lundi 16 octobre 2017

L'institut F - chapitre 1

Paul Paris nous revient avec une nouvelle histoire après le récit Georges, un ado comme les autres dont vous trouverez le premier épisode en cliquant sur le lien.
Il nous fait découvrir un institut dont vous saurez, sans doute, apprécier la spécialité.

Une petite vitrine sobre et opaque, intégrée dans le rez-de-chaussée d’un immeuble cossu, haussmannien, du XVIème arrondissement de Paris. Une vitrine comme tant d’autres et qui, pour tout dire, passe parfaitement inaperçue. Au-dessus de la porte, une enseigne banale, sans fioriture ni autre explication : « Institut F. ».  Pas d’autre indication permettant d’imaginer ce qui peut se passer derrière ces murs et ces vitres opaques.


Le passant non averti peut penser qu’il s’agit d’un nouvel institut de beauté, d’un salon de massage, d’un commerce somme toute assez banal, parfaitement à sa place dans ce quartier chic de la capitale. Et ce n’est pas le look ultra BCBFG des deux jeunes femmes qui chaque matin à 11H00 précises procèdent à l’ouverture de la porte de l’établissement qui risque de le détromper. Deux jeunes femmes sveltes et élégantes, l’une blonde et l’autre brune, trentenaires dynamiques et toutes les deux tout à fait attirantes.

Marie et Caroline sont en effet les deux fondatrices et co-directrices de l’Institut F, un établissement probablement unique en Europe (à moins qu’en Angleterre qui dispose d’une longue tradition fondée sur le châtiment corporel, cette idée ait germée dans quelques esprits audacieux …)  Elles ont respectivement trente-quatre et trente-six ans. Elles sont toutes les deux mariées et ont chacune trois enfants qu’elles ont élevés avec rigueur et bienveillance. De leurs expériences d’épouses et de mères de famille, elles ont acquis des convictions et des principes intangibles qu’elles souhaitent mettre en pratique, partager et peut-être aussi faire partager.
C’est ainsi qu’ensemble elles viennent de créer une sorte de start-up d’un genre nouveau : l’Institut F. Un lieu qu’elles ont souhaité sans ostentation mais bien équipé. Un comptoir d’accueil en bois blanc, sobre avec, soigneusement rangé sur un présentoir élégant en plexiglas une plaquette de présentation des prestations de la maison. Une salle d’attente, elle aussi sobre, avec des fauteuils en cuir confortables permettant justement de se plonger dans la lecture de cette plaquette remise à l’entrée. Plus loin, au fond du couloir deux portes donnant sur deux pièces distinctes. Chaque porte fait l’objet d’une protection en cuir capitonnée destinée à isoler les lieux des oreilles indiscrètes. Voilà la première caractéristique qui peut surprendre le visiteur. Que ce cache-t-il derrière ces lourdes portes ?

Chacune des deux pièces sont aménagées de manière identique, simple avec une lumière banche à l’intensité réglable sur la simple pression d’un interrupteur. Au fond de la pièce, un bureau moderne parfaitement rangé sur lequel ne figure aucun dossier, aucun papier, pas l’ombre d’un stylo, d’un ordinateur ou d’un téléphone. Juste une longue règle plate en bois. Un drôle de bureau pour travailler… Deux chaises et un petit canapé en cuir forment l’ensemble du mobilier complété par un grand porte manteau et … un meuble original en forme de cheval d’arçon, un meuble dont la destination ne saute pas aux yeux, aux yeux non avertis tout du moins. A priori rien de très extravagant sauf à remarquer sur le mur central de chaque bureau une brande barre de bois sur laquelle sont pendus des instruments qui ne laissent guère de doute sur leur destination : deux ou trois martinets de différentes tailles, deux cravaches, un long fouet tressé, deux cannes en rotin et un paddle en cuir noir. Un décor pour le moins surprenant, à moins qu’il ne s’agisse pas d’avoir placés ces instruments-là juste pour constituer un décor ! En tous cas, nous ne sommes donc a priori pas dans un Institut de beauté ou dans un salon de massage… en tous cas pas dans un commerce très traditionnel.

Pour vraiment comprendre ce qui se trame dans cet Institut, il faut donc lire attentivement le document de présentation remis à tous les visiteurs à l’entrée, à l’en tête de l’Institut F, et c’est le sous-titre composé de petits caractères « F, comme fessée » qui attire alors le plus l’attention. Sur la « quatrième de couverture » du livret, une photo d’un martinet retiendra aussi l’attention du lecteur, alors sans doute intrigué et pressé d’ouvrir le document pour en savoir plus.
La première page du livret se présente sous la forme d’un éditorial dans lequel les deux fondatrices de l’établissement définissent la philosophie des prestations proposées, des prestations entièrement inspirées par Marie et Caroline sur la base de leurs propres expériences familiales et conjugales.
« Après avoir élevé nos enfants selon des méthodes d’éducations strictes et traditionnelles, nous avons pu constater l’évolution souvent négative des comportements des grands adolescents et des adultes dès lors qu’ils ressentent un assouplissement des règles qui leurs sont imposées. Renoncer à les fesser sous prétexte qu’ils ont passé l’âge c’est renoncer à les maintenir dans le droit chemin et encourager tous les débordements possibles. Nombre de foyers et de cellules familiales sont perturbées dès lors que la fessée n’est plus appliquée de manière stricte et régulière. A l’inverse, après avoir constaté les évolutions très positives de nos maris respectifs, après qu’ils ont reçu quelques punitions vigoureuses appliqués selon les principes traditionnels, nous avons souhaité faire partager notre expérience et apporter un service efficace à ceux et celles qui préfèreraient faire administrer les punitions que de le faire directement, par manque de temps, d’expérience ou de conviction. Notre Institut est là pour vous rendre service, pour un dépannage occasionnel ou régulier, pour une thérapie de long terme si nécessaire ».

Dès la première page, les choses sont claires. Une fois le décor général ainsi planté, la page suivante édicte quelques principes généraux simples et qui s’appliquent à tous.
-          Les bénéficiaires de nos prestations sont des hommes ou des femmes, individuellement ou en couple, nécessairement âgées de plus de 16 ans. L’éducation des enfants n’est pas de notre ressort.
-          Pour chaque prestation, l’accompagnant devra préciser clairement la ou les fautes commises afin que la punition administrée tienne compte de la gravité de la situation. Un descriptif du contexte familial est bien entendu fort bienvenu. Si la personne qui doit recevoir une punition se présente seul, elle devra être muni d’une lettre explicative dument argumentée.
-          Chaque punition est obligatoirement administrée cul nu quel que soit la faute commise et la formule retenue
-          Les punitions peuvent être données sans présence d’autrui ou publiquement devant l’accompagnant voire des personnes extérieures prévenues par l’accompagnant.
-          Chaque punition sera nécessairement suivie d’un passage au coin, dont la durée sera fonction de la formule retenue et de la gravité de la faute.

Enfin, sur le modèle d’une carte de restaurant, les pages suivantes décrivent les différentes formules proposées, leur durée et leur tarif.
è L’avertissement : Une fessée cul nu, administrée sur les genoux de notre « fesseuse » qui seule pourra décider de la durée de la sanction en fonction de la couleur du postérieur qui lui sera présenté. Durée d’environ 15 minutes (y compris l’indispensable passage au coin)

è Comme autrefois : Cette formule est administrée à l’aide d’un martinet ou d’un paddle en cuir. Le puni pourra éventuellement prendre place sur le banc à fesser prévu à cet effet. Selon la gravité de la faute, la séance pourra débuter d’abord par une bonne fessée cul nu sur les genoux de la fesseuse. Durée d’environ 30 minutes (y compris passage au coin)

è A l’anglaise : Cette formule diffère de la formule précédente par l’usage du la canne en rotin, d’usage courant autrefois dans les collèges anglais, ou du fouet d’un maniement plus compliqué. Dans le cadre de cette formule, chaque coup administré devra être décompté à voix haute par le puni. A chaque fois, le puni devra ajouter à haute et intelligible voix la phrase suivante : « Merci Madame ». Toute erreur dans le décompte provoquera une remise à zéro du compteur. Cette formule débute obligatoirement par l’administration d’une fessée à main nue sur les genoux de la fesseuse. Durée d’environ une heure (y compris passage au coin)

è Pour les abonnements, les stages à la journée, ou les missions particulières : nous consulter. Nous serons heureuses d’étudier chaque cas particulier et de vous proposer des solutions percutantes, adaptées et sur mesures.

Chacun des pages est illustrée par une ou deux photos. Des corps courbés vers l’avant, des fesses tendues, nues et rougies, parfois marquées de longues traces rouges. Des illustrations assez éloquentes. Difficile alors de ne pas comprendre ce qui attend les visiteurs de ce lieu original.


Après avoir parcouru ce petit livret, le lecteur n’a évidemment plus de doutes sur l’activité, pour le moins originale, de l’Institut F. Et on a l’impression qu’une fois la porte refermée… il est trop tard pour renoncer ! 

Pour la suite, voir le chapitre 2

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