L'arrivée
Le jour J arrive enfin.
Bien que je me réveille très tôt je traîne au lit en pensant à la nouvelle vie
qui m’attend. Mon train est à midi. Madame Tourelle m'a recommandé de déjeuner
avant d'arriver. J'ai passé cette dernière nuit à l'hôtel, ayant rendu les clés
de mon studio. Vers dix heures, je me lève. Je prends une douche et j’enfile
les vêtements que ma nouvelle Maman m'a donnés. Je me sens ridicule.
Déjà que
je fais moins que mon âge de par ma taille et mes traits, ces vêtements me font
retrouver mon allure juvénile. On ne m'aurait pas donné 14 ans. Pour paraître
plus "classe" je sors la chemise de la culotte courte et desserre mes
bretelles. J'enfile aussi ma casquette que je ne compte pas abandonner. Je
range mes anciens vêtements dans un sac-poubelle que je jette ensuite et je prends
la direction de la gare. Je rencontre peu de gens en ce dimanche mais à mon
étonnement personne ne prête attention à ma tenue. Cela me soulagea grandement.
Je vais acheter un sandwich et un soda pour les déguster dans le train. Je composte
mon billet et à midi en route pour ma nouvelle vie.
Le trajet dure à peine
une heure. Comme depuis des semaines je ne pense qu'à ce qui m’attend. Malgré
cela j'ai complètement oublié ma tenue et les consignes de Madame Tourelle.
Sitôt le train arrive en gare. Je m'empresse de la rejoindre sur le quai. Je
m'apprête à l'embrasser.
« Bonjour Maman vous
... »
Madame tourelle ne me
laisse pas finir ma phrase. Deux claques très fortes s'abattent sur ma cuisse
gauche. Surpris je ne sais pas comment réagir. Aussitôt elle me défait le
bouton de ma culotte. Je suis paniqué croyant qu'elle va me fesser ici, sur le
quai de la gare. Mais elle ne me la baisse pas. Elle me rentre la chemise
correctement dans la culotte, referme et resserre mes bretelles. Puis elle
prend ma casquette et la jette dans une poubelle. Tellement déconcerté je n’ai
esquissé aucun mouvement.
« Tu n'as pas honte
de ta dégaine me dit-elle. »
« Heu si,
balbutias-je, encore étonné de ce qui vient de m'arriver. »
Je regarde autour de moi,
il y n'y a pas grand monde fort heureusement. Je ne sais pas si quelqu'un a
assisté à la scène.
« Avance me dit-elle ! »
Elle marche d'un pas
rapide tout me tenant pas le poignet. J'ai du mal à suivre son rythme. Arrivé
sur le parking, devant sa voiture, elle m'ordonne de lui remettre mon
portefeuille et mon téléphone. Je m'exécute. Elle me fait monter à l'arrière et
m'attache elle-même la ceinture. Avant de démarrer elle me fixe dans le rétro
et me déclare:
« Tu ne perds rien
pour attendre ! »
Le trajet dure environ 15
minutes, dans un grand silence. Je n'ose affronter le regard de madame Tourelle
quand elle m'observe dans le rétroviseur. Je me tiens parfaitement comme elle
l'exige. Mes mains sur mes genoux. J'observe le paysage et tout dans mon esprit
s'embrume. D'abord je regrette de ne pas avoir pensé à me rhabiller
correctement. Ensuite je m'imagine des retrouvailles moins agitées si j'avais
obéis. Je regrettais presque ma venue trouvant exagéré d'être puni pour ça,
puis je me dis bien fait pour toi tu le savais ... Après tout c'est ce que j'ai
souhaité.
Nous arrivons, madame
Tourelle ouvre le garage avec une télécommande et rentre la voiture. Je n'osais
pas sortir. Elle vient m'ouvrir la porte et m'ordonne de descendre. Nous arrivons
face à une porte qui ouvre sur un grand escalier. Elle retire ses chaussures et
me tend mes chaussons en m'ordonnant de les mettre. J'obéis. Puis elle enfile
une blouse sans manche sur sa robe.
« Suis-moi dit-elle. »
Elle me fait visiter la
maison. En face l'escalier les toilettes avec un lavabo.
« Voici les 1ères
toilettes dit-elle, Tu ne pourras t'y rendre qu’avec mon autorisation et uniquement
si je t'envoie te laver les mains.
– Oui Maman !
– Ici ; dit-elle en
me désignant la porte du fond, se trouve le placard avec le nécessaire au
ménage et à droite ici la buanderie. Tu y descendras tes affaires sales tous
les soirs.
- Bien Maman
Puis nous entrons dans la
vaste cuisine semi-ouverte sur un grand salon, à notre droite.
– Voici les pièces de vie
et maintenant suis moi !
Nous allons ensuite vers
la porte à gauche et nous entrons dans un grand couloir. La première porte à
droite est la chambre de ma mère adoptive. Elle me signifie qu'il m'est
interdit d'y entrer. En face se trouve la salle de bain. A côté une chambre
d'amis et en face ma chambre.
Cette pièce tout comme
l'ensemble de la maison me semble très austère. Les murs sont revêtus d'un
papier bleu ciel Au fond à droite de la fenêtre se trouve mon lit. Un lit d'une
personne en bois vert émeraude. Le lit est fait au carré. Avec une couverture
beige et des draps blancs. A côté une chaise sert de table de nuit. À gauche de
la fenêtre une commode ancienne avec 3 tiroirs. En haut elle me montre mes
chaussettes et mes slips. Au milieu mes maillots de corps et des pulls enfin,
en bas, des culottes courtes. Une armoire ancienne elle aussi, se situe à
gauche de la porte. A l’intérieur, une penderie avec des chemises. L’autre côté
est vide mais elle m'informe que j'y rangerai mes affaires scolaires.
Après cette visite,
retour vers la cuisine. Je vois, accroché au mur, un gros martinet qui me fait
frissonner. J'en avais déjà vu dans une animalerie mais jamais des comme ça. A
côté une cravache d'équitation. Et sur le meuble juste en dessous, est posée une
baguette. A la vue de ces instruments je ravale ma salive, très inquiet.
Maman, puisque je
l'appelle dorénavant comme ça, s'assied et me fais venir devant elle.
Je m’approche timidement
et elle reprend.
« Mon garçon, tu
sais que je ne tolère pas que tu sois débraillé. Cela donne une mauvaise image.
Tu sais ce que tu as mérité je vais donc devoir te punir. »
Elle me défait mes
bretelles, puis me déboutonne et baisse mon short. Je m'étais promis de ne pas
me rebeller, je me laisse faire. J'ai peur. J'ai des picotements dans le nez.
Elle passe ses mains sous l'élastique de mon slip et le fait glisser jusqu'à
mes genoux.
Elle fixe le fond de mon
slip puis me tire par l'oreille. Il y a une trace dans mon slip.
« Nous réglerons
cela après, me dit-elle en me donnant une bonne claque sur la cuisse. Avant
cela tu vas recevoir la fessée pour ton laisser-aller dans ta tenue. Mets tes
mains sur la tête et ne t'avise pas de les retirer. Couche-toi sur ma
cuisse. »
Elle m'aide à me placer
sur sa cuisse gauche en me tirant à elle. Je fais monter mes mains sur le
sommet de mon crâne. Je tremble. Je n'ai jamais reçu de fessée et je suis
vraiment anxieux. Elle me coince je ne peux pas bouger.
La première claque
atterrit de façon très appuyée sur ma fesse droite avec un bruit fort. Je ressens
directement une forte douleur. S'en suit une deuxième puis une troisième. J'ai
l'impression qu'elle est encore plus forte. Je tente de garder une certaine
contenance et serre les dents. Les claques s'enchaînent à une vitesse rapide et
toujours données avec force. Je ne peux plus tenir. Je commence à crier des
« aïe » et à demander pardon. Maman continue m'administrer la fessée.
Ayant trop mal je ne parviens plus à résister. Je mets mes mains en protection
devant mes cuisses. Ni une, ni deux, Maman me relève et prend dans un tiroir
une règle plate en bois. Elle m'ordonne de tendre ma main droite et de la
laisser bien ouverte à plat. Elle se saisit de mon poignet pour que je ne
puisse plus la bouger.
- Tu vas recevoir vingt
coups sur chaque main. Tu comptes les coups à haute et intelligible voix ou je
reprends à zéro. Tu dois comprendre qu'on n'essaie pas de soustraire à une
correction.
Madame Tourelle prend un
bon élan en levant bien haut la règle et me donne les coups que je compte en
ponctuant chacun de mes comptes d'un aie ou d'une grimace. Ma main me brûle et
c'est ensuite à la main gauche de subir le même sort. Mes mains sont enflammées
mais je n'en ai pas terminé. Elle se remet assise, me recourbe et me replace
sur sa cuisse et c'est avec la règle qu'elle me corrige les fesses et les
cuisses. Les coups alternent les fesses puis les cuisses, à gauche, à droite.
Parfois elle insiste à un même endroit. Mes grimaces et mes cris sont très vite
accompagnés de mes pleurs. Des larmes coulent sur mes joues et je hoquette
chaque fois que je supplie pour que cela s'arrête. Toutefois je ne cherche pas
à éviter la correction. Je sais au fond de moi qu'elle est méritée. La douleur
est intense j'ai mal et je suis soulagé quand elle s'arrête.
Maman relâche sa prise et
je tombe à genoux la tête sur sa cuisse je pleure. Elle me laisse un court
moment puis relève ma tête en me tenant par le menton.
« Paul comprends-tu
pourquoi tu as été punis ?
– Oui Maman, répondis-je
en pleurs. »
Elle me prend par
l'oreille et me conduit au coin.
« Tu restes le nez
au collé au mur, les bras croisés dans le dos de manière à laisser ta chemise
remontée. Tu vas méditer sur ta punition et au fait que tu dois respecter les
consignes que je te donne. »
Je n'ose pas bouger
malgré la douleur et la chaleur qui m'irradie les fesses et les cuisses. Les
larmes coulent sur mes joues et je renifle. Maman s'active en cuisine. Je l'ai
entrevue remonter du garage avec des légumes. Je la devine assise à la table en
train de les éplucher. Je reste concentré sur ma position pour ne pas céder à
l'envie de frotter mes fesses et mes cuisses qui me cuisent. Après un moment
que je juge assez long, Madame Tourelle passe au salon, je ne l'entends plus.
J'essaye de tourner la tête pour voir ce qu'elle fait mais je ne parviens pas à
la voir. Je patiente encore un moment, pris par mes pensées. Je trouve Madame
Tourelle très sévère. Ça va être une nouvelle vie difficile mais que je l'ai
voulue et que je vais devoir résister. Cependant ma jambe me pique. Je ne tiens
plus. Pensant Maman hors du vue, j'en profite pour me baisser un peu et me
gratter. Moins de vingt secondes après, elle arrive, me tourne, me courbe et me
donne une série rapide de claques sur les fesses.
« Est ce que je t'ai
permis de bouger ?
– Non Maman !
– Alors reprends ta
position et si je te prends encore à bouger tu recevras une nouvelle
correction. »
Je me replace
correctement dans le coin et je regrette mon geste. Le temps dure encore
longtemps. Maman en profite visiblement pour faire un peu de ménage. Je la sens
tourner et virer dans les pièces principales avec un balai, la pelle et la
balayette....
Au bout d'un moment qui
m'a semblé une éternité Maman m'appelle
« Paul viens ici ! »
Je veux remonter mon slip
et mon short mais elle me stoppe net dans mon élan
« T'ai-je demandé de
te rhabiller ? Je ne crois pas. »
Je la rejoins donc à
petit pas, gêné par mes vêtements qui entravent mon déplacement.
« Laisses tes mains
où elles sont, m'ordonne-t-elle. »
J'arrive devant elle et
elle enchaîne.
« Aller, lève les
pieds qu'on retire ton short et ce slip dégoutant. »
Elle se baisse pour
m'aider. Elle pose le short après l'avoir replié sur la table et me met le slip
sous le nez.
« Tu as honte
j'espère. Tu es un cochon et je vais t'apprendre à respecter les règles
d'hygiène et tes vêtements. »
Je baisse la tête, elle
me la relève et me frotte le slip sur le visage avant de me l’enfiler sur la
tête, le nez sur la trace.
« Va chercher le
martinet accroché à l'entrée de la cuisine.
– Oui Maman, dis-je d'une
petite voix et je me dirige vers le martinet. »
Après l'avoir pris en
main des frissons m'envahissent. Je repars vers Maman tremblant et avec le nez
qui me picote comme chaque fois que j'ai peur et que j'ai honte comme quand,
petit, j'étais pris en faisant une bêtise. Je tends le martinet à Madame
Tourelle.
« Bien dit-elle en
me tirant vers l'endroit le plus dégagés de la pièce. Mets-toi ici et place tes
mains sur la tête. Ecarte un peu les jambes. Voilà parfait ne bouge
plus. »
Elle me relève ma chemise
pour bien dégager mon postérieur et elle la coince avec une pince à linge pour
ne pas qu'elle redescende.
Schlack ! Un premier
coup vient de me frapper les cuisses. Je tente d'avancer un peu surpris par la
douleur qui vient de m'envahir. Maman me tient fermement par le bras et me
ramène rapidement à ma place. Je reprends vite ma position sans qu'elle ait à
me le rappeler.
Les coups toujours très
forts tombent et je tente de rester stoïque en fermant les yeux ou en fixant
l'horloge face à moi qui indique 16h30. Bien vite les larmes coulent le long de
mes joues. Je pousse de petits cris aigus. Je sens les lanières de cuir mordent
ma chair. Je souffre, j'ai chaud. La douleur est très vive. Elle a réveillé
aussi la douleur de la précédente fessée. Je parviens tout de même à rester en
place. Seuls mes pieds se lèvent de temps en temps. Quand la fessée se termine
enfin je dois retourner dans mon coin et me mettre au piquet, en garant mes
mains sur la tête.
« J'espère que cette
correction te sera salutaire
– Je vous demande pardon Maman
– Tu seras totalement
pardonné à la fin de ta punition.
Je me retrouve de nouveau
dans ce coin. Très vite j'ai mal aux bras à force de laisser mes mains sur la
tête. Je reste concentré, les yeux fermés, pour ne pas recevoir une nouvelle
correction. Maman va sur la terrasse et s'installe sur une chaise qu'elle place
de façon à me surveiller. Je peux la distinguer en tournant légèrement la tête.
Elle lit un livre. Le temps ne passe pas et je me demande quand va finir ce
piquet et quand je vais finir par retrouver un peu de liberté. Je n'ose pas
bouger le moindre petit doigt. Maman m'observe. J'ai toujours ce slip sous le
nez et je prie pour que personne ne me voie dans cette position honteuse.
Je suis étonné que Madame Tourelle n'ait pas établi des règles précises à respecter avec un barème de punitions en cas de non respect. Sur le plan éducatif, il est bon que l'enfant et l'adolescent sachent à l'avance à quoi s'en tenir. Je pense qu'elle aurait dû en prévoir un même très précis, y compris pour les moindres broutilles puisque tout manquement semble pour elle devoir être sanctionné d'une correction, et le communiquer dès le début.
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