mardi 31 octobre 2017

Après-midi bridge

"J'étais bien certaine que cela ne dérangerait aucune d'entre vous si mon gendre était présent alors que nous faisons notre partie de bridge hebdomadaire. Il y a suffisamment de place dans mon salon pour qu'il ne nous gêne pas.
Je suis bien certaine qu'il sera absolument silencieux. Il ne risque pas de venir se mêler à notre jeu. Il va rester si discret que nous pourrions presque oublier sa présence.

lundi 30 octobre 2017

L'institut F - chapitre 3

Une leçon de fessée


Pendant que Marie punissait son premier client de la journée, le jeune Jérôme, dans le premier bureau, une autre femme s’était présentée à l’Institut F. Une assez jeune et jolie femme accompagné d’un homme, plutôt élégant, et l’air parfaitement détendu.  Manifestement un couple du quartier venu non pas par simple curiosité mais dans un but bien précis. Ils pénétrèrent tous les deux dans la boutique d’un air assuré. Le monsieur ne semblait pas du tout le genre de personne qui s’apprête à être puni. Il était là manifestement de son plein gré, peut-être même à sa demande.

samedi 28 octobre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 12

Mon réveil fut difficile. Encore dans les brumes de la fin du sommeil, je me retournais. Mon poids sur mes fesses me rappela à la réalité. Mon postérieur n’était plus réellement enflammé. Mais la gêne que j’éprouvais au contact du matelas de mon lit, suffisait à me remémorer la punition reçue le soir précédent.

jeudi 26 octobre 2017

Christine - chapitre 2

J’étais ressortie assez ébranlée du bureau de la directrice de Ste-Marie. J’étais venue pour inscrire mon fils Tommy qui allait y faire son entrée en sixième. Et voilà que Sœur Marie-Joseph, autour d’un café qu’elle m’avait offert de déguster, avait su cerner en moi mes doutes existentiels et révéler des envies enfouies si profondément en moi que je les avais pratiquement oubliées.
Ni plus ni moins Sœur Marie-Joseph me permettait d’accéder à un rêve de jeunesse mis à l’époque, sinon entre parenthèses, du moins en arrêt prolongé : pouvoir travailler dans la recherche et surtout m’y épanouir.

mercredi 25 octobre 2017

Une histoire vraie - chapitre 1

Bienvenu à Paul K qui, en lisant les aventures de Daniel dans le récit "Chambre chez l'habitante" (vous trouverez ici le chapitre 1) a reconnu la situation qu'il a vécu il y a quelques années. Une histoire vécue, donc.
Paul K nous en livre le récit en plusieurs épisodes, ... une nouvelle série qui commence.

Préambule.

Certaines scènes dans cette série risquent de vous faire penser à "Chambre chez l'habitante". Désolé pour la probable redite mais cette histoire n'est en rien fictive.

A l’âge de 16 ans j'ai décidé d’arrêter l'école. Je suis parti travailler chez un oncle pendant 4 ans pour gagner des clopinettes et je suis devenu majeur anticipé. J'ai vite regretté mon choix. 

mardi 24 octobre 2017

Maman s'en mêle

"Et bien vois-tu, pour moi rien n'a vraiment changé. Tu as presque quarante-et-un an et quand je te vois comme cela, j'ai l'impression d'avoir devant moi le petit garçon que tu étais ou le grand adolescent que tu étais devenu. Tu as toujours les mêmes réactions : une tendance certaine à bouder et à pigner quand la réalité ne se conforme pas à tes désirs.
Hélas, la vie nous réserve toujours des surprises, et parfois des mauvaises. Je suis bien contente que ta femme ait suivi mes conseils. J'ai tout de suite vu que ma suggestion retenait son attention. C'est pourtant assez rare qu'une belle fille prenne avis auprès de sa belle-mère

lundi 23 octobre 2017

L'institut F - chapitre 2

Marie et Caroline, les deux animatrices de l’Institut F, sont sûres de l’utilité de leurs prestations. Le projet a été mûrement réfléchi, évoqué à la maison avec l’aide des maris, plutôt bien placés tous les deux pour avoir un avis autorisé... L’expérience vaut décidément mieux que n’importe quelle étude de marché. Une étude de marché assez délicate à mener par ailleurs compte tenu de la spécificité des prestations.

samedi 21 octobre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 11

Le lendemain, les fessées administrées pendant les récréations aux douze punis continuèrent. Au moment de retourner en cours, chaque professeur, avant de les autoriser à se reculotter, leur passait une crème sur les fesses. Malgré cela, leur postérieur portait maintenant des traces d’une récréation à l’autre.
Les cours se tenaient dans une ambiance tendue. Les enseignantes avaient la main leste et le moindre écart était un prétexte suffisant pour une punition. Pauline et Antony furent épargnés mais leurs camarades furent fessés pour des motifs qui auraient pu ne leur valoir qu’une sévère réprimande en d’autres circonstances. Pourtant, tous les élèves faisaient profil bas, cherchant à se faire oublier.

jeudi 19 octobre 2017

Christine - chapitre 1

– Entrez ! s’exclama Sœur Marie-Joseph. Bonjour Mme Farell, veuillez vous asseoir.
– Bonjour ma Sœur.
– Alors Mme Farell, vous venez inscrire votre fils ?
– Oui ma Sœur. Tommy va sur ses 12 ans et il passe en classe de sixième.
– En effet, Mme Farell me répondit la directrice de Ste-Marie ouvrant son dossier scolaire. Je constate qu’il a d’excellentes notes et que son CM2 fut pour lui une formalité.
– En effet ma Sœur, Tommy est un petit garçon plein de vie et curieux de tout… Nos années passées à l’étranger, où il est d’ailleurs né, y sont sans doute pour beaucoup dans son caractère…Je suis persuadée qu’il va bien s’intégrer à Ste-Marie.
Sœur Marie-Joseph rajouta :
– Vous penserez, Mme Farell à aller le faire examiner par le docteur Wagner…

mardi 17 octobre 2017

Que Monsieur m'excuse

"Que Monsieur m'excuse, mais ce sont les ordres de Madame. Elle m'a fermement recommandé d'être très attentif aux faits et gestes de Monsieur. Elle m'a, comme qui dirait, confié une responsabilité.
Je ne voudrais pas décevoir Madame en lui donnant l'impression que j'ai été négligeant auprès de Monsieur. Vous comprenez bien, Monsieur, qu'il s'agit de conscience professionnelle.

lundi 16 octobre 2017

L'institut F - chapitre 1

Paul Paris nous revient avec une nouvelle histoire après le récit Georges, un ado comme les autres dont vous trouverez le premier épisode en cliquant sur le lien.
Il nous fait découvrir un institut dont vous saurez, sans doute, apprécier la spécialité.

Une petite vitrine sobre et opaque, intégrée dans le rez-de-chaussée d’un immeuble cossu, haussmannien, du XVIème arrondissement de Paris. Une vitrine comme tant d’autres et qui, pour tout dire, passe parfaitement inaperçue. Au-dessus de la porte, une enseigne banale, sans fioriture ni autre explication : « Institut F. ».  Pas d’autre indication permettant d’imaginer ce qui peut se passer derrière ces murs et ces vitres opaques.

samedi 14 octobre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 10

Mon étude avançait comme prévu. Le professeur Girard, la directrice de mon laboratoire, me félicitait de la matière recueillie et nous commencions à envisager le plan du rapport. La routine avait repris à St Marie. Je suivais tous les cours de la classe de terminale et j’avais mes habitudes vaquant à mes occupations propres dans le fond de la classe.
Je sentais bien que plus j’étais indifférent à ce qui se passait dans la classe, plus les enseignantes étaient agacées d’avoir un parasite dans leur pré carré. Cependant, elles faisaient avec. Nous étions arrivés à un équilibre, certes pas forcément immuable car je sentais bien qu’il faudrait peu de chose pour le déstabiliser. Ces petites choses s’accumulèrent peu à peu.

jeudi 12 octobre 2017

Christine - introduction

Dans le récit des aventures d'Axel à Ste Marie, au chapitre 5, Jeancla a déposé un commentaire évoquant le cas "d'une grande élève quadragénaire... sans doute mariée, peut-être maman d'un ou une élève de petites classes à Ste-Marie... et qui doit reprendre ses études afin d'obtenir un bac validant son futur projet professionnel." Je n'avais pas le souvenir d'avoir placé cette dame dans la situation d'une élève de Ste Marie. J'ai donc proposé à Jeancla de se lancer dans le récit des aventures de cette élève particulièrement âgée pour passer son bac.
Il a relevé le gant et c'est comme cela que le récit que vous trouverez ci-dessous, a vu le jour.
Bienvenu à Jeancla, nouvel auteur invité sur le blog. N'oubliez pas de lui transmettre vos appréciations sur ses écrits.


La rumeur bruissait…
Depuis la rentrée un jeune homme vaquait ici et là à Ste-Marie.
Mais nul ne l’avait encore vu, personne ne savait encore quel était son rôle précis et l’ignorance n’était pas la devise de Ste-Marie, même pour ses élèves.
Il se disait que c’était une sorte d’inspecteur envoyé par le ministère de l’Éducation Nationale pour espionner les méthodes efficaces de notre établissement scolaire, tant en termes de rendement scolaire qu’en succès aux examens.

mardi 10 octobre 2017

Une fessée et au lit

"Que Monsieur me comprenne bien, je tiens absolument à faire mon travail le plus consciencieusement possible. Madame et Monsieur m'ont embauchée, et je les en remercie, mais je tiens à mériter votre confiance. Je veux que vous n'ayez rien à me reprocher.
Comme Madame me l'a demandé, je suis très attentive, surtout quand elle n'est pas là, à donner à Monsieur tout ce dont il a besoin. Madame a été très explicite sur ce sujet.

samedi 7 octobre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 9

Ma nouvelle position dans la classe changea rapidement mes relations avec les élèves. Dans les premiers jours, j’étais un objet difficile à cataloguer : ni professeur, ni membre de la direction ou de l’administration de l’établissement, je n’étais pas non plus un élève. Savoir quelles relations mettre en place était mission impossible. Fallait-il me traiter comme un adulte ? Je ne semblais pas en avoir les attributs, et en particulier pas le droit d’administrer la fessée. Pouvais-je être considéré comme un élève ? Pas plus puisque je disposais d’une liberté avec les règles de St Marie, ce dont les élèves ne bénéficiaient pas. Plusieurs de mes manquements auraient valu une sévère déculottée à n’importe lequel d’entre eux.

mardi 3 octobre 2017

En cuisine

"Je remercie Monsieur de se préoccuper de mon travail, mais que Monsieur ne s'inquiète pas, j'ai bien cinq minutes à lui consacrer. C'est juste le temps qu'il faut. Cela ne me mettra pas vraiment en retard pour préparer le dîner de ce soir.
Je pense qu'il est plus urgent de donner à Monsieur, sans délai, ce dont il a besoin. Madame m'a bien recommandé, dans ces circonstances, de ne pas faire attendre Monsieur que le moins possible.