"C'est le moment. Viens
ici !"
Les deux minutes étaient écoulées.
Heureusement que ma vessie était vide. Je crois que je n'aurais pas réussi à
m'empêcher de me faire pipi dessus.
"Pardon Madame,"
tentais-je de plaider. "Je ne le ferai plus, je vous le promets."
"J'espère bien que tu ne le
feras plus. C'est pour cela que je te punis. A la fin de la correction, tu
sauras ce qu'il en coûte si l'envie te prend de recommencer."
Il ne me restait plus que deux pas
avant d'arriver à portée de Madame Tolbois.
"Non, non, je ne recommencerai
pas. Je sais que ce n'est pas bien. Pardon Madame. Je ne …"
"Cela suffit."
Le ton de Madame Tolbois était
monté, me plaçant dangereusement près de mériter une autre fessée.
"Avec moi, le pardon, c'est
seulement à la fin de la punition. Je ne m'arrêterai jamais en chemin. Ce
serait te donner de mauvaises habitudes. Ne te fais pas d'illusion, nous ne
sommes pas encore proches de la fin de ton châtiment. Il ne sera toujours pas
terminé quand je t'aurai remis au coin, après t'avoir donné la baguette. Je
tiens à ce que la douleur sur tes fesses te rappelle durablement que tu as fait
une grave bêtise."
Argumenter plus avant aurait été
déraisonnable.
"Allons, mets-toi en
position !"
Je pris ma place aux pieds de
Madame Tolbois et je me courbais de moi-même sur son genou.
Un sifflement accompagnant le
déplacement de la baguette, une douleur fulgurante sur mes fesses, un hurlement
que je ne contrôlais pas. Madame Tolbois dut peser de tout son poids sur mes
reins pour me maintenir en place. Je ne cherchais pas à quitter ma place sur le
genou de Madame Tolbois, mais, les premières fois où la baguette s'abattit sur
mes fesses je ne pouvais empêcher une ruade qui arquait mon corps au maximum de
ses possibilités. Elle fit une pause.
"Daniel, je veux que tu me
laisses faire mieux que cela."
Elle coinça mes jambes entre les siennes
et reprit la fessée sur un rythme soutenu. Si mes hurlements n'avaient pas
diminué, mes mouvements étaient restreints par la prise de ses jambes sur les
miennes. Je gardais suffisamment de lucidité pour ne pas chercher à m'en
dégager ou à interposer ma main.
Pleurant, suppliant, criant,
j'anticipais chaque nouveau coup de la baguette sur mes fesses. Ils étaient
annoncés par le sifflement de la baguette dans l'air. Par contre, je ne pouvais
pas prévoir là où il me serait donné. Madame Tolbois procédait de façon
aléatoire. Parfois, en insistant sur l'un des côtés de mes fesses; parfois en
alternant sur chacun des hémisphères, par fois en ciblant mes fesses mais aussi
mes cuisses, parfois en persistant plusieurs fois au même endroit ou en changeant
d'emplacement à chaque fois. J'eus l'impression qu'il n'y eut pas un centimètre
de peau de mes fesses qui n'eût été visitée par la terrible badine.
Puis, sans être annoncée, ce fut la
fin de cette correction. Alors que d'habitude, succédant à une fessée, il y avait
un petit moment de calme pendant lequel je pouvais reprendre mes esprits, je
fus remis sur mes pieds en un rien de temps aidé par un vigoureux pinçon de mon
oreille. Je fus amené dans le coin, mais elle y introduisit une innovation.
"Mets-toi à genou !"
Madame Tolbois m'installa comme il
lui convenait. A genou, le visage plaqué dans le coin et, comme j'en avais
l'habitude, les bras croisés dans le dos, relavant le pan de mon tee-shirt afin
qu'il ne gêne pas la vue de mes fesses probablement toutes écarlates si j'en
juge par la brûlure que je ressentais.
Passée la phase où c'est la douleur
due à la fessée qui l'emportait, je constatais que cette position était, de
loin, moins confortable si on peut employer ce qualificatif pour une mise au
coin. Après quelques minutes, je commençais à ressentir douloureusement le
poids de mon corps sur mes genoux. Je fis une tentative pour changer de
position ce qui se révéla une erreur funeste tant la douleur s'accentua quand
je tentais de faire passer la pression d'un genou sur l'autre. Je commençais à
décoller mon nez de l'angle de la pièce quand je fus rappelé à l'ordre par
Madame Tolbois qui m'intima l'ordre de rester tranquille sous peine d'une
nouvelle fessée. Je me le tins pour dit.
Il fallut encore un petit moment
dont je ne serais pas en capacité d'estimer la durée, pour que les muscles de
mes cuisses commencent à trembler, effet de la difficulté à tenir cette
position. Je ressentis bientôt les premières crampes dans mes jambes et
j'envisageais de quitter la position quand Madame Tolbois me délivra.
"Relève-toi,"
m'ordonna-t-elle.
Ce fut une nouvelle épreuve de
réussir, sans point d'appui, à faire basculer mon poids en arrière pour réussir
à poser mes mains au sol. A ce moment-là seulement, je pus me relever. Mes
genoux étaient raides et j'avais du mal à les déplier. Je faillis perdre mon
équilibre quand je me redressais tant mes jambes tremblaient.
Je ne ressentais ni sentiment de
honte ni d'humiliation. Comme pendant la fessée elle-même, montrer mes parties génitales
et mes fesses à Madame Tolbois ou à toute autre personne qui aurait pu être
présente, ne me posait aucun souci. La difficulté à subir la situation et la
douleur qui l'accompagnait, suffisaient à occuper mon esprit. Se tenir au coin
à genou entrait dans cette catégorie. Une fois que la douleur la plus vive
conséquence de l'application de la baguette sur mes fesses, se fut atténuée,
elle fut progressivement remplacée par la difficulté à tenir la position à
genou.
"Tu vas retourner dans le
jardin et y cueillir une bonne poignée d'orties. Tu les trouveras au fond du
jardin, à droite. J'en veux une bonne vingtaine de plans. Choisis-les bien
récentes, ils sont plus urticants."
Elle me désigna la porte.
L'obéissance l'emporta sans que cela fisse le moindre doute. Les orties,
j'imaginais facilement l'utilisation que Madame Tolbois comptait en faire. Cela
ne me parut pas un motif suffisant pour refuser d'accomplir ce qui venait de
m'être ordonné.
Dès que je mis un pied dehors, je
remarquais la silhouette de Madame Mercier qui qui se tenait toujours au même
endroit, derrière sa haie. Je plaquais mes mains sur mon sexe pour le
dissimuler. Je marquais le pas, puis l'évidence s'imposa à moi : il
fallait y aller, boire le calice jusqu'à la lie. J'empruntais l'allée qui me
menait au fond du jardin et qui passait juste devant Madame Mercier.
"Dis-moi, Daniel,"
fit-elle dès que j'arrivais là où elle m'attendait, "ne devrais-tu pas
avoir les mains sur la tête ?"
En une seconde je réalisais les
conséquences probables de ne pas accéder à sa demande. Il n'y avait pas
d'autres solutions. Lentement, je dévoilais mon sexe et je posais mes mains sur
le sommet de mon crâne. Des larmes d'humiliation remplirent mes yeux.
"Tourne-toi, montre-moi tes
fesses !"+
Obéissant, je pivotais sur moi-même,
offrant à Madame Mercier la vue sur mon postérieur meurtri.
"Eh bien, Madame Tolbois ne
plaisante pas quand elle donne la fessée. Vu les marques qu'elle a laissées,
j'ai l'impression que la baguette a dû produire son effet. J'espère que cela te
servira de leçon et que tu y regarderas à deux fois avant de recommencer."
Elle me grondait comme si j'étais
un petit garçon. Je baissais les yeux.
"Oui Madame"
"Que vas-tu faire dans le fond
du jardin ? Madame Tolbois a-t-elle besoin d'autres baguettes ?"
Elle engageait la conversation sans
tenir compte de la gêne que je ressentais de me tenir devant elle les fesses
nues. Cependant, je n'osais pas rompre notre échange de mon propre chef, de
peur que cela fût considéré comme de l'arrogance.
"Non, Madame. C'est pour des
orties."
Madame Tolbois veut te donner une
fessée avec des orties ?"
Deviser tranquillement, devant la
voisine, sur les fessées que je recevais était très humiliant. Je sentais mes
sanglots monter du fond de ma gorge. Incapable de parler, je restais
silencieux.
"Allez, va cueillir les
orties !"
Je repris mon périple vers le fond
du jardin sous le regard de Madame Mercier. Le carré d'orties était bien là, le
long du mur dans un espace qui semblait un peu délaissé. "Une bonne
poignée d'orties" avait précisé Madame Tolbois. Je savais qu'il ne fallait
pas revenir avec un membre insuffisant de ces plantes, ce que ma logeuse
saurait me faire regretter. Malgré les précautions que je prenais en cueillant
les orties, je ne pus éviter de me piquer. La douleur à la main qui en résulta
me donnait une bonne idée de ce qui m'attendait.
La main pleine, je pris le chemin
du retour sous le regard amusé de la voisine.
"Voilà de quoi te chauffer les
fesses pour un bon moment !" Ce fut son dernier commentaire tandis
que je retrouvais l'intimité toute relative de la maison.
Madame Tolbois sépara la touffe
d'orties en deux. Elle entoura chacune d'une feuille d'essuie-tout et en posa
un au sol, à portée de main. De son doigt, elle pointa le sol entre ses pieds.
J'y pris ma place. Elle ajusta ma position à sa convenance et releva mon
tee-shirt jusqu'au milieu de mon dos.
Sans que rien ne l'ait annoncé,
elle caressa la partie droite de mes fesses avec la touffe d'orties. Dans un
premier temps, je ne ressentis aucune douleur. Elle avait commencé à effleurer
le côté gauche quand se sentis une brûlure intense se répandre là où les orties
avaient été en contact avec ma peau. La douleur gagna très vite l'autre côté.
Madame Tolbois frottais les feuilles urticantes alternativement d'un côté, puis
de l'autre. De temps en temps, elle frappait mes fesses avec la poignée
d'orties puis elle reprenait les effleurements.
C'était une douleur bien différente
de celles que j'avais ressenties lors des précédentes fessées. Il n'y avait pas
l'effet des impacts que provoquaient la baguette ou la ceinture. La cuisson de
mes fesses était parvenue très vite à son maximum, une brûlure intense qui n'augmentait
que si les feuilles d'orties touchaient une partie de ma peau encore épargnée
par leur contact. De sa main, Madame Tolbois écarta mes fesses et passa les
orties jusqu'à fond de raie fessière, seul endroit encore ménagé par les
feuilles urticantes.
Je ne pleurais pas, je ne criais
pas, je ne suppliais pas. J'émettais juste un grognement continu, tétanisé par
la cuisson de mes fesses. J'avais l'impression qu'elles avaient atteint une
température qui les faisait rayonner une chaleur qui se diffusait à leur
environnement proche.
Madame Tolbois posa la première
poignée d'orties et s'empara de la seconde.
"Ecarte tes cuisses!
M'ordonna-t-elle."
Sans réfléchir à ce que cela
signifiait, j'obéis le plus vite possible.
Je sentis sa main gauche se
déplacer pour s'approcher de mon pubis. Elle saisit dans sa main ma verge et
mes testicules qui pendaient entre mes jambes et les plaqua contre mon ventre.
Elle frappa alors l'arrière de mes cuisses avec la poignée de plante qu'elle
tenait en main. Puis, elle fit de même entre mes jambes, remontant jusqu'à
l'aine. Mes bourses et mon pénis, protégés de sa main qui les tenait contre mon
ventre, furent épargnées. Puis, plus lentement, elle promena les orties sur
toute la surface de mes cuisses. Seul le devant, inatteignable dans cette
position échappa à la l'ardeur des feuilles d'ortie.
Tout mon arrière-train irradiait
maintenant une chaleur qui était devenue insupportable. Je craquais alors. Mon
grognement devint une longue plainte régulière et je l'accompagnais de pleurs sans
à-coups, à l'image de la fessée que subissais. Madame Tolbois m'infligeait des
petits coups secs qui se traduisaient par une intensification de la cuisson de
mes cuisses, puis changeant de mouvement, elle effleurait le haut de mes
cuisses à l'aide la poignée de plantes urticantes.
La brûlure s'intensifiait toujours
plus. Je ne sentais plus les orties sur ma peau. Une cuisson uniforme
enflammait mes fesses et mes cuisses. Madame Tolbois laissa tomber la poignée
de végétaux qu'elle tenait en main. Je restais courbé dans la position
punitive. Elle posa sa paume sur le sommet de mes fesses.
"Voilà qui est parfait !
Je pense que tu en as pour le reste de la journée à ressentir l'inflammation
sur tes fesses. C'est exactement ce qu'il faut comme punition."
Elle me repoussa et je tombais à
genou entre ses jambes.
"Va te mettre au
coin !"
Je n'avais pas besoin d'autres
indications pour savoir quelle position je devais prendre. A chaque pas que je
faisais, mes cuisses frottaient l'une contre l'autre. Cela ravivait la douleur.
Je me postais dans mon coin habituel, plaçant mon nez dans l'angle de la pièce.
Mes mains croisées dans mon dos relevaient l'arrière de mon tee-shirt. Je
savais que Madame Tolbois attendait que j'exposasse ainsi mes fesses dénudées
et les traces de la punition que je venais de recevoir. Cependant, malgré la
posture enfantine que cela signifiait, j'accédais bien volontiers à son
exigence. J'éloignais ainsi le tissu de mes fesses afin d'éviter tout contact
avec la peau que les orties venaient de visiter. Je mis un court instant à
trouver une position la moins inconfortable possible. Je dus laisser mes jambes
légèrement écartées afin que mes cuisses ne se touchassent pas.
La douleur ne diminuait pas. Au
contraire, j'avais l'impression qu'elle augmentait. Elle se rependait en vagues douloureuses qui
parcouraient mes fesses et mes cuisses, laissant derrière elles un picotement insupportable.
Des larmes que je ne cherchais pas
à retenir coulaient le long de mes joues. Sachant que cela m'était interdit, je
réprimais très vite les sanglots sonores qui avaient accompagné la fessée. Il
fallut un long moment avant que je puisse songer à autre chose qu'à la brûlure
qui avait pris possession de tout mon arrière-train.
Lentement, la douleur se fit moins
aiguë. Elle restait bien présente, mais plus comme une inflammation
persistante. Immanquablement, je repensais à la punition que je venais de
recevoir et à ce qui l'avait motivée. Je regrettais profondément d'avoir pris
le risque de conduire dans un état d'ivresse avancée. Je me promettais de ne
plus me laisser aller à de telles imprudences. Je me surpris à être
reconnaissant à Madame Tolbois de m'en avoir puni sévèrement. Intérieurement,
je reconnaissais avoir mérité la fessée qu'elle m'avait administrée et les
humiliations qui l'avaient accompagnée. J'étais soulagé d'avoir reçu la
correction que j'avais méritée. Je savais qu'elle me servirait de leçon pour
m'ôter toute envie de recommencer.
Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 12
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