dimanche 23 avril 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 14

Il restait cependant un point noir auquel je ne cessais de penser. Madame Mercier savait maintenant que Madame Tolbois me déculottait et me fessait quand elle l'estimait nécessaire. Si je n'avais pas été fessé devant elle, il s'en était fallu de peu et je pressentais qu'une prochaine fois je n'y couperais pas. 
La fessée reçue sur le pas de la porte du jardin avait été quasi publique et je ne devais qu'au hasard qu'elle n'ait pas eu de témoin. Je savais avec certitude que, une prochaine fois, cela n'arrêterait pas Madame Tolbois. La déambulation que j'avais dû accomplir pour traverser le jardin sous le regard de la voisine, pantalon et culotte baissés, ne me laissait pas d'illusion sur le peu d'intimité que Madame Tolbois considérait comme nécessaire quand il s'agissait de sévir.

Bientôt tout le voisinage saurait que j'étais soumis à la fessée déculottée et ils seraient probablement plusieurs à y avoir assisté.
Bien que cela fût douloureux et humiliant, j'avais accepté de me placer sous l'autorité de ma logeuse. Je ne le faisais pas de gaité de cœur, mais je subissais son emprise comme un mal nécessaire. Les punitions qui en résultaient avaient un caractère familial, conséquence d'un écart répréhensible dont j'étais l'auteur. Ces comportements enfantins de ma part qui provoquaient les corrections que Madame Tolbois m'administrait, légitimaient le peu de cas fait à ma pudeur de grande personne et la sévérité des châtiments que je recevais. Ils créaient un souvenir certain, associant étroitement bêtise et punition. J'étais traité comme un enfant désobéissant qu'il fallait fermement remettre dans le droit chemin. Je devais reconnaître que la fessée déculottée était sans conteste d'une très grande efficacité.
Le plus souvent, elle m'avait été donnée en privé. C'était une histoire entre ma logeuse et moi. Certes, les fesses nues, j'avais aussi été puni devant Maria. C'était bien sûr une fessée reçue en présence d'un témoin. Mais Maria était soumise au même traitement. Nous étions les deux "enfants" que Madame Tolbois corrigeait quand ils l'avaient mérité. Cette égalité de traitement renforçait le caractère domestique des punitions que nous recevions. En quelque sorte, cela ne sortait pas du cercle familial au sein duquel il pouvait être acceptable d'être déculotté et fessé sans que cela porte outre mesure à conséquence. Maria et moi resterions sans aucun doute très discrets sur notre nouveau statut d'adulte puni.
Seule Madame Tolbois pouvait en faire état à l'extérieur, ce qui faisait partie de ses prérogatives de grande personne chargée de nous discipliner. J'avais cru, jusqu'à maintenant, à une certaine confidentialité. Les événements de ce matin m'obligeaient à revoir mon point de vue. J'avais maintenant la quasi-certitude qu'être dans un espace public ou en présence de témoin ne seraient pas des motifs suffisants pour différer une punition.
Bien sûr, il était gênant de savoir que je pouvais être, contre mon gré, déculotté et fessé à chaque fois que Madame Tolbois le jugeait bon. Cette menace était bien réelle et, si je devais en croire ces dernières vingt-quatre heures, elle se concrétisait suffisamment souvent pour que cela soit en permanence présent à mon esprit. Il en était ainsi depuis la veille. Cependant, ce risque, en une seule journée, m'était devenu familier. J'en connaissais les affres. Je l'avais apprivoisé. J'avais accepté de vivre avec, en y trouvant des avantages que j'avais découverts à mon plus grand étonnement.
La perspective d'être puni en public ouvrait sous mes pieds un trou béant dans lequel j'avais l'impression d'une chute imminente. La simple pensée de me trouver déculotté et fessé devant un ou plusieurs témoins me laissait au bord d'une peur panique. Ma position de garçon puni, immobile au coin, était favorable à ressasser les questions qui m'assaillaient. La limitation de mon champ visuel et auditif, la démangeaison que je ressentais encore sur mes fesses et ma quasi nudité n'étaient pas propices à trouver un autre sujet de réflexion. Tout me ramenait à ma prochaine fessée et à l'angoisse qu'elle me soit administrée en présence de spectateurs.
Je ne me voyais pas aggraver ma situation par une désobéissance en refusant de me soumettre à la punition. J'en connaissais les conséquences. De plus, vu la facilité avec laquelle Madame Tolbois me maintenait en position quand elle me corrigeait, je n'étais pas certain qu'elle ne serait pas capable de me déculotter de force et de me fesser comme elle l'aurait décidé. Un tel refus serait immanquablement suivi d'une punition magistrale à la pensée de laquelle je sentais mes fesses se crisper. Son autorité sur moi était maintenant trop forte pour que je puisse envisager une telle extrémité.
Il était acquis que, quelle qu'en soient les circonstances, je me soumettrais à la punition que Madame Tolbois aurait décidé. Cela signifiait, j'en étais maintenant certain, que dans un avenir plus ou moins proche, j'allais me retrouver déculotté en public pour y recevoir la fessée.
Je savais également que je ne pourrais pas rester stoïque lors de ce châtiment. Madame Tolbois attendait d'une fessée qu'elle amène le puni à extérioriser sa honte et sa douleur. Les fessées que j'avais reçues à main nue m'avaient montré qu'elle pouvait, sans difficulté, me métamorphoser en un petit garçon pleurant, gémissant et suppliant sous la grêle de claques qui tombait sur mon postérieur. L'utilisation d'un instrument punitif ne faisait que renforcer les lamentations que je pouvais émettre. Aucun des témoins de ma punition n'aurait de doute sur l'effectivité de la correction.
Autant, lors d'une fessée en privé, je savais maintenant comment me conduire, autant je ne pouvais anticiper mon comportement au cas où elle me serait donnée en public. Ce n'était pas mon attitude pendant  la fessée elle-même qui me remplissait de crainte. Je savais que, durant ce moment-là, je n'aurai pas le temps de me forger une posture. Mes réactions aux claques qui embraseraient alors mes fesses seraient purement instinctives. La présence d'observateurs n'y changerait rien.
Comment, par contre, se tenir lors du déculottage ? Comment conserver un reste de dignité envers les spectateurs qui venaient de me voir recevoir une fessée déculottée ? Et comment me comporter lors des futures rencontres avec eux ? A quelle vitesse, dans une petite ville comme celle où nous habitions, le bruit de ma déchéance se répandrait-il ?
Toutes ces questions sans réponse constituaient une inconnue que je ne pouvais supporter sans une frayeur croissante. Je ne pouvais que retarder le moment d'une telle punition en faisant preuve d'une attention de tous les instants pour éviter les comportements répréhensibles lorsque je me trouverai en présence d'autres personnes que Madame Tolbois et Maria. Cela n'obérait pas l'inéluctabilité d'une prochaine fessée en public.

J'aurai dû me douter que je n'en avais pas fini avec Madame Mercier. A chaque fois que je devais passer sur le trottoir devant chez elle, je craignais de la voir sortir de sa maison et que cela m'obligeasse à la croiser. Privé de voiture, et contraint de rentrer au plus tôt à la maison, je devais pourtant passer deux fois par jour devant sa demeure. Je ne voyais pas quelle attitude il me faudrait alors adopter. L'adéquation entre l'espace public où je me trouvais et le garçon cul nu traversant le jardin sous son regard, me semblait impossible à faire. Les quelques jours qui ont suivi notre première rencontre je pressais le pas afin de me soustraire à une nouvelle confrontation.
Puis, comme on s'habitue à tout, mon angoisse devint moins forte et je me convainquis qu'il y avait peu de risque de nous rencontrer. Sans doute avions-nous des horaires très différents qui m'épargnaient cette rencontre. Je guettais encore son éventuelle présence du coin de l'œil à proximité de sa maison, mais je relâchais ma vigilance dès je j'en étais un peu éloigné.
Il ne s'était guère écoulé plus d'une semaine depuis cette fameuse fessée, quand, un matin, un peu pressé parce que légèrement en retard, et perdu dans mes pensées, à l'angle d'une rue, je bousculais un passant qui marchait en sens inverse. Nous longions tous deux le mur qui bordait le trottoir et l'angle de la maison placée là nous empêchait de nous voir de loin. Sans prendre garde ni regarder de qui il s'agissait, j'émis un grognement et je l'interpellais.
"Vous ne pouvez pas faire attention ? Si vous ne voyez pas clair, il faut changer vos lunettes !"
C'est alors que je la reconnus. Elle sembla mettre quelques secondes à m'identifier, mais à son regard je compris vite qu'elle me remettait. Surpris, interloqué, je ne savais pas quoi dire et comment me sortir de cette situation fort embarrassante pour moi. J'émis juste un grognement et je commençais à la contourner.
"Bonjour mon garçon," fit-elle, "tu pourrais t'excuser d'avoir failli me renverser!"
Baissant la tête, j'accélérais le pas, faisant celui qui n'avait pas entendu. Je l'entendis récriminer dans mon dos.
"Dis-moi Daniel, je te parle !"
Il était trop tard pour changer d'attitude.
"Quel gougeât ! Il y a vraiment des gens que la politesse n'étouffe pas !"
Ce n'était pas le moment de me retourner. Je me voyais déjà recevoir un sermon en pleine rue sans que puisse y répondre, de crainte qu'elle n'évoque la fessée que j'avais reçue quelques jours auparavant. Il était plus simple de faire profil bas et de quitter ces lieux au plus vite.
Après quelques minutes d'affolement, je repris mon calme. Finalement, je me disais que je m'en étais bien sorti. J'avais enfin croisé la personne dont j'appréhendais la rencontre et il m'avait suffi de faire comme si je ne la reconnaissais pas pour me sortir de ce mauvais pas. Ce constat me donnait de l'espoir. Ragaillardi, je passais une journée qui me sembla belle et les petits soucis au travail me semblèrent quantité négligeable. J'avais oublié cet incident lorsque je regagnais le domicile de Madame Tolbois.

"Daniel, peux-tu me raconter ce qui s'est passé ce matin ?"
A peine rentré, j'étais interpellé par Madame Tolbois. J'avais tout juste eu le temps de poser mon manteau et de chausser mes pantoufles, comme elle l'exigeait dès que je rentrais.
"Alors, dis-moi !
Dans un premier temps je ne compris pas ce dont elle parlait.
"Ce matin, n'as-tu pas rencontré une personne de ta connaissance ?"
Immédiatement je sus de quoi il était question. Quel naïf ! Imaginer que Madame Mercier en resterait là frisait candeur la plus stupide. Elle avait évidemment évoqué cet épisode avec ma logeuse à la première occasion.
Je restais coi devant Madame Tolbois. Je me savais sur la mauvaise pente, celle qui conduit inévitablement à la fessée déculottée. Je me tenais là, immobile, ayant tout d'un coupable dont le délit vient d'être mis à jour.
"Je vois que tu sais de quoi je veux parler !"
Madame Tolbois avait pris son expression sévère et l'attitude qu'elle empruntait quand il s'agissait de me gronder. Elle n'élevait alors pas la voix. Elle n'en avait pas besoin. Le mécanisme qui menait à ma punition était enclenché.
"Raconte-moi ce qui s'est passé!"
"Euh, … j'ai croisé une dame sur le trottoir et … et bien … je ne l'ai pas reconnue, … enfin pas tout de suite … et …"
Je savais que je ne devais pas aller plus loin dans mes affabulations. Le mensonge était sévèrement puni chez Madame Tolbois. Cela m'aurait valu une correction supplémentaire. Madame Tolbois se taisais, attendant que je poursuive.
"… quand je me suis rendu compte, il était trop tard … et …"
"Crois-tu que je vais avaler une fable aussi grossière ? Nous nous occuperons de ce mensonge après dîner. Pour l'instant revenons sur ce qui s'est passé. Tu as" croisé une dame", dis-tu ?"
"… je l'ai peut-être un peu … enfin on s'est un peu heurté …"
"Vous êtes heurtés ou c'est toi qui ne regardais pas où tu allais ?"
"Je … j'étais pressé … et je … je ne l'ai pas vue."
"Et alors, qu'as-tu fait ?"
Je me rendais compte que nous abordions la partie sensible de l'incident.
"Et bien j'ai … je … "
Mon bafouillage était éloquent. Il suffisait à révéler ma culpabilité.
"Oui, tu as ?"
Madame Tolbois poursuivait implacablement son interrogatoire.
"Quand je suis … j'ai vu qu'elle n'avait rien, … j'ai … je suis parti et …"
"Et que lui as-tu dit ?"
"Je lui ai dit que … je ne sais plus, … je ne m'en rappelle plus …"
"Je vais te rafraîchir la mémoire. Que dirais-tu de "vous ne pouvez pas faire attention" et peut-être en plus une histoire de lunettes pas adaptées ?"
Evidemment, elle connaissait l'histoire dans ses moindres détails.
"Laisse-moi te raconter l'histoire à ma façon. Tu marchais sur le trottoir ce matin, sans faire attention où tu allais. Tu bouscules une dame, en manquant de peu de la renverser. Est-ce que j'ai tout bon jusque-là ?"
Contredire ma logeuse aurait été suicidaire pour mes fesses.
"Oui Madame."
"Alors je poursuis. Sans lui demander de t'excuser d'aucune manière, tu deviens presque grossier et agressif. Tu lui fais des remarques déplacées. C'est alors que, sortant de ta bulle, tu la reconnais. Est-ce exact ?"
"Euh, … oui Madame."
"Toujours pas d'excuses, tu fais celui qui ne la connais pas et tu t'en vas bien qu'elle t'ait interpellé en t'appelant par ton prénom. Est-ce bien cela ?"
D'une toute petite voix je répondis :
"Oui Madame."
"Tu noteras que c'est assez différent de ce que tu as raconté dans un premier temps, n'est-ce pas ?"
"Oui Madame."
"Cela s'appelle un mensonge. Nous nous en occuperons dans la soirée. Pour l'instant récapitulons l'histoire. Je passe sur l'inattention. Pour le reste : insolence, … impertinence, … impolitesse, … Cela suffit amplement pour mériter une bonne fessée, ne crois-tu pas ?"
C'était là une de ses techniques courantes quand elle me réprimandait. Elle faisait en sorte que je reconnaisse le bien-fondé de la punition qui m'attendait. Cette fois ne fit pas exception.
"Oui Madame."
"Pour commencer, je vais m'occuper du garçon qui a été impoli. Viens ici"
"Ici", ce n'était pas très loin. Mais en faisant les deux pas qui me séparaient d'elle, c'est comme si je venais volontairement chercher la fessée que j'avais méritée. Elle commença à déboucler ma ceinture et une poignée de secondes plus tard, mon pantalon avait glissé jusqu'à mes chevilles. Elle n'en resta pas là. Ma culotte fut descendue à la hauteur de mes genoux.
"Va chercher le martinet, le gros."
Dans la semaine qui avait suivi ce week-end où j'avais été fessé pour la première fois, je fis la découverte des martinets. Rentrant un soir après mon travail, je trouvais les deux instruments suspendus à un crochet dans la cuisine, à portée de main. Je découvris le soir même qu'il y en avait deux autres prêts à l'emploi dans ma chambre. Ce n'était pas des martinets comme ceux qui ont été longtemps utilisés pour punir les enfants. Madame Tolbois les avait fait fabriquer par un cordonnier du voisinage. Certes, il s'agissait d'un manche en bois sur lequel était fixée une dizaine de lanières de cuir. Là s'arrêtait la similitude. Ces lanières étaient bien plus longues que pour un modèle classique. Elles devaient mesurer une cinquantaine de centimètres.
Le premier, celui que Madame Tolbois nommait le petit martinet était muni de bandes étroites de cuir plat. Le second avait, lui, des lanières découpées dans une fine courroie de cuir rond. Adroitement manipulés par ma logeuse, ils laissaient tous deux des marques sur les fesses qui mettaient quelques heures à s'estomper. Avec le petit martinet, Madame Tolbois réussissait à me donner de très sérieuses fessées. C'était lui qui était utilisé pour les écarts quotidiens pour lesquels la main nue ne suffisait pas. Le gros martinet n'était utilisé que dans des circonstances spéciales nécessitant une fessée magistrale.
Depuis l'achat des martinets, c'était en général moi qui devais aller les décrocher pour les remettre à ma logeuse. Souvent, ayant été préalablement déculotté, je devais traverser une partie de la maison en exhibant mes fesses et mes jambes nues, la démarche entravée par le pantalon entourant mes chevilles. Comme la fessée était au programme, il n'y avait pas de pudeur qui tienne.
Cette fois encore, je tendis le martinet requis à Madame Tolbois. Elle me ceintura la taille de son bras gauche et elle me courba sous son coude, dégageant mes fesses pour laisser place nette au martinet en retroussant ma chemise dans le bas de mon dos.
C'était la deuxième fois que je recevais une fessée à l'aide du gros martinet. Bien que j'eusse anticipé, la douleur, celle-ci me surprit dès la première fois où les lanières furent appliquées sur mes fesses nues. Je poussais un cri de douleur et je trépignais sur place. Madame Tolbois fit claquer le martinet une bonne dizaine de fois sur chaque fesse. J'en étais déjà à des pleurs et des cris incontrôlés. Elle prit alors un rythme plus lent.
"J'exige"… elle ponctua ce premier mot d'une cinglée sur mes fesses … "une politesse" ... elle abattit le martinet sur l'autre fesse … "sans faille."
Elle continua à ce rythme, accompagnant chacun de ses mots d'un coup sur mes fesses.
"Quand … tu rencontreras … une personne … du voisinage … tu la salueras … très poliment … sans attendre … qu'elle t'interpelle … Je veux … entendre … des bonjours Monsieur … des bonjours Madame … des "s'il vous plait" … des mercis … des "excusez-moi" … à chaque fois … que ce sera … approprié … Est-ce Compris? …"
Comme je tardais à répondre, elle m'asséna une série de coups rapides alternant sur chaque fesse.
"Est-ce bien compris ?"
"Oui Madame … oui Madame … pardon, … pardon !"
La fessée reprit.
"Tous les … garçons … et toutes les … filles … qui habitent … sous mon toit … doivent tous … être irréprochables … question … politesse … comme des … enfants … bien élevés … J'attends … de toi … le respect … le plus … scrupuleux … à l'égard … des grandes … personnes … tant que je serai … contrainte … de te traiter … comme un enfant … désobéissant … tu respecteras … cette règle … respect … obéissance … politesse … envers tous … les adultes … que tu croiseras … quel qu'en soit … le lieu … et le moment … Est-ce bien … compris ? …"
"Oui Madame, aïe, je le promets !" réussis-je à articuler entre deux sanglots.
"Chaque fois … qu'un adulte … aura à se plaindre … de ton comportement … tu seras fessé …  et je n'hésiterai pas … à le faire … devant la personne … envers qui … tu auras été … désagréable … Est-ce bien … clair? …"
"Aïe, oui Madame, … aïe, … oui Madame"
Madame Tolbois acheva la fessée par une nouvelle série de coups de martinet très rapprochés. Puis elle me relâcha.
"Au coin !"
Elle n'avait pas besoin de m'en dire plus. Mon désir de lui obéir au plus vite me propulsa vers l'angle de la pièce, dans l'endroit de la maison où je passais le plus de temps. Je n'osais imaginer les marques qui devaient strier mes fesses.
Passées les premières minutes où je devais calmer rapidement mes pleurs afin de respecter la consigne de silence, je revenais, comme à chaque fois, sur la fessée et ce qui l'avait motivée. Comment avais-je pu croire qu'un tel comportement avec la plus proche voisine pouvait passer inaperçu ? Comment avais-je pu être aussi inconséquent juste pour éviter la personne qui m'avait vu, quelques jours auparavant, me balader dans le jardin, pantalon et culotte baissés ? Je ne pouvais éviter de juger mon attitude comme étant celle d'un enfant irréfléchi … ce qui justifiait les punitions que m'infligeait Madame Tolbois.
J'avais juste gagné une grosse fessée, ce que je ne pouvais pas reprocher à ma logeuse. Compte tenu de l'autorité que je lui reconnaissais, il me semblait logique qu'elle ait sévi. Heureusement que j'avais reçu la punition en sa seule présence. Je pouvais faire confiance à Madame Tolbois pour qu'une prochaine fois, il n'en soit pas de même.
J'étais soulagé comme presqu'à chaque fois après une fessée. Je savais que, le martinet aidant, je ne serai pas prêt à recommencer la même erreur. Je me promettais, dorénavant, de marquer mon respect à tous les voisins et voisines de Madame Tolbois, y compris envers madame Mercier, laissant de côté ma honte de savoir, à notre prochaine rencontre, qu'elle verrait certainement le garçon cul nu plutôt que l'adulte que mon âge aurait pu laisser croire.
C'est un songeant aux paroles de Madame Tolbois que ma sérénité laissa vite la place à de l'appréhension. D'ici la fin de la journée, il y avait deux autres fessées prévues. L'une pour mon insolence et l'autre pour le mensonge. Trois fessées en une même soirée ! Si elles étaient toutes de la même sévérité que la première, cela promettait des difficultés à m'asseoir le lendemain. A deux reprises, j'avais eu tant de difficulté à m'installer sur ma chaise de bureau au lendemain d'une correction particulièrement appuyée, que j'avais perçu des regards interrogateurs de mes collègues de travail. Elles n'avaient pas semblé très convaincues par mes explications assez embrouillées sur un mal de dos aléatoire qui se portait essentiellement quand je faisais reposer mon poids sur mes fesses.

Je ne tenais évidemment pas à ce que soit connue, à mon travail, la façon dont Madame Tolbois exerçait son autorité.

Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 13
Episode suivant : Chapitre 15

1 commentaire:

  1. Et je serais réellement heureux que Madame Tolbois accepte de devenir réellement ma tutelle en perlan3nce et en tout points.

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