mercredi 30 septembre 2020

Chroniques de confinement - chapitre 16

 Philippe était de retour au coin. Ses épaules étaient encore soulevées de temps en temps par un sanglot silencieux. Sous peine d’une nouvelle fessée, c’était Mademoiselle Annette qui avait exigé qu’il fasse silence, comme il était de bon aloi quand on était au coin.

Que ce soit pour retourner en pénitence ou pour étouffer ses sanglots, Philippe n’avait pas tergiversé. Il n’y avait plus le moindre doute, dans son esprit, que sa baby-sitter avait toute autorité pour décider quel devait être son comportement durant la fin de sa punition. Il n’y avait rien dans cette situation qui l’étonnait. Finir au coin après une fessée et s’y faire oublier étaient des préceptes banals chez sa belle-mère. Il en comprenait l’utilité il en reconnaissait la pertinence.

mardi 29 septembre 2020

La SFID - saison 3 - chapitre 20

 Le brain storming

Depuis plusieurs mois le train-train de la SFID ronronnait quotidiennement. Les commandes arrivaient tous les jours au siège par les canaux  habituels : les commerciaux qui tous les jours transmettaient les commandes prisent directement à l’aide de leurs ordinateurs chacun sur leurs secteurs, les commandes qui arrivaient par le site internet, les commandes passées par les distributeurs de nos produits tels que les sexe shop et autres love center, les distributeurs internet qui possédaient de multiples sites ou se retrouvaient nos produits souvent avec des prix très différents d’un site à l’autre, et quelques clients qui ne devant pas savoir  que le monde dorénavant vivait et communiquais par internet, transmettaient toujours et encore leurs commandes par la poste , à l’aide d’une enveloppe et d’un timbre.

lundi 28 septembre 2020

Un très clair avertissement

 Cela ne peut pas continuer comme cela, Mademoiselle ! En moins d'une semaine de présence dans mon service, vous avez réussi à semer la zizanie parmi tous vos collègues. Il y a ceux qui vous courtisent, ceux qui ne vous supportent plus, ceux qui vous haïssent, ceux qui sont en admiration devant vous et ceux qui ne cessent de s'apostropher pour savoir si vous devez rester ou partir.

Il n'y a pas à dire, vous êtes une excellente administratrice de sites internet. De ce côté-là, votre compétence ne peut être mise en doute. Par contre vous avez un réel savoir-faire pour tendre les relations entre vos collègues et je dois avouer que je me passerai bien de cette compétence. Il est même étonnant que vous soyez arrivée à un tel degré de maîtrise dans ce domaine à l'âge de vingt-trois ans.

dimanche 27 septembre 2020

Mémoires d'un garnement de jadis - 134ème tableau

 Tante Gladys nous rendit une visite surprise. Elle avait échangé son tailleur moulant, coutumier, pour une tenue plus automnale, comme Maman. Mais son tempérament était resté entier, lui. Mazette !

samedi 26 septembre 2020

Fabien, saison 2 - chapitre 23

 C'est Corinne qui s'y colle et m'ôte mon pyjama, comme si je n'étais pas capable de le faire moi-même, tandis que Lucie trafique avec le broc près de l'évier.

« Enlève-lui tout ma chérie, on le veut tout nu. »

Quand je me retrouve aussi dépouillé qu'au jour de ma naissance, on me fait mettre dans la même position que la veille, c'est â dire, accroupi, les coudes au sol et les fesses bien tendues, offrant la plus large vue de toute mon intimité dans la position des bêtes quand elles veulent marquer leur soumission.

« Cambre-toi davantage, offre bien ton trou à la canule, voilà qui est parfait, tu peux procéder Lucie. »

vendredi 25 septembre 2020

Une deuxième et sévère Maman

C'est à cette heure-ci que vous rentrez, Alexandre ? Je croyais pourtant ne vous avoir donné la permission de sortie que jusqu'à vingt-deux heures. N'ai-je pas été claire ? Me suis-je mal fait comprendre ? A moins que vous m'auriez délibérément désobéi ?

Depuis deux mois que je me suis mariée avec votre père, c'est la première fois où il s'absente pour plusieurs jours. Il m'a explicitement confié l'autorité sur vous, bien que vous ayez vingt-et-un ans. Je sais que cela vous déplaît : être placé sous l'autorité de votre belle-mère qui n'a pas dix ans de plus que vous.

jeudi 24 septembre 2020

Le journal d'Olga - chapitre 30

 Une heure. Plus d’une heure que j’essayais désespérément de l’appeler, Théo.

« Mais qu’est-ce qu’il fout ? Qu’est-ce qu’il fout ? Faut pas six mois pour recevoir une fessée quand même !

Iourievna a suggéré.

‒ Il est peut-être en train de baiser Léa…

‒ Ah, c’est malin !

mercredi 23 septembre 2020

Chroniques de confinement - chapitre 16

 Maman Marianne pénétra dans la chambre d’Aurélie et de Philippe, à sept heures vingt-cinq comme d’habitude et sans s’annoncer. Elle alla directement ouvrir les volets et laissa la fenêtre ouverte. En ce début du mois de mars il faisait encore un peu frisquet, surtout aussi tôt le matin, le soleil n’étant pas encore complètement levé. Je me glissais un peu plus loin sous la couette.

« Debout tous les deux ! Nous avons pas mal de chose à voir ce matin ! »

Elle attrapa la couette qu’elle rabattit au pied du lit. Philippe tenta, en vain de retenir cette protection qui le maintenait au chaud et Aurélie protesta et grommelant.

« J’ai dit debout ! »

Une claque atterrit sur les fesses de Philippe.

mardi 22 septembre 2020

La SFID - saison 3 - chapitre 19

 Fin de période d’essai

Le séminaire fini, les commerciaux repartis sur leur secteur, le siège de la SFID reprenait sa routine habituelle.

Le barnum abritant les réunions avait été démonté, j’avais retrouvé mon bureau et Aurélie en ligne de mire dans son cagibi vitré. Sa formation allait bientôt se terminer et j’allai pouvoir relâcher la pression que je mettais sur elle, pression que m’avait mise Madame Leroy à l’arrivée d’Aurélie.

lundi 21 septembre 2020

Une fessée bien méritée

 Eh oui, ma chérie, je sais ! Cela n'a rien d'une partie de plaisir pour toi, mais avoue que tu as amplement mérité ce qui t'arrive ! Oh, tu peux prendre ton petit air de petite fille repentante, ou plutôt ta moue de chien battu, mais c'est trop tard pour te pardonner sans t'avoir puni d'abord. Quand même, à vingt-quatre ans, tu devrais savoir ce que c'est que d'obéir à une règle que je t'ai fixée, non ? Est-ce si difficile ?

Quand je te dis que tu dois être rentrée à dix-huit heures trente, tu sais que c'est parce que tu as du travail à faire après les cours et que je tiens à ce que tu fasses correctement tes devoirs. Au lien de cela, Mademoiselle arrive, la bouche en cœur à dix-neuf heures quarante. La semaine dernière, j'ai accepté tes excuses, sans doute un peu trop tôt. Un bus en panne, mettons ! Tu as cru que tu pouvais prendre des libertés avec mes exigences. Eh bien, j'ai bien l'intention de te montrer que ce n'est pas possible.

dimanche 20 septembre 2020

Mémoires d'un garnement de jadis - 133ème tableau

 Une cousine de Maman vint nous rendre visite : Marie-Geneviève. Ancienne professeur en collège, elle rivalisait avec Maman par ses méthodes ô combien éprouvées. Le séjour allait s'avérer... épineux ! Mazette !

samedi 19 septembre 2020

Fabien, saison 2 - chapitre 22

 Tante Maud a ricané quand elle m'a vu arriver avec mon short à ras des fesses.

– Approche toi Fabien, il me semble que tes cuisses ont pris des couleurs ou plutôt du relief.

Je me suis mis à sa portée et j'ai tourné mes fesses vers elle en me penchant un peu, elle a passé la main doucement sur mes cuisses meurtries.

– Ça ce sont des coups de martinet où je ne m'y connais pas, tu vas encore te faire remarquer si Lucie t'emmène en promenade, ça t'apprendra à t'attarder dans les toilettes mon chéri.

vendredi 18 septembre 2020

Une de perdue... une de retrouvée

Parce que c'est ça que tu appelles travailler ? Il me semblait pourtant, mon oncle, que ma tante t'avait ordonné de mettre de l'ordre dans tout le fouillis que tu as accumulé dans l’appentis. Il m'a semblé que tu devais avoir fini avant la fin de l'après-midi. Est-ce que je me trompe ?

Il y avait là de quoi t'occuper sans que tu prennes le temps de musarder en route ! Et sur quoi je tombe ? Sur un garçon qui, une demi-heure après avoir commencé, n'a pas bougé le moindre objet. Monsieur était tranquillement assis dans un coin à rêver. Désobéissance, paresse... Il y a là motif à punition, si je ne me trompe pas. N'est-ce pas ?

jeudi 17 septembre 2020

Le journal d'Olga - chapitre 29

 Iourievna a explosé.

« Tu vas me faire la gueule encore longtemps ?

‒ Je te fais pas la gueule…

‒  Ah, non ? Tu te vois pas ! Mais dis-le, si t’as quelque chose à dire ! Dis-le !

‒ C’est mon mec, Théo.

mercredi 16 septembre 2020

Chroniques de confinement - chapitre 15

Mademoiselle Annette s’était assise sur le lit où elle attendait Philippe. Il n’y avait pas un long chemin à parcourir, mais il lui sembla trop court. Philippe avait les yeux fixés sur la règle que sa baby-sitter avait posée à côté d’elle. si elle était là, c’était pour servir, Philippe en était bien conscient et cela renforçait considérablement la sévérité des quelques minutes à venir.

« Allons, dépêche-toi ! Tu sais bien que tu l’as méritée ! »

mardi 15 septembre 2020

La SFID - saison 3 - chapitre 18 bis

 Le séminaire

Aurélie avait poursuivi sa formation avec plus de sérieux après les évènements précédents.

Ma reprise en main suite aux conseils de Madame Leroy avait porté ses fruits. Désormais chaque semaine je m’appliquais à trouver un motif, parfois futile, parfois motivé pour punir Aurélie et la trainer en salle de correction pour y être fouettée. Elle s’appliquait pourtant mais je me faisais un malin plaisir à trouver la faille objet d’un  motif de correction. Et Aurélie les craignait ces corrections car je n’y allais pas de main morte et voulait la marquer psychologiquement  mais aussi physiquement avec des fesses bien striées qui plairaient  aux yeux de Madame Leroy.

dimanche 13 septembre 2020

Mémoires d'un garnement de jadis - 132ème tableau

 La cloche de la rentrée avait sonné depuis une semaine déjà. Maman fut convoquée pour "remise à niveau nécessaire". A la lecture de mon dernier bulletin, elle encouragea les religieuses  à un recadrage "musclé"...

samedi 12 septembre 2020

Fabien, saison 2 - chapitre 21

 Et effectivement la fin de mon séjour balnéaire fut très difficile.

J'avais fini ma journée de plage nu au piquet, les mains sur la tête, le plus immobile possible pour ne pas risquer une nouvelle fessée. J'avais été autorisé à me mettre en pyjama pour prendre mon repas et envoyé directement au lit celui-ci achevé, non sans que Lucie, me fasse approcher et me baisse mon pantalon, passant la main sur mon fessier où subsistaient, en longues rigoles douloureuses, les traces du martinet.

– Maman, crois-tu que je doive lui passer une crème apaisante ?

vendredi 11 septembre 2020

Quand le comportement à l'école laisse à désirer

 Mademoiselle, je vous ai acceptée dans ma classe sous l'aimable pression de Madame votre mère que j'ai le plaisir de connaitre depuis bien longtemps, bien que vous soyez bien plus âgée que mes autres élèves. A vingt-six ans, vous dénotez parmi vos camarades qui ont toutes autour de vingt ans !

Deux mois que vous êtes parmi nous, non seulement je ne peux pas dire que vous faites partie de la tête de la classe, vous rivalisez plutôt avec deux ou trois autres élèves pour occuper la dernière place, mais en plus vous vous permettez de perturber le bon déroulement du cours par vos singeries et vos ricanements.

jeudi 10 septembre 2020

Le journal d'Olga - chapitre 28 - acte 2

 Il était pas trop déçu, Théo ?

« Non, parce que t’étais venu pour me voir et, finalement, on n’a pas eu le moindre petit bout de temps à nous.

‒ Ça fait rien. Une autre fois…

J’ai pris mon petit ton câlin.

‒ Vendredi prochain ?

Il savait pas. C’était pas que ça le tentait pas, non. Bien au contraire.

mercredi 9 septembre 2020

Chroniques de confinement - chapitre 14

 Mademoiselle Annette reprit la fessée en y mettant toute sa force. Elle voulait que cette correction restât à l’esprit de Philippe, comme la quintessence de ce qui lui arriverait s’il lui prenait l’envie de lui désobéir de nouveau. Il avait besoin de cette leçon. Les actes commis avaient des conséquences, il fallait que Philippe l’apprît. Pour cela la punition devait être mémorable.

Annette était vraiment furieuse, au-delà de ce qu’avait provoqué la désobéissance. Elle concevait qu’un garçon dont elle avait la responsabilité, même s’il était aussi âgé que Philippe, désobéît. Là n’était pas le nœud de ce qui l’avait mis autant en colère. Non, c’est parce qu’il n’acceptait pas qu’une jeune fille le déculottât et le fessât qu’elle s’était mise en rogne. Il avait très vite accepté l’autorité des femmes qui avaient l’âge d’être sa mère, mais pas celle d’Annette. Elle savait qu’il la considérait comme trop immature pour avoir barre sur lui.

mardi 8 septembre 2020

La SFID - saison 3 - chapitre 18

 La SFID, vous vous rappelez ? Sans doute avez-vous cru que les aventures de Georges et d'Aurélie étaient arrivées à leur fin, au moins pour ce qu'on nous en racontait ? Eh bien non ! Georges nous a concocté quelques nouveaux épisodes dont voici le premier, dix-huitième de la série. JLG

La formation d’Aurélie

La formation d’Aurélie se poursuivait et celle-ci prenait de plus en plus d’autonomie. Elle prenait maintenant en charge la maintenance du site c’est-à-dire toutes les mises à jour quotidienne qui touchaient les produits, les prix, les informations etc… et les questions des visiteurs.

Un matin Madame Leroy déboula dans mon bureau un papier à la main visiblement furieuse.

lundi 7 septembre 2020

Leçon de français... et autres mesures

Que croyais-tu, mon garçon ? Que tu allais suivre des cours de rattrapage en dilettante ? Que les devoirs que je te donne à faire et les leçons à apprendre sont facultatifs ? Je t'avais prévenu que je serai très exigeante sur le travail que tu aurais à faire et que je ne laisserai rien passer. Tu devrais pourtant te souvenir comment j'exigeais que tous les élèves travaillent quand tu étais dans ma classe, il y a quelques années maintenant, et que je n'aimais pas les petits paresseux.

Je t'ai promis que tu allais faire de rapide progrès en orthographe avec ces leçons particulières, qu'à vingt-trois ans, tu allais apprendre tout ce que je n'ai pas réussi à t'inculquer quand j'étais ta professeure en terminale. Je ne pouvais recourir aux bonnes méthodes bien que j'aie eu affaire à un jeune homme qui refusait de faire les efforts nécessaires.

dimanche 6 septembre 2020

Mémoires d'un garnement de jadis - 131ème tableau

 Le retour à Ste-Geneviève m'angoissait. Dans mes songes: notre exubérante voisine, Ma'me Tapefort, Tante Gladys pour les intimes, devenait ma professeu-ze principale, Cela promettait d'épiques têtes-à-têtes...

samedi 5 septembre 2020

Fabien, saison 2 - chapitre 20

 Retour sur le 19ième épisode de " Fabien une bonne fessée", on se souvient peut être et si ce n'est pas le cas, je recommande fortement la lecture des derniers épisodes de la saga de Fabien, voire de l'intégralité de cet excellent récit que je reprends avec l'accord de son auteur, que Fabien avait subi une épreuve douloureuse lors de cet après midi de baignade à la plage en compagnie de sa désormais "tutrice", sa jeune cousine Lucie, dix sept ans, alors qu'il va vers ses dix neuf et de sa meilleure amie Corinne.

En effet, à la suite d'un mouvement de bravade, Lucie n'avait pas hésité à le déculotter au milieu de la plage et à lui administrer une fessée, certes brève et légère au regard de celles qu'elle lui réservait par ailleurs, mais extrêmement mortifiante, car tous les présents avaient pu constater l'état de totale soumission à sa cousine dans lequel se trouvait le pauvre Fabien.

Elle l'avait ensuite séché et débarrassé du sable qu'il conservait sur le corps, debout et entièrement nu durant plusieurs interminables minutes, comme s'il s'était agi d'un bambin.

En partant, elle avait ajouté à voix suffisamment haute pour que les plus proches voisins en fassent leur profit que la petite fessée infligée n'était qu'un acompte et que dès le retour à la maison, il serait corrigé à l'aide du martinet.

Lucie avait ensuite contraint son cousin à regagner leur logement de vacances vêtu de son seul slip, c’est-à-dire en tongs et torse nu, le chargeant par ailleurs des deux parasols.

 

 

J'avais bien tenté de protester de mon ridicule, mon slip blanc n'ayant rien à voir avec un maillot de bain, j'étais véritablement à la limite de l'indécence.

« Tu ferais mieux de ne pas aggraver ton cas Fabien, si tu ne veux pas que j'informe ma mère de ta désobéissance, tu sais déjà ce qui t'attend ce soir, ce n'est peut-être pas la peine d'en rajouter pour tes fesses. »

vendredi 4 septembre 2020

Avec les collègues pour témoins

 Alors, comme ça, mon garçon, vous n'avez pas assez de travail pour occuper votre temps au bureau ? C'est étonnant, je n'ai pourtant toujours pas vu sur mon bureau le rapport mensuel sur les ventes de votre secteur, alors que je l'attends depuis ce midi. Reprenez-moi je je me trompe, vous ne me l'avez pas envoyé comme vous auriez dû le faire, n'est-ce pas ?

Aussi, me suis-je inquiétée, que peut-il bien se passer ? A-t-il un problème grave ? A-t-il rencontré une difficulté insoluble ? Je me suis donc déplacée pour prendre de vos nouvelles. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à ça. Allez, soyons honnête, je me doutais depuis un bon moment que vous ne mettiez pas tout l'ardeur nécessaire dans les tâches dont vous avez la charge.

jeudi 3 septembre 2020

Le journal d'Olga - chapitre 28 - acte 1

 Dès le début du confinement, maman a pris les choses en mains.

« Sainte-Croix est fermée, certes ! Mais ce n’est pas pour autant que vous devez laisser vos études aller à vau-l’eau.

Et elle nous a établi tout un programme à respecter scrupuleusement. Lever à sept heures. Douche. Petit déjeuner. Et au travail ! Jusqu’à midi. Avec, malgré tout, deux petites pauses dans le courant de la matinée. Quant à notre après-midi, on pouvait en faire ce qu’on voulait. À condition, bien entendu, de ne pas quitter la maison.

mercredi 2 septembre 2020

Chroniques de confinement - chapitre 13

 Philippe s’était bien gardé d’aller voir ce qui se passait. Il avait entendu le bruit des claques sur la peau nue et les cris d’Aurélie. Il était partagé entre l’incrédibilité face à une situation qui lui semblait irréaliste et l’angoisse de voir se concrétiser sous ses yeux la pire des réalités qu’il aurait pu imaginer.

Il ne lui avait pas été facile de se faire déculotter et fesser par sa belle-mère ou par Madame Bernadette. Mais, cela était arrivé de façon si naturelle qu’il ne trouvait toujours pas matière à s’en indigner quand il était placé face à une correction imminente. Il avait accepté cette tutelle assez facilement, ce qui, en prenant un peu de recul, ne cessait de l’étonner. L’une comme l’autre représentait une autorité maternelle incontestable qui exerçait, pour son bien, leur droit de punition en réaction à son comportement. Il avait dû convenir qu’il y avait, de ce côté-là, matière à faire.

mardi 1 septembre 2020

Rappel à la règle par la logeuse

Je crois, Mademoiselle, que vous n'avez pas tout compris à la façon dont va se dérouler votre séjour dans ma maison. Je sais que vous avez maintenant un travail et que vous êtes indépendante financièrement s'entend. Cela dit, votre salaire ne vous permettrait pas de trouver de quoi vous loger correctement si je ne vous proposais pas un loyer défiant toute concurrence.

Voyez-vous, je me suis fait un devoir d'accueillir chez moi des jeunes filles qui quittent pour la première fois leur famille, afin de leur procurer un nouveau foyer où elles seraient en sécurité, loin des dangers et des tentations de la grande ville. Vos vingt ans, votre premier travail, le départ pour la première fois du cocon familial, tout cela fait de vous une candidate idéale. C'est pour cela que je vous ai choisie.