Maman Marianne pénétra dans la chambre d’Aurélie et de Philippe, à sept heures vingt-cinq comme d’habitude et sans s’annoncer. Elle alla directement ouvrir les volets et laissa la fenêtre ouverte. En ce début du mois de mars il faisait encore un peu frisquet, surtout aussi tôt le matin, le soleil n’étant pas encore complètement levé. Je me glissais un peu plus loin sous la couette.
« Debout
tous les deux ! Nous avons pas mal de chose à voir ce matin ! »
Elle
attrapa la couette qu’elle rabattit au pied du lit. Philippe tenta, en vain de
retenir cette protection qui le maintenait au chaud et Aurélie protesta et
grommelant.
« J’ai
dit debout ! »
Une claque atterrit sur les fesses de Philippe.
« Tout
de suite. Je crois que nous avons à discuter de votre comportement d’hier
soir ! »
Maman
Marianne fit le tour du lit et elle claqua les fesses de sa fille comme
elle venait de le faire pour son gendre.
« Toi
aussi, debout !
–
Aïe, réagit Aurélie ! Mais il fait froid ! »
Ce
qui lui valut une deuxième claque, plus appuyée sur l’autre fesse.
« A
moins que vous n’ayez besoin d’une fessée plus consistante dès
maintenant ? »
Cette
menace, à prendre au sérieux, acheva de réveiller les deux jeunes gens qui
sortirent du lit précipitamment.
« Sept
heures trente, en bas, dans la cuisine, en pyjama, mais avec les
chaussons ! Pas une minute de retard ! Je ne suis pas d’humeur à vous
passer le moindre écart ! »
Maman
Marianne sortit de la chambre. Philippe regarda le réveil. Sept heures
vingt-huit. Il n’y avait pas de temps à perdre. Il prit cependant quelques
secondes pour songer à ce qui s’annonçait. Maman Marianne était déjà au
courant. La matinée serait difficile. il porta ses mains à ses fesses. Aurélie
lui jeta un regard explicite. Oui, c’était bien là que se paierait leur
désobéissance de la veille au soir.
Sept
heures vingt-neuf. Il était temps d’y aller. Ils seraient à l’heure à condition
de se presser.
Tout
était prêt sur la table du petit déjeuner. Seuls les bols de chocolat
manquaient. Ils attendaient près du micro-onde.
« Venez-ici
tous les deux ! »
Maman
Marianne les attendait près de sa chaise. Elle les plaça côté à côte devant
elle. Elle releva la chemise de nuit d’Aurélie et baissa la pantalon de pyjama
de Philippe.
« Voyons
s’il reste des traces de vos frasques d’hier soir ! »
Elle
tourna les fesses d’Aurélie vers la lumière.
« Pas
de marque ! Je ne suis pas certaine que la fessée que tu as reçue a été
suffisante. Il faudra que je dise à Annette d’être un peu plus sévère !
Pour une petite fille qui a mouillé sa culotte, cela méritait une solide
correction, n’est-ce pas ? »
Elle
claqua les fesses de sa fille deux ou trois fois de chaque côté. Le cri
d’Aurélie lui confirma que le message était bien passé.
« Oui,
Maman ! »
Maman
Marianne attrapa alors Philippe par le poignet et elle l’amena entre ses
jambes. Les fesses de son gendre portaient encore quelques marques, mais peu
visibles.
« Ah
je vois qu’Annette a fait du bon travail avec la règle. C’était indispensable
pour un grand garçon qui avait décidé de désobéir à sa baby-sitter ! »
Philippe
en protesta pas quand une bonne série de claque arrivèrent sur ses fesses. Sa
belle-mère avait raison. Il n’aurait pas dû contester les décisions de sa
baby-sitter. S’il avait commencé à s’en rendre compte quand il avait séjourné
au coin, la veille au soir, c’était maintenant une évidence. Qu’il en soit puni
était bien normal. Il se dandina un peu d’un pied sur l’autre, mais cela ne
diminuait pas la douleur qui revenait en force sur son épiderme encore
sensible. Les effets des fessées d’hier soir étaient encore bien présents. Un
rien les ravivait. La main de sa belle-mère y avait suffi.
« Bon !
Nous allons déjeuner. Après que je vous aurai habillé, je vous donnerai une
fessée et vous irez attendre Annette au coin. Nous verrons la suite avec
elle ! »
Aurélie
et Philippe avaient retrouvé leur coin respectif dans la cuisine. Ils
attendaient Mademoiselle Annette, le nez dans l’angle du mur et la culotte
baissée laissant voir leur fesses qui avaient retrouvé une couleur bien rouge. Maman
Marianne leur avait expliqué combien elle était déçue de leurs désobéissance. Chacun
avait alors reçu une bonne fessée qui sanctionnait la déception de leur mère et
belle-mère. L’affaire n’en resterait pas là. On attendait Mademoiselle Annette.
Cela
faisait un bon moment qu’ils étaient au coin quand la porte de la cuisine qui donnait
sur le jardin s’ouvrit.
« Bonjour
tout le monde, claironna une voix ! »
C’était
Annette.
« Ah,
je vois que mes deux garnements m’attendent ! »
Elle
se dirigea vers Aurélie et posa le dos de sa main sur ses fesses.
« Tout
cela a eu le temps de refroidir, mais nous allons nous occuper de les
réchauffer ! »
Elle
donna une bonne claque sur le postérieur nu et Aurélie accusa le coup.
« Et
toi, où en es-tu ? »
L’examen
des fesses de Philippe, mit en évidence les douleurs résiduelles que ravivèrent
la claque sur les fesses.
« Je
vais voir Madame Marianne. Ne bougez pas de là ! »
C’était
une recommandation bien inutile.
Annette
revint accompagnée de Marianne.
« Si
vous le voulez bien, Annette, je préfèrerai que ce soit vous qui leur donniez
la fessée pour leur comportement d’hier soir. Il faut qu’ils comprennent que
leur comportement n’est pas admissible. Avec la fessée de ce matin, je crois
qu’ils ont compris que je n’admettrai plus qu’ils désobéissent à une personne à
qui j’ai donné autorité sur eux. Mais ils ont aussi besoin de sentir votre main
rougir leurs fesses pour comprendre que vous serez tout aussi sévère que moi.
Cela vous rendra, à l’avenir, d’autant plus légitime à les punir.
–
Vous avez raison, Madame Marianne ! Je vais leur donner la fessée. Mais
pour ce qui est de mon autorité sur eux, je pense que vous n’avez plus de souci
à vous faire. D’ailleurs vous allez voir combien ils m’obéissent
maintenant. »
Il
y eut un signe d’acquiescement de la part de son interlocutrice.
« Voulez-vous
la règle ? Ils l’auraient bien mérité.
–
Non, pas pour cette fessée. Il faut garder la règle pour des circonstances
exceptionnelles, une désobéissance grave, par exemple. Pour ce matin, ma main
suffira/
–
C’est vous qui donnez la fessée, c’est vous qui décidez, mais faites en sorte
que ces deux-là apprennent leur leçon.
–
Ne vous inquiétez pas pour cela. Aurélie, je commence par toi !
Viens-ici ! »
La
jeune femme interpellée se retourna. Elle eut un regard suppliant envers sa
baby-sitter, mais cela ne l’empêcha pas de se rendre là où elle était attendue.
Annette avait posé ses fesses sur le bord de la table qui occupait le centre de
la cuisine. Elle avait écarté ses jambes et c’était tout naturellement
qu’Aurélie vint s’y placer.
Elle
soupira mais, les bras en avant, elle passa sa tête sous celui d’Annette qui
avait ménagé une place pour le buste de sa pupille. Aurélie avait le ventre
noué. Elle craignait les minutes à venir, mais elle savait qu’elle avait mérité
cette punition. Elle espérait qu’avec cette fessée et le temps passé au coin
qui suivrait, elle sortirait de la situation dans laquelle elle s’était
imprudemment mise elle-même, la veille au soir. Après les choses seraient plus
simples. Il suffirait d’obéir à Annette, comme elle obéissait aux autres
grandes personnes et de recevoir, sans chercher à s’y dérober, les fessées dont
sa baby-sitter déciderait.
« C’est
bien normal, se dit-elle pour s’en convaincre. »
Oui,
cela faisait partie de la vie chez sa mère de recevoir la fessée déculottée,
mais c’était toujours aussi… Aurélie ne trouvait pas le mot pour qualifier la
situation qu’elle vivait. Dérangeant ? Le mot lui semblait un peu faible.
Humiliant ? Oui, c’était humiliant, à son âge, de sentir qu’on lui
baissait la culotte et que les personnes de son entourage avaient toute
légitimité pour exposer ses fesses nues et qu’on attendît d’elle qu’elle s’y
soumette sans se rebeller.
Mais,
elle ne sentait pas de volonté de l’humilier, non plutôt celle de lui donner
une leçon qu’elle n’oublierait pas. Ses fesseuses cherchaient l’efficacité et
la combinaison de la reconnaissance de l’autorité à laquelle elle était
soumise, du déculottage et de la douleur de fesses cuisantes, était
particulièrement pertinente. Aurélie n’aurait rien su trouver de plus approprié
et elle sentait l’amour et l’affection dans lesquels baignaient ces
corrections. C’était bien parce qu’elle était importante, aux yeux des
personnes qui lui donnaient la fessée, qu’ils prenaient le temps de la
corriger. Elle était entourée d’un cocon familial et c’était bien rassurant de
s’y savoir en sécurité, même s’il fallait, pour cela, y subir quelques
rigoureuses punitions. Il n’y avait là rien d’avilissant ni de scandaleux.
Qu’on ait jugé qu’il n’y avait pas d’autre moyen de lui faire comprendre ses
erreurs, lui faisait honte, mais c’était d’elle-même dont elle avait honte, de
sa maturité insuffisante, malgré ses trente-quatre ans.
Elle
laissa Annette ajuster sa position, accompagnant certains des gestes
nécessaires pour la placer correctement. Il n’était pas nécessaire de lui
baisser la culotte qui était tombée sur ses chevilles. Il fallut, par contre
ajuster le bas de la robe qui avait tendance à recouvrir les fesses depuis
qu’Aurélie ne le tenait plus.
Ce
n’était plus d’une gamine dont Aurélie s’apprêtait à recevoir la fessée, mais de
sa légitime baby-sitter. La différence d’âge n’entrait plus en ligne de compte.
Du coin de l’œil elle apercevait sa mère qui approuvait ce qui se préparait. Il
n’y avait aucun doute sur ce sujet.
La
main d’Annette s’abattit sur ses fesses. Pour sûr, elle savait donner la
fessée. Aurélie l’avait déjà expérimenté, et celle nouvelle correction en
apportait la confirmation. Aurélie laissa libre cours à ses gémissements, ses
demandes de pardon, ses cris et ses larmes. Elle savait que cela n’allègerait
pas la punition, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher.
Annette
était concentrée sur son ouvrage. Cela pouvait paraître simple de donner une
fessée, mais ça ne l’était pas. Il fallait veiller à ce que la vigueur de la
correction corresponde à l’écart qui l’avait provoquée : trop forte,
c’était une injustice et pas assez, c’était inefficace. Un équilibre pas
toujours aussi évident à trouver. Les cris et les pleurs de la jeune femme
qu’elle tenait sous son coude, aidaient à trouver le juste milieu.
Il
était également nécessaire de correctement répartir les claques sur les fesses
et le haut des cuisses en prenant en compte la sévérité recherchée. Il fallait
enfin maintenir son ou sa punie en place, qu’il ou elle fasse des mouvements
involontaires, c’était dans l’ordre des choses, mais il n’aurait pas été
satisfaisant qu’il ou elle se débattît et cherchât à se libérer. Une attention de
tous les instants était requise pour vérifier où en était la personne qui se
tortillait sous son coude.
Pour
Annette, tout cela ne se faisait pas encore sans un effort d’application. Elle
comptait bien sur l’approfondissement de son expérience pour que, veiller à
tous ces éléments, devînt naturel et qu’elle donne la bonne fessée au bon
moment sans que cela ne lui demandât trop d’attention.
Quand
les tortillements d’Aurélie sous son bras et quand la paume de sa main commença
à lui faire mal, Annette estima que la leçon avait été suffisante et qu’elle
pouvait s’en tenir là, question fessée.
« Retourne
te mettre au coin ! »
Aurélie
se dépêcha de s’y rendre, trop heureuse que la fessée fût enfin finie. Elle
savait qu’elle avait maintenant un long à passer au coin, mais c’était
préférable à la fessée même si, dans cette pièce où entraient et sortaient de
nombreuses personnes, elle avait un risque non négligeable d’être aperçue, sans
qu’elle sût par qui, dans cette tenue si peu gratifiante. Prendre des libertés avec
les règles qui régissaient les temps passés au coin, conduisait inévitablement
à une autre fessée et à une station en pénitence encore plus longue. Elle
n’avait donc pas le choix.
« C’est
à nous maintenant, n’est-ce pas Philippe ? C’est l’heure de la fessée dont
tu as besoin, qu’en dis-tu ? »
Philippe
cherchait à se faire oublier. Ce n’était pas le moment de se signaler. Il resta
silencieux. Ce n’était pas ce qu’attendait Mademoiselle Annette. Elle voulait
qu’il manifestât explicitement son accord à recevoir une correction. Cela
faisait partie du processus de légitimation de l’autorité d’Annette. Philippe
ne l’avait pas compris. Une sérieuse claque sur les fesses le ramena à plus de
pragmatisme.
« Je
t’ai posé une question !
–
Oui, Mademoiselle Annette, oui !
–
Oui quoi ? »
Elle
insista avec une nouvelle claque.
« Oui,
c’est l’heure de ma fessée.
–
Et…
–
Et j’en ai besoin, Mademoiselle Annette.
–
Je suis d’accord. Tu en as vraiment besoin ! »
Mademoiselle
Annette alla reprendre sa place sur le bord de la table.
« Viens-ici,
alors, pour la recevoir ! »
Philippe
fit demi-tour. Il regarda autour de lui. Aucun secours à attendre ni d’Aurélie,
ni de sa belle-mère. Il fit deux ou trois des premiers pas qui devaient le
conduire vers Annette, puis il s’arrêta.
« S'il
vous plait, Mademoiselle Annette, pas la fessée !
–
Tu arrives ici tout de suite !
–
Non, Mademoiselle Annette, pardon ! Je ne le ferai plus.
–
Encore un mot, ou une seconde de plus sans avancer vers moi comme je te l’ai
ordonné et je vais chercher la règle ! »
Il
n’y avait plus à atermoyer. Philippe se mit en route. Trois ou quatre mètres à
faire et il était entre les mains de sa baby-sitter. Il ne fit plus aucune
difficulté quand Mademoiselle Annette l’installa en position punitive, plaçant
ses fesses à portée de sa main. Tout au plus gémissait-il faiblement. Elle releva
un peu la chemise et elle prit son élan.
Encore
une fois, Philippe avait hésité avant de lui obéir. Ce n’était pas acceptable.
Elle devait prendre des mesures drastiques. Pour commencer une très sérieuse
fessée s’imposait. Ça, Annette savait faire. Elle fit retomber sa main en lui
donnant le plus de vitesse possible et en ajustant sa forme à celle de la
partie des fesses qu’elle visait. La réaction de Philippe fut à la hauteur de la
minutie qu’elle y avait mise. Il rua, mais il resta à la même place, les fesses
disponibles une nouvelle fois pour la main de sa baby-sitter.
Une
dizaine de fois sur chaque fesse. Alternativement, l’une puis l’autre. Aussi
fort qu’elle le pût. Philippe regrettait déjà ses désobéissances, mais il
fallait aller jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à ce que Mademoiselle Annette
décidât qu’il en avait assez eu. Il lui restait encore assez de lucidité pour
s’obliger à rester en place, tout en sachant que la main de sa baby-sitter
reviendrait à la charge aussi longtemps qu’elle le voudrait.
Puis
le rythme s’accéléra. Ce que la fessée perdait en force d’impact, elle le
gagnait en persistance de la douleur. Finalement, l’énergie que devaient
absorber les fesses était tout aussi importante, voire un peu plus élevée que
précédemment.
Mademoiselle
Annette tint ce tempo assez longtemps pour que les tortillements de Philippe
sur ses genoux se transforment en ruades qu’elle devait s’attacher à maîtriser
pour assurer la continuité de la fessée. Elle raffermir la prise de son bras
sur la taille de Philippe et elle le plaqua plus étroitement contre elle. Son
coude placé entre les omoplates du garçon l’empêchait de se relever.
Elle
repéra assez vite les signes de repentance, signalant que la fessée avait fait
son effet. Malgré la cuisson qu’elle ressentait sur la paume de sa main, elle
décida de continuer. Il fallait bien, qu’elle aussi, paye le prix de la
correction qu’elle administrait. C’était un prix bien moins élevé que celui
qu’avait à assumer Philippe, mais cela lui rappelait que donner une fessée
b’était pas sans conséquence pour la fesseuse.
Il
lui fallut contrôler les mouvements involontaires de Philippe. La position dans
laquelle elle l’avait placé facilitait la chose, mais elle sentait bien qu’il y
avait une retenue dans les gesticulations de Philippe. Il restait dans ce que
Mademoiselle Annette pouvait maîtriser. Philippe progressait dans l’acceptation
de son autorité. C’était ce qu’elle cherchait. Lui comme elle, étaient sur la
bonne voie.
Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !
Et le précédent : le chapitre 15
Mademoiselle Annette malgré son jeune âge est une redoutable fesseuse, je ne voudrais pas lui désobéir.
RépondreSupprimerSylvie
Sylvie,
SupprimerIl y a effectivement des risques (changes ?) que vous preniez une fessée?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour JLG ,
RépondreSupprimerPeut être Annette pourrait recevoir une fessée devant Aurélie et Philippe pour équilibrer un peu et moins fière , après c'est prévu?
Sinon vos scenarios sont toujours aussi bon continuez
Au plaisir de vous lire
PS: de futurs nouveaux ou nouvelles témoins prévus encore plus jeunes pour leurs hontes
Cher lecteur anonyme,
SupprimerJe ne crois pas que la fessée puisse être un acte réciproque. Comme c'est une punition, il faut que la personne qui la donne, le fasse au nom d'une autorité légitime. Les rôles ne peuvent donc pas être échangés.
Je ne crois donc pas (en fait, j'en suis sûr) qu'Annette va prendre une fessée. Par contre, il est probable qu'elle en administre quelques-autres.
Au plaisir de vous lire,
JLG.