vendredi 4 août 2017

Georges, un ado comme les autres - chapitre 1

Paul Paris nous livre ici le premier épisode d'un récit où Georges découvre de nouvelles pratiques familiales.
Bienvenue à Paul, un nouvel auteur que nous accueillons sur notre blog.

I – L’intégration en douceur

Mon père, cadre supérieur dans un multinationale, venait d’être muté en Asie et ma mère décida de le suivre. D’un commun accord avec ma mère, mon père prit la décision de ne pas m’expatrier en cours d’année. J’étais en classe de Terminale dans un établissement parisien et la fin de l’année était donc sanctionnée par le Bac Un diplôme qui n’ouvre pas beaucoup de portes mais qu’il vaut mieux avoir pour envisager un avenir plus serein. J’allais sur mes 18 ans. Je n’étais pas spécialement en avance mais pas en retard. J’étais « normalement » turbulent. Dans la moyenne. Un ado, avec les réactions logiques qu’on a à cet âge-là !


Par relations, ils avaient trouvé à Tours une famille qui correspondait à leurs valeurs. Une famille « bon chic-bon genre », un père militaire et une mère qui consacrait son temps à l’éducation d’une ribambelle de  5 enfants dont des jumeaux de mon âge. Le fils aîné ayant quitté la maison familiale pour poursuivre ses études à Paris, ils pouvaient m’héberger et prendre soin de moi pour les 6 prochains mois « comme s’il était un de nos enfants » avait précisé Marie Ange H., la mère de famille, sur un ton bienveillant qui rassura complètement mes parents.

J ‘allais quitter un cocon familial très confortable, aimant, une mère attentive à l’éducation de son seul fils mais souple et privilégiant volontiers le dialogue plutôt que l’autorité. Avec un peu d’appréhension, j’allais découvrir une nouvelle famille, une nouvelle ambiance, de nouvelles règles de vie. J’allais devoir m’adapter à une famille de 5 enfants, moi qui étais fils unique. J’allais aussi découvrir ceux qui feraient office de parents par intérim.

Me voilà donc en route, ou plutôt en train, pour Tours avec quelques appréhensions justifiées par la crainte de la nouveauté. Appréhensions vite dissipées dès mon arrivée sur le quai. Marie Ange, que je continuerai longtemps à appeler Madame malgré ses suggestions, était une fort jolie femme, environ 45 ans, élégante et souriante. Elle me sembla tout de suite très avenante, dégageant des ondes très positives, très accueillantes. Beaucoup d’allure et d’empathie. Quelques instants plus tard j’allais faire la connaissance d’Hubert, le « colonel », un grand monsieur au regard franc et direct et surtout de mes nouveaux camarades à l’exception d’Alain, l’aîné déjà en route pour Paris. Baudouin avait presque 19 ans. Il semblait assez réservé. Les jumeaux – un garçon et une fille – se prénommaient Charlotte et Christian Puisqu’ils avaient mon âge, c’est sans doute avec eux que je serai le plus souvent complice.. Le petit dernier, Denis, avait l’air le plus turbulent.  Je notais avec amusement le choix des prénoms : A pour l’aîné jusqu’ à D pour le plus jeune en passant par le C attribué aux jumeaux.

Il régnait dans cette famille une bonne atmosphère. On me montra ma chambre, pour moi tout seul, et on me suggéra d’y ranger mes affaires. Denis, en rigolant ajouta, « et que ça saute… sinon… ». En redescendant dans le salon, Marie Ange me demanda de ranger aussi mon blouson que j’avais laissé trainer dans le vestibule. « Il y a un placard près de la porte d’entrée ». Un grand placard profond dans lequel j’allais pendre ce blouson. Mais stupéfait, j’y vis tout de suite, pendu à la porte des instruments qui ne m’étaient pas familiers même si j’en devinais aisément l’objet : un martinet, une grande cravache et une baguette en rotin….

J’étais évidemment troublé par cette découverte. Tout le monde semblait serein, calme. L’humour régnait et la famille semblait aimante. Au fond, pourquoi s’inquiété. Ce séjour semblait s’annoncer si bien….

J’allais me coucher, confiant dans mon intégration dans cette famille, avec en tête le sourire et les beaux yeux de Marie-Ange mais aussi troublé par ce que j’avais vu dans le grand placard du vestibule.

Le lendemain de mon arrivée, j’allais rentrer assez vite dans l’ambiance de la famille. Le petit-déjeuner fut pris rapidement, comme dans beaucoup de familles, dans la précipitation. Il fallait être à l’heure à l’école. Hubert, que tout le monde surnommait « le colonel » avait quitté la maison très tôt et pour une quinzaine de jours. Il avait l’air sympathique mais sévère. J’étais un peu soulagé qu’il en soit ainsi. La relation avec Marie-Ange semblait plus facile, plus chaleureuse.

Très agité, Denis renversa son bol de lait. Marie-Ange le calma d’un regard appuyé doublé d’un simple mot « un ». Je ne connaissais pas encore les codes de la famille et donc je n’en compris pas le sens, mais il fallait partir pour l’école. Je n’allais pas être en retard dès le premier jour. Je tenais à faire bonne impression, surtout le premier jour.

La journée se déroula sans anicroche particulière. L’école – privée – ressemblait à tant d’autres. La discipline semblait y régner mais on n’était pas sous le régime de l’Angleterre victorienne. On me remit un cahier de correspondance en me précisant que le contrôle familial était une des bases de la relation avec les familles. Je ne te compris pas tout de suite la menace discrète qui se cachait derrière cette formule.

Le soir, les devoirs achevés, le repas était pris en famille. Il convenait d’y être ponctuel. Denis, par nature, ne l’était pas en fut en retard de quelques minutes. « Deux » annonça Marie-Ange sans que je ne comprenne plus que le matin même. Les autres membres de la fratrie, à l’exception de Denis, sourirent. Ils semblaient parfaitement savoir ce qui allait suivre. Je me promis alors de demander aux jumeaux de m’expliquer la chose après le dîner.

Cela ne fut pas utile… Pour faire bonne impression, je me levais pour aider Marie-Ange à rapporter un plat à la cuisine. Ici chacun mettait la main à la pâte et je voulais toujours montrer à Marie-Ange ma bonne volonté. Je voulais trouver ma place à ses yeux dans cette famille. A mon retour, alors que j’allais m’asseoir, Denis fit basculer ma chaise d’un rapide coup de pied. Je manquais tomber. Denis, lui, éclata de rire…. « Et trois » prononça alors Marie-Ange, sans se départir de son calme. Seul le ton avait changé, plus dur, plus menaçant.  Elle souleva Denis par le bras pour l’attirer à elle. En deux temps et trois mouvements, avec une efficacité incroyable, Marie-Ange le fit décoller de sa chaise, le déculotta, le coucha en travers de ses genoux, et sans crier, annonça : « tu auras été assez prévenu pour aujourd’hui. Estimes toi heureux. Tu seras juste fessé en guise d’avertissement… mais la prochaine fois… » et sans terminer sa phrase elle leva son bras pour faire retomber une main leste et ferme à la fois sur le postérieur dénudé.

Dix, vingt, trente claques peut-être. Les fesses devinrent progressivement rouges, très rouges. Denis serrait les dents, puis ne put s’empêcher de pleurer et de battre des jambes. En vain. La fessée tombait impitoyable sur les fesses d’un Denis qui ne pouvait presque pas bouger, maintenu fermement par un bras sur le creux de son dos. La correction achevée, Denis se redressa quittant les genoux de sa maman. Marie-Ange ajouta « avant d’aller au coin, va t’excuser auprès de Georges ». Bon camarade je fis signe que je n’en demandais pas tant et que c’était bien inutile ! Sur un ton ferme Marie-Ange me fit savoir que ce n’était pas à moi d’en décider. « Si un jour je dois t’administrer une punition, tu devras en passer aussi par là. Une faute doit générer une punition et des excuses. C’est la règle ». Le ton de Marie-Ange restait empreint de bienveillance mais ne souffrait manifestement aucun appel, aucune contestation.

Pendant que Denis regagnait, cul nu, le coin, je blêmis. Certes j’avais déjà reçu quelques fessées à la maison, certaines assez musclées, mais plus depuis l’âge de 12 ans environ. La fessée n’était pas le mode d’éducation privilégié à la maison et je ne gardais que peu de souvenirs cuisants de corrections reçues de mon père ou de ma mère. Et voilà qu’on m’ouvrait une perspective nouvelle qui me laissait sans voix. Denis était maintenant au coin, cul nu. Les autres semblaient indifférents, habitués. Je l’entendais renifler, ravalant probablement ses larmes. La scène qui venait de se dérouler sous mes yeux et qui m’avait retourné semblait donc faire partie des us et coutumes. Voilà qui m’intriguait  Mais, malgré la dernière phrase prononcée par Marie-Ange au sujet d’une hypothétique punition me concernant, je ne pouvais pas m’empêcher de me réfugier derrière l’idée rassurante qu’à presque 18 ans, je ne serai ni déculotté ni fessé.


Les conversations reprirent comme si rien d’exceptionnel ne s’était passé. Puis le dîner s’acheva, on s’en doute, dans le calme. Sur injonction de sa maman, Denis, les yeux rouges – et les fesses aussi -  vint s’excuser auprès de moi, puis il fut autorisé à se reculotter. Je venais d’assister à un premier round d’observation qui allait hanter ma nuit. J’allais me coucher, avec un sentiment mitigé. Cette famille était vraiment sympathique mais… l y avait un « mais » dont je ne définissais pas encore parfaitement les contours.

La suite ? C'est le chapitre 2

Des encouragements, des réactions, des appréciations ?

Vous pouvez rédiger un commentaire et le poster sur le site si vous souhaites que la communauté des lecteurs en ait connaissance.
Vous pouvez également joindre directement Paul, par courriel : paulparisfr@yahoo.fr 

8 commentaires:

  1. Mais c'est avec impatience que j'attends la suite ! Paul, tu m'as mis l'eau à la bouche.

    RépondreSupprimer
  2. Oui pour un ado fils unique et élevé doucement c'est un choc de découvrir ces instruments de discipline!
    Si cela c'était passé à la maison il aurait vu de suite un des martinets qui servait à nous discipliner mon frère et moi;en effet ma mère en avait un pendu dans la cuisine et un autre posé"négligement"dans le salon, et sans compter celui qui était pendu dans ma chambre au dessus de mon bureau d'écolière et cadeau de ma marraine il avait des lanières roses"cela va mieux pour une fille!!!"
    j'attends la suite avec impatience car je pense qu'il va vite "gouter"à ces différents instruments!
    merci au narrateur

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas trop vite... Il faut ménager l'effet du feuilleton...
      Paul Paris

      Supprimer
  3. C'est très bien écrit et je dois avouer que j'ai l'intention de lire tous les chapitres les uns à la suite des autres.
    Personnellement je n'ai jamais reçu de corrections physiques dans mon enfance, mais depuis quelques semaines je me suis fait ami avec un monsieur gai qui m'a avoué que c'est l'un de ces fantasmes préférés. Il m'a demandé si j'étais capable de lui donner une correction. C'est donc pour cette raison que je me suis mis à la recherche d'exemple de corrections. Et l'on dirait que j'ai de plus en plus envie de répondre par l'affirmative à sa demande. Je vais donc attendre encore un peu, lire attentivement les récits de ce site et peut-être dans quelques semaines, je viendrai vous faire un rapport circonstancié de mes premières expériences en tant que fesseur ... et qui sait de féssé.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour cher anonyme. Tu as tout intérêt à lire les récits de ce site. C’est très bien écrit tu as pu t’en rendre compte. Si ton ami t’en a parlé c’est sûrement qu’il ressent le besoin d’une bonne correction et qui mieux que toi peut la lui donner puisque vous et amis. La correction c’est bien sûr la bonne fessée déculottée. Pan pan cucu. Lol. Clac clac clac si tu préfères. Elle doit être sévère les fesses bien rouges. Et toi aussi peut-être tu en as besoin. On attend la suite.

      Supprimer
    2. Tu peux lire aussi les commentaires des récits. J’en ai rédigé beaucoup pour faire partager mes expériences. Pour compléter une bonne fessée magistrale et pour qu’elle soit encore plus efficace tu peux aussi la conclure par une bonne fouettée au martinet. Si bien sûr tu as un martinet. Au besoin tu peux en acheter un mais fait toi accompagner par ton ami c’est mieux. Je sais c’est pas facile à trouver mais en cherchant bien… et puis il servira peut-être aussi pour toi, on sait jamais. Tu évoques d’ailleurs déjà ta position de fessé…alors n’est-ce pas un sig. Au plaisir de te lire pour la suite. J’ai bien noté que tu dois nous faire un rapport « circonstancié » on a hâte de te lire mais prends quand même ton temps…

      Supprimer
    3. Oui aussi de fessé bien sûr... je crois que tu en mérites aussi une bonne. Tu ne crois pas... ?

      Supprimer
  4. Bonjour anonyme. Alors cette correction demandée par ton ami tu la lui donnée. La fessée déculottée j’imagine… J’espère que ce blog t’a été utile.

    RépondreSupprimer

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.