Cette affirmation laissa les deux
jeunes adultes silencieux.
"D'ailleurs," reprit
Madame Mercier, "j'ai l'intention la rétablir dans cette maison. "
Elle fit une pause pour laisser sa
déclaration faire son chemin dans la tête de ses deux grands enfants.
"Je ne vous ai pas fessés
depuis votre adolescence. Je trouve que, depuis quelques mois, vous êtes tous
les deux particulièrement insupportables. Ce n'est que désobéissances, mauvaise
volonté affichée quand je vous ordonne de participer aux tâches quotidiennes,
réponses impertinentes quand je fais des remarques sur votre comportement, sans
compter le relâchement dans votre travail scolaire. Je suis persuadée que la
fessée va apporter remède à tout cela."
"Maman, c'est ridicule, nous
sommes trop grand !"
"Oui, tu n'as pas le droit,
nous sommes majeurs !" renchérit son frère.
"Tant que vous vivrez sous mon
toit, vous obéirez à mes règles, quel que soit votre âge. J'ai l'impression que
vous l'avez oublié. Quand vous désobéirez, vous serez punis. Je suis lasse des
discussions sans fin pour obtenir que vous débarrassiez la table après le repas
ou pour que votre chambre soit rangée."
Cela devait évoquer des souvenirs
récents aux deux grands adolescents.
"Désormais, il n'y aura plus
de discussion, mais une bonne fessée, culotte baissée. Et ça commence
maintenant. Et quand ce sera nécessaire, je saurai utiliser le martinet. Madame
Tolbois m'a montré ceux qu'elle a fait fabriquer, je vais commander les
mêmes."
"Maman, j'ai vingt-deux ans,
je suis trop grande pour la fessée !"
"C'est ce qu'on va voir tout
de suite. A quelle heure t'avais-je demandé de rentrer pour m'aider à trier tes
veilles affaires qui sont dans le coffre du grenier ? A quelle
heure ?"
"Après mon travail."
"Tu finis bien à dix-sept
heure trente, non ?"
"Oui Maman;"
Je sentais la voix de Claire de
moins en moins assurée.
"Quelle heure était-il quand
tu es arrivée à la maison ?"
"Je ne sais pas, je n'ai pas
fait attention."
"Eh bien moi si ! Il
était près de dix-huit heure trente, quelque minutes avant que Daniel frappe à
la porte. Dis-moi, tu travailles toujours au même endroit, à moins de quinze
minutes d'ici ?"
"Oui, Maman."
"Qu'as-tu fait tout ce temps
au lieu de rentrer ?"
"Je devais aller chez Vanessa.
Elle voulait me monter …"
"Faisons court, tu as
considéré que ce que je t'avais dit le matin, n'avait pas d'importance.
J'appelle cela désobéir."
Je perçus du mouvement dans la
pièce, des pas précipités accompagnés de supplications de la jeune fille.
"Non, Maman, non …"
Le nez dans le coin, je ne pouvais
rien voir de ce qui se passait dans mon dos, mais la situation devint très vite
explicite.
"Non, Maman, pas la
culotte !"
"Claire, j'ai dit que la
fessée serait déculottée. Lâche cette culotte pour que je puisse la
baisser."
Il y eut une petite pause.
"Je compte jusqu'à trois. Si,
à trois, tu ne m'as pas laissé te baisser la culotte, tu auras une deuxième
fessée ce soir. Un, … deux, … trois !"
Claire poussa un bref cri.
"Voilà qui est fait, commenta
sa mère, tu auras donc une autre fessée après le dîner."
J'entendis une première claque
résonner sur des fesses nues. Claire confirma, par un cri, qu'il s'agissait des
siennes. Les claques se succédèrent régulièrement. Le son qu'elles provoquaient
emplissait la pièce, et il était accompagné des cris de la jeune fille qui
s'entrecoupèrent bientôt de sanglots qui ne cessèrent pas jusqu'à la fin de la
fessée. J'eus l'impression qu'elle durait bien moins longtemps que la mienne,
mais je sais depuis qu'il s'agit d'une distorsion du temps : la même durée
paraît bien plus longue quand on reçoit la fessée que quand on y assiste.
"Il ne va pas y avoir assez de
coins disponibles, ce soir. Va donc te mettre à côté de Daniel, le nez contre
le mur et les mains sur la tête."
J'entendis une personne qui
reniflait et sanglotait encore, venir vers moi et s'installer à ma droite, le long
du mur derrière moi.
"Je ne te conseille pas de
bouger. Si c'est nécessaire cela ne posera aucune difficulté de t'administrer
une troisième fessée dès ce soir !"
Sans observer de pause, Madame
Mercier changea de préoccupation.
"Dis-moi Damien, as-tu rangé
ta chambre comme je te l'ai demandé depuis deux jours ?"
"Oh, … je n'ai pas encore
fini, mais je vais le faire tout de suite !"
Visiblement la fessée reçue par sa
sœur avait fait forte impression.
"Tu n'as pas fini, … c'est
donc que tu as commencé ?"
"Euh, … oui, … un peu, … ce
soir, …"
Damien, pris au dépourvu s'enferrait
maladroitement dans son mensonge.
"Faut-il que je monte voir si tu
as vraiment commencé ?"
"Non, Maman, non, … mais je
monte le faire immédiatement."
"C'est sûr que vas aller le
faire dès ce soir, mais avant il y a une petite formalité : pour ta
désobéissance, ce sera une fessée dès maintenant et pour ton mensonge, une
autre comme ta sœur après le repas. Viens ici !"
Les choses se passèrent bien plus
silencieusement qu'avec Claire. Damien murmurait des "pardon Maman" à
n'en plus finir. Cette litanie ne s'interrompit pas lorsque j'entendis
manipuler la boucle d'une ceinture. Il y eut ensuite un bruit de tissu frottant
sur de la peau.
"Mets-toi sur mes
genoux !"
D'après ce que j'entendais, Damien
laissait sa mère l'apprêter pour la fessée. Les faibles supplications qu'il
émettait, montraient cependant sa crainte de la punition à venir.
Le bruit caractéristique de la fessée
déculottée retentit alors : des claquements secs et sonores alternant avec
les cris, puis, la fessée durant, les sanglots du jeune homme puni. La
correction dura approximativement le même temps que celle de Claire. Il la
rejoignit alors, se positionnant à côté de sa sœur.
"Et maintenant, tous les
trois, je ne veux plus vous entendre. Faites-vous oublier !"
Pour ma part, je n'avais pas
l'intention de me signaler à l'attention de Madame Mercier. J'en devinais sans
peine les conséquences. Mes deux compagnons d'infortune restèrent tout autant
silencieux que moi. Sage précaution !
De temps en temps, j'entendais les
pas de Madame Mercier dans la pièce juste derrière nous. J'imaginais le tableau
que nous devions faire : trois derrières nus, sans doute encore rougis par
la fessée, s'exposant au regard de notre fesseuse commune. C'était une
illustration incontestable de l'autorité dont disposait Madame Mercier et de la
discipline qu'elle faisait régner dans sa maison.
Nous étions tous trois immobiles
depuis de longues minutes quand Madame Mercier s'installa sur le canapé. Je l'entendis
composer un numéro de téléphone.
"Ah, Madame Tolbois, dit-elle,
je suis bien contente de vous avoir au téléphone …"
Madame Mercier raconta la fessée
que j'avais reçue. Bien que ce fût avec ma logeuse qu'elle conversait, je
sentais une honte irrépressible monter en moi. Entendre le récit de ma fessée,
raconté au téléphone par la personne qui expliquait en détail comment elle
m'avait corrigé me mortifiait bien plus que je ne m'y attendais Me donner la
fessée prenait un caractère public, un acte de justice domestique dont on
pouvait parler ouvertement entre adultes.
La conversation dériva sur les deux
fessées que Madame Mercier avait données à ses enfants. A entendre ses
réactions je compris qu'elle recevait la pleine approbation de ma logeuse et
ses plus vifs encouragements à recommencer dès que possible.
Il fut alors vite convenu de
l'autorité de l'une sur la maisonnée de l'autre et réciproquement. Cela
incluait, bien évidemment, le droit d'administrer la fessée aussi souvent que
nécessaire. Elles se félicitèrent mutuellement des avantages à disposer d'un
moyen de punition aussi dissuasif. Pour finir, avant de raccrocher, il fut
convenu de l'heure à laquelle Madame Mercier me renverrait dans ma demeure.
Quelques longues minutes plus tard,
je fus appelé par Madame Mercier. Il me fallut peu de temps pour franchir les
quelques mètres qui me séparaient du canapé sur lequel m'attendait Madame
Mercier. Cela me suffit cependant pour contempler Claire et Damien, le nez
collé contre le mur. Ils ne firent, ni l'un, ni l'autre, le moindre mouvement
pour tenter de soustraire leur nudité à mon regard. Le pantalon et la culotte
de Damien entouraient ses chevilles. La jupe de Claire était retroussée sur ses
reins. Coincée sous la ceinture du vêtement, elle dévoilait le postérieur de la
jeune fille qui n'était plus couvert par la culotte qui était tombée à ses
pieds. Les mains qu'ils avaient tous deux sur la tête, relevaient légèrement
les vêtements qui couvraient le haut de leur corps, laissant voir, sans aucun
obstacle, leurs fesses encore colorées par la récente fessée. Si ce n'étaient
leur taille d'adulte et les poils pubiens qu'on apercevait, on aurait pu croire
avoir affaire à deux jeunes enfants fraîchement corrigés.
Je ne me risquais pas à m'attarder
à ce paysage. J'avais laissé mes mains dans mon dos. Debout devant la voisine,
mon sexe était donc directement sous son regard. Malgré la gêne que j'endurais
dans cette tenue impudique, je n'esquissais par le plus petit geste pour me
couvrir. Me présenter déculotté devant une grande personne qui avait autorité
sur moi faisait partie de la punition. Je l'avais appris à mes dépens chez
Madame Tolbois.
"Je pense que cette fessée t'a
fait du bien, n'est-ce pas ?"
Il fallait faire profil bas. Je
n'étais ni en position et ni dans une tenue qui m'auraient permis d'exprimer
mes doutes.
"Oui, Madame, je vous
l'assure."
"Je ne sais pas si elle sera
suffisante pour te guérir de tes insolences. Sois certain qu'une prochaine
fois, je n'attendrai pas d'être rentré à la maison pour te corriger. Ce sera,
séance tenante, dans la rue ou dans quel qu'autre lieu où tu te permettras une
impertinence, la culotte baissée et une bonne fessée. Est-ce bien
compris ?"
"Oui, Madame."
Je venais d'acquiescer à une
promesse de fessée en public. En une soirée, le périmètre des lieux où il était
question que je prenne la fessée et des personnes susceptibles de me
l'administrer, avait sérieusement augmenté.
Sur ces mots, je fus renvoyé chez
Madame Tolbois, après avoir heureusement eu le droit de me reculotter.
Madame Tolbois et Madame Mercier
tinrent leur promesse. A compter de ce jour, il ne fut pas rare que l'un des
trois "enfants" des deux maisonnées fut déculotté et fessé par la
propriétaire de la maison d'à côté. Bien souvent, nous étions punis l'un après
l'autre ou de concert quand les deux maîtresses de maison étaient présentes
ensemble.
Maria vint compléter notre trio.
Comme nous, elle recevait la fessée indifféremment de l'une ou l'autre de ses
voisines. Les premières fois, elle avait eu du mal à se soumettre à la
discipline imposée par Madame Mercier, ce qui lui avait valu quelques
corrections magistrales. Madame Tolbois avait une dizaine d'années de plus que
Maria. Il était assez facile pour elle, d'y voir une grande sœur ou une tante
qui pouvait avoir figure d'autorité. Il était bien plus difficile de
reconnaître à Madame Mercier qui avait approximativement le même âge qu'elle,
une légitimité à la punir. Il fallut que Madame Tolbois mette tout son poids
dans la balance. A chaque refus de se soumettre aux corrections que Madame
Mercier avait décidé de lui administrer, Maria recevait une deuxième fessée de Madame Tolbois. Le
martinet venait renforcer le message. Même quand il ne s'agit plus que
d'hésitation à se laisser, déculotter, Maria fut punie tout aussi sévèrement. Alors,
elle renonça à ses rebellions et, se soumit aux punitions qu'elle méritait
quelle que soit celle de ses voisines qui la lui administrait.
Au-delà de la cuisson que
provoquaient les fessées que nous recevions, cela restait une épreuve pour chacun
de nous d'être déculotté et fessé, encore plus quand c'était en présence de
l'un des trois autres. Nous n'avions malheureusement pas le choix et il devint
courant, dans l'une ou l'autre des deux maisons, de pouvoir observer le long
d'un mur, un alignement de nos postérieurs copieusement rougis.
Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 15
Episode suivant : chapitre 17
content de savoir qu'ils ont recu la fesse
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerTout vient à point à qui sait attendre. Cette issue était attendue. Le contraire aurait déçu, non ? Elle était nécessaire pour montrer l'élargissement progressif du périmètre de la fessée. Ce n'est qu'une première étape. Il y en aura d'autres.
Au plaisir de vous lire,
JLG
ca leur fera le plus grand bien. c'est un mauvais moment a passer mais qui est positif a long terme
SupprimerBonjour Anonyme,
RépondreSupprimerDonner une fessée en punition d'une bêtise ou d'un comportement répréhensible, c'est rechercher l'efficience à deux niveaux.
Tout d'abord, à court terme. C'est le "mauvais moment à passer" dont vous parlez. La fessée adresse un message immédiat on ne plus clair : ce que tu viens de faire n'est pas admissible. Tu es dans un cadre social où, la personne qui est responsable de toi, te fait comprendre, sur le champ, que tu ne peux pas te comporter ainsi. C'est pourquoi il faut administrer la fessée au plus près du moment où la faute a été commise, ce qui peut conduire à une fessée en public. Il y a donc un bénéfice immédiat, un message sans ambiguïté.
Je vous suis également sur le "positif à long terme." Savoir, de façon certaine, que s'écarter des règles ou se comporter en personne irresponsable, aura inévitablement comme conséquence de recevoir une fessée, incite à y réfléchir à deux fois avant d'agir. Plus la précédente fessée a été cuisante, plus son souvenir sera longuement vivace. Il encourage alors à plus de pondération, plus de modération dans ses actions futures. Il y a donc également un bénéfice certain à long terme.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour JLG,
SupprimerJ'ai été particulièrement touché par l'épisode où Daniel se trouve contraint par Mme Tolbois, d'aller demander à Mme Mercier de lui administrer la fessée déculottée !... On imagine sans peine la honte du garçon, bafouillant entre haut et bas ses excuses les plus plates, et son calvaire lorsqu'il doit prononcer les mots terribles pour l'amour-propre et la pudeur: la fessée... Déculotté... Fesses nues... Je visualise très bien aussi l'expression de Mme Mercier : sourire amusé, mais l'oeil pourtant sévère ; sa voix calme posant intentionnellement les questions les plus gênantes...
"Elle te fesse comment, Mme Tolbois ?... Sur le pantalon, sur la culotte ?... " Et le jeune homme, au comble de la honte, de devoir avouer l'inavouable : "Non... Elle me... Enfin, je reçois... Euh, sur le derrière nu..." Un peu agacée, elle lui fait répéter plusieurs fois les paroles humiliantes, elle l'oblige à hausser le ton... Ses joues, ses oreilles deviennent brûlantes, et rouges de confusion...
"C'est elle qui te baisse la culotte, ou tu dois toi-même mettre tes fesses à nu ?..."
Ici, c'est Madame Mercier qui baisse le slip de Daniel. Elle le fait lentement, il lui fait face. Quand le sous-vêtement arrive au milieu de ses cuisses, la punisseuse observe un temps ; il est évident qu'elle contemple le sexe mou du garçon, autant pour sa satisfaction personnelle que pour l'humilier. Quand à ses fesses, elle va avoir tout son temps pour les voir et les toucher, les caresser et les châtier avec rigueur ; car elle va être longue, cette fessée, interminable !...
Et l'humiliation du jeune homme va monter d'un cran : non seulement il est corrigé cul nu par sa voisine, mais une jeune fille va assister à sa déchéance !...
Ce passage particulièrement, où la fille de madame Mercier survient en pleine punition, me fait ressurgir un souvenir d'enfance.
Je n'avais certes pas le même âge que Daniel, mais la honte que j'ai éprouvée cette fois là me fait encore aujourd'hui monter le rouge aux joues quand je l'évoque...
J'avais neuf ou 10 ans. J'étais couché en travers des cuisses de ma mère, ainsi que cela m'arrivait assez couramment. Ma culotte courte m'avait quitté dans les battements frénétiques de mes jambes, et mon caleçon ne tenait plus à moi que par ma cheville gauche... Bref, j'étais en train de recevoir une de ces maîtresses fessées dont maman n'était pas avare.
Et là, au milieu de mes cris d'orfraie et de mes sanglots, on sonne à la porte de la cuisine où nous nous trouvions. "ENTREZ !" dit ma mère, sans interrompre la correction.
Arrive Madame X, la meilleure amie de maman, qui s'esclaffe en découvrant la scène... C'est très dur pour moi, qui n'ai pas souvent été fessé devant elle. Mais le pire, c'est que Mme X est accompagnée de sa fille Claudine, de cinq ans mon aînée, que je connais bien, et devant qui j'aime bien frimer... Plutôt raté cette fois-ci !...
Et là, maman me crucifie littéralement en lançant à la jeune fille : "Claudine, ma chérie, veux-tu me passer le martinet ?... Il est accroché à côté du calendrier, tu le vois ?..." "Bien sûr, madame Loubet !..."
Le rire clair de la jeune fille, je l'entends encore. De même que les considérations des adultes sur la manière de punir les garnements, un peu plus tard, tandis que je reniflais, face au mur, les fesses nues et bouillantes, bien exposées à tous les regards. Et celui de Claudine en particulier...
A plus de 20 ans -comme Daniel-, je n'ai plus reçu de fessées, et je me demande ce qu'on ressent à être traité comme un gamin, fouetté déculotté et, pire que tout, devant des tiers !...
Je crois que vous décrivez assez justement ces sentiments, cher JLG.
Bravo !...
Georges.
Merci George de ce commentaire élogieux sur les articles de mon blog.
SupprimerVous semblez avoir une certaine plume également. Lancez-vous dans l'écriture. Nul besoin d'en faire un roman. Si votre récit respecte la ligne éditoriale de ce blog, je me ferai un plaisir de vous publier (voir page "à propos de ce blog")
Au plaisir de vous lire,
JLG.