Une formation réussie
A l’issue de ce premier jour à
l’Institut F, Nadia est rentrée chez elle avec en tête des sentiments contradictoires.
Elle avait aimé cette ambiance de toute petite entreprise sans poids permanent
d’une hiérarchie, elle savait quelle serait confrontée à des tâches multiples
comme la facturation ou la comptabilité, l’accueil de la clientèle. Autant de
missions qui lui seraient utiles dans le cadre de ses études. Elle qui était
une fille rigoureuse, ponctuelle, ordonnée, honnête, elle reconnaissait au fond
d’elle-même la logique des prestations proposées dans le cadre de l’Institut à
une clientèle somme toute consentante.
Mais quand même ! La fessée ce
n’était pas trop son truc. Et puis elle s’imaginait déjà rédiger son
indispensable rapport de stage dans lequel elle devrait décrire son job, en
détails. Pas évident. En plus, elle n’osait pas en parler autour d’elle :
pas avec ses parents, pas avec son petit copain… peut-être quand même avec sa
meilleure copine. Comme elle hésitait, c’est justement Perrine, sa copine qui
l’appelait pour lui proposer une sortie au cinéma la semaine suivante. Un
hasard qui faisait bien les choses. Elle se confia. Sans le savoir, Perrine
était bien placée pour la conseiller.
Ecoutes moi. Je ne suis pas du genre à raconter tous mes petits
secrets, mais puisque tu m’en parles : Luc, avec lequel je vis depuis
maintenant deux ans, avait du mal avec mon caractère un peu volcanique. C’est
vrai que je me mets parfois en colère ou que je boude. C’est vrai que je pars
parfois en vrille avec la carte bleue. Bref, comme tout le monde j’ai des
défauts. Il faut que je te dise que Luc me fesse à chaque fois qu’il le juge
nécessaire. Au début j’ai pris ça pour de la violence et j’étais décidé à le
quitter. Puis j’ai vu que cette méthode me calmait, m’aidait à progresser et
surtout facilitait l’équilibre de notre relation. Evidemment lorsque je me retrouve
coincée sous son bras, cul nu et que mes fesses sont toutes rouges, je crie, je
hurle, je pleure… mais à bien y réfléchir c’est une bonne thérapie. Ça va te sembler bizarre, mais maintenant pour
moi la fessée est presque un acte d’amour, une déclaration. Tu aurais tort de
ne pas tester. Un stage, c’est difficile à trouver, et celui-là peut être riche
d’enseignements.
La fessée comme thérapie !
C’était donc possible. Curieuse, Nadia allait donc poursuivre son stage. Et
puis Marie et Caroline avaient deux personnalités qui lui plaisaient bien.
Justes et rigoureuses, élégantes et ordonnées. Elles devraient bien s’entendre.
Pour le rapport de stage on verrait plus tard.
Le lendemain ne fut pourtant pas
une journée facile. Le succès de l’Institut F ne se démentait pas. Il y avait un vrai besoin, un vrai marché. Il
y avait même pas mal d’habitués qui venaient en coup de vent faire administrer
une fessée à un adolescent pas sage ou un mari en manque d’attention afin de ne
pas laisser passer la moindre incartade même sans importance. Ce jour-là, les clients se succédèrent à un
bon rythme et Nadia fut absorbée dans ses tâches d’accueil, la facturation et
l’encaissement. On lui demanda de pointer le relevé de banque et d’aller chez
le cordonnier voisin pour lui porter un martinet qui avait un peu souffert. En
le tendant au commerçant elle était rouge pivoine face au regard de ce dernier
qui pourtant de ne se formalisait pas pour si peu. Dans le quartier tout le
monde savait maintenant ce qu’était l’Institut F.
Madame O’Connor était de ces
clientes habituées qui passait presque chaque semaine avec un de ses trois
enfants pour une fessée destinée à) sanctionner une mauvaise note à l’école ou
un retard à la maison. Pour les fautes plus graves elle prenait rendez-vous,
parfois même pour faire rougir le derrière de son mari.
Ce jour-là, c’est Nelly
qui se présenta de manière impromptue à l’Institut munie d’un petit mot de sa
mère. Elle devait recevoir une fessée en contrepartie d’un désastreux 5 en
mathématique. Entre deux rendez-vous Caroline dit à Nadia : Pas le temps pour le moment. Fessez là dans
la salle d’attente et renvoyez là chez elle. Nadia était pétrifiée, incapable d’ordonner à
cette jeune fille juste un peu plus jeune qu’elle de prendre la position adéquate.
Elle lui suggéra de revenir en début d’après-midi. Ce que naturellement Nelly
fit avec ponctualité.
Caroline le reçut dans son bureau. Il s’agissait d’une
fessée banale et rapide. Mais elle demanda pourtant à Nadia de venir aussi dans
le bureau. Cette dernière était perplexe. Pour un cas aussi simple, pourquoi
avait-elle besoin de son aide ? Caroline avait pris place sur la chaise au
milieu de la pièce. Habituée Nelly pris place, à plat ventre sur les genoux de
Caroline qui releva sa jupe, fessa le derrière à peine protégé d’une petite
culotte en dentelle noire, puis fit glisser le petit triangle sur les cuisses
de la jeune fille pour parachever la coloration des fesses.
Une fessée que d’aucun aurait pu juger sévère
mais qui dans l’échelle des sanctions proposées à l’Institut se situait en
« entrée de gamme ». Nelly se rhabillait, quand Caroline
ajouta : Nadia, lorsque je vous
confie une tâche, j’entends qu’elle soit exécutée. Je vous ai demandé de fesser
Nelly et vous ne l’avez pas fait. La réputation de notre institut est en jeu et
je ne peux le tolérer. Je vais donc vous prier de prendre place sur mes genoux.
Nadia, stupéfaite et gênée d’être ainsi cul nu devant une tierce personne,
allait répliquer. Caroline ne lui en laissa pas le temps. Si cela vous ne convient pas, vous êtes en droit d’interrompre ce stage
immédiatement. Voilà comment, mécaniquement, Nadia se retrouva couchée sur
les cuisses de sa patronne... Voilà comment Nadia se retrouva rapidement
les fesses à l’air. La première claque lui sembla terrible. Elle ne l’était
pas, mais Nadia était pétrifiée de surprise. Après quelques claques bien
appliquées, elle avait l’impression d’avoir les fesses en jeu. C’était surtout
psychologique...
Cette fessée avait déclenché
quelque chose chez Nadia. Une prise de conscience des bienfaits d’une punition
méritée. Un sentiment d’avoir réglé un conflit, la possibilité de tourner la
page. Nadia avait compris, d’un seul coup le sens de la mission de l’Institut
F. Elle allait pouvoir poursuivre son stage et accéder, sans retenue, au statut
de « fesseuse ».
Nadia comprenait vite. Dans un
premier temps elle fut chargée des rendez-vous les plus simple : on
déculotte, on fesse, on gronde. Elle n’eut aucun mal à s’y faire. Il y avait
bien, parfois, des garçons qui essayaient de la séduire, de profiter de son âge
pour faire jouer une certaine proximité. Il y avait bien quelques érections
intempestives qui se manifestaient lorsqu’elle couchait une
« victime » dénudée sur ses jolies cuisses bronzées. Elle n’en avait
cure. Elle claquait le derrière un peu plus vigoureusement, de manière un peu
plus rythmée et elle savait que l’excitation naturelle allait rapidement céder
la place à une douleur chaude et moins propice à la gaudriole. Nadia était ici dans un cadre professionnel
et quand bien même elle déculottait un garçon séduisant et bien fait de sa
personne, jamais elle n’eut l’idée saugrenue de mêler travail et plaisir. Au
contraire, la fessée n’en était que plus sévère.
Nadia pu alors apprendre à manier
le martinet, à administrer les premiers coups doucement puis à faire monter
crescendo le rythme et la dureté des coups, maitrisant de mieux en mieux
l’impact sur les fesses, et parfois sur le haut des cuisses. Elle eut le
sentiment de monter en grade le jour ou Caroline lui demanda de venir
administrer une punition à un mari volage. Nadia n’aimait pas l’infidélité.
Elle avait en face d’elle une femme trompée qui semblait souffrir. Il ne
s’agissait pas, par la fessée, de la venger, mais de faire passer au mari
l’idée de recommencer. Malgré une forte différence d’âge elle n’hésitât pas
d’abord à le fesser sévèrement à la main, laissant des fesses déjà uniformément
rouges, puis à se saisir de la canne en rotin qu’elle n’avait à ce jour jamais
utilisée. D’elle-même, elle prit le bras du mari volage pour le placer en bonne
position, en appui sur le cheval d’arçon. Les premiers coups de canne furent
indulgents. Puis elle indexa la puissance de chaque coup sur la marque laissée
à chaque fois sur le derrière qui lui était présenté. Elle s’appliquait alors à
former des lignes presque parallèles et bien réparties sur l’ensemble de la
surface qui devint vite cramoisie. A chaque coup, le corps entier du puni se
cabrait, comme mû par une sorte de décharge. Elle n’en avait cure. Elle avait
pour mission d’appliquer vingt coups… elle en appliquerait vingt et un pour
punir un pas de côté malencontreux du mari qui voulait éviter la canne.
Après avoir ainsi exécuté
parfaitement sa mission elle eut tout le loisir d’examiner le postérieur meurtri
de son client placé au coin. Elle n’en ressentit aucun regret, aucun remord. Au
contraire c’était plutôt un sentiment de fierté qui l’habitait. Le sentiment
d’avoir fait correctement son travail. Le sentiment du devoir accompli.
Bonjour, je viens de lire d'une traite les 6 premiers chapitres de l'institut. C'est très bien écrit, assez réaliste et la psychologie des personnages bien transcrites. J'attends avec impatience la suite des aventures de Nadia la stagiaire ainsi que des clients de l'institut F !
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerInstitut F... Quelle drôle d'idée et quelle idée drôlatique! les personnages sont bien typé, le récit alerte et les situations aussi originales que cocasses. Reste que les séquences fessées mériteraient un traitement descriptif un peu moins rapide. Et comme le faisait remarquer un lecteur d'une autre histoire, quelques indications sur les tenues des fesseuses rendraient les récits plus suggestifs et donnerait une consistance fantasmatique supplémentaire aux personnages. Maintenant que ces Dames continuent leurs cuisantes prestations de service pour le plaisir de la lecture.