenté la cuisson de mes fesses.
« Une seconde, Axel. Pensez-vous que je vais vous laisser partir avec une chemise qui baille d’un côté et une culotte qui dépasse de l’autre ? Ne vous rappelez-vous pas que si vous avez été puni, c’est pour avoir eu une tenue débraillée ? Vous faut-il une autre fessée pour que vous vous recomposiez une tenue correcte ?
– Non, ma Sœur, pardon. 
– Baissez votre pantalon et rhabillez-vous correctement ! »
Je recommençais le rhabillage, plaçant mon tee-shirt dans ma culotte, régulièrement réparti afin qu’il ne fasse pas de pli. Puis, je recouvris le tout de ma chemise et seulement alors je remontais mon pantalon et prenant garde à y positionner correctement ma chemise. La ceinture bouclée, il ne restait plus qu’à réajuster ma veste.
Je relevais mes yeux, cherchant l’approbation de Sœur Marie Joseph.
« Cherchez-vous à me défier, jeune homme ? Je pourrai prendre le parti de relever votre bravade et d’en tirer les conclusions. »
Je sentis un vague de terreur me submerger. Les yeux de Sœur Marie Joseph flamboyaient de colère.
« Non, ma Sœur, je vous demande pardon. Je ne sais pas ce qui …
– Votre cravate ! Remettez-là correctement ! »


une fessée en préparation


Dans ma hâte de montrer ma bonne volonté, j’avais oublié l’accessoire qui avait été à l’origine de toute cette histoire. Je réajustais ma cravate et la serrant au plus près de mon cou. Satisfaite de ma soumission, je sentis Sœur Marie Joseph se détendre.
« J’espère que cette fessée vous a servi de leçon. Sachez que je n’hésiterai pas à recommencer au moindre relâchement de votre tenue et je vais demander à vos professeurs d’y être particulièrement attentifs. Est-ce bien compris ?
– Oui, ma Sœur.
– Donnez-moi votre carnet que j’y fasse mention de cette punition afin que Sœur Gabrielle, dès ce soir, renforce le message que je viens de vous faire passer.
– Je ne l’ai pas sur moi, ma Sœur. Je l’ai laissé dans mon cartable, dans notre salle de cours et je vais aller le chercher.
– Etes-vous en train de me dire que vous n’êtes pas en mesure de me présenter votre carnet de correspondance ?
– Je vais le chercher tout de suite. »
Ma proposition n’alla pas plus loin. Je n’eus pas le temps de la formuler plus avant. Sœur Marie Joseph m’avait attrapé par le bras et ramené devant elle. Elle ne perdit pas de temps en explication et me baissa le pantalon avant que j’aie complètement intégré que j’étais bon pour une deuxième fessée. Le pantalon tombé sur les chevilles, elle me repositionna sous son coude et, presque dans le même mouvement, elle baissa ma culotte.
Sans que j’en comprenne la raison, je reçus une longue série de fessées qu’elle répartit équitablement sur la surface de mon postérieur. Alors seulement, elle marqua une pause.
« Ici, mon garçon, tout élève qui n’est pas en mesure de présenter son carnet sur le champ quand il lui est demandé, est immédiatement fessé. »
La correction reprit, sèche, douloureuse, prolongée. Elle ajouta de la cuisson à celle que la précédente fessée avait initiée. J’en soulignais l’ardeur en extériorisant ma douleur sans aucune retenue, me dandinant d’un pied sur l’autre tout en laissant mes fesses à portée de la main de Sœur Marie Joseph. Comme souvent, je n’espérais plus la fin de la correction quand elle cessa, me prenant presque par surprise.
« A la prochaine récréation, vous viendrez apporter, à mon bureau, votre carnet afin que j’y mentionne, non pas une, mais les deux fessées que vous avez reçues. Je vous conseille de ne pas oublier. »
Je n’avais pas retrouvé une respiration normale qui m’eut permis de signifier ma compréhension de la demande de Sœur Marie Joseph. En d’autres circonstances, elle aurait pu en prendre ombrage. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas.
« Laissez donc votre pantalon et votre culotte là où ils sont. Allez vous mettre au piquet sous le préau pour attendre la reprise des cours ! »
Le lieu que Sœur Marie Joseph venait de désigner comme étant ma prochaine destination se trouvait à une bonne cinquantaine de mètres. Il fallait suivre un long couloir, passer par la cour et enfin traverser le préau pour rejoindre le piquet. L’ordre de Sœur Marie Joseph ne me laissait pas le choix. J’entamais mon périple.
« Mettez donc les mains sur la tête dès maintenant ! »
Ma chemise et ma veste, revenues à leur place, dissimulaient mes fesses. Elles arrivaient au raz de mon postérieur, ce qui ne me laissait aucun doute sur ce qui m’était arrivé quelques minutes plus tôt. S’il en était besoin, mon pantalon chiffonné sur mes chevilles et ma culotte à hauteur de mes genoux confirmaient la situation.
Dans cet appareil, le chemin fut long, d’autant plus que ma tenue m’obligeait à une démarche maladroite entravée par le pantalon. Je croisais un nombre conséquent d’élèves de tous les âges qui prenaient le temps de m’examiner mais sans montrer d’étonnement excessif. Ce n’était, après tout, qu’une punition courante. Que je ne sois pas un élève était oublié de tous, sans doute de moi également. Mon âge n’entrait donc plus en ligne de compte.
J’arrivais avec soulagement au piquet où deux autres élèves, une fille de première et un garçon des petites classes, attendaient la fin de l’interclasse. Je posais mon nez le long du mur et … j’attendis.

La cloche annonçant le moment de se mettre en rang dans la cour retentit. Je ne savais que faire. Je jetais un œil en coin à mes voisins de piquet et comme ils ne bougeaient pas, je résolus de faire comme eux.
Ce fut l’enseignante de la jeune fille qui arriva en premier pour s’occuper de son élève.
« Qu’avez-vous fait pour être là ?
– J’ai parlé trop fort au réfectoire, ma Sœur.
– Si je m’en souviens bien, c’est la deuxième fois que cela vous arrive cette semaine et une autre fois la semaine dernière.
– Oui, ma Sœur.
– C’est donc pour cela que vous avez été envoyée au piquet. Avez-vous eu une fessée ? Il n’en reste pas de trace.
– Oui, ma Sœur.
– Je crois qu’une piqure de rappel sera la bienvenue. »
J’entendis une main claquer sur les fesses de ma voisine une bonne dizaine de fois.
« Reculottez-vous, jeune fille, et mettez-vous en rang. »
C’est au bord des larmes, reniflant tout au long du chemin que ma compagne de piquet alla reprendre sa place parmi ses camarades.

Mademoiselle Wilson, notre professeur d’anglais avec laquelle j’avais cours, arriva alors.
« Que faites-vous au piquet, Axel ?
– J’ai été puni, Mademoiselle.
– Et pour quelle raison ?
– Ma cravate était mal mise, Mademoiselle.
– Vous n’avez pas été envoyé au piquet seulement pour une cravate mal nouée. Une fessée cela va de soi, mais pas le piquet.
– Non, Mademoiselle. C’est à cause du carnet.
– Votre carnet de correspondance ?
– Oui, Mademoiselle, je ne l’avais pas avec moi.
– Alors, je comprends mieux. Voyons cela. »
Mademoiselle Wilson souleva ma veste et ma chemise et passa sa main sur mes fesses.
« Une jolie fessée ! Vos fesses sont encore légèrement rouges et un peu chaudes.  Qui s’est donné la peine de vous punir ?
– C’est Sœur Marie Joseph, Mademoiselle.
– Vous avez eu la chance de tomber sur une experte. Je reconnais là l’expérience de notre directrice. Elle sait rougir durablement des fesses. Je fais le pari que vous serez dorénavant irréprochable sur votre tenue plutôt que d’être corrigé une nouvelle fois par Sœur Marie Joseph. N’est-ce pas ?
– Oui, ma Sœur.
– Vous êtes au courant, mon garçon, qu’il est de tradition qu’un professeur qui trouve un élève au piquet quand il vient prendre sa classe, lui administre une petite fessée. Je ne voudrais pas déroger à une coutume aussi profitable pour tout le monde. »
Mademoiselle Wilson qui tenait toujours mes vêtements relevés au-dessus de ma taille, m’asséna une dizaine de claques sur les fesses.
« Reculottez-vous, jeune homme. Et rejoignez vos camarades dans le rang ! »
Cette fessée n’avait pas été suffisamment sévère pour me causer de grands dommages. Elle avait cependant ranimé le feu des deux fessées précédentes. C’était, de plus, une nouvelle fessée dans un lieu public ce qui rajoutait à mon humiliation. Sous la supervision de Mademoiselle Wilson, je me recomposais une tenue décente, les yeux remplis de larmes, mais en étant très attentif à ce que le résultat produit soit exempt de reproches. Je n’avais pas eu le temps de rejoindre ma classe quand la professeure du jeune garçon fit son apparition.
« Bastien, encore vous ! »
Sans autre forme d’explication, elle le plaqua contre son flanc, elle dégagea les fesses et elle lui administra une vigoureuse fessée qui n’était pas encore terminée lorsque je pris ma place dans la file de mes camarades de classe. Je m’en étais finalement sorti à bon compte.

Dès que notre professeur nous eut libérés pour la récréation de l’après-midi, je me dirigeais vers le bureau de la directrice, mon carnet à la main. Je me préparais ainsi deux belles fessées dans la soirée, mais c’était préférable à la punition que je risquais si je n’obtempérais pas à la demande de Sœur Marie Joseph.
Pour avoir accès au bureau de la directrice, il fallait passer d’abord par Sœur Marie Madeleine, sa secrétaire. C’est donc à elle que je m’adressais.
« Bonjour, ma Sœur. Je dois apporter mon carnet de correspondance à Sœur Marie Joseph.
– Ah, Axel, effectivement elle m’a parlé de cela. Donnez-le-moi »
Sœur Marie Madeleine posa le carnet sur son bureau.
« Faites le tour du bureau, mon garçon, venez ici. »
Elle désignait le sol à sa droite. Je n’aimais pas la tournure que prenait la situation. Elle me demandait de me placer là où il était d’usage de positionner un élève pour le préparer à une fessée. Je tentais de faire appel à la raison.
« Mais, ma Sœur, j’ai déjà une la fessée pour le carnet.
– Je vous ai dit de venir vous placer là. Tenez-vous à me faire répéter ce que je vous ai dit ? »
Je contournais le bureau et je me retrouvais debout tout à côté d’elle.
« Baissez votre pantalon ! »
Si jusqu’alors il restait un petit doute, il était maintenant levé.
« Mais, Sœur Marie Joseph m’a déjà donné une fessée pour le carnet.
– C’est la dernière fois que je vous le dis. Encore un seul mot avant d’exécuter ce que je vous ai ordonné de faire et je considère cela comme une désobéissance délibérée. Voulez-vous en connaître le prix ?
– Non, ma Sœur, dis-je en baissant mon pantalon. »
Sœur Marie Madeleine acheva de me déculotter, puis elle me coucha en travers de ses genoux.
« J’ai pour consigne stricte de fesser sérieusement les élèves à qui Sœur Marie Joseph a demandé de passer au bureau suite à une fessée qu’elle leur a donnée. Je ne vois pas ce qui justifierait de faire une exception pour vous. »
Sœur Marie Madeleine retroussa ma veste et ma chemise au-dessus de ma taille. Elle les maintenait de sa main posée sur mon dos.
« Il est important, Axel, que vous appreniez à respecter les règles communes. Ici, vous n’avez aucun privilège. Il faudra vous y faire. »


fessé par religieuse


Sa main s’abattit sur mes fesses. Le bruit en fut dupliqué par un court écho suivi de près par le cri que je poussais. Elle me fessa ainsi, lentement, détachant bien chaque claque l’une de l’autre. Je ne pouvais empêcher mes jambes de réagir à chaque fois que la brûlure sur mes fesses s’amplifiait.
« Je pense que, désormais, vous n’oublierez plus d’avoir votre carnet en permanence avec vous. »
Sœur Marie Madeleine appuya un peu plus fort de sa main qu’elle avait placée sur mon dos et elle recommença à me fesser.
Lorsqu’elle cessa, elle m’ordonna de me reculotter, puis de retourner en cours. J’avais presque franchi la porte de son bureau quand elle me rappela.
« Dans votre veste, du côté droit, il y a une poche qui est prévue spécialement pour y mettre le carnet. Comme vous ne vous déplacerez pas à St Marie sans votre veste, sauf si vous souhaitez de nouveau être puni pour votre tenue, vous aurez le carnet en permanence avec vous. Cela vous évitera d’autres mésaventures comme celle d’aujourd’hui. »
Je vérifiais qu’elle n’avait mentionné que deux fessées sur le carnet. La troisième n’y figurait pas. Cela ferait ça de moins auquel il faudrait faire face à l’internat. Je rangeais le carnet à sa nouvelle place : dans la poche intérieure droite de ma veste.
Il fallait apprendre les règles de St Marie. Cela prenait du temps et c’était plutôt cuisant.

Merci à Peter Pan pour ses illustrations.


Pour suivre le fil de cette histoire :

Pour comprendre le contexte : introduction

Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 29
L'épisode suivant : chapitre 31


6 commentaires:

  1. alors, elle se monte quand sur un we cette école ? :)

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    1. Cher Marc,
      Elle se montera quand quelqu'un s'occuper de la monter. Il faut trouver un lieu et quelques religieuses.
      Peut-être pensez-vous vous en occuper ?
      En ce qui concerne les participants, je pense que sur ce blog nous trouverons les candidats.
      Au plaisir de vous lier,
      JLG.

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  2. Bravo JLG pour la diversité des situations, les dialogues vivants, réalistes et votre style d'écriture descriptif et précis.
    Merci à Peter Pan pour ses illustrations pittoresques, bien adaptées au récits. Les petites fesses d'Axel sont un tout petit peu plus rebondies,juste un peu... Je ne suis pas certain de l'utilité du feutre rouge qui amène un contraste assez disgracieux et trop marqué sur une image en noir et blanc. Un dégradé de gris plus ou moins foncé serait tout aussi évocateur de la rougeur des fesses et plus en accord avec le reste de l'image que cette vilaine tache rouge vermillon.Non ? C'est vrai, je "pinaille" Mais au delà des compliments, critiques constructives je l'espère. Et comme dit l'auteur: On progresse... on progresse!

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  3. Bonsoir Ramina,

    Merci pour vos remarques.
    En fait j'utilise du crayon de couleur sur le dessin original mais le résultat scannéne me satisfait qu'à moitié. Toute remarque juste est toujours constructive.
    En ce moment, je recherche dans mon stock des saynètes des cousines en action pour illustrer au mieux le dessin du Mercredi.
    Entre les belles professeures et leurs grandes cousines, les deux garnements ne savent plus comment se comporter... Et le retour à la maison promet d'être cuisant. Mais ils peuvent compter sur la protection de la Matriarche. Qui oserait la contredire. Rires.
    Bonne soirée. Peter Pan.

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  4. Bonjour Peter Pan,
    Si cela peut vous aider. Je pense que le problème du scan est logique. Votre dessin est en noir et blanc avec juste un indication de couleur sur les fesses du puni. Si vous scannez en N &B la couleur risque de saturer,d'où l'effet "tache" pas très joli. Si vous scannez en couleur tout le reste en N&B ne sera pas forcément net. Essayez le tout en N&B... avec un petit dégradé foncé sur les fesses. C'est juste un conseil... cordialement.

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  5. Bonsoir Ramina,

    En effet, obtenir la juste teinte sans foncer le reste du dessin est une gageure. Je vais essayer votre conseil. Bonne soirée.
    Peter Pan.

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