samedi 28 janvier 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 1

"Viens-ici mon garçon !"
Madame Tolbois, assise sur le canapé, pointait de son doigt le sol entre ses deux pieds à peine à quatre ou cinq mètres de l'endroit qui m'était désigné. Je ne bougeais pas, la tête baissée contemplant l'espace devant mes chaussures.
"Daniel, je te conseille d'obéir avant que je ne me lève et que je vienne te chercher ! A moins que tu ne préfères faire ta valise et quitter ma maison immédiatement ?"
Elle m'avait largement exposé les conséquences d'un tel choix : cela signifiait perdre mon emploi et me retrouver à la rue sans savoir où aller. Sa logique était imparable et j'étais convaincu qu'elle avait raison sur les conséquences d'un refus d'obéir à son injonction
"Si dans cinq secondes tu n'es pas ici", elle désignait toujours le même endroit à ses pieds "je viens te chercher. Si tu résistes, je te mets dehors !"
Je ne sais pas s'il y eut cinq secondes. La confusion que je ressentais ne me laissa pas le temps de prendre ma décision. Madame Tolbois se leva et fonça sur moi. Elle saisit le lobe de mon oreille et il lui suffit d'une légère impulsion pour que je la suive là où elle m'avait ordonné de me placer. Elle reprit place et je me tenais maintenant debout à moins d'un mètre face à elle.
"Bon, je vois que tu as décidé de rester. Cela signifie qu'en plus de la punition pour ce que tu as fait hier soir, tu en recevras une autre pour ta désobéissance."
Je ne savais plus quelle contenance prendre. A 52 ans, s'entendre promettre une punition ne laisse que peu de chance de conserver, auprès des personnes présentes, une image sociale d'adulte maître de sa vie et de ses décisions. Heureusement, seuls Madame Tolbois et moi étions à proximité, ce qui était une petite consolation. Ma déchéance programmée du statut d'adulte se faisait en comité restreint. La boule qui s'était formée dans mon estomac depuis que j'avais commencé à comprendre où me menait la conversation avec Madame Tolbois, prit encore un peu plus de place, me donnant un sentiment d'oppression gênant ma respiration.
"Bon", dit ma logeuse, "il est temps !"
Elle s'empara de la ceinture de mon pantalon et commença à la déboucler.
"Non !" criais-je aussitôt. Et je refermais mes mains sur les siennes, l'empêchant de poursuivre son geste.
"Cela suffit !"
Elle asséna une claque sur chacune de mes mains et, la résignation l'emportant, je les éloignais des velléités punitives de ma logeuses.
"Mets-les sur la tête ! Cela t'évitera de les mettre de nouveau en travers de mon chemin"
Je levais lentement mes bras et croisais mes doigts sur le sommet de mon crâne. J'avais l'impression de ne pas avoir le temps de réfléchir pour trouver une solution afin de me sortir du mauvais pas dans lequel je m'étais fourré.
Madame Tolbois continua de déboucler ma ceinture. Puis, elle déboutonna mon pantalon et fit glisser la fermeture éclair. Mon pantalon tomba tout seul sur mes genoux. Il lui suffit d'insister un peu vers le bas pour qu'il passe ce petit obstacle et se retrouve à hauteur de mes mollets.
"Mets-toi à genoux !"
Je me laissais tomber à genoux entre ses jambes qu'elle avait écartées pour me laisser la place. Elle se pencha et enlaça ma taille de son bras gauche. Pesant alors sur mon dos, elle me courba sur sa cuisse tout en me plaquant contre son flanc. Mon bras gauche était maintenant coincé derrière son dos. Une nouvelle pression sur mon dos et en me soulevant légèrement, elle me fit pivoter sur sa cuisse. Mon visage se trouva enfoui dans les coussins du canapé. Elle avait refermé ses jambes sur mes cuisses, m'emprisonnant dans un étau dont je doutais de pouvoir me défaire. Seul mon bras droit bénéficiait encore d'un peu de liberté.
La nature de la punition ne faisait plus de doute. Bien qu'elle m'ait été annoncée avant, j'avais pu penser, jusqu'à maintenant, que Madame Tolbois n'irait pas jusqu'au bout de ce qu'elle avait promis de m'infliger. Positionné ainsi, mes fesses à portée de sa main, je savais maintenant  qu'elle tiendrait sa promesse : j'allais recevoir la fessée.
Il restait une étape que j'espérais qu'elle ne franchirait pas. Je tentais de me persuader que la correction qu'elle pourrait m'administrer dans cette tenue, pantalon baissé jusqu'aux chevilles et les cuisses nues, et dans cette position disciplinaire habituellement réservée aux enfants, était suffisamment humiliante pour qu'elle n'aille pas plus loin, contrairement à ce qu'elle avait déclaré. Silencieusement, je priais pour que la fessée commence. Mon sous-vêtement ne représentait pas une protection importante. Il n'était pas nécessaire de l'écarter.
Je sentis ses doigts se glisser sous l'élastique de ma culotte.
"Non, pas la culotte!" criais-je. De ma main droite je saisis l'élastique de mon sous-vêtement, empêchant Madame Tolbois de me déculotter.
"Daniel, tu vas enlever cette main et me laisser te baisser la culotte ! Cela fait partie de la punition de se retrouver déculotté sur mes genoux, comme un petit garçon qui a fait une grosse bêtise ou plutôt comme un grand garçon qui a mérité une punition. D'ailleurs, c'est ainsi que désormais je te punirai : une bonne fessée déculottée."
"Non, Madame, s'il vous plait, pas la culotte !"
"Daniel, si tu ne remets pas cette main sur la tête immédiatement, c'est moi qui l'enlève. Mais alors, tu auras le droit à une troisième punition d'ici ce soir. Je compte jusqu'à trois. Un … deux …"
Je peux vous assurer que je fis des efforts pour ôter ma main de là où elle ne devait pas être. Cela était au-dessus de mes forces.
"Trois !"
Madame Tolbois prit mon poignet et le fit remonter dans mon dos, le maintenant de sa main gauche à la limite de la torsion que pouvait supporter mon coude et mon épaule. Je tentais de me soulever, mais mon seul point d'appui consistait en mon bras gauche qui n'avait pas de prise suffisante pour me dégager. Ma tentative fut pitoyable. Je retombais à plat ventre en travers de la cuisse de ma logeuse. Il lui avait suffi de remonter mon bras droit un peu plus haut et de peser de son poids sur mon dos. Mes jambes immobilisées entre les siennes n'étaient d'aucun secours.
Il n'y avait plus d'empêchement à faire glisser ma culotte le long de mes cuisses. Madame Tolbois l'abandonna juste au-dessus de mes genoux. La confusion que je ressentais était à son comble. Bien sûr, il m'était arrivé de me trouver les fesses nues en présence d'une autre personne, mais celles de mes compagnes d'alors l'étaient aussi. Nous étions deux égaux, ayant librement adopté cette tenue. J'éprouvais alors un sentiment de tendresse envers ma partenaire et de l'excitation à la pensée de ce qui allait suivre. Là, de la honte de ma pudeur bafouée, et à la pensée du châtiment qui m'attendait. Et l'angoisse de l'inconnu : comment allais-je me comporter durant la fessée. Et après ? Vivre tous les jours avec une personne qui m'avait déculotté et fessé. Qui, de plus avait toute légitimité pour recommencer. J'avais en effet  reconnu, à Madame Tolbois, le droit de me corriger. En quelque sorte j'étais consentant. Ce n'était pourtant pas mon impression. Je me retrouvais sur le point de recevoir une fessée déculottée à mon corps défendant parce que je n'avais pas trouvé comment éviter de me soumettre à l'autorité de Madame Tolbois. J'eu un vague sentiment de fraîcheur lorsque ma logeuse remonta ma chemise au-dessus de mes reins.
La première claque me prit par surprise. Elle résonna dans la pièce. Là où la main de Madame Tolbois avait frappé mes fesses, la douleur fut intense puis elle diffusa à peine laissant l'échauffement bien réel sur mes fesses. De douleur, je lâchais un cri que je tentais de ravaler. Je ne voulais pas montrer trop ouvertement combien la punition était efficace. Il y allait de ma fierté afin de laisser un doute sur l'effectivité de la correction à laquelle j'étais soumis. J'étais une grande personne capable de supporter stoïquement quelques claques sur les fesses même si elles étaient dénudées. Quoique la position dans laquelle j'étais, incitât plus à penser que j'étais un petit garçon qu'une grande personne punissait.
Je n'eus pas vraiment le temps de prendre ma respiration, mais j'étais prêt lorsque pour la  deuxième fois, la main de Madame Tolbois s'abattit sur mes fesses. Je serrais les dents pour résister à la douleur qui resta localisée. La cuisson de mes deux globes fessiers était réelle et en périphérie je ressentais des picotements.
Sa main claqua au même endroit que la première fois. Je ne pus pas retenir un grognement et involontairement, je crispais mes fesses. Elle m'asséna une vingtaine de claques bien détachées l'une de l'autre, alternant sa cible : l'hémisphère droit de mes fesses, puis le gauche, frappant toujours au même endroit. Je n'arrivais plus à dissimuler la douleur que provoquait la fessée. Je laissais passer un son étouffé entre mes dents à chaque fois que la main claquait mon fessier et je commençais à me tortiller comme pour éviter la main punisseuse.
Le rythme de la fessée s'accéléra. Madame Tolbois n'observait plus de pause entre chaque claque qui s'enchaînaient 3, 4, 5 fois au même endroit, puis elle changeait de côté et recommençait. Très rapidement, la cuisson se changea en brûlure que la main de Madame Tolbois aggravait à chaque fessée. Il n'était plus question de rester stoïque. Je me tortillais franchement sur le genou de ma correctrice bien que mes mouvements soient restreints par ses jambes qui immobilisaient les miennes. Entre deux cris, je commençais à supplier :
"Non, … non, … pardon, … pardon, … je ne le ferai plus, … assez, …  je vous en supplie, …"
La fessée s'arrêta.
"Ne t'inquiète pas, mon grand garçon" répliqua Madame Tolbois," tu seras pardonné, mais seulement à la fin de ta punition!"
La fessée reprit de plus belle. Mes yeux se remplissaient de larmes et je me sentais sur le point de craquer lorsque, de nouveau, la fessée s'arrêta.
Je sentis Madame Tolbois changer de position et se pencher en avant. Puis, elle reprit sa position initiale. Inquiet de la suite des événements, je tournais la tête juste à temps pour voir la règle plate en bois prendre le chemin de mes fesses. Il y eut un bruit sec, beaucoup moins sonore que lorsque Madame Tolbois m'avait donné la fessée à main nue. La douleur fut fulgurante. Je poussais un cri qui se termina en sanglot. Les quatre ou cinq premières fois que la règle cingla mes fesses, je tentais une ruade. Madame Tolbois devait s'attendre à ces mouvements désordonnés car je sentais sa prise se raffermir sur mon poignet. Je ne réussis qu'à rendre mon épaule douloureuse, mais pas à me dégager de la position dans laquelle me tenait ma logeuse.
Très vite, je perdis le contrôle de ce que je faisais. Oubliées les velléités de subir stoïquement ma punition. Je criais maintenant sans retenue à chaque fois que la règle frappait mes fesses, rajoutant une once de douleur à la cuisson qui embrasait mon postérieur. Je ne songeais plus à supplier. Le rythme de la fessée ne m'en laissait pas le temps. Mes cuisses étant immobilisées entre les genoux de madame Tolbois, seules mes jambes pouvaient encore remuer. Elles battaient frénétiquement l'air, dans un mouvement réflexe, vaine tentative pour évacuer la douleur ou pour me soustraire à la position punitive dans laquelle je me trouvais. Ces mouvements désordonnés ne gênaient en rien Madame Tolbois qui poursuivait implacablement la correction qu'elle m'administrait.
Je ne faisais plus aucune tentative pour me libérer. Je pensais ne pas pouvoir subir plus longtemps la fessée qui provoquait des vagues de douleur sur mon postérieur, pourtant, elle continuait. J'éprouvais pour la première fois une sensation qui m'allait devenir familière : je perdais tout repère en ce qui concerne la durée de ma punition. Je laissais échapper les premiers sanglots qui peu à peu remplacèrent les promesses, les demandes de pardon et les supplications. Mes pleurs n'étaient plus interrompus que par mes cris à chaque fois que la règle s'abattait sur mes fesses nues.
Je n'ai pas le souvenir de m'être particulièrement débattu pour me dégager de la position punitive dans laquelle me maintenait Madame Tolbois. Elle m'expliqua, par la suite, qu'elle était satisfaite de mon comportement durant la fessée, si on ne tenait pas compte de mon refus de me déculotter et de la tentative pour interposer ma main afin de protéger mes fesses. Elle considérait que les battements frénétiques de mes jambes étaient acceptables et bien que cela me fisse gigoter sur son genou, cela ne constituait pas un obstacle sérieux à l'administration de la fessée qu'elle avait pu mener à sa guise.
Je ne suis pas certain, au début de la correction qu'elle m'infligeait, de m'être si facilement soumis. En aucun cas je n'avais décidé de subir ma punition jusqu'au terme dont avait décidé Madame Tolbois. C'est la fermeté de son étreinte qui m'avait contraint à rester courbé sur son genou, laissant mes fesses à disposition de l'instrument punitif que Madame Tolbois y appliquait. Puis, la sévérité de la fessée faisant son effet, je ne me rappelle plus avoir eu de pensées construites ou plutôt je n'en avais qu'une annihilant toutes les autres : l'espoir que cette claque sur mes fesses fût la dernière.
Tout d'abord, il me semblait que la règle trouvait à chaque fois un terrain vierge. Madame Tolbois s'ingéniait à ce que chaque parcelle de ma peau située entre le bas de mes reins et le milieu de mes cuisses soit visitée par l'instrument punitif. Chaque fois que celui-ci s'abattait, j'avais l'impression d'une brûlure nouvelle qui se juxtaposait à celles qui l'avait précédée tout en en renforçant l'intensité. Bientôt, il n'y eut plus de nouveaux territoires à explorer. Madame Tolbois s'appliqua alors à renforcer la cuisson qui embrasait mes fesses. Coup après coup, celle-ci s'intensifiait. Je croyais, à chaque fois être arrivé au maximum de ce que je pouvais endurer, mais ma fesseuse en avait décidé autrement.
Sans préavis, la fessée cessa. Je crois que c'est l'absence du son des claquements secs que faisait la règle sur la peau de mes fesses, que je remarquais en premier. L'échauffement que je percevais semblait toujours aller croissant. Puis, je sentis la prise sur mon bras et sur mes jambes se relâcher. Je ne profitais pas de cette liberté retrouvée. Je restais dans la position où m'avait placé madame Tolbois. Toute idée de pudeur m'était étrangère. Monter mes fesses nues à ma logeuse m'était maintenant indifférent pourvu que la fessée cessât.
La face enfouie dans les coussins du canapé, je continuais à sangloter sans pouvoir, ni vouloir endiguer les flots de larmes qui démontraient, sans aucun doute possible, que la punition avait atteint son objectif. Madame Tolbois me laissa dans cette position quelques instants. Elle posa sa main sur mes fesses et, comme se parlant à elle-même, elle commenta :
"Voici qui est parfait. Un grand garçon à plat ventre sur mon genou, la culotte baissée, laissant ses fesses toutes rouges et toutes brûlantes à ma disposition et pleurant après avoir reçu sa fessée déculottée. Je crois que pour une première punition, c'est exactement ce qu'il fallait ! N'est-ce pas mon garçon ?"
Comme je tardais à répondre, elle asséna trois ou quatre claques sur le sommet de mes fesses.
"N'est-ce pas mon garçon ?"
"Aïe, aïe ! Oui Madame !"
"Bien, bien. Tout à fait ce qu'il fallait. Tu vas voir comment la fessée va t'apprendre à être obéissant."
Elle me fit glisser de son genou et je retrouvais ma position d'origine : à genou entre ses jambes écartées. Instinctivement je portais mes mains à mes fesses pour en soulager la douleur. Sans doute s'attendait-elle à ce geste. Elle abattit, à plusieurs reprises, sa main sur le haut de ma cuisse gauche, puis de la même façon sur la droite.
"Tes mains … sur la tête …comme … il … convient … pour … un … puni … tout … de …suite!"
Comme elle me fessait tout en parlant, sa diction était hachée, sa phrase découpée au rythme de la fessée. Immédiatement, je lui laissais le champ libre et je plaçais mes mains sur le sommet de mon crane tout en ponctuant chacune des claques par un cri sonore. Je croisais alors ses yeux et, à travers mes larmes, je pus lire une ferme résolution et la satisfaction du devoir accompli. Autant mon sexe et mes fesses nus exposés à son regard m'étaient indifférents, autant je n'arrivais pas à soutenir son regard. Je baissais la tête, fixant le sol à mes genoux.
"Regarde-moi" insista-t-elle.
Elle releva mon menton de sa main et comme je n'offris pas de résistance je dus la regarder dans les yeux. Notre nouvelle différence de statut me vint à l'esprit comme une évidence. Je commençais à prendre conscience de la situation dans laquelle j'étais désormais : soumis aux règles et aux punitions que Madame Tolbois voudrait m'imposer, la menace de fessées bien réelles planant en permanence et s'accompagnant d'un déculottage faisant fi de ma pudeur.
"Je veux que tu me regardes afin que je sois certaine que tu comprends bien ce que je te dis, surtout quand je te gronderai. Est-ce bien compris ?"
Je n'attendis pas que sa main appliquée sur mes fesses m'encourage à confirmer mon assentiment.
"Oui, Madame !"
"Finalement, ton séjour chez moi sera profitable pour tous les deux : moi car je vais avoir un locataire obéissant et toi parce que tu vas apprendre à obéir. Qu'en penses-tu ?"
"Oui Madame !"
"Et bien tout est parfait," conclut ma logeuse. " Mets-toi debout !"
J'obtempérais aussi vite que je le pusse. Madame Tolbois me prit par l'oreille et se mit en marche vers le coin de la pièce. Je la suivais en découvrant les difficultés de me déplacer pantalon baissé. Je trouvais rapidement comment m'y prendre : à petits pas rapides, gardant les pieds collés au sol afin de suivre le rythme imposé par mon oreille pincée entre les deux doigts de ma logeuse.
"Après une fessée, généralement je te mettrai au coin pour que tu puisses réfléchir à la bêtise que tu as faites et à la punition que tu auras reçue."
Elle me désigna l'angle de la pièce qui était vide de tout objet.
"Le nez dans le coin, les bras croisés dans le dos tenant la chemise relevée afin qu'on puisse voir les effets de la fessée."
Je pris la position indiquée sans velléité de contester cette nouvelle humiliation.
"Interdiction de bouger avant que je t'en donne la permission. Interdiction de masser tes fesses, il faut que la cuisson de la fessée dure le plus longtemps possible afin que tu aies le temps de regretter ton comportement d'hier soir. Si tu n'es pas parfaitement sage quand tu es au coin, ce sera une fessée supplémentaire. Est-ce compris ?"
Elle accompagna cette question d'une claque sur chacun de mes globes fessiers.
"Oui, Madame, oui, Madame"
Les premières minutes au coin auraient pu ressembler à un havre de paix s'il n'y avait eu cette douleur lancinante provenant de mes fesses. J'avais très envie de les frotter pour dissiper la cuisson qui en émanait. Toutefois, la consigne d'immobilité de Madame Tolbois était la plus forte renforcée par la promesse d'une nouvelle fessée. Je ne me sentais pas le courage de faire face à une nouvelle punition. La première avait été suffisamment démonstrative de ce qui m'attendait en cas de désobéissance. Toute mon attention visait à respecter scrupuleusement les ordres qui m'avaient été donnés.
Après un temps dont j'eus du mal à estimer la durée, la brûlure devint progressivement démangeaison. Naturellement, je commençais à percevoir consciemment les bruits extérieurs. Derrière moi, Madame Tolbois vaquait à ses occupations. Je l'entendais bouger des objets, se déplacer de pièce en pièce et parfois elle pénétrait dans le séjour dans le coin duquel je me tenais. Je pouvais suivre vaguement ses activités aux bruits qu'elle émettait. Parfois, ceux-ci devenaient inaudibles. Je perdais alors trace de ses déplacements. Sans doute était-elle montée à l'étage ? Dans ce silence relatif, seuls quelques bruits de circulation automobile me parvenaient.
Alors que cela faisait plusieurs minutes, autant que je puisse en juger, que je n'entendais plus Madame Tolbois, je commencer à envisager les risques que j'encourais à me frotter les fesses. Je m'étais presque décidé à enfreindre la consigne qui m'avait été donnée quand, tout près de moi, j'entendis le bruit d'une page d'un livre ou d'un magazine que l'on feuilletait. Madame Tolbois se tenait juste derrière moi sans que je l'aie entendue entrer dans la pièce. J'en eus la confirmation quelques instants plus tard en entendant ses pas discrets alors qu'elle quittait la pièce.
Mon séjour au coin se prolongeait. J'avais rapidement perdu la notion du temps. Y étais-je depuis quelques minutes, une demi-heure, une heure, plus longtemps ? Alors que les dernières démangeaisons sur la peau de mes fesses se firent plus discrètes, c'est la pensée du spectacle que je donnais qui me revint comme une évidence. Comment allais-je pouvoir désormais faire face chaque jour, à chaque instant à Madame Tolbois sans penser à la fessée qu'elle venait de m'administrer ? L'adulte maître de son destin que j'étais encore hier soir cédait inévitablement place au garçon, la culotte baissée qui gigotait sur ses genoux et pleurant de douleur et de honte, mais se soumettant à sa volonté malgré la sévérité et l'humiliation de la punition. De plus, au coin, en exposant mes fesses nues conformément à la volonté de Madame Tolbois, je confirmais implicitement sa légitimité à me punir comme un petit garçon.

Veillant à conserver mon immobilité, je songeais à la suite d'événements qui m'avait amenés dans cette position si difficile sous la houlette de ma logeuse …



Prochain épisode : chapitre 2

10 commentaires:

  1. Bonjour,
    Un nouveau long récit. Nous retrouverons Daniel et Madame Tolbois pendant de nombreuses semaines.
    Dans l'ensemble, il y a peu de retours. Dites-moi ce que vous pensez de ce roman en cours d'écriture.
    JLG

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  2. bonjour, ces récits sont toujours aussi admirable, un grand merci, enfin un site dédié exclusivement à la fessée des grands garnements, on en redemande ...

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    1. Bonjour,
      Merci de ces encouragements. Le récit dont je viens de publier le premier épisode, devrait être assez long. il y a déjà un nombre important d'épisodes qui sont écrits. Vous devriez pouvoir satisfaire votre demande de garnements punis d'une bonne fessée. A suivre dès la fin de la semaine ...
      JLG

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  3. Moi j'adore! C'est une source d'inspiration pour des rêveries onanistes.

    Ceci dit, à titre personnel, l'âge du puni ne me fait pas trop fantasmer et j'aimerais que ce soit un tout petit peu moins sage… (Cette dame est-elle de marbre ou alors si son rôle de fesseuse stimule ses sens, on ne me fera pas croire qu'elle ne va pas abuser un tout petit peu de la situation… ), et une description physique de la dame Tolbois et de sa tenue serait un support fantasmatique supplémentaire :-)

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    1. Bonjour Aranam,
      Je comprends votre point de vue ... hélas, je pense que la suite va rester dans le même ton.
      Cette dame, et celles qui vont suivre, prennent leur rôle d'éducatrice au sérieux, quelque soit l'âge et le sexe de la personne qui se retrouve sous leur responsabilité.
      C'est un parti pris, dans l'ensemble celui de ce blog.
      JLG

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  4. bonjour,
    merci pour tous ces récits, enfin un lieu dédié à la fessée d'adultes

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    1. Cher Anonyme,
      Je vous remercie ... de vos remerciements.
      Je pense que ce type de site (la fessée, une punition donnée par une main de femme ; des récits publiés sous forme de feuilletons, écrits en français correct) n'existait pas vraiment. C'est pourquoi je me suis lancé dans la publication de récits que j'avais déjà écrits.
      La plus grande difficulté, c'est de durer. J'ai quelques semaines d'avance, mais la solution, c'est de s'y mettre à plusieurs. Quatre auteurs invités m'ont déjà rejoint. il y a encore de la place.
      Pourquoi pas vous ? Mesdames, messieurs, à vos claviers!
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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    2. Bonjour,
      C'est avec stupéfaction que je découvre aujourd'hui votre site. Comment diable avais-je pu passer à travers? Beaucoup de récits (c'est surtout ce qui m'intéresse) Je vais donc prendre mon temps pour les lire et me régaler.
      D'autre part, je tiens de mon côté trois blogs dont l'un est exclusivement réservé aux fessées F/M
      Si vous en êtes d'accord (et si ma "tournure" d'écriture vous convient) je pourrais envisager de rédiger des textes, puisque vous les sollicitez, pour votre site.
      En tout cas, continuez. Vous faites un super boulot.

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    3. Bonjour François Fabien,
      C'est avec plaisir que je lirai vos récits.
      Je vous propose de me les adresser par courriel (voir le contact en haut de cette page) , ce sera plus pratique pour échanger sur leur contenu.
      J'attends votre premier envoi.
      Donnez-moi également l'adresse de vos blogs, je ne sais pas si je les connais.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  5. j'adore ce récit et l'idée que des hommes agés puissent recevoir souvent de bonnes fessées deculottées par des femmes plus jeunes qu'eux.

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