lundi 13 novembre 2017

L'institut F - chapitre 5

Marie Thérèse est un pure aristocrate, installée depuis son enfance dans ce quartier chic de l’Ouest parisien. Elle est née ici, s’est mariée ici, vit dans le même appartement cossu qui appartient à la famille de son mari, lui monté à Paris plus tardivement après avoir quitté la propriété familiale et ancestrale.
Seule entorse à sa vie parisienne, Marie Thérèse aura passée quatre années dans un pensionnat anglais traditionnel pour y suivre des études et y parfaire sa connaissance de la langue anglaise. De la langue anglaise bien sûr, mais aussi de l’éducation réputée raffinée de la high society britannique.


C’est là, plus encore que dans sa famille que Marie-Thérèse aura connu les principes de l’éducation anglaise et des châtiments corporels qui y sont attachés. C’est là que Marie Thérèse, adolescente un peu turbulente, aura appris qu’on peut être déculottée en public, qu’on peut, au milieu de la classe, de la cour de récréation ou du dortoir, tâter du martinet ou recevoir quelques dizaines de coups de cannes administrées sans pitié ni compassion. Comme toutes ses camarades, elle craignait beaucoup ces corrections administrées séance tenante et qui laissait, sur le derrière comme dans les esprits, des traces durables. Mais comme beaucoup de ses camarades, des années plus tard, Marie-Thérèse ne conservait pas un si mauvais souvenir de ce passage dans ce collège et de ses méthodes d’éducation assez musclées. Elle était même assez reconnaissante à cette institution de lui avoir donné une éducation qu’elle jugeait utile pour le reste de ses jours.
Pour elle, la fessée faisait partie d’une bonne et saine éducation. Elle en était la preuve vivante. Ses trois enfants, trois garçons avaient été ainsi élevés de manière juste mais sans concessions, fessés aussi longtemps qu’elle l’avait jugé nécessaire. A la maison, le martinet était toujours à portée de main, et la cravache n’était pas juste réservée aux sorties quotidiennes de feu son mari, Jean Eudes, fervent cavalier disparu prématurément.

Au sein du couple, c’est manifestement Marie-Thérèse qui portait la culotte et imposait ses lois. Le collège anglais lui avait forgé le caractère et appris le maniement du martinet. Elle le faisait régulièrement sentir.

Seulement, voilà, le temps avait passé, les enfants avaient quitté le domicile familial (y ayant été fessés jusqu’à leur départ, c’est-à-dire bien après l’âge légal de la majorité) et Marie Thérèse conservait au fond d’elle-même le souvenir intact de ces corrections si bénéfiques qu’elle avait reçues jeune fille ou administrée dans son rôle de mère.  Elle y pensait souvent, avec nostalgie et un brin d’émoi.

On se doute bien qu’une personne ayant habité aussi longtemps dans le même quartier était au courant de tout. L’ouverture de l’Institut F non loin de son domicile ne pouvait passer inaperçue. Sa curiosité naturelle fit le reste et elle ne mit pas longtemps à être tenu au courant des prestations dispensées par les deux jeunes femmes qu’elle avait croisées – et remarquées – à plusieurs reprises. Seulement, elle avait du mal à trouver le motif d’une visite de cet établissement.  A quel titre allait-elle pousser la porte et quelle raison invoquer ? Mais le destin fait parfois le nécessaire. Un matin, elle laissa tomber un bocal de produits de beauté sur le sol en plein milieu de la pharmacie. Le pharmacien qu’elle connaissait depuis toujours vient à son secours pour l’aider à le remettre en place en ajoutant avec un sourire complice. C’est la deuxième fois en deux jours que quelqu’un me le fait tomber. Le prochain coupable, je l’envoie à l’Institut F pour payer sa faute …. Décidément dans le quartier tout le monde commençait à connaître cet institut !

Tout en rougissant jusqu’aux oreilles, Marie Thérèse enregistra la phrase tout en se disant que, puisqu’elle était coupable, elle méritait d’aller à l’Institut F pour se dénoncer et purger sa peine… Voilà la bonne excuse. C’est ainsi qu’après quelques minutes d’hésitation elle poussa la porte pour se présenter à Marie et Caroline :

Voilà, je vous explique... Je vis seule et je n’ai plus personne autour de moi pour me remettre les idées en place quand je fais des bêtises. Or à 55 ans, j’ai encore beaucoup d’occasion de commettre des erreurs, des péchés certes véniels mais qu’une femme rigoureuse comme ne devrait pas laisser passer.

Vous remettre les idées en place ? interrogea tout de suite Marie

Oui, me remettre les idées en place en me punissant à chaque fois que je le mérite. Evidemment je suis la seule juge de mes propres incartades, mais je suis fermement décidée à ne rien me laisser passer et je veux être punie à chaque fois que je le juge mérité.

Caroline et Marie étaient stupéfaites, interloquées…. Et silencieuses.

Alors voilà, à chaque fois que j’estimerai avoir commis une faute, je me présenterai à vous et vous déciderez de la sanction à appliquer. J’ai une solide expérience des châtiments corporels et je vous prierai de me fesser, de me fouetter avec vigueur nonobstant notre différence d’âge. Je m’y soumets de mon plein gré. Ah, je vois sur votre plaquette de présentation que vous avez pour principe d’administrer toutes vos punitions cul nu. Bravo, c’est un excellent principe que j’ai toujours trouvé adapté. Vous voyez, nous allons nous entendre.

La situation était tellement surprenante que ni Marie ni Caroline n’arrivaient à articuler une seule parole. Aussi, consciente de l’effet de surprise, Marie-Thérèse repris l’initiative avec le dynamisme et la détermination qui la caractérisaient : Bien je viens de renverser, par inattention, un bocal de produits de beauté chez le pharmacien. Il y en avait partout. Ce n’est pas bien grave, mais j’imagine que vous allez me fesser pour ça évidemment ?

Encore sous l’effet de surprise, Marie pu néanmoins enfin réagir. Reprenant le dessus et sans dire un mot, elle attrapa Marie-Thérèse par le bras et, là, en plein milieu de la salle d’attente, devant Caroline ébahie, elle la courba sur le bras du fauteuil, troussa sa jupe et asséna une première série de claques sur la culotte en coton de sa nouvelle cliente. Clac, clac, clac… voilà que va vous apprendre à faire attention. Puis la déculottant prestement, elle ajouta : Une bonne fessée devant Caroline et peut-être devant d’autres personnes si d’aventure quelqu’un venait à entrer. Marie-Thérèse avait de fort jolies fesses bien galbées et rondes qui prirent rapidement une belle couleur vermillon.  A l’issue de cette fessée – qui lui rappela tant de souvenirs – c’est avec les joues de la même couleur qu’elle se redressa, les yeux brillants de reconnaissance.

Marie avait compris ce qu’attendait sa cliente. A la prochaine bêtise, ce n’est pas juste une fessée que vous recevrez : le martinet la cravache ou peut-être même la canne selon ce que vous mériterez. Et sèchement, sans autre forme de procès, elle la mit à la porte.

Sur le chemin du retour, Marie-Thérèse était tremblante et bouleversée. Elle venait de retrouver ces sensations de son adolescence et le moyen d’expier ses fautes. Elle qui recherchait depuis si longtemps à remettre la punition comme un guide de son existence, elle avait enfin trouvé la solution. Mais elle était tellement ébranlée par ce qu’elle venait de vivre qu’elle se rendit compte, arrivée devant la porte de chez elle qu’elle avait simplement laissé son sac, avec ses clés, dans la salle d’attente de l’Institut, distant de quelques centaines de mètres. Un aller-retour rapide et sans conséquence.

Sans conséquence ? C’était sans compter sur la bienveillance de Marie qui avait maintenant parfaitement compris que Marie-Thérèse souhaitait être fermement encadrée. Lorsqu’elle avait remarqué le sac oublié, elle avait immédiatement décidé de la suite du scénario. Aussi, la voyant revenir, elle prit l’initiative de la gronder : vous êtes décidément une petite écervelée. Vous oubliez votre sac avec les clés de chez vous. N’importe qui aurait pu vous le voler. Je ne peux pas laisser passer cette incartade. Allez immédiatement dans la pièce du fond, déculottez-vous et mettez-vous en place contre le cheval d’arçon. Une bonne punition avec le martinet va vous faire travailler la mémoire. Allez-y, je vous rejoins.

Quelques minutes plus tard, Marie put en en effet constater la docilité avec laquelle sa cliente s’était positionné le long du cheval d’arçon. Une position soumise et quelque peu impudique, la jupe soigneusement relevée, la culotte sur les chevilles, les jambes suffisamment écartées pour que son derrière soit cambré, prêt à subir la punition.  Conformément aux règles de l’Institut Marie asséna d’abord, à la main, une bonne dizaine de claques sur les fesses déjà rougies par la fessée précédente. Le corps de Marie-Thérèse se crispa tout entier. Puis, comme promis, Marie décrocha un martinet aux lourdes lanières de cuir qu’elle promena d’abord doucement sur le postérieur déjà meurtri. Soudain, elle leva le bras, et sans retenue fit retomber le bouquet de lanière sur les fesses tendues. Marie-Thérèse, cramponnée au cheval d’arçon ne cilla pas. Marie perçu juste un léger gémissement.  Une vingtaine de coups de martinet plus tard, le derrière de la punie était cramoisi. Marie-Thérèse ne s’était pas dérobée, se maîtrisant parfaitement. Néanmoins, Marie put clairement distinguer des grosses larmes qui roulaient sur ses joues. La douleur peut-être, l’émotion certainement. Elle n’eut ensuite pas besoin de dire quoique ce soit pour que Marie-Thérèse, qui avait parfaitement intégré le fonctionnement de l’institut s’installa au coin, les mains sur la tête. Une soumise modèle.


Elle fut autorisée à se rhabiller puis Marie la raccompagna à la porte, l’air sévère. Ne vous avisez pas à commettre de nouvelles bévues. La prochaine fois vous aurez la cravache !

Pour lire ce qui s'est passé auparavant

Le  premier épisode : chapitre 1 
L'épisode précédent : chapitre 4

Pour la suite ... c'est le chapitre 6

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