vendredi 11 août 2017

Georges, un ado comme les autres - chapitre 2

2 - Une nuit… agitée et un drôle de Conseil de Famille

Comme nous montions nous coucher, je profitais d’un moment de complicité avec les jumeaux pour leur glisser : « Denis est encore petit. Mais vous, à votre âge, vous n’êtes plus déculottés, vous ne recevez plus de fessées ? « On voit que tu ne connais pas l’éducation chez les militaires… Et comme Papa n’est pas souvent là, c’est Maman qui s’en charge. Rassures toi, la fessée n’est pas régulière, pas quotidienne et Maman n’est pas un bourreau. Mais pour diriger, souvent seule, une famille de 5 enfants il faut de l’autorité. Et la fessée, au sens large, est certainement le moyen le plus efficace. Et il n’y a pas d’exception… ». Cette dernière mention était sans doute un avertissement pour moi.

« Et que veux-tu dire par fessée au sens large »  ai-je demandé en pensant instantanément à ce que j’avais aperçu dans le placard. Mais manifestement mes nouveaux camarades n’avaient pas envie de s’étendre sur ce sujet peut-être douloureux. « Tu comprendras bien assez tôt ». Voilà une réponse qui n’était pas vraiment faite pour me rassurer

Cette nuit-là, je me suis tourné, retourné cent fois sans trouver le sommeil. Je me souvenais que Marie-Ange avait précisé « Nous nous occuperons de Georges comme de nos enfants ». Que cela voulait elle dire ? Serais-je, moi aussi, fessé. Je ne pouvais y croire !
Les images de Denis,  cul nu sur les genoux de sa mère, tournaient en boucle dans ma tête. Mais une autre sensation naissait en moi. Une admiration, une affection pour cette femme qui avait tant d’allure, qui respirait à la fois l’autorité et la bienveillance. Pas de cris, pas de ressentiment. J’avais bien compris qu’après la fessée de Denis et son séjour au coin, l’incident serait oublié. Ma mère me manquait mais Marie-Ange prenait une autre place au fond de moi.

Impossible de trouver le sommeil. Impossible de trouver le calme. Les images se télescopaient dans mon cerveau agité. Plusieurs fois je me réveillais en sursaut et tout transpirant avec le même rêve. Rêve ou cauchemar, je ne savais pas très bien. Marie-Ange, dans mon rêve fessait Denis comme je l’avais vu faire. Sauf que rapidement je pu me rendre compte que ce n’étais pas Denis mais moi qui étais là, couché en travers des cuisses de Marie-Ange. C’étaient mes fesses et non celles de Denis qui rougissaient à vue d’œil. Et surtout, c’était le regard de mes nouveaux camarades qui se posait sur ma nudité, mes fesses, mon sexe pendant et peu glorieux… D’où le réveil en sursaut.

Mais lorsque le vrai réveil se mit à sonner, j’étais si crevé que je n’entendis pas un bruit. Je dormais enfin. J’avais retrouvé enfin le calme. Si bien que c’est une tornade qui vint me tirer du lit une demi-heure trop tard. Baudouin avait l’air survolté. « Lève-toi vite. Maman est furieuse et de mauvaise humeur. Descend rapidement. En bas ça va barder… Décidemment, il y avait un risque de continuité entre mes rêves de la nuit et la réalité qui m’attendait. C’était à craindre

Le temps de me brosser les dents et d’enfiler des habits attrapés au hasard, je dévalais l’escalier déjà un peu inquiet pour mon matricule. Comme j’avais pu le constater la veille, la ponctualité est une vertu chez les militaires. Mais franchement, je m’attendais peu au spectacle qui s’offrit à moi. Les fesses, nues, de Charlotte étaient déjà cramoisies. Charlotte courbée sous le bras de Marie-Ange, les pieds ne touchant même pas terre, hoquetait de sanglots mais cela ne semblait en rien ralentir le rythme de la fessée administrée d’une main décidée. « Vous êtes enragés ce matin…. On ne reparlera ce soir.  Remet ta culotte en place et file à l’école. Et ne t’avise pas d’être en retard.  Et toi, Georges, ton séjour commence bien mal. Tu as vu… que je ne suis pas toujours patiente. Méfies toi ! ».

J’étais stupéfait et pris de court. Une boule dans le ventre qui ne se dissipait pas. A presque 18 ans mes premiers émois sexuels manquaient d’expérience mais je ressentais là quelques choses d’inhabituel. Les fesses de Charlotte étaient jolies, rondes et fermes. J’apercevais aussi immanquablement son sexe de jeune fille. Pourtant, la scène que je venais de voir n’avait rien de sexuelle. Il y avait autre chose de plus fort et de nouveau. Les positions de la mère et de la fille, les bruits des claques sonores et rythmées, la couleur vermillon qui se développait sur le joli derrière de ma copine. Mon émoi venait de cet ensemble, de cette ambiance si particulière qui je vivais de manière inopinée. Je filais doux, attrapant mon cartable pour courir à l’école. Charlotte prenait un autre chemin pour aller dans une école différente. Dommage, j’aurai bien aimé savoir ce qui avait motivé cette fessée. La deuxième à laquelle j’assistais en deux jours. Quant à moi,  je savais que je venais d’échapper à cette punition qui, pourtant excitait un peu ma curiosité. En chemin, j’appris par Christian que Charlotte avait répondu avec insolence à sa mère qui ne tolérait pas les gros mots.

Ce jour-là, l’école se terminait tard et il fallait rentrer rapidement pour être à l’heure au dîner. En entrant, je sentais bien que l’ambiance était plus tendue. Plus lourde. Le joli sourire de Marie Ange n’était plus à sa place. Le dîner fut expédié et Marie-Ange nous demanda d’aller tous dans le salon après avoir débarrassé la table. Nous prîmes place en arc de cercle face à Marie-Ange. Le silence devenait pesant. On eut dit un conseil de famille destiné à traiter d’une question grave !

Marie-Ange n’élevait jamais la voix, ne se départissait pas de son calme. C’est cela qui conférait à son autorité un aspect implacable et irrésistible. C’est aussi ce qui lui donnait à mes yeux une aura. Elle dégageait quelque chose que je ne savais pas encore définir mais qui ne me laissait à l’évidence pas insensible.

Ses propos mirent fin à mes pensées. Ils étaient clairs. « Je ne vais pas tolérer que cette maison ne tourne pas rond et que vous ne respectiez pas les règles de vie commune de cette maison. Ce matin, Georges ne s’est pas réveillé. C’est une première faute. Dans la précipitation, il a omis de fermer le robinet d’eau après s’être brossé les dents. Après votre départ à l’école j’ai retrouvé la salle d’eau presque inondée. Baudouin, tu es l’ainé. Ce la te confère une responsabilité évidente. Ce matin, Georges ne s’est pas réveillé. Tu aurais pu, tu aurais dû aller le secouer et t’assurer qu’il le lève et veiller à la bonne tenue de votre étage. Tu n’es pas assez responsable et je vais t’aider à le comprendre. Quand à toi George tu vas recevoir ta première punition ici. Comme il s’agit de la première, je serai moins sévère que je devrai l’être. Mais tiens-toi le pour dit.  Avant tout je veux finir ce que je n’ai pas eu le temps de faire ce matin. Charlotte, ton insolence de ce matin est inacceptable. Je t’ai fessée rapidement pour marquer le coup dans l’instant. Mais tes mots de ce matin méritent autre chose.  Denis (qui sursauta sur sa chaise), va me chercher le martinet et toi, Charlotte met toi en position sur le bras du canapé » Anticipant un moment de contestation, il ajouta d’une voix plus ferme encore « immédiatement ! ».

Bizarre, cette position sur le bras du canapé. J’avais vu Denis couché sur les cuisses de sa mère, Charlotte coincé sous son bras. Mais là, c’était plus surprenant. J’apprendrai plus tard que lorsqu’elle utilisait le martinet qui était doté de longues lanières de cuir, mais aussi la canne ou la cravache, Marie-Ange souhaitait avoir toute ses aises et prendre du recul pour donner plus d’amplitude à son geste. La fessée sur les genoux était ainsi plus souvent retenue lorsque celle-ci était administrée à main nue.

Pendant que Denis partait vers le vestibule, Charlotte se mit sur le ventre sur le bras du canapé, les pieds par terre, la tête dans les coussins. La position semblait être connue de tous. Allait-elle échapper à l ‘humiliation d’être déculottée ? Je compris vite de non. Marie-Ange pris les pans de sa jupe pour les rabattre sur son dos et baissa prestement la culotte de coton qui tomba sur les chevilles de la jeune fille. Plus de marques de la fessée du matin, mais sans doute encore des douleurs qui seraient vite ravivées. Marie-Ange saisi le martinet (dont les lanières semblaient en effet sensiblement plus longues que celles que j’avais pu observer chez les droguistes) des mains de Denis et sans autre forme de procès cingla durement les fesses de Charlotte. Les premières traces rouges ne tardèrent pas à se voir. Sous la douleur des premiers coups, Charlotte fit mine de se relever. Mauvaise pioche. Le coup suivant, plus fort encore souligna l’inutilité de ce geste. La correction dura deux ou trois minutes qui me semblaient éternelles. Les fesses cramoisies de Charlotte, l’apparente insensibilité de Marie-Ange aux pleurs de sa fille… J’étais perplexe, pensant à ce qui m’attendait.

La correction de Charlotte achevée, Marie-Ange lui ordonna de conserver cette position et d’un geste, fit signe à Baudouin de se déculotter lui-même et de prendre la même position sur le second bras du canapé, à l’opposé. J’étais stupéfait. Ainsi, à 19 ans on pouvait être déculotté et fouetté en public ! Je ne l’avais pas imaginé. Là encore je constatais que la pudeur de ce grand garçon viril ne comptait pas. Ni pour sa mère ni pour aucun des spectateurs présents. Le martinet entra en action sur le postérieur de Baudouin. J’eu l’impression que les coups étaient plus forts, plus rythmés. Le privilège de l’ainé, le statut d’un garçon? Toujours est-il que le derrière de mon camarade rougissait lui aussi à vue d’œil. Baudouin étouffait ses plaintes ne voulant rien montrer. J’admirais cette démonstration de courage. Une fois sévèrement fouetté par ce martinet qui avait l’air si terrible, Baudouin dut ensuite lui aussi conserver la position pendant que Marie-Ange se retournait vers moi.

Il n’y avait, dans son regard, aucun signe de violence, d’animosité. Ses yeux étaient beaux et respiraient paradoxalement une véritable bienveillance. Mais j’y lu aussi une fermeté définitive.


«  Georges, c’est à nous ».

La suite ? C'est le chapitre 3

       Relire le chapitre 1

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5 commentaires:

  1. Magnifique cette fessée de Charlotte. sur le bras du canapé, avec le martinet. j'adore!
    Vraiment merci pour ces histoires. continuez...

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  2. Cela doit être particulièrement humiliant pour une jeune fille d'être fouetté devant ses frères et aussi devant un inconnu (Georges). Mais je suppose que c'est courant dans les familles de militaires. Par contre, c'est plutôt excitant pour un lecteur comme moi si j'en crois ma réaction physique.

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    1. Ta réaction…! Mais dis moi, tu sais que ça mérite une bonne fessée déculottée…

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    2. Oui une bonne fessée déculottée et peut-être le martinet mon garçon. Je crois que ça te ferait le plus grand bien…! Pascal

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    3. Et puis si tu consultes ce site ça mérite déjà la fessée…comme pour tous ceux qui le consultent… LOL

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