Le lendemain était un jour de
rendez-vous avec la directrice de mon laboratoire de recherche. Elle resta un
moment songeuse après que je lui ai fait part de mes premières observations. Je
la sentais réfléchir aux implications de la situation, mais je ne la voyais pas
étonnée sur l’emploi de ces méthodes qui, même après une nuit de sommeil, me
semblaient toujours aussi décalée avec la norme en vigueur dans la
quasi-totalité des établissements. Je me suis alors demandé ce que mon
interlocutrice savait des pratiques disciplinaires de St Marie avant que j’y
mette les pieds.
Je gardais pour moi mes
questions sur le bien-fondé des méthodes
employées à St Marie. Nous échangeâmes sur les méthodes à mettre en place pour
répondre à la commande qui nous avait été passée.
La question des craintes des
religieuses quant aux perturbations que risquait d’apporter ma présence fut
largement débattue. Nous arrivâmes à la conclusion qu’il n’y avait pas de
solution pleinement satisfaisante. Il était nécessaire que je me fasse discret,
dans l’attente de l’émergence d’une idée plus brillante.
Nous conclûmes qu’il fallait que
je passe par un inventaire des motifs de punition et de l’examen de leur
adéquation avec la sévérité des punitions. Y avait-il une corrélation ?
Pouvait-on mettre en évidence de l’arbitraire dans la façon de punir les
contrevenants et dans la rigueur du châtiment qui leur était opposé ?
Pour ce faire, il me fallait une
observation des plus larges sur les lieux où se déroulaient ces fessées, leurs
motifs et leur sévérité.
Le fameux carnet qui jouait un
rôle central, restait un mystère qu’il fallait éclaircir.
Je pris le reste de la journée
pour formaliser ma méthodologie d’étude de la discipline à St Marie. En fin de
journée, je téléphonais à Sœur Marie Joseph pour lui demander de me recevoir
dès qu’elle le pourrait. Le lendemain, je me trouvais dans son bureau à la
première heure.
–« Ma Sœur, en accord avec
ma directrice de laboratoire, La professeur Girard, j’ai besoin d’avoir accès à
tous les moments où la discipline s’exerce à St Marie. Je souhaite donc pouvoir
assister, de façon durable, à une classe, afin de la suivre toute la journée.
En fait, je souhaiterai pouvoir suivre plusieurs classes, peut-être une avec
les élèves les plus jeunes et une autre avec des terminales. Il s’agit de
pouvoir assister à tous les temps où vous punissez des élèves pour comprendre
les logiques et les récurrences des punitions qui leur sont administrées.
– Je ne suis pas certaine que
cela va réjouir les professeures aux classes desquels vous assisterez. Je me
suis engagé à vous faciliter les choses tant que vous ne perturberez pas le
fonctionnement de notre établissement. Je vais donc vous trouvez cela. »
Je m’étais attendu à devoir
argumenter pied à pied pour obtenir une présence dans les classes. Je restais
assez désarçonné devant la facilité avec laquelle j’avais obtenu gain de cause.
–« Vous dites, poursuivit la
directrice, que vous souhaitez accéder à tous les endroits où nos pupilles
reçoivent les corrections qu’ils ont méritées. Avec le plan que vous venez de
me présenter, vous aurez une impasse difficile à combler. Comment pensez-vous
aborder la question de la fessée à la maison ? »
Je ne compris pas tout de suite
de quoi elle voulait parler.
–« Mais la fessée à la
maison n’est pas une conséquence directe des punitions reçues à l’école.
– Croyez-vous ? Vous ne
connaissez pas encore toutes les subtilités du système que nous avons mis en
place. Avez-vous remarqué le carnet que chaque élève porte sur lui ?
La conversation s’orientait sur
un sujet qui m’intriguait au plus haut point.
–« Toutes les fessées reçues
à St Marie sont consignées sur un carnet de correspondance personnel, quel
qu’en soit le motif. Il doit nous revenir signé par les parents dès le
lendemain. Si ce n’est pas le cas, l’élève reçoit une nouvelle fessée qui est à
son tour portée sur le carnet. »
Je comprenais enfin l’exigence du
carnet que j’avais notée suite aux trois fessées que des élèves avaient prises
sous mes yeux.
–« Bien évidemment, nous
exigeons des parents qu’ils administrent une bonne fessée à leur rejeton pour
chaque fessée reçue ici, selon le vieux principe : une fessée à l’école,
une fessée à la maison. Quand il n’y a ni père, ni mère disponible ou
volontaire pour administrer ces punitions, nous demandons à un autre membre de
la famille de s’en charger. Quand il n’y en a pas, nous cherchons un tuteur
dans le voisinage. Cette suppléance est souvent confiée à un parent d’un autre
élève ou d’un ancien élève de notre établissement. »
Effectivement, cette partie-là
m’avait échappé.
–« Je ne me vois pas
demander à une famille, même à celles qui nous ont confié leur enfant depuis la
sixième, de vous accueillir pour assister à une fessée parentale. J’ai peur que
cet aspect des choses doive échapper à votre sagacité. »
Cela m’ennuyait. Je voyais bien
la directrice de mon labo contester l’ensemble de la méthodologie si je ne
trouvais pas comment contourner cet obstacle. Un début de solution commençait à
m’apparaitre.
–« Comment faites-vous, ma
Sœur, pour les internes ? Echappent-ils à ce principe ?
– Evidemment non, c’est la
maîtresse du dortoir dans lequel ils dorment qui se charge de cette discipline.
– Croyez-vous, ma Sœur, qu’il me
serait possible d’observer ces fessées dans votre internat. Finalement, c’est
l’équivalent de ce qui se passe en famille.
– Vous n’avez pas tort. C’est
effectivement plus facile à l’internat. Si nous vous donnons accès aux classes,
il n’y a pas de raison que vous ne puissiez observer ce qui se passe avec les
élèves que nous hébergeons.
– Puis-je considérer, ma Sœur,
que j’ai votre accord ?
– Je pense que nous pouvons
considérer que c’est une question réglée. »
J’étais assez fier de moi.
J’avais mené ma négociation avec une grande pertinence.
– « Ah, j’y pense, reprit
Sœur Marie Joseph, il y a encore un obstacle. »
Avais-je crié victoire trop
tôt ?
– « Les portes de notre
établissement ferment dès que le dernier externe est sorti. Elles ne rouvrent
que le lendemain. Bien entendu, je ne souhaite pas faire d’exception pour
vous. »
Il ne fallait pas trop en
demander. Résoudre cette question me sembla des plus simple.
– « Vous avez raison, ma
Sœur. Il suffit alors que je passe la nuit dans l’établissement durant quelques
semaines, un mois tout au plus. Vous devez bien avoir une chambre à mettre à ma
disposition. »
La religieuse n’hésita pas. Elle
était de très bonne composition et cela était de bon augure pour la suite de
mon étude.
– « Cet arrangement est
parfait. Vous serez logé dans l’aile réservée aux professeurs laïques. Il y a
encore plusieurs chambres de libre. Je préfère vous prévenir, ce n’est pas le
grand luxe, c’est même un peu spartiate. Vous devrez entretenir votre chambre
vous-même. »
Je la rassurai sur mon niveau
d’exigence. Je me présentais le lendemain matin avec un minimum de vêtements et
un nécessaire à toilette pour le reste de la semaine. La chambre qui m’était
attribuée avait un air des années cinquante, mais elle était propre et
disposait d’une douche et de toilette privatives. C’est tout ce qu’il me
fallait pour passer quelques nuits à St Marie.
Je voulais profiter de
l’autorisation qui m’était donnée dès que possible afin de ne pas laisser le
temps aux Sœurs de revenir sur leur décision. Je faisais le pari qu’une fois
installé dans les classes, il serait difficile de m’en exclure.
Je choisis au hasard, une classe
de sixième. Je prends cependant la précaution d’informer la professeure, Sœur
Dominique, que je vais assister à son cours. Apparemment, elle a été mise au
courant de l’autorisation que j’ai reçue de la part de la directrice. Elle se
contente de froncer les sourcils et de m’autoriser à entrer.
–« Installez-vous au fond de
la classe. Je vous demande de vous faire oublier. Pas de bruit, pas
d’intervention. Je n’hésiterai pas à vous expulser. »
L’heure de cours commença par le
moment où il s’agissait de réciter les leçons. C’était un cours de français.
Les élèves avaient eu une poésie à apprendre. C’est une fille qui est
interrogée en premier. Elle s’en sortit très bien. Le garçon interrogé ensuite
ne réussit pas à aller au-delà du deuxième vers. La Sœur lui demanda de
recommencer, mais il n’alla pas plus loin la deuxième fois.
–« Vous ne savez pas votre
poésie, n’est-ce pas Valentin ? »
Les yeux du garçon se remplirent
de larmes.
–« Pardon, ma Sœur,
plaida-t-il. Je l’ai apprise, mais je ne la sais plus.
– Pas de souci, mon garçon. Tu
vas être pardonné quand tu la sauras par cœur. Mais d’abord … »
Sœur Dominique fit approcher le
garçon en l’amenant à elle en le tirant par le poignet. Il ne résista pas. Elle
lui déboutonna le pantalon aussitôt. Puis, elle le ploya sous son bras et fit
glisser la culotte jusqu’au milieu de ses cuisses. Valentin tournait le dos à
la classe. Nous avions la vue sur ses fesses nues qui se crispaient dans
l’attente de la punition. Il n’y eut pas un bruit dans la classe. Je sentais
les enfants attentifs à la scène qui se déroulait sous leurs yeux.
Sœur Dominique ne fit pas
attendre Valentin plus longtemps. Elle fit tomber sa main sur les fesses du
garçon. Dans l’espace fermé de la classe, cela fit un bruit impressionnant qui
me fit ressentir la force de la fessée, comme si une onde énergétique avait
parcouru la salle. Valentin commença à pleurer dès la deuxième claque sur ses
fesses. Il ne suppliait pas sa correctrice, il accompagnait juste chaque claque
par un « aïe » sonore qui suspendait la monotonie de ses pleurs.
La fessée cessa. J’étais
incapable de dire combien de temps elle avait duré. Trente seconde ? Une
minute, deux ? Plus longtemps ? La Sœur relâcha le garçon et le
dirigea vers le coin. Elle l’y installa alors, tournant le dos à ses camarades,
montrant ses fesses nues et rougies. Elle lui donna le livre dans lequel se
trouvait la poésie à apprendre.
–« Vous avez quinze minutes
pour apprendre cette poésie. Je vous réinterrogerais à ce moment-là. »
La récitation des leçons se passa
sans autre incident. Valentin, réinterrogé après ses camarades fut capable, à
ma grande surprise, de répondre aux exigences de la professeure. Elle
l’autorisa à se reculotter ce qu’il fit sur l’estrade, face à ses camarades.
Puis la Sœur le prit contre elle, enfouissant son visage dans sa poitrine. Elle
caressa son dos en le consolant.
–« Allons, ce n’est rien. La
prochaine fois tu feras plus attention à tes leçons, n’est-ce pas ?
– Oui, ma Sœur, bredouilla
Valentin. »
Valentin pleura encore un peu,
puis il se calma. Sœur Dominique sortit un mouchoir et elle essuya les larmes
qui roulaient sur les joues du garçon et elle lui moucha le nez. Le garçon
entoura la Sœur de ses bras et il resta là quelques instants. Il était visible
qu’il cherchait un réconfort entre les bras de sa correctrice.
J’étais stupéfait de son
comportement. J’aurai volontiers cru qu’il chercherait à prendre ses distances
avec celle qui l’avait si douloureusement puni. Il n’en était rien. Il ne semblait
y avoir aucun ressentiment envers la personne qui l’avait fessée. Au contraire,
il cherchait à se faire consoler. La légitimité de la professeure à administrer
une fessée déculottée semblait une évidence. L’attitude de Valentin, mais
également celle de ses camarades, le confirmait sans aucun doute possible.
Sœur Dominique le renvoya à sa
place avec quelques petites tapes sur les fesses ce qui pouvait passer à la
fois pour un encouragement et à la fois pour la promesse d’une prochaine
fessée.
Le cours continua sans s’arrêter
plus longtemps sur cette péripétie. Un élève avait été fessé. Il l’avait
mérité. Cela ne valait pas le coup d’en faire une affaire, c’était un événement
trop banal. Il s’agissait, pour la suite du cours d’analyser un texte pris dans
le manuel de français. La Sœur avait une façon de faire qui impliquait beaucoup
les élèves. Chacun donnait son avis et sa contribution était prise en compte
pour constituer une analyse assez singulière.
Cependant, la professeure dut
reprendre quelques élèves dont l’attention à ce qui se passait en classe était
limitée. J’avais l’impression d’en être la cause. Beaucoup des élèves se
retournaient régulièrement pour jeter un œil à ce que je faisais. Je sentais
l’irritation de la Sœur monter. Il n’y avait pas vraiment de désobéissance,
mais plutôt un intérêt limité pour ce qu’elle disait. La classe, très
participative au début devint peu à peu apathique. Alors que deux élèves se
retournèrent pour juger de ce que je faisais, Sœur Dominique décida qu’il était
temps d’intervenir.
–« Je crois, dit-elle, qu’il
est temps que cela cesse. Certes, la présence de Monsieur Fournier change nos
habitudes, nous n’avons pas l’habitude d’avoir un observateur dans la classe.
Sachez que cela ne doit rien changer à nos habitudes et à notre qualité de
travail. Vous avez vu que cela ne m’empêche pas de donner la fessée quand elle
est nécessaire. Comme je vous trouve peu attentifs, je préviens le prochain qui
se retournera vers le fond de la classe, qu’il sera puni. »
La menace fit son effet, la
professeure récupéra l’attention de la quasi-totalité de la classe. La
distraction des élèves cessa aussitôt pour se reconcentrer sur le cours de
français. Toute la classe resta focalisée sur le texte que proposait la
religieuse. Environ dis minutes avant la fin du cours, deux jeunes filles,
placées à l’autre bout de la classe se retournèrent vers moi.
–« Oh, pensais-je, en voilà
deux qui prennent des risques avec la couleur de leurs fesses ! »
Les choses auraient pu en rester
là si les deux demoiselles n’avaient pas insisté. Elles tinrent un court
conciliabule derrière leurs mains. Cela se termina en un petit rire partagé qui
était bien trop bruyant pour échapper à leur professeure. Inconscientes, elles
me jetèrent encore un regard, juste au moment où la religieuse regardait
par-dessus son épaule pour savoir d’où venait ce bruit inhabituel.
–« Sarah et Océane, venez
ici ! »
Les deux jeunes filles se
levèrent et se rendirent à la convocation de leur professeure. Sarah avait
blêmit et les yeux d’Océane était déjà pleins de larmes. Elles savaient toutes
les deux ce qui les attendait.
–« Il semble que je me sois
pas bien fait comprendre quand je vous ai avertis tout à l’heure. Décidément,
nous avons aujourd’hui dans cette classe quelques élèves énervés par la
présence de notre invité. Y compris des élèves habituellement très sages sont
aujourd’hui très dissipés. »
Les deux demoiselles se tenaient
à portée de main de leur professeure, nous tournant le dos et la tête baissée.
-« Si je ne me trompe pas,
Océane, ce sera votre première fessée.
– Oui, ma Sœur.
– Cela montre que, à St Marie,
même les très bons élèves peuvent être punis. Allons, mesdemoiselles, relevez
votre jupe ! »
Dans un bel ensemble, les deux
jeunes filles obéirent, laissant voir leur culotte blanche. La religieuse
attrapa la plus proche d’elle, la courba sous son bras, puis elle lui baissa la
culotte. Sarah gémit et je vis ses fesses se crisper. Il n’y eut besoin que de
quelques claques de la main nue de sa professeure pour que la jeune fille
éclate en sanglots. Elle poussait un cri à chaque tape qu’elle recevait. La
fessée ne fut pas bien longue, mais les fesses de Sarah avaient pris une teinte
rouge soutenu tout à fait uniforme. La Sœur coinça la jupe de la jeune fille à
hauteur de sa taille. Cela semblait un geste maintes fois répété.
-« Allez vous mettre au
piquet, jeune fille ! »
C’était une routine bien établie.
Il n’y avait pas d’hésitation ni de la part de la religieuse, ni de la part de
l’élève. Je ne sais pas combien de fois Sarah avait reçu une fessée à St Marie,
mais elle savait ce qu’on attendait d’elle. Elle se plaça le nez contre le mur,
les mains sur la tête, à côté du tableau. Sa jupe relevée et sa culotte baissée
laissait voir ses fesses portant encore les traces de la correction.
–« A votre tour
Océane ! »
Il n’y avait que deux pas à faire
pour qu’Océane se rende là où la fessée l’attendait. La jeune fille regarda à
droite, puis à gauche, espérant sans doute qu’une intervention miraculeuse la
sorte du mauvais pas dans lequel elle s’était mise.
–« Océane! gronda la
religieuse. »
Cela suffit pour déclencher un
réflexe d’obéissance. Une seconde plus tard, la jeune fille était immobilisée
sous le coude de sa professeure, laissant ses fesses à la disposition de sa
correctrice. Quand cette dernière saisit l’élastique de la culotte, Océane
éclata en sanglots, mais elle se laissa déculotter sans esquisser le moindre
geste de défense.
Autant que je pus en juger, la
fessée qu’elle reçut était équivalente à celle de sa camarade quelques minutes
plus tôt. Les fesse d’Océane prirent une teinte assez proche de les des fesses
de Sarah : unies dans la désobéissance, unies dans la punition.
Océane alla rejoindre Sarah au
piquet. C’est deux paires de fesses rouge, mais reprenant peu à peu leur
couleur d’origine que toute la classe put contempler jusqu’à la fin de l’heure.
Le cours continua son chemin. Cette correction avait ôté toute envie de me
porter attention. La professeure disposa d’une concentration sans faille de la
part de tous ses élèves.
A la fin du cours, après en avoir
reçu l’autorisation par leur professeure, tous les élèves sortirent. Cela se
fit en douceur et en silence, sans aucune bousculade. Je m’appétais à les
suivre quand je fus interpellé par la religieuse.
–« Pouvez-vous rester un
instant, j’aurai à vous parler. »
Je crus comprendre, au ton
qu’elle employait, que ce n’était pas une demande, mais un ordre formulé
poliment. J’acquiesçais. Sans me prêter plus d’attention, elle se tourna vers
les deux jeunes filles qui étaient toujours au piquet.
–« Venez-ici toutes les
deux. »
Les deux jeunes filles se
retournèrent et elles se réfugièrent dans les bras de leur professeure. Elles y
restèrent un court instant, pleurant doucement. Comme elle l’avait fait avec
Valentin, la religieuse essuya les larmes qui coulaient sur les joues des deux
enfants puis elle leur moucha le nez. Cela suffit pour faire cesser les pleurs.
La Sœur examina les fesses de ses deux punies, y passant sa main pour un léger
massage.
–« Bon, il n’y a pas grand
dommage sur les fesses. »
Alors, elle remonta les culottes
de ses deux élèves et remit leur jupe à sa place.
–« J’ai noté la fessée sur
vos carnets. Etre de nouveau punies ce soir vous fera le plus grand bien.
Dépêchez-vous de rejoindre votre prochain cours. Il ne faudrait pas que vous
arriviez en retard, Sœur Françoise serait obligée de vous fesser. »
Elle donna une petite tape sur la
jupe des deux jeunes filles qui sortirent pour rejoindre leur prochaine classe.
–« J’espère, dit-elle en se
tournant vers moi, que vous n’êtes pas fier de ce que vous avez fait. »
Le sourire qui avait éclairé son
visage durant le moment de tendresse partagé avec les deux jeunes filles, avait
disparu. Elle avait repris un air sévère.
–« Je … je ne …,
commençais-je en bafouillant, c’est que
… je n’ai rien fait … je ne vois pas ce vous … enfin … ce que vous voulez dire.
– Eh bien, moi, je pense que vous
savez parfaitement ce que je veux dire. C’est tellement flagrant. Il semble que
vous cherchiez à vous sortir de la situation en mentant effrontément. En
d’autres circonstances, j’aurai dû m’occuper de ce mensonge. Mais
passons. »
Je ne savais plus comment me
comporter devant la colère de Sœur Dominique. Je savais au fond de moi qu’elle
avait raison.
–« Vous avez perturbé mon
cours et c’est votre présence qui a été la cause de la fessée que Sarah et
Océane ont reçue. Je comte, à l’avenir sur votre discrétion. Faites-vous
oublier ! »
Je restais sans mots devant elle.
–« Si vous devez rejoindre
le prochain cours, il est temps que vous y alliez. Il doit être commencé.
– Merci, Ma Sœur, réussis-je à
bredouiller. »
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