jeudi 30 novembre 2017

Christine - chapitre 7

Avec ma belle-mère, nous étions au snack Nous finissions notre dessert. Après ma première journée de cours de vacances à Ste-Marie, elle venait de me sermonner. Étant de fait ma tutrice vis-à-vis de l’école, ma belle-mère me reprochait de vouloir minimiser les remontrances formulées à mon encontre par les religieuses  et surtout de vouloir en éluder les conséquences directes. Tout cela m’avait évidemment coupé l’appétit. Je n’avais pratiquement pas touché à ma salade et la part de tarte que le serveur venait de nous déposer sur la table n’avait guère plus mes faveurs.

En sortant de Ste-Marie, je pensais rentrer directement chez moi pour y faire une bonne pause réparatrice et surtout prendre des nouvelles de ma petite famille en villégiature au bord de la Méditerranée en ce début août. Ma belle-mère en avait décidé autrement. Elle avait pris les choses en mains et était venue m’attendre, à 13h à la sortie de Ste-Marie. Cela partait d’un bon sentiment de sa part et je n’avais pas voulu la froisser en refusant sa proposition. J’avais bien essayé de lui faire comprendre que j’étais fatiguée mais elle avait insisté. De fil en aiguille je compris que rien n’était gagné d’avance en ce qui me concernait.

Je ne savais pas encore quelle était la nature de leurs liens, mais Sœur Marie-Joseph, la directrice de Ste-Marie, avait téléphoné à ma belle-mère si bien que cette dernière était au courant de beaucoup plus que je ne le pensais quant à ma matinée.
Ma belle-mère avait tout organisé pour moi dans l’après-midi qui s’annonçait.
Nous devions aller faire quelques achats aux Galeries puis passer chez elle afin d’y faire un point précis sur mon premier jour de cours de vacances à Ste-Marie.

mercredi 29 novembre 2017

Une histoire vraie - chapitre 6

Le vendredi, nous avons devions aller au lycée pour finaliser mon inscription et Maman m'a pris un rendez-vous chez le médecin pour s'assurer de ma bonne santé et mettre à jour mon carnet de santé déclaré perdu. Elle m'a dit que si nous ne rentrons pas trop tard je serai autorisé à regarder un DVD. En effet la veille et ce matin j'ai bien travaillé et elle veut me récompenser. En plus le dimanche elle a organisé un lunch avec ses amis pour fêter mon adoption.
Sitôt le déjeuner avalé et après avoir fait la vaisselle ensemble, nous partons donc pour le centre-ville. Maman se gare sur un parking et nous finissons à pied. Nous arrivons devant un immeuble. Il n’y a qu’une plaque où il est inscrit « Docteur Michel Jouanot, pédiatre ».

lundi 27 novembre 2017

L'institut - chapitre 7

Une formation réussie

A l’issue de ce premier jour à l’Institut F, Nadia est rentrée chez elle avec en tête des sentiments contradictoires. Elle avait aimé cette ambiance de toute petite entreprise sans poids permanent d’une hiérarchie, elle savait quelle serait confrontée à des tâches multiples comme la facturation ou la comptabilité, l’accueil de la clientèle. Autant de missions qui lui seraient utiles dans le cadre de ses études. Elle qui était une fille rigoureuse, ponctuelle, ordonnée, honnête, elle reconnaissait au fond d’elle-même la logique des prestations proposées dans le cadre de l’Institut à une clientèle somme toute consentante.

samedi 25 novembre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 16

Si les trois punis avaient parfaitement conscience des conséquences futures de leur punition d’aujourd’hui, les répercussions sur mon avenir m’avaient totalement échappées. La mécanique était lancée elle ne s’arrêterait plus, comme un engrenage entraînant les faits l’un après l’autre.
Le premier arriva, en début d’après-midi, sous la forme d’une convocation signée de la main de la directrice. J’étais attendu à seize heures quarante-cinq, dans la salle du conseil. Je supposais que Sœur Marie Joseph souhaitait me faire part de quelques ajustements dans les conditions de ma présence. Je ne savais pas encore combien j’avais raisonné juste.

jeudi 23 novembre 2017

Christine - chapitre 6

Ma première journée de cours de vacances à Ste-Marie s’achevait. Et autant dire que ces quelques heures n’avaient pas été de tout repos. Mon dernier cours avec Sœur Thérèse, ma professeure de lettres, avait été éprouvant.
Le contrôle inopiné de la Préfète de discipline, Sœur Marie-Hortense m’avait marquée. J’avais estimé que la fouille en règle dont je faisais l’objet dépassait les limites qu’une femme de 36 ans comme moi pouvait supporter. Je l’avais fait savoir un peu trop vertement et je l’avais chèrement payé.
Mon insolence vis-à-vis de Sœur Marie-Hortense s’était soldée d’une fessée déculottée à la main puis à la règle. Dans mon malheur j’avais eu la chance que cette correction ne me fût donnée qu’en comité vraiment restreint, seule Sœur Thérèse était également présente. Les minutes ensuite passées au coin, face au mur, m’avaient permis de faire mon examen de conscience. Je venais de m’apercevoir que mon âge n’avait pas été un bouclier face au règlement séculaire de Ste-Marie. Bien au contraire, j’étais la doyenne des élèves et je me devais de montrer le chemin de l’exemplarité.
Mes camarades me voyaient sans doute sous cet angle de grande sœur et les religieuses ne me rateraient pas si je m’écartais du droit chemin.

mercredi 22 novembre 2017

Une histoire vraie - chapitre 5

NB : Je ne l'avais pas encore précisé mais les noms des personnes apparaissant dans récit ont été modifiés cela va de soit
Une fois encore je me réveille tôt. Forcément j'ai été mis au lit encore plus tôt que la veille. J'attends encore un bon moment l'arrivée de Maman et j'ai très faim. Mon ventre gargouille. Maman arrive à 7 heures. Tout se déroule comme hier matin. Sauf qu'après l'infâme cuillère de foie de morue, mon petit déjeuner n'est composé que d'un morceau de pain sec et d'un verre d'eau.
Après avoir terminé son café et lu son journal, Maman me fait passer au WC et me fait ma toilette. Mais au lieu de m'habiller comme le veut ce qui deviendra un rituel, elle me fait enfiler un peignoir et me fais asseoir dans la cuisine. Elle fait elle-même les corvées ménagère tandis que j'attends sagement.

mardi 21 novembre 2017

Une visite chez Madame Anne-Sophie - 2ème partie

Je montais les trois étages à pied. Il n’y a pas d’ascenseur. La boule que j’avais au creux de l’estomac avait grandi jusqu’à occuper tout l’espace. J’y étais.
Je venais de recevoir, par SMS, les dernières instructions pour trouver l’appartement en question, celui où Madame Anne-Sophie m’attendait. J’avais encore l’option de faire demi-tour. J’y songeais, mais cela ne faisait pas descendre la pression.
Arrivé sur le pallier, la porte était ouverte.
« Bonjour Josip !
– Bonjour Madame. »

lundi 20 novembre 2017

L'institut F - chapitre 6

La stagiaire


Nadia était étudiante en seconde année d’école de commerce. L’année ou le stage en entreprise est obligatoire, mais si difficile à trouver. Volontaire et entreprenante, la jeune fille n’a donc pas hésité à adresser force courriers et CV à des centaines d’entreprises parisiennes, privilégiant les toutes petites entreprises. Elle savait, d’expérience, que dans une PME on participait à toutes les tâches alors que le risque était grand d’être préposée à la machine à café dans les couloirs d’un mastodonte du CAC 40.

C’est ainsi qu’elle fut convoquée un beau matin à l’Institut F, dans le XVIIème. Arrondissement de Paris. Elle n’avait aucune idée de l’activité de cet établissement mais elle était si contente d’avoir enfin une piste positive que c’est avec entrain qu’elle décida d’honorer ce rendez-vous avec Caroline et Marie.

dimanche 19 novembre 2017

Une visite chez Madame Anne Sophie - 1ère partie

Tout a commencé par un courriel reçu dont le contenu était prometteur, mais assez iconoclaste par rapport à ce que je reçois habituellement sur ce blog.
« Anne-Sophie institutrice de 48 ans donne de bonnes fessées comme autrefois. Je corrige chez moi (75018) les vilains garnements »
Il s’agissait d’une femme, alors que la plupart des courriels qui me sont envoyés, ont des hommes pour auteurs. C’était, par ailleurs, la première fois que recevais une offre aussi directe. Je l’ai prise pour moi. Me proposait-on de me punir ?

samedi 18 novembre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 15

Sœur Gabrielle n’en était pas à sa première fessée ; elle connaissait son affaire. Cela me fut confirmé quand je constatais que ses prévisions se réalisaient à la lettre. La douleur sur mes fesses s’était transformée en un tiraillement continuel. Ma main passée sur mes fesses confirma que si la température de ma peau avait retrouvé un niveau normal, il restait une raideur certaine. Comme à mon habitude, je m’assis pour sortir de mon lit. Ce n’était plus une souffrance vive comme hier soir, mais des élancements à l’endroit où mes fesses entraient en contact avec mon lit.

jeudi 16 novembre 2017

Christine - chapitre 5

Mes deux premières heures de cours de vacances à Ste-Marie ne s’étaient pas si mal passées que ça, si l’on excepte bien sûr la mise au point de la directrice, d’entrée, à 8h.
Le groupe d’élèves que nous formions n’avait pas cru bon répondre au « bonjour » que Sœur Marie-Joseph nous adressait et son rappel à l’ordre s’était soldé par une punition générale de cent lignes à copier. Une incivilité collective que la directrice avait tenu à sanctionner pour marquer le coup.
À titre personnel je n’en fus pas fière, mais diluées et partagées en trente élèves, ces lignes me parurent insignifiantes ; seul mon amour-propre en avait été écorné. La suite, à la récréation me rappela combien les écarts de conduite n’avaient pas leur place à Ste-Marie.
Même lors des cours de vacances, où la discipline y était assouplie, il ne fallait surtout pas franchir la ligne. Ma nouvelle camarade Magali, elle, l’avait franchie et elle devait le regretter amèrement. Pour avoir simplement voulu consulter ses messages sur son smartphone, elle avait été corrigée d’une fessée par la Préfète de discipline, Sœur Marie-Joseph.

mercredi 15 novembre 2017

Une histoire vraie - chapitre 4

Je me suis réveillé tôt. Je vois à travers les volets qu'il fait déjà jour. Maman a été très claire. Je ne dois pas me lever avant qu'elle ne vienne. J'espère vraiment ne pas être autant puni qu'hier. J'angoisse aussi car je sais que je vais avoir, entre autres, un fruit au petit déjeuner. Je déteste cela. J'ai des hauts de cœur quand j'en mange. Ça va être compliqué. Mais quand j'en ai parlé à madame Tourelle pendant nos nombreux entretiens, elle m'a dit qu'elle serait inflexible. Cela me travaille.

lundi 13 novembre 2017

L'institut F - chapitre 5

Marie Thérèse est un pure aristocrate, installée depuis son enfance dans ce quartier chic de l’Ouest parisien. Elle est née ici, s’est mariée ici, vit dans le même appartement cossu qui appartient à la famille de son mari, lui monté à Paris plus tardivement après avoir quitté la propriété familiale et ancestrale.
Seule entorse à sa vie parisienne, Marie Thérèse aura passée quatre années dans un pensionnat anglais traditionnel pour y suivre des études et y parfaire sa connaissance de la langue anglaise. De la langue anglaise bien sûr, mais aussi de l’éducation réputée raffinée de la high society britannique.

samedi 11 novembre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 14

Je perçus une modification de la lumière qui entrait dans ma chambre. Positionné comme je l’étais, il était difficile d’en être sûr et je n’allais pas me retourner pour le vérifier. Retenant mon souffle, j’écoutais plus attentivement. Il y eut un léger frottement sur le sol venant de l’entré de ma chambre.
« Ouf, songeais-je, Sœur Gabrielle est de retour. »
Pendant un moment, il n’y eut plus de bruit, … puis un nouveau frôlement qui venait toujours du même endroit.
« Pourquoi Sœur Gabrielle met-elle tant de temps à pénétrer dans ma chambre ? »

jeudi 9 novembre 2017

Christine - chapitre 4

Nous étions le 1er août.
Ça y est, c’était la rentrée… enfin la petite rentrée, une sorte de répétition, puisqu’il ne s’agissait que des cours de vacances. Mais pour moi qui avais interrompu mes études durant plus de quinze ans, cela avait été de très, très grandes vacances !
Je n’avais plus 18 ans, j’en avais à présent dix-huit de plus. Entre temps j’étais devenue une femme, une maman. Je vivais ce moment avec une certaine appréhension bien légitime. D’autant que mon parcours, les jours qui avaient précédé, n’avait pas été de tout repos : le passage obligé chez le docteur Wagner pour la visite d’aptitude à Ste-Marie, la mise en place chez mon gynéco d’un stérilet, jugé plus sûr comme moyen de contraception et surtout, voir partir mari et enfants sans moi vers les rives ensoleillées de la Méditerranée pour y passer de merveilleuses vacances.
Mais je m’étais résolue à mettre ma routine entre parenthèses durant l’année scolaire qui s’annonçait. Le baccalauréat était au bout. J’étais prête.

mercredi 8 novembre 2017

Une histoire vraie - chapitre 3

A 18h quand le carillon du salon retentit, Maman s'approche de moi, elle me retire mon slip de la tête. Elle m'essuie mon visage encore humide avec.
 - Allez c'est l'heure de la douche Paul
-  Oui Maman
Je me dis que je vais avoir enfin un moment de tranquillité mais c'est peine perdue. Elle me fait passer devant et s'arrête devant les WC.

mardi 7 novembre 2017

Promenade au parc

"Tu aurais dû savoir que je tiens toujours mes promesses. Je te l'ai déjà dit plusieurs fois. Il faudrait vraiment des circonstances exceptionnelles pour que je revienne sur ce que j'ai promis, un cas de force majeure.
Et comme tu n'es pas attentif à ce que te disent les personnes de ton entourage, et en particulier quand tu reçois un avertissement, tu considères ces alertes comme quantité négligeable. Pourtant, je t'avais prévenu !

lundi 6 novembre 2017

L'institut F - chapitre 4

Chapitre 4 / Bis

Sur le chemin du retour vers la maison, Isabelle réfléchissait à ce qu’elle venait de voir et d’apprendre. La fessée avait manifestement fait son effet. Paul avait quitté son air un peu supérieur et semblait dorénavant plus attentif. Il ne s’était pas plaint et avait accepté la punition, qui lui avait semblée très sévère, sans trop se plaindre. On sentait pourtant bien à sa démarche hésitante qu’il avait mal aux fesses et que la douleur était persistante. Au fond, la fessée pourrait bien s’installer comme moyen de régler leurs disputes au sein du couple. Isabelle se faisait assez bien à cette idée, sans être tout à fait certaine de pouvoir déculotter et fesser son mari elle-même. Malgré sa première visite à l’Institut F, elle ne se sentait pas encore très sure d’elle et capable de passer à l’acte.

samedi 4 novembre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 13

Je ne restais pas longtemps au coin. J’entendis Sœur Gabrielle s’exclamer dans la salle de bains.
« Le petit chameau ! »
Puis, ses pas se dirigèrent tout droit vers moi. Elle me prit par le lobe de l’oreille et je n’eus d’autre choix que de la suivre.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? »

jeudi 2 novembre 2017

Christine - chapitre 3

Cela faisait à présent une bonne dizaine de jours que j’avais décidé de mon nouvel avenir. Je ne le regrettais pas.
Les vacances venaient de commencer et la présence des enfants à la maison n’était pas étrangère à ma bonne humeur et à l’ambiance générale. Ils occupaient bien mes journées et même s’ils étaient grands maintenant (17 ans pour Diane et 11 ans pour Tommy) et autonomes, le temps des vacances était pour nous l’occasion de se retrouver et de faire des choses ensemble.
Il allait bientôt être midi lorsque la sonnerie du téléphone retentit.

mercredi 1 novembre 2017

Une histoire vraie - chapitre 2

L'arrivée
Le jour J arrive enfin. Bien que je me réveille très tôt je traîne au lit en pensant à la nouvelle vie qui m’attend. Mon train est à midi. Madame Tourelle m'a recommandé de déjeuner avant d'arriver. J'ai passé cette dernière nuit à l'hôtel, ayant rendu les clés de mon studio. Vers dix heures, je me lève. Je prends une douche et j’enfile les vêtements que ma nouvelle Maman m'a donnés. Je me sens ridicule.