Je sentis que l’on s’asseyait sur mon lit. Le jour perlait à peine à travers les volets encore clos. Les yeux encore fermés dans mon demi-sommeil, à je ne sais quel détail, un parfum imperceptible sans doute, je sus que c’était Sœur Gabrielle qui venait de prendre place. Sans lever la tête de mon oreiller, je calais mon visage contre sa cuisse, enfouissant mon nez dans le creux qu’elle avait ménagé en s’asseyant. Ma joue était caressée par le tissu de sa robe.
Sa main se glissa sous mes draps.
Elle alla chercher le bas de mon pyjama qu’elle remonta en me caressant le dos.
Elle prolongea son geste, prenant le temps de parcourir mes reins, de remonter
jusqu’à mes épaules. Puis, elle se fraya un chemin sous l’élastique de la
culotte de mon pyjama et, doucement, elle explora toute la surface de mes
fesses, éprouvant l’élasticité de ma peau entre son pouce et son index, là où
subsistaient encore des zones douloureuses. Je réagissais à chaque fois par un
petit gémissement sans bouger de ma position, détendu sous sa main.