Philippe était de retour au coin. Ses épaules étaient encore soulevées de temps en temps par un sanglot silencieux. Sous peine d’une nouvelle fessée, c’était Mademoiselle Annette qui avait exigé qu’il fasse silence, comme il était de bon aloi quand on était au coin.
Que ce soit pour retourner en pénitence ou pour étouffer ses sanglots, Philippe n’avait pas tergiversé. Il n’y avait plus le moindre doute, dans son esprit, que sa baby-sitter avait toute autorité pour décider quel devait être son comportement durant la fin de sa punition. Il n’y avait rien dans cette situation qui l’étonnait. Finir au coin après une fessée et s’y faire oublier étaient des préceptes banals chez sa belle-mère. Il en comprenait l’utilité il en reconnaissait la pertinence.
Bien
sûr, il aurait volontiers couvert ses fesses nues afin de satisfaire sa pudeur
d’adulte. Cela le taraudait en permanence dès qu’on lui baissait la culotte. En
exposant son intimité à qui était présent, ses fesseuses lui démontraient, on
ne peut plus clairement, qu’il avait perdu ses privilèges d’adulte. Chacun
devait alors être mis au courant qu’il était puni ou plutôt qu’on l’aperçoive
dans une tenue aussi peu valorisante n’avait pas d’importance. Se tenir au
coin, la culotte baissée et les fesses encore bien colorées et cuisantes,
faisaient admirablement passer ce message.
« Mmm,
oui, vous gagnez en légitimité Annette, commenta Marianne. C’est
flagrant ! Je vois que mes deux chenapans sont en de bonnes mains quand je
vous les confie. Mais il y a encore du chemin à faire. Pour Aurélie, je crois
que vous y êtes. Ce n’est pas encore ça avec Philippe. Il est vrai qu’il vient
de découvrir la fessée il y a trois jours. »
Philippe
prit alors conscience, qu’en effet, ce n’était qu’il y a trois jours qu’il
avait reçu sa première fessée. Il aurait juré que cela faisait bien plus
longtemps, mais il n’y avait pas besoin de refaire les comptes longtemps pour
confirmer les dires de sa belle-mère.
« S’il
s’est fait à ce que je le fesse sans trop de difficulté, ce n’est pas encore le
cas avec vous. Il faudra pourtant bien que vous y arriviez.
–
Je pense que ce dont il a besoin, c’est s’habituer à être sous ma
responsabilité. Il faudrait qu’il y passe plus de temps. Si j’osais…
–
Annette, j’ai l’impression que vous avez une idée derrière la tête.
–
Effectivement. Je me demandais si vous accepteriez de me le confier pour la
matinée. Il ferait sa punition chez moi, pendant que je travaille et s’il y en
a besoin, je lui donnerai la fessée.
–
Mais c’est une excellente idée, mais j’y pense : ne vous dérangera-t-il
pas ?
–
Je ne crois pas que de surveiller un grand garçon qui est au coin va me
perturber beaucoup, même s’il y a la culotte baissée. Et puis s’il le faut, je
prendrai le temps de lui administrer une fessée. C’est aussi le rôle d’une
baby-sitter !
–
Je savais que je pouvais compter sur vous Annette ! C’est donc dit :
je vous le laisse pour la matinée.
–
Parfait ! »
Annette
se tourna vers Philippe.
« Viens-ici,
mon garçon ! »
Annette
fit descendre le pantalon et la culotte sur les chevilles.
« Allez,
lève un pied ! »
Un
pied, puis l’autre, Annette lui ôta le pantalon, puis la culotte.
« Tant
que tu seras puni, je veux que tout le monde puisse voir tes fesses nues. Ce
sera le signe que ta punition n’est pas finie. Mais comme nous allons marcher,
je ne voudrais pas que tu tombes. Sans pantalon, ni culotte, tu vas pouvoir
avancer normalement. Je te préviens que je ne laisserai rien passer ! »
Annette
avait mis les vêtements de Philippe sur son bras et elle lui donna une claque
pour l’inciter à avancer.
« Allons,
en route ! »
Philippe
n’osait croire en ce qu’il pressentait. Ce n’est que quand Annette ouvrit la
porte de la cuisine qui donnait sur le jardin qu’il en eut confirmation. Il
s’arrêta sur le seuil. Une forte claque sur les fesses lui fit faire encore un
ou deux mètres. Il était en éveil, guettant une présence inopportune qui passerait
juste à ce moment-là sur la route.
Philippe
mit ses deux mains devant son sexe et il serra les jambes. Il s’arrêta. Il ne
put éviter une nouvelle claque qui le propulsa en avant d’un bon mètre.
« Avance !
Plus vite que ça ! »
Philippe
tenta bien de faire un pas, mais cela n’était pas simple tout en dissimulant
ses attributs sexuels. Il se rendit alors compte que ses fesses étaient tout
autant exposées. Il mit une main à plat sur son postérieur, mais elle ne
cachait rien du tout et elle lui manquait pour cacher entièrement son pubis.
« Mademoiselle
Annette, dit-il d’une voix désespérée, je suis tout nu !
–
D’abord, tu n’es pas tout nu. Ensuite, si ce sont de tes fesses que tu parles,
oui, tu n’as pas ni de pantalon, ni de culotte. Je sais, c’est moi qui te les
ai enlevés.
–
Mais… mais… tout le monde va me voir !
–
D’abord, ici, il n’ y a que mon père qui est présent… »
Philippe
ne s’était pas aperçu de la présence d’Antoine qui était debout au milieu d’une
platebande dans le jardin. Il avait interrompu son travail et, les mains posées
sur le manche de la bêche, il regardait comment sa fille s’en sortait avec ce
grand jeune homme/
–
Et même s’il y avait d’autre personnes, en quoi est-ce un problème ?
–
Mais… je… je…
–
Que verraient-ils d’autre qu’un vilain garçon, à qui on a donné la fessée, qu’on
emmène finir sa punition dans un autre endroit. N’est-ce pas exactement ce qui
se passe ? »
Philippe
était tétanisé. Son regard allait de la route, sur laquelle il craignait de
voir surgir un passant, à Monsieur Antoine qui regardait la scène qui se
déroulait à quelques mètres de lui. Une claque sur les fesses le ramena à la
réalité immédiate.
« Je
t’ai posé une question, j’attends la réponse ! »
En
un geste réflexe, il avait porté ses deux mains à ses fesses, pour en atténuer
la douleur. il n’alla pas au bout de la réaction qu’il avait eu, autant parce
qu’in extremis, il se rappela qu’il n’avait pas le droit de couvrir ses fesses
quand on le punissait, que parce qu’il prit conscience que son sexe était maintenant
dévoilé. Il remit ses mains dans leur position initiale. Une nouvelle claque
vint le rappeler à l’obéissance.
« Oui
Mademoiselle Annette, oui !
–
Il va falloir que tu cesses tes comédies à vouloir dissimuler tes fesses quand
je t’ai baissé la culotte. Que les personnes présentes puissent voir les fesses
des garçons désobéissants quand on les punit, il n’y a rien de plus normal.
C’est même nécessaire. Tu ne crois tout de même pas que je vais te fesser sur
le fond de ton pantalon ? »
La
claque qui accompagna la question montrait que Mademoiselle Annette attendait
une réponse ?
« Non,
Mademoiselle Annette, c’est sûr !
–
Alors tu enlèves tes mains de là où elles sont et tu avances ! »
Philippe
regarda une nouvelle fois du côté de la route, dans un sens puis dans l’autre,
là d’où pouvait arriver une personne à n’importe quel moment. Cette précaution
fut de trop. Les yeux de Mademoiselle Annette lancèrent des éclairs.
Sans
rajouter un mot, elle tira Philippe au milieu de l’allée. Là, aucune personne
qui passait sur la route ne pouvait louper ce grand jeune homme qui montrait
ses fesses nues. Elle passa son bras autour de ses reins et elle n’eut pas
besoin de peser bien fort sur le dos pour que Philippe se retrouve dans la
position qui lui était devenue habituelle depuis quelques jours.
« Pas
ici, Mademoiselle Annette, pas ici, s'il vous plait !
–
Les fessées, ça se donne là où se commet la bêtise et tu viens de tirer trop
fort sur la corde. Tu vas voir comment cela fait du bien d’être puni juste
après avoir désobéi ! »
Faire
du bien, ce ne serait certainement pas l’expression que Philippe aurait choisie,
mais inciter à l’obéissance sans hésitation, certainement. Mademoiselle Annette
avait tourné ses fesses vers la route. Ainsi, Monsieur Antoine avait une belle
vue sur son postérieur qui rougissait inexorablement, mais toute personne qui
passerait sur la route ne pourrait pas manquer ce tableau non plus.
Ce
fut la première préoccupation de Philippe : qui va bien pouvoir me voir,
alors que je reçois une bonne fessée déculottée. Il ne fallait pas attirer
l’attention. Le moins de bruit possible, ainsi peut-être que sa punition
passerait inaperçue même si quelqu’un arrivait ? Si cela avait été une
courte fessée, peut-être y serait-il arrivé.
Mademoiselle
Annette ne l’entendait pas de cette oreille. Elle savait parfaitement qu’avec
cette fessée, se jouait la future obéissance de son pupille. Les hésitations
systématiques de Philippe quand elle lui ordonnait de faire quelques chose ou
quand elle avait décidé qu’il fallait le punir, devaient cesser. Des fesses
rouges et bien cuisantes, c’est ce qu’il lui fallait. Elle s’y employa
consciencieusement.
Philippe
tint une petite trentaine de secondes. Le feu sur ses fesses augmentait à
chaque fois que la main de Mademoiselle Annette faisait son office. Cela
devenait insupportable. Il avait commencé par retenir sa respiration, espérant
qu’en fermant sa bouche il y scellerait les cris qu’il avait fortement envie de
pousser.
Il
commença par laisser passer entre ses dents des gloussements discrets quand la
main de Mademoiselle Annette insistait trop longtemps au même endroit. Le
premier petit cri vint au bout d’une longue série de claques résolues arrivant
sur le sommet de la fesse gauche. Ensuite… la porte était ouverte, elle ne se
referma pas.
« Ah,
nous y voilà, commenta Mademoiselle Annette ! »
Sa
voix exprimait la satisfaction d’être arrivée là où elle voulait aller et
d’être récompensée pour les efforts qu’elle avait fournis. Philippe apprenait,
c’était de bon augure. Il ne cherchait pas à éviter la correction qu’il avait
méritée. Annette était assez satisfaite de la tournure des événements. Philippe
ne montrait plus aucune mauvaise volonté et il était assez normal qu’il ait du
mal à s’adapter à sa nouvelle condition. Elle faisait, tout en continuant à le
fesser, le compte des changements qu’il avait dû absorber.
Outre
le fait d’être récemment soumis à la fessée déculottée quand le décidaient les
personnes de son entourage, il avait dû accepter qu’une personne plus jeune que
lui ait maintenant cette responsabilité et il découvrait, de plus, que cela se
passerait dans des lieux divers, bien au-delà de la demeure de sa belle-mère,
et parfois en extérieur. Cela faisait beaucoup d’évolutions à absorber en très
peu de temps. Philippe avait besoin d’un peu de temps pour les absorber. Il ne
fallait pas relâcher la pression car, durant les premiers jours, c’était le
moment où se prenaient les bonnes habitudes, mais il ne fallait pas non plus
tirer des conclusions définitives des petits ratés d’obéissance. Annette était
tout à fait certaine que Philippe et elle étaient sur la bonne voie, même s’il
restait du chemin à parcourir.
Philippe
ne cherchait plus du tout à être discret. Il soulevait un pied puis l’autre au
rythme que lui donnait la main de Mademoiselle Annette. Ses cris ne prenaient
plus du tout en compte le risque d’attirer l’attention du voisinage sur la
punition qu’il recevait et sur ses fesses nues alors qu’il était en extérieur
donc à la vue du premier passant.
La
fessée achevée, Mademoiselle Annette ne laissa pas le temps à Philippe de
souffler. Elle le prit par le haut du bras et elle le poussa devant elle. Une
bonne claque sur les fesses.
« Tu
avances maintenant, à moins que… »
La
claque sur les fesses fut presque de trop. Philippe ne fit aucune difficulté
pour obéir à sa baby-sitter, mais elle voulait s’en assurer. Il le fit même
avec empressement. Plus de mains devant ses parties génitales, plus de genoux
serrés, il marchait normalement, un peu plus vite que la normale, guidé par
Mademoiselle Annette, les yeux remplis de larmes. Il ne voyait pas grand-chose,
mais cela suffit pour apercevoir Monsieur Antoine qui n’avait pas encore repris
son bêchage. Il hochait la tête, approuvant ostensiblement ce que sa fille
venait de faire.
Philippe
était incapable de dire s’il était passé quelqu’un sur la route, le temps que
sa baby-sitter le corrige. Il n’y avait pas eu d’éclat de voix, ni de signes
d’indignation ni d’approbation, mais cela ne voulait pas dire qu’il n’y avait
eu personne. Mademoiselle Annette le conduisait maintenant à marche forcée vers
sa demeure, il n’avait plus le loisir de vérifier s’il était l’objet de
l’attention d’un passant.
Il
respira plus librement quand la porte de la maison se referma derrière lui. Sa
punition n’était pas achevée, mais elle avait toutes les chances de se dérouler
en huis-clos.
« Qu’est-ce
que ce garnement fait là ? »
Philippe
sursauta. Son cœur s’affola. Puis il identifia la voix de Madame Bernadette qui
provenait, légèrement déformée, de la cuisine.
« Mais
qu’est-ce que tu as encore fait ? J’apprends que tu as désobéi à Annette !
Heureusement que tu en as été puni ! Te voilà dans une belle tenue !
A ta place, j’aurai honte de montrer mes fesses à tous vents ! A ton âge,
d’être encore obligé de te donner la fessée déculottée pour que tu te comportes
correctement ! J’espère que tu vas grandir un jour ! »
Madame
Bernadette s’était approchée et elle avait fait pivoter Philippe pour mettre
ses fesses à la lumière.
« Mazette !
Elles sont bien rouges ! Si je ne me retenais pas je t’en donnerais une
dose de mon cru ! Je vois, Annette, que tu as fait du bon travail. Je suis
fière de toi. »
Madame
Bernadette ne put pas se retenir complètement. Elle claqua les fesses de
Philippe.
« J’espère
que maintenant tu vas être sage avec Annette ! N’hésite pas, Annette, si
tu vois qu’il est encore désobéissant ! Tu as ma bénédiction et celle de
Madame Marianne, j’en suis sûre. Puisque ça ne rentre pas autrement dans la
tête de notre grand garçon, ça va rentrer par les fesses, à condition qu’elles
soient bien cuisantes ! »
Elle
vérifia les effets de son petits discours sur Philippe qui baissa immédiatement
les yeux. Effectivement, il avait honte. Il ne se sentait plus du tout comme un
adulte maître de son destin, mais comme un grand garçon inconséquent qu’il
fallait régulièrement corriger. Maman Marianne, Madame Bernadette et
Mademoiselle Annette étaient bien obligeantes de prendre le temps de s’occuper
de lui et de le fesser quand il en avait besoin.
« Je
te le laisse, je vais préparer le déjeuner chez Madame Marianne ! »
Bien
qu’il ait plusieurs fois été culotte baissée en présence de Madame Bernadette
et qu’elle l’ait, elle-même, déculotté, Philippe fut soulagé de ne se trouver
plus qu’en présence de sa baby-sitter.
« Va
te mettre au coin ! »
Annette
désignait un angle de la pièce. Philippe s’y dirigea sans traîner.
« C’est
bien là où est ma place, se dit-il. »
C’était
la première fois qu’il était mis au coin dans cet endroit. Une fois qu’il y eut
placé son visage, à quelques centimètres de l’angle que faisaient les deux
murs, celui-ci ressemblait en tout point aux autres.
Une
larme coula le long de sa joue. Il songea un bref instant à l’essuyer, mais il
se rappela à temps que ses mains ne devaient pas quitter son dos. La peau de
ses fesses le tirait, comme si elle était trop tendue et de courts élancements
la parcouraient de temps en temps.
« Quel
idiot j’ai été se dit-il. Ce n’est pourtant pas bien compliqué d’obéir à
Mademoiselle Annette ! »
Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !
Et le précédent : le chapitre 16
Amis de la poésie et de la fessée en plein air, bonjour !
RépondreSupprimerBonjour JLG
Dans ce chapitre très aéré, Philippe s'aperçoit que tous les coins se ressemblent... quand on s'y trouve le derrière cuisant après une bonne fessée. Mais, l'aventure, c'est l'aventure, grâce à l'imagination de sa Baby Sitter préférée, qui n'en manque pas, il découvre aussi les joies de la traversée du jardin sans culotte. Une vraie révolution. La route est longue, même en propulsion arrière claques aux fesses généreusement distribuées par une main de fer dans un gant de crin. Annette n'en a besoin que d'une pour lui claquer le derrière. Mais il en faudrait bien trois au malheureux garçon pour s'éviter la honte de devoir traverser les plates bandes en exhibant sa bijouterie de famille et la face cachée de sa lune rouge. Une main pour la devanture, mais deux autres pour les doubles rondeurs arrières.
Toujours intéressant le soin apporté par l'auteur à la description du ressenti des personnages et le regard qu'ils portent sur leur situation. Notamment celle de Philippe, partagé entre la soumission et la tentation de d'y résister qui diminue progressivement. Il faut reconnaître que ces Dames savent comment s'y prendre pour l'en dissuader.
La fin de l'épisode, laisse entendre que, sous la férule de la tendre Madame Marianne l'avenir ne lui promet pas de trêve des confesseuses!! (rire)
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerQue rajouter à vos commentaires ? Ciselés, un brin d'humour, quelques jeux de mots...
Merci.
Au plaisir de vous lire,
JLG.