samedi 29 avril 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 15

"Daniel, reculotte-toi !"
Que se passait-il ? Cela faisait un temps au coin beaucoup trop court, selon les standards de Madame Tolbois, pour me donner le temps de réfléchir à la punition que je venais de recevoir et pour regretter la bêtise que l'avait justifiée.
De plus, je m'attendais à ce qu'une deuxième correction complète celle que je venais de recevoir. Elle m'avait été promise et ce genre de promesses, Madame Tolbois m'avait habitué à les tenir. Je ne croyais pas trop en une mansuétude soudaine. Dans cette perspective, un reculottage me semblait prématuré.

mercredi 26 avril 2017

Une affaire réglée en famille

"Trois fois, cela fait trois fois que je te dis qu'il est l'heure de te mettre au lit et toi, tu n'es toujours pas dans ta chambre.
Et quand je vais te chercher, à quoi te trouvè-je occupé ? A jouer sur l'ordinateur alors que cela fait une bonne demi-heure que je t'ai dit qu'il était temps de l'éteindre.
Suzie m'avait prévenue que quand elle n'était pas là, tu en profitais pour être désobéissant. Elle a pourtant été très claire quand elle est partie au cinéma avec Maman : au lit à neuf heures !

dimanche 23 avril 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 14

Il restait cependant un point noir auquel je ne cessais de penser. Madame Mercier savait maintenant que Madame Tolbois me déculottait et me fessait quand elle l'estimait nécessaire. Si je n'avais pas été fessé devant elle, il s'en était fallu de peu et je pressentais qu'une prochaine fois je n'y couperais pas. 
La fessée reçue sur le pas de la porte du jardin avait été quasi publique et je ne devais qu'au hasard qu'elle n'ait pas eu de témoin. Je savais avec certitude que, une prochaine fois, cela n'arrêterait pas Madame Tolbois. La déambulation que j'avais dû accomplir pour traverser le jardin sous le regard de la voisine, pantalon et culotte baissés, ne me laissait pas d'illusion sur le peu d'intimité que Madame Tolbois considérait comme nécessaire quand il s'agissait de sévir.

jeudi 20 avril 2017

Quand la bonne s'en charge

"Madame m'a dit : "Pendant mon absence, Mathilde, Vous surveillerez Monsieur. Vous serez attentive à son comportement, à ce qu'il rentre bien à l'heure du travail. Veillez à ce qu'il soit bien poli et bien élevé avec les voisins.Je ne veux pas qu'il regarde la télévision ou qu'il reste sur son ordinateur tard le soir. Vous le mettrez au lit dès vingt-et-une heure trente.
Je ne tiens pas à ce qu'il perde, pendant la semaine où je ne serai pas là, toutes les bonnes habitudes que j'ai eu tant de mal à lui faire adopter depuis que nous sommes mariés.

dimanche 16 avril 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 13

"C'est le moment. Viens ici !"
Les deux minutes étaient écoulées. Heureusement que ma vessie était vide. Je crois que je n'aurais pas réussi à m'empêcher de me faire pipi dessus.
"Pardon Madame," tentais-je de plaider. "Je ne le ferai plus, je vous le promets."
"J'espère bien que tu ne le feras plus. C'est pour cela que je te punis. A la fin de la correction, tu sauras ce qu'il en coûte si l'envie te prend de recommencer."
Il ne me restait plus que deux pas avant d'arriver à portée de Madame Tolbois.

jeudi 13 avril 2017

Baby-sitter

Cesse donc de geindre, tu as amplement mérité la fessée que je vais de donner. Je ne vois pas comment je pourrai t'en dispenser alors que tu ne cesses de te comporter comme un garnement capricieux.
Suzie m'a bien recommandé de te punir dès que tu l'as mérité. C'est normal, je suis ta baby-sitter, ce qui me donne le droit et l'obligation de te fesser quand tu fais des écarts. J'ai été obligé de me fâcher pour que tu cesses de jouer avec ta console, pour que tu te laves les mains avant de passer à table, pour que tu finisses ce qu'il y avait dans ton assiette ... Je suis fatiguée de tes caprices.

mardi 11 avril 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 12

Ce long temps d'analyse m'avait un peu fait perdre le lien avec la réalité. Il fallait bien convenir que mon proche avenir se résumait à une fessée qui promettait d'être sévère. Mais rassuré par les conclusions auxquelles j'étais arrivé, je trouvais maintenant plus normal d'être au coin, présentant mes fesses nues dans l'attente  du châtiment que j'avais mérité. Bien entendu, je n'avais pas vraiment le choix et ce n'était pas de mon plein gré que je patientais en pénitence. J'admettais maintenant la légitimité de Madame Tolbois à m'imposer cette punition.

dimanche 9 avril 2017

Inaccessible rêve ou perspective probable ?


Tout a commencé par un courriel posté sur ce blog. C'était celui que j'attendais depuis longtemps, mais je ne le savais pas encore.

« J’ai longuement hésité avant de vous contacter. Je suis votre production sur votre blog depuis assez longtemps, et je ne sais pas si ce que je pressens correspond à ce que vous cherchez. Vos écrits pourraient laisser penser que vous remettriez volontiers la responsabilité de votre éducation à une personne qui saurait faire preuve d’autorité. Ai-je correctement interprété le contenu du blog ? »

C’était signé de deux initiales et l’adresse courriel avait visiblement été construite à partir d’un pseudonyme.

vendredi 7 avril 2017

La fessée de Belle-Maman

"J'étais étonné, mon gendre, depuis deux jours que Suzie t'a mis sous ma surveillance et que tu vis sous mon toit, que tu n'ais pas fait la moindre bêtise. A ce que me dit Suzie, cela ne t'arrive pas souvent d'être sage deux jours de suite. Sans doute prenais-tu toutes les précautions pour que je n'aie pas de motif à me fâcher.
Cela ne pouvait pas durer. Etre un adulte responsable pendant autant de temps, tu as dû avoir un mal fou. Il fallait bien que tu retombes un jour ou l'autre dans tes enfantillages.

Dans quel état tu as laissé ta chambre ce matin ! Le lit pas fait, une culotte sale par terre, des chaussettes qui traînaient, un vieux papier tout gras sur la table de nuit, et j'en passe.
Je te l'avais pourtant dit, dès que tu as mis le pied dans ma maison : ta chambre devra être correctement rangée, chaque matin.

mardi 4 avril 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 11

Sans repère temporel extérieur, il m'était quasi impossible de savoir depuis combien de temps je patientais au coin. Il me semblait que cela faisait longtemps, mais pas autant que la veille au soir. Hier, j'avais la télévision qui me donnait des indications précieuses quant au déroulement du temps. Je retrouvais plutôt les sensations découvertes dans l'après-midi, avant que l'arrivée de Maria bouleverse tout cela. J'avais atteint la période ou l'immobilité au coin devient pénible sans être quasi insupportable.