En cuisine

"Je remercie Monsieur de se préoccuper de mon travail, mais que Monsieur ne s'inquiète pas, j'ai bien cinq minutes à lui consacrer. C'est juste le temps qu'il faut. Cela ne me mettra pas vraiment en retard pour préparer le dîner de ce soir.

Je pense qu'il est plus urgent de donner à Monsieur, sans délai, ce dont il a besoin. Madame m'a bien recommandé, dans ces circonstances, de ne pas faire attendre Monsieur que le moins possible.

Monsieur sait bien que Madame m'a demandé, quand elle n'est pas là, d'être particulièrement attentive à l'heure à laquelle Monsieur rentre du travail. Or, ce soir, Monsieur a une bonne demi-heure de retard sur son horaire habituel.

Madame ne veut pas que Monsieur traîne après le travail, surtout quand elle est absente. Monsieur doit rentrer directement. Je l'avais signifié la semaine dernière à Monsieur de façon tout à fait claire. Ce n'est pas ce qu'il a fait ce soir. J'ai demandé au majordome de Monsieur et à sa femme de chambre. Aucun des deux ne l'a autorisé à rentrer plus tard. C'est donc une nouvelle désobéissance.

Madame a été très explicite. Ses consignes ne laissent pas de place au doute. Madame nous a demandé de déculotter et de fesser Monsieur à chaque fois que son comportement laisse à désirer. Madame souhaite que la fessée fasse regretter à Monsieur ses désobéissances et elles doivent le faire réfléchir, la prochaine fois qu'il envisagera de commettre une bêtise. Je vais donc devoir être sévère.
J'espère que Monsieur sera plus sage pendant la fessée qu'il l'a été la dernière fois que je l'ai puni. Monsieur doit me laisser faire, même si je dois prévenir Monsieur qu'il va finir les fesses brûlantes. Je ne voudrais pas devoir, encore une fois, faire appel à Antoine, le majordome de Monsieur, pour qu'il donne à Monsieur la fessée avec la ceinture. Mais si Monsieur insiste ...
Après la fessée, Monsieur ira au coin jusqu'au moment du repas. Je vais le garder en pénitence dans la cuisine.

J'ai bien peur qu'Anna, la femme de chambre de Monsieur soit très fâchée par cette nouvelle désobéissance. Je crois que cela fait trois jours de suite que l'un ou l'autre des domestiques de Monsieur est obligé de corriger Monsieur.
C'est Anna qui en fait la plus grosse part. Quand Madame lui a demandé de fesser Monsieur, je ne m'attendais pas à ce qu'elle devienne celle sur les épaules de laquelle repose la plus grande partie de l'autorité. Je cherche pourtant à en prendre ma part le plus souvent possible et Antoine également. Il est vrai qu'elle se trouve plus souvent que nous dans des situations où Monsieur désobéit.
En une semaine, trois fessées au moment du coucher, quatre à l'heure de la douche à tel point que c'est elle qui maintenant lave Monsieur, deux fois en l'habillant et une fois en le déshabillant ... Je crois que j'en oublie.
Son jeune âge ne lui a posé aucun souci. Bien qu'elle ait presque l'âge d'être la fille de Monsieur, elle n'hésite jamais à le déculotter, ce qui est une bonne chose. Je crois qu'elle a parlé ce matin d'utiliser un martinet lors de la prochaine fessée. J'ai bien peur pour Monsieur qu'il doive y goûter ce soir.

Anna décidera si Monsieur doit rester au coin pendant le dîner. Cela dépendra comment elle veut organiser la soirée de Monsieur. Je me doute qu'elle voudra le mettre au lit de bonne heure, sans doute après avoir donné le martinet à Monsieur.
Anna est obligée de traiter Monsieur comme elle le ferait pour un petit garçon. Heureusement qu'elle acquis de l'expérience en faisant du baby-sitting. Je la laisse volontiers gérer la vie de Monsieur quand Madame n'est pas là. C'est elle qui s'y prend le mieux. Je vais toutefois lui suggérer de priver Monsieur de sortie jusqu'au retour de Madame.
Il est temps d'en finir avec cette fessée. Que Monsieur se prépare à ce que ses fesses le cuisent !"

L'histoire a commencé là ...

          Tea Time                                                             

                         

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