Le vendredi, nous avons devions
aller au lycée pour finaliser mon inscription et Maman m'a pris un rendez-vous
chez le médecin pour s'assurer de ma bonne santé et mettre à jour mon carnet de
santé déclaré perdu. Elle m'a dit que si nous ne rentrons pas trop tard je
serai autorisé à regarder un DVD. En effet la veille et ce matin j'ai bien
travaillé et elle veut me récompenser. En plus le dimanche elle a organisé un
lunch avec ses amis pour fêter mon adoption.
Sitôt le déjeuner avalé
et après avoir fait la vaisselle ensemble, nous partons donc pour le
centre-ville. Maman se gare sur un parking et nous finissons à pied. Nous
arrivons devant un immeuble. Il n’y a qu’une plaque où il est inscrit « Docteur
Michel Jouanot, pédiatre ».
Avant d'entrer dans la
salle d'attente, je demande à Madame Tourelle si je ne suis pas trop vieux pour
aller chez le pédiatre. La réponse est cinglante. Une claque sur la cuisse, forte
et sonnante. J'ai la main de ma mère adoptive qui a marqué ma cuisse.
" Et pour celle-là
tu es trop vieux ?
Nous rentrons dans la
salle d'attente. Maman m'ordonne de m'assoir et m'indique que j'ai intérêt à me
tranquille. Une femme et son bébé attendent ainsi qu'une autre avec une gamine
de 7 ou 8 ans. Je baisse la tête. Les 2 femmes ont un petit sourire. Tout le
monde me regarde. La honte totale.
Notre tour arrive, le
docteur nous fait rentrer. Maman lui explique qu'elle m'a adopté et que je n'ai
pas mon carnet de santé elle lui demande de mettre à jour mes vaccins et d’effectuer
une visite complète.
– Bien, mets-toi en slip
et seulement en slip, me demande le médecin
J'ai un instant
d'excitation. Je pense que Maman va vouloir me déshabiller elle-même mais elle
me fait juste remarquer de bien replier mes affaires et de ne pas les poser
n'importe comment.
Je m'exécute donc. Le
médecin me mesure et me fait monter sur la balance pour connaitre mon poids.
Ensuite il contrôle ma colonne vertébrale. Après cela je dois monter sur la
table d'examen. Le docteur m'ausculte avec son stéthoscope, il écoute mon cœur
et ensuite mes poumons. Il me fait alors retirer mon slip et regarde si mes
boules sont bien placées. J'ai peur qu'il fasse une remarque sur mon manque de
pilosité mais non. Il me fait mon vaccin et je dois me rhabiller.
Visiblement je le fais
trop vite. Je le fais mal. Maman me fait venir près d'elle et me retire mes
bretelle, me baisse ma culotte et mon slip. J'ai peur de recevoir une fessée.
Heureusement il n'en est rien. Elle me remonte mon slip sur ma chemise et me
remonte le short et remet mes bretelles. Je suis juste un peu honteux. Elle
pousse tout de même l'humiliation jusqu'à me remettre mes chaussettes et mes
souliers qu’elle lace.
Nous nous rendons après
ça au lycée. C'est tout près d'ici. C'est un immeuble haussmannien. Nous
restons au rez-de-chaussée. Nous frappons au bureau du secrétariat. Je suis
surpris de la modernité de la pièce. Tout a été refait à neuf visiblement. La
secrétaire prévient le Directeur que nous sommes arrivés.
L'homme d’une
cinquantaine d'années nous reçoit et nous fait entrer dans son bureau. Il
consulte mon dossier avec mes bulletins de collège qui datent un peu. Madame
Tourelle a modifié les dates. De ce fait, il pense que je sors de 3eme.
- Jeune homme vous allez
devoir redoubler d'efforts si vous voulez réussir. Surtout ici à Charles de
Foucault. Nous prônons ici une exigence qui nous permet de nous maintenir parmi
les meilleurs lycées de la région. Si vous vous montrez aussi paresseux et dissipé
nous serons dans l'obligation de vous renvoyer.
- Oui Monsieur
- Je me chargerai de lui
faire respecter ses engagements. Vous pouvez compter sur moi, ajoute Maman.
A ces mots je baisse les
yeux et un nœud se forme dans mon ventre. Je ne sais pas si le Directeur sait
de quoi ma mère parle mais moi j'ai très bien compris...
Puis Monsieur Bertrand,
le Directeur, termine de compléter mon dossier. Maman confirme mon inscription
en qualité de demi-pensionnaire. Je ne suis pas autorisé à sortir en cas de fin
des cours avant 17h00. Je dois donc aller en étude si un professeur est absent.
Je ferai de l’anglais et de l’allemand ainsi que du latin et du grec ancien. Ce
n'est pas mon choix, mais mes choix je sais qu’ils n’ont plus grande importance
maintenant.
Nous prenons congé. Je
sais ce qui m’attend maintenant à la rentrée. Nous reprenons la direction de la
voiture. Je me réjouis de pouvoir regarder un DVD en rentrant et d'avoir un
moment de détente. En chemin Maman rencontre une de ses amies. J'apprendrai
ensuite que c'est sa meilleure amie et confidente. Elles sont en fait 3 grandes
amies.
Les 2 femmes conversent
un long moment. Je n'ose pas manifester mon mécontentement, même quand elles
décident d'aller prendre le goûter dans un salon de thé tout proche. Je dois
boire un jus d'orange accompagné d'un croissant nature tandis qu’elles boivent
un thé et mangent une tartelette. J'apprends que la dame s'appelle Béatrice,
que sa fille Claire vient d'obtenir son baccalauréat mention très bien et
qu'elle va des études d'ingénieur. Au bout d'un moment j'ai vraiment envie de
rentrer. Je ne peux plus me contrôler et j’exprime mon mécontentement en
soufflant et en remuant sur ma chaise. Malgré un premier avertissement sans
frais de Maman, je continue et elle réagit en m'annonçant que je vais recevoir
le martinet en rentrant et que je peux oublier les DVD pour un moment.
Cela a le mérite de me
calmer. Je boude. Béatrice propose à Maman de venir l'aider le soir même à
préparer des plats pour le lunch prévu le dimanche. Nous quittons le salon de
thé. L'amie de Maman doit nous rejoindre à la maison. En montant dans la
voiture, ma mère adoptive me fait part de sa déception quant à mon attitude.
Tout au long du chemin j'ai le droit à une leçon de morale sur le fait de
savoir se tenir, respecter les décisions des adultes etc.
Je suis vraiment déçu et
en arrivant j'ai vraiment du mal à contrôler ma colère. J'angoisse aussi de
devoir supporter une nouvelle correction. Bêtement je retire mes chaussures
avec mes pieds sans prendre la peine de défaire les lacets et de les ôter avec
mes mains.
- Est-ce une façon de
retirer ses chaussures Paul? m'interroge Maman. Tu recevras également une
fessée pour la peine.
Je ne sais pas ce qui me
prend à ce moment-là. Au lieu de faire profil bas, je me permets de répondre.
- Vous m'aviez promis un
DVD, au lieu de ça j'ai dû supporter ce goûter interminable et vos
conversations à la noix. J'en ai marre ! Au moment où je prononce ces paroles,
je le regrette déjà et j'ai envie de disparaitre sous terre.
Maman m'attrape alors par
l'oreille et me faire remonter. Sans crier mais avec ce ton qui me glace
toujours le sang elle réplique
- Tu vas le regretter mon
garçon. Tu viens de gagner une nouvelle correction pour cette insolence. Crois
moi je vais te dresser. Peu importe ce qu'il t'en coûte mais tu finiras dompté.
Arriver dans la cuisine Maman
décroche le martinet. Elle s'assoit. Elle me défait les bretelles et le bouton
de ma culotte qui se retrouve ensuite très vite à mes pieds. Mon slip suit.
J'ai mis mes mains sur la tête, je sais que ce que j'ai mérité. Je suis inquiet
et ressent une grande peur.
A ce moment-là on sonne à
la porte. Ça doit être Béatrice. Effectivement elles arrivent toutes les deux
dans la cuisine. Par reflexe mes mains viennent cacher mon sexe tout lisse.
- Veux-tu remettre des
mains à leurs place m'ordonne Maman en me donnant un coup sur les mollets.
Les lanières font
parfaitement leur travail. Une vive douleur entraîne mon obéissance immédiate.
- Pardonne-moi Béatrice,
en plus de la cuisine je dois aussi prévoir une soirée correction pour ce jeune
insolent
- Je t'en prie Bernadette
je comprends parfaitement. Je t'ai déjà imposé ce spectacle également.
Maman commence son
travail. Un sérieux coup de martinet vient me brûler les cuisses. S’en suivent
une bonne trentaine dont les cuisantes morsures données fortement sur les
fesses, les cuisses et les mollets me paraissent insupportables et me font
pleurer. Le fait que cette punition me soit donnée devant une tierce personne
déculpe ma honte.
Cette honte me poursuit
au coin. Les mains dans le dos pour maintenir ma chemisette relevée. Maman et
son amie cuisinent des salades et des cakes parlent éducation. Visiblement
Béatrice est également très stricte avec sa fille. Tout Comme une certaine
Martine avec son fils Edouard qui a 13ans et qui est la troisième de leur trio.
Leurs propos me confirment également qu'elles ont connu une éducation stricte,
non seulement par leurs parents, mais aussi dans un pensionnat religieux très
austère et sévère.
Quant à moi, je ne bouge
pas. Je reste le nez collé au mur pour éviter une nouvelle correction. Mes
fesses et mes cuisent me brûlent encore. Mes mains sont bien en place sur ma
tête.
Maman me sort ensuite du
coin.
-Allez à la douche
Je prends la direction de
la salle de bain. Je connais maintenant parfaitement les règles à suivre. Je
m'arrête aux toilettes et fais mes besoins non seulement devant madame Tourelle
mais aussi devant son amie qui nous a suivis à l'invitation de ma mère adoptive
pour poursuivre leurs causeries. Maman m'essuie, direction ma chambre puis la
salle de bain. Elle me lave comme elle le fait tous les jours sans se soucier
de la présence de son amie. Tout se passe comme d'habitude mais devant témoins.
Elle a narré à Béatrice mon 1er jour et a déclaré qu'elle s'occuperait de mon
hygiène jusqu' à ce que je sois adulte, c'est à dire jusqu'à ce j'ai terminé
mes études.
Après le repas, je dois
effectuer mes corvées habituelles. Maman et son invitée se sont installées au
salon. Une fois mon travail accompli, je les rejoins.
- Très bien mon garçon,
je vais devoir t'administrer maintenant une sévère correction pour ton
insolence de tout à l'heure m'indique ma mère adoptive. Déshabille-toi
complétement et pose ton pyjama parfaitement plié sur la table.
Maman disparait et je me
dévêts sous le regard de Madame Lebrun. Très vite Maman réapparait avec à la
main une épaisse ceinture en cuir. Elle installe comme la dernière fois le prie
Dieu près du fauteuil.
- Tu connais la position.
Allez en place.
Je m'installe à genoux à
genoux sur le prie Dieu, les mains sur les accoudoirs.
Maman reprend
- Ton insolence est un
fait très grave je vais donc te punir comme tu l’as mérité. Sévèrement.
Le premier coup tombe sur
dos et me coupe le souffle. Maman me fouette sans ménagement. Très vite je suis
en pleurs. Je m'agrippe aux accoudoirs et je crie à chaque coup. Je supplie
entre 2 hoqueter. Je demande pitié. Je m'effondre même deux fois de ma
position. A chaque fois Maman m'ordonne de me remettre en place. Je reçois
environ 30 coup sur les fesses, les cuisses et aussi le dos. La punition a été
très dure. La douleur est intense. Mais ce n'est pas terminé.
Maman me conduit au coin.
Elle me fait mettre à genoux et me donne un énorme dictionnaire à tenir
au-dessus de la tête. Très vite mes muscles se tétanisent et viennent s'ajouter
à la douleur de la correction. Et pour couronner le tout l'amie de Maman
assiste à tout cela. Depuis mon coin j'arrive en tournant la tête à voir l'horloge.
Au bout de trente minutes je suis autorisé à sortir. J'ai beaucoup de mal me
relever. J'ai des crampes. Maman me remet mon pyjama et me conduit au lit après
que j'ai salué et souhaité une bonne nuit à madame Lebrun. Maman me couche mais
ne me prive pas du câlin et me fais promettre de ne plus être vilain.
Le lendemain, samedi je
dois cirer tous les parquets de la maison. J'ai dû enfiler encore l'horrible
blouse bleue pour faire cette corvée.
C'est une tâche fastidieuse. Je m'applique je ne tiens pas être encore
puni. J'ai vu dans la salle de bain ce matin, les marques encore visible ainsi
que fesses couleur pourpre à certains endroits.
Le dimanche c'est le jour
du repas organisé par Maman pour fêter mon adoption. Le matin après le petit
déjeuner je dois rester en pyjama. Maman m'a dit que quand tout sera prêt elle
me fera prendre une douche. J'aide Maman à mettre la table et à refaire un peu
de ménage. Il pleut. Le repas aura donc lieu à l'intérieur.
Après la douche, Maman
m'a fait enfiler une culotte en flanelle grise, une chemise blanche et une
cravate bleue avec des rayures rouges. J'ai aussi dû mettre un blazer bleu
marine.
Les invités arrivent vers
midi moins le quart. Je connais déjà la plus part d'entre eux. Il y a l'avocat
de Madame Tourelle Maitre Marchand et son épouse Delphine, La coiffeuse Irène
et son mari Francis, Monsieur et Madame Lafrogne avec leurs enfants, Thomas
15ans et Maya 17ans et bien sur les 2 grandes amies de Maman, Béatrice Lebrun
et son mari Jean Pierre ainsi que leur fille Claire 18 ans et enfin Martine Boursier et son fils Edouard
âgé de 13ans.
Je suis un peu anxieux de paraitre ainsi vêtu devant
les autres enfants. Je suis vite rassuré car les autres sont sur le 31. Je suis
toutefois le seul à porter la cravate, mais personne ne me fait de réflexion
Nous avons dressé deux
tables avec Maman. La grande du salon-salle à manger pour les adultes et une
plus petite, sortie du garage qui a remplacé la table basse devant le canapé
pour les adolescents que nous sommes. Dans un premier temps j'aide Maman en
faisant passer les amuse-bouche pendant l'apéritif. Les enfants sont assis à
leur table. Les filles lisent un magazine ensemble tandis que les garçons
jouent à la console PS2 de Thomas. Maman m'invite à les rejoindre et j'en
profite pour m'amuser à mon tour sur la console.
Depuis une semaine
j'avoue que malgré la dureté de l'éducation que m'impose madame Tourelle,
j'apprécie de ne plus avoir à me soucier de la vie quotidienne comme un adulte.
J'apprécie de retrouver "l'enfance" que j'ai perdue trop jeune voire
que je n'ai jamais eue. Jouer à la console me remplit de joie. On ne peut pas
dire que je dénote par rapport aux ados qui sont à table avec moi. Déjà par mon
physique mais aussi par ma mentalité
Au moment de manger Maman
n'omet pas de me nouer ma serviette autour de cou. Je suis surpris car la Maman
d’Edouard en fait autant. Les autres mettent d'eux même devant eux et la coince
dans leurs cols
Le repas se déroule sans
problème jusqu'au dessert : un gâteau multi fruits apporté par Madame
Lebrun. Je pensais que j’allais arriver à faire abstraction des aliments que je
n'arrive pas à manger. Je me trompe. Maman me jette un regard noir. Mais ça ne
change rien. Du coup ce qui doit arriver arrive. Maman se montre une fois de
plus dure et froide.
- Paul ça suffit. Viens
ici me dit-elle en prenant la règle en bois qui est posée sur son bureau.
Je me lève penaud. Je
sais ce qui m’attend. Je suis pris d'une bouffée de chaleur et je me sens
rougir de honte.
- Tes mains
m'ordonna-t-elle. Je sais ce que dois faire. Je monte mes mains sur la tête et
elle me déculotte complétement. Elle m'agrippe par la taille et me courbe sous
son bras. Elle relève ma chemise et ma veste. Elle me donne une vingtaine de coup
sur les fesses et les cuisses. Je serre les dents et parviens à ne pas pleurer.
Seuls mes pieds se lèvent chacun leur tour après chaque coup. D'où je suis et
de la façon dont je suis placé, je ne vois ni les têtes des invités ni mes
congénères mais visiblement personne ne semble choqué du sort qui m'est
réservé. Je finis à genoux au coin pour vider mon assiette. Je mange ce gâteau,
les fesses à l'air devant tout le monde. Les enfants sont autorisés à prendre
l'air, la pluie ayant fait place à un rayon de soleil. Moi je dois encore
patienter. Maman m'a repris mon assiette vide et m'a demandé de mettre les
mains dans le dos. Après encore environ 15 minutes je suis autorisé à sortir. Maman
me reculotte et j’ai le droit d'aller rejoindre les autres.
Les filles et Edouard
jouent aux cartes sur la terrasse. Thomas est assis plus loin. Il me fait signe
de le rejoindre. Il est beaucoup plus sympa et moins pédant que je ne le
pensais. Il m'explique que ses parents sont aussi très stricts. Sa sœur et lui
sont corrigés au martinet et parfois à la ceinture. Cependant il les trouve
moins durs que ma mère. Il me dit aussi que la Maman d'Edouard doit être comme
la mienne. Il me rassure en me disant que je ne suis pas le seul dans ce cas.
Je lui demande pour Claire et il me dit qu'elle c'est la fille modèle. Il me
fait rire. On retourne à l'intérieur pour rejouer à sa console.
Je crois que je me
suis fait un ami
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