mardi 11 avril 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 12

Ce long temps d'analyse m'avait un peu fait perdre le lien avec la réalité. Il fallait bien convenir que mon proche avenir se résumait à une fessée qui promettait d'être sévère. Mais rassuré par les conclusions auxquelles j'étais arrivé, je trouvais maintenant plus normal d'être au coin, présentant mes fesses nues dans l'attente  du châtiment que j'avais mérité. Bien entendu, je n'avais pas vraiment le choix et ce n'était pas de mon plein gré que je patientais en pénitence. J'admettais maintenant la légitimité de Madame Tolbois à m'imposer cette punition.

Je me posais donc moins de question sur ma situation, mais cela n'avait pas fait disparaître le nœud  que j'avais à l'estomac. Madame Tolbois m'avait promis une fessée dont je me souviendrai. Je savais qu'elle tiendrait sa promesse.
Quand mes stations au coin ou au piquet se prolongeaient, j'étais partagé entre deux espoirs. Plus le moment de la fessée se rapprochait, plus mon angoisse montait, dans la crainte de la cuisson que je ressentirai durablement pendant et après la fessée. D'un côté, j'escomptais donc qu'elle soit retardée le plus longtemps possible afin de différer la douleur qui en résulterait dans l'espérance sans fondement que le temps aidant, elle serait peut-être un peu moins insupportable. D'un autre côté, n'ayant rien d'autre pour occuper mon esprit, mon imagination me faisait vivre et revivre maintes et maintes fois, par anticipation, la fessée que j'allais recevoir. Elle ne m'en semblait, le temps aidant, devenir de plus en plus redoutable. J'en venais à espérer de la recevoir au plus vite afin d'en avoir fini avec cette épreuve. Lorsque je restais préventivement au coin ou au piquet, au point que l'immobilité me devenait physiquement pénible, la punition à venir occupait toutes mes pensées. J'attendais donc impatiemment que Madame Tolbois, en m'administrant la fessée, donne fin à cette mise en pénitence et à mon angoisse qui allait crescendo.

Comme à chaque fois, ce fut Madame Tolbois qui décida quand il fallut mettre fin à cette situation et passer à quelque chose de plus consistant.
Sur son ordre, je me présentais devant le canapé où elle avait pris place. Je ressentais toujours une gêne certaine de me montrer dénudé de la taille aux chaussettes. Mon pantalon était tombé autour de mes chevilles, seule ma culotte baissée à hauteur de mes genoux faisait obstacle à ma nudité complète de mes fesses et de mes jambes. Mais l'autorité de Madame Tolbois suffisait pour m'imposer de circuler dans cette tenue. La fessée était au programme, il n'était pas question que je montre une quelconque réticence à m'y soumettre.
Elle me fit mettre à genoux entre ses jambes.
"Explique-moi pourquoi tu mérites cette fessée."
"Parce que j'ai conduit ma voiture après avoir bu ?"
"C'est exact. Et j'ai bien l'intention de te faire passer l'envie de recommencer !"
J'avais commencé à baisser la tête, honteux de mes agissements quand je me rappelais que cela m'était interdit quand Madame Tolbois me grondait. Je dus subir ses remontrances en la regardant droit dans les yeux.
"Ce que tu as fait est une bêtise inadmissible. Non seulement tu te mets en danger, mais tu risques également la vie de ceux que tu pourrais croiser sur ton chemin. C'est pousser l'irresponsabilité à son comble. Tu as de la chance de ne avoir entraîné personne dans tes sottises, autrement c'est en leur présence que tu aurais été puni."
Je voyais le sérieux qu'elle mettait à me faire comprendre mon inconscience. Je me doutais qu'elle mettrait la même application dans la fessée.
"Je vais faire en sorte que tu te souviennes longtemps de cette fessée. D'abord par sa sévérité : la cuisson des tes fesses va être intolérable mais tu vas la supporter en repentir de ton comportement ; ensuite elle va te laisser des marques sur les fesses et les cuisses pendant plusieurs jours pour prolonger la punition au-delà du moment où je vais te donner la fessée ; et enfin, la brûlure sur tes fesses persistera longtemps, tu te rappelleras la fessée et surtout ce qui l'a motivée à chaque fois que tu devras t'asseoir dans les prochains jours."
Elle s'attachait à m'exposer le caractère exceptionnel de la punition qui m'attendait. Cela m'effrayait. Je pensais, avec les fessées que j'avais reçues hier avec la ceinture, que cela constituait le summum de ce que pouvait être une sévère fessée. Je comprenais maintenant qu'il n'en était rien et que Madame Tolbois se faisait fort de m'en faire la démonstration dans quelques minutes. Pourtant, je n'avais pas vu d'instrument punitif placé à portée de la main de ma logeuse. Je supposais donc qu'elle prévoyait d'utiliser la ceinture, sans doute en l'appliquant plus longuement qu'hier sur mes fesses nues.
Je n'eus pas le temps de pousser mes conjectures plus loin. Elle me ceintura de mon bras gauche et m'allongea sur son genou, mettant mes fesses à disposition de sa main. La première claque suivit aussitôt.
"Aïe !" Elle avait dû y mettre toute son énergie, je ne pus pas retenir un cri. Le deuxième coup sur mon autre hémisphère fessier fut tout autant douloureux. Je perçus tout de suite la différence. J'avais cru, hier, recevoir ce qu'il se faisait de plus sévère en matière de fessée. Il n'en était rien. Madame Tolbois disposait alors de réserve de sévérité qu'elle employait aujourd'hui. La fessée prit un rythme régulier, chaque claque se détachant nettement de la précédente sans me laisser le temps d'absorber l'onde de douleur qui l'accompagnait.
Je restai assez silencieux alors que je recevais les quatre ou cinq premières claques. Je crois que j'étais estomaqué par la cuisson qui prenait rapidement possession de mes fesses. Puis, je fondis en larmes, en cris et en supplications. Je battais frénétiquement des jambes. Avec le recul, je crois que le tableau du petit garçon puni par un adulte, devait être complet. Cette fessée ne fut pas très longue. J'avais cependant les fesses en feu bien avant son aboutissement.
"Allons, debout !"
A peine la fessée avait-elle cessé que Madame Tolbois me fit quitter la position punitive. Alors que je m'attendais à ce qu'elle m'ôte ma ceinture pour poursuivre la punition, celle-ci avait déjà cessé. Je ne restais pas longtemps dans l'expectative.
Madame Tolbois me prit par l'oreille et m'entraîna dans le couloir. Elle ouvrit la porte qui donnait sur le jardin.
"Tu vas aller couper une baguette dans l'arbre que tu vois au fond du jardin", me dit-elle en me mettent un sécateur entre les mains. "Elle doit être longue comme cela", dit-elle en écartant les bras d'une cinquantaine de centimètres, "et grosse comme mon doigt" précisa-t-elle en me montrant son index. "Tu en enlèveras toutes les feuilles."

Il y avait bien cinquante mètres à parcourir pour atteindre l'arbre en question, en suivant l'allée qui faisait le tour du jardin. Certes, le jardin était ceinturé d'une haie, mais celle-ci ne constituait pas un obstacle visuel suffisant pour me dissimuler durant mon périple. Je me rendis compte aussitôt qu'il suffirait qu'un voisin se trouve dans son jardin pour constater ma tenue légère, voire remarque les marques sur mes fesses.
"Allons, dépêche-toi. Je t'attends !" Comme à son habitude, elle compléta son ordre par une claque sur mes fesses.
Dérogeant à son injonction, je ne bougeais pas.
"Mais," suppliais-je, "tout le monde peut me voir."
Cela ne fit pas un pli. Reprenant mon oreille, elle fit deux pas en avant et nous nous retrouvâmes dehors sur le perron. Alors elle me fit pivoter et son bras m'obligea à me courber sous son coude. J'eus un geste de recul qu'elle réprima d'une forte claque sur mes fesses, puis la fessée commença, régulière, alternant chacun de mes globes fessiers.
Je lâchais mes cris habituels, quand soudain je me rappelais le lieu nous nous tenions. Si je me laissais aller à mes manifestations sonores habituelles, nul doute qu'elles attireraient les voisins. Là où nous étions, ils auraient alors une vue parfaite sur mes fesses nues et surtout sur le tableau que nous composions Madame Tolbois me fessant et moi soumis à la punition comme le serait un enfant. Je ravalais mes cris les plus sonores, mais je ne pouvais m'empêcher de marquer chacune des claques que je recevais par une plainte étouffée.
Cela ne dut pas convenir à ma logeuse. Elle accéléra le rythme et y mit un peu plus d'énergie. Au bout de quelques secondes à ce régime, je ne pus plus me contenir et je laissais échapper mes hurlements coutumiers. Madame Tolbois insista encore quelques instants à cette cadence, me laissant extérioriser la douleur de la fessée. La fessée cessa mais Madame Tolbois me maintint dans la position punitive.
"Il importe peu aux voisins de te voir traverser le jardin la culotte baissée. Ils en déduiront juste que tu es puni et à la couleur de tes fesses que tu as déjà reçu une première fessée."
Elle reprit la fessée et après une douzaine de claques sur chacune de mes globes fessiers elle s'arrêta de nouveau et poursuivit.
"Je n'ai pas l'intention garder secret le fait que tu sois fessé quand tu l'as mérité. Les voisins vont rapidement s'en apercevoir et si nécessaire je leur expliquerai la situation."
La fessée reprit de plus belle pour s'interrompre assez rapidement.
"Tu vas devoir prendre l'habitude d'être cul-nu dans le jardin. D'ailleurs tu y recevras la fessée déculottée à chaque fois que nous y serons alors que tu auras mérité une correction. Exactement comme maintenant ! Une désobéissance dans le jardin se traduit immédiatement par une fessée. Que les voisins puissent te voir est accessoire, c'est même normal. Je ne vais pas me cacher pour te donner la fessée."
Elle ponctua cette déclara par une dizaine de claques sur mon postérieur, puis, le sermon reprit.
"De plus, je t'enverrai souvent chercher dans le jardin de quoi rendre plus sévère la punition que tu as mérité. La plupart du temps, ce sera alors la culotte baissée."
Après une nouvelle grêle de fessée, elle conclut sa remontrance;
"Est-ce clair, mon garçon ?"
"Oui Madame, aïe, … oui Madame, aïe, … je vais obéir, aïe,… je vais le faire, aïe, ..."
La fessée dura encore quelques instants puis Madame Tolbois me relâcha.
"En vitesse !" Elle accompagna mon premier pas d'une claque au centre de mes fesses.
Le spectacle que je donnais à d'éventuels voisins en me dandinant les fesses nues et mon pantalon et ma culotte autour de mes chevilles rajoutait un supplément à mon humiliation. Je devais prendre des précautions pour me déplacer avec ces vêtements qui entravaient ma marche. Cela me ralentissait considérablement et donnait à ma déambulation un caractère qui n'avait rien de naturel.
Enfin, je parvins au fond du jardin et je pris le moins de temps possible pour choisir la baguette qui allait meurtrir mon postérieur dès qu'elle serait dans la main de ma logeuse. Je l'effeuillais et je pris le chemin du retour tout aussi laborieusement qu'à l'aller.

Je n'avais pas fait plus de dix pas quand je me rendis compte qu'il y avait quelqu'un de l'autre côté de la haie qui bordait l'allée que je devais emprunter. Je marquais un temps d'arrêt. Une femme, sans doute âgée d'une petite quarantaine d'année m'observait. Ses yeux passaient de mes fesses à la baguette que je tenais en main, puis elle me fixa droit dans les yeux. Elle semblait perplexe, ne sachant pas, sans doute, quel sens donner à ce qu'elle voyait. Je plaquais ma main libre sur mon sexe ce qui eut pour effet d'attirer de nouveau le regard de la voisine sur cette partie de mon anatomie. Cherchant une solution pour me tirer de ce mauvais pas, je balayais du regard ce qui m'entourait. La vue de Madame Tolbois, sur le pas de la porte fronçant les sourcils, me fit comprendre l'urgence qu'il y avait à poursuivre mon chemin sans tenir compte de la présence féminine de l'autre côté de la haie.
Madame Tolbois tendit la main. Je lui donnais la baguette. J'esquissais un pas pour entrer dans la maison afin de me dissimuler à la vue de la voisine. Madame Tolbois me cingla les fesses avec la férule que je venais de lui remettre, ce qui m'arracha un hurlement.
"As-tu oublié que tu étais puni ?"
Je reçu un nouveau coup de la baguette.
"Où doivent être les mains des punis ?"
Je plaçais mes mains sur ma tête laissant mon sexe à la vue des deux femmes, ce qui ne m'épargna pas, une troisième fois, de recevoir la baguette en travers de mes fesses.
"Bonjour, Madame Mercier," s'exclama ma logeuse.
"Bonjour Madame Tolbois" lui répondit-on.
Madame Tolbois fit un pas vers moi et me claqua les fesses.
"Daniel, dis Bonjour à Madame Mercier, comme un garçon bien élevé !"
"Bon … bonjour Madame." Fis-je d'une toute petite voix presque inaudible.
"Mieux que cela," elle souligna ses propos en m'assénant une volée de claques sur les fesses. "Je veux que tout le monde entende que tu es un garçon poli qui marque le respect qu'il leur doit aux grandes personnes en les saluant le premier sans qu'on doive le lui rappeler avec une fessée."
"Bonjour Madame," répétais-je d'une voix plus forte mais en rougissant de la tête aux pieds.
"Excusez-moi, Madame Mercier, il n'est pas encore aussi poli qu'il devrait l'être, mais je n'ai pris en charge son éducation que depuis hier. Je me rends compte qu'il y a beaucoup de choses à revoir. La politesse en fait partie. Dans quelques jours il n'oubliera plus, il vous saluera correctement."
Puis, se tournant vers moi :
"Comme c'est la première fois, tu n'auras pas de fessée pour cette impolitesse. Mais ne crois pas qu'il s'agit d'une faiblesse de ma part. La prochaine fois tu seras puni. Est-ce compris ?"
"Oui, Madame," m'empressais-je de répondre.
Je ne savais plus ce qui était le plus mortifiant : me tenir culotte baissée et mains sur la tête devant cette dame que je ne connaissais pas il y a cinq minutes ; avoir reçu devant elle les quelques claques sur mes fesses qui démontraient l'ascendant de Madame Tolbois ; avoir été réprimandé comme un petit garçon pour mon impolitesse ou de m'entendre promettre publiquement une prochaine fessée.
La conversation reprit comme si la situation était ordinaire. Elle l'était d'ailleurs certainement, au moins aux yeux de Madame Tolbois à défaut des miens.
"Je n'ai pas trop à me plaindre, il est assez  obéissant. Je pense que les fessées que je lui ai données depuis hier y ont bien contribué. A ce propos, j'espère que les cris de Daniel, tout à l'heure, ne vous ont pas dérangé," reprit ma logeuse.
"Oh, je me suis bien demandé ce dont il s'agissait. Je me suis inquiétée tellement c'était bruyant."
"Il est vrai qu'il est un peu expansif quand je le fesse. Il ne retient pas ses cris. Je ne cherche d'ailleurs pas à l'en empêcher. Je préfère cela. Je sais alors que la fessée porte ses fruits. Il faut dire que je fais en sorte qu'il sente passer celles que je lui donne."
"C'est donc cela, il m'avait bien semblé reconnaître le bruit d'une fessée et les plaintes qui vont avec. J'ai pensé que vous hébergiez un enfant, mais les lamentations faisaient plutôt penser à une voix de grande personne."
"Oui, ce n'est pas banal qu'un grand garçon comme cela soit puni de cette façon. J'ai dû me résoudre à le déculotter et à le fesser parce qu'il se comporte comme un petit garçon. Cela lui fait le plus grand bien."
"Je vois qu'il vous laisse faire."
"Au fond de lui-même, il sait qu'il mérite ces punitions et qu'il a besoin d'être fermement tenu en mains. C'est mon locataire et c'est à cette seule condition que j'accepte qu'il poursuive son séjour chez moi."
"Ah, je vois !"
"J'ai bien peur, à l'avenir, de devoir vous imposer la vue et le bruit des fessées que je lui donnerai dans le jardin."
"Oh, ne vous gênez pas pour moi. Je comprendrai très bien que s'il est nécessaire de sévir, vous le fassiez sur le champ. Vous savez, j'ai des enfants, je sais ce que c'est."
Madame Tolbois se tourna vers moi.
"Va m'attendre au coin!"

Je ne demandais pas mon reste et je filais, enfin dissimulé aux yeux de la voisine. La conversation se poursuivit sans moi mais je continuais, sans aucun doute à en être le sujet principal. Je regagnais le coin qui me sembla alors comme un havre de paix.
A l'évidence mon statut de grand garçon fessé allait rapidement faire le tour du quartier. Non seulement Madame Tolbois n'en faisait pas mystère, mais elle faisait activement savoir comment elle me faisait obéir. Je pouvais compter sur la discrétion de Maria. Étant elle-même fessée, elle aurait peu d'empressement à faire connaître les méthodes de Madame Tolbois sans prendre le risque de révéler qu'elle y était également soumise. Cela n'aurait qu'un temps, vu le naturel avec lequel ma logeuse administrait la fessée, comme moi, Maria ne couperait probablement pas à une fessée dans le jardin ce qui serait vite connu des voisins. Madame Mercier, par contre, n'avait pas à prendre de telles précautions. Même si elle ne faisait pas partie des cancanières qui faisaient circuler au plus vite les ragots, ce dont je n'avais aucune idée, elle finirait par raconter, au détour d'une conversation, la situation de ce matin. C'était un fait-divers assez original, du moins me semblait-il. Dès demain, toutes les personnes que je croiserai dans le quartier seront peut-être au courant. Dans leur regard, je ne pourrai m'empêcher de rechercher l'éclat d'ironie qui montrera qu'ils tenteront de superposer à mon image d'adulte, celle du garçon recevant la fessée déculottée.
Jusqu'où cela irait-il dans une petite ville où tout le monde disait que tout se savait ? A quel moment mes collègues de bureau en auront-ils vent ?
Par ailleurs, la réaction de Madame Mercier au récit des fessées que je recevais, m'avait laissé stupéfait. Passé le premier étonnement en me surprenant déambulant fesses nues dans le jardin, elle avait admis sans difficulté que je puisse être soumis à des punitions et pour ce faire, d'exposer mon anatomie intime. Elle aurait pu crier à l'exhibitionnisme en trouvant un homme d'âge mur exhibant ses parties génitales à la vue de ceux qui passaient par là. Je n'avais pas eu l'impression que sa première réaction était allée dans ce sens. Sans doute la présence de Madame Tolbois dont l'attitude montrait qu'elle contrôlait la situation, incitait à juger que cela faisait partie d'un cadre domestique normal. Sans doute mon attitude lui avait montré très vite que c'était à mon corps défendant que je fusse déculotté. Cependant, elle avait admis très vite, bien avant d'avoir les explications de Madame Tolbois, qu'elle se trouvait face à une personne punie, sur le point de recevoir une fessée. Elle n'avait pas paru troublée par le décalage entre mon âge et la punition qui m'était imposée, comme si fesser un adulte allait de soi. Cela était assez cohérent avec le naturel avec lequel Madame Tolbois me déculottait. Je devais reconnaître également que la facilité avec laquelle je me soumettais à la fessée devait renforcer cette impression. J'espérais que le territoire où régnait de telles habitudes n'allait pas s'étendre au-delà de la proximité du domicile de Madame Tolbois.
Je fus ramené à des préoccupations plus immédiates avec le retour de Madame Tolbois.
"J'ai dit à Madame Mercier qu'elle n'allait pas tarder à entendre de nouveau  tes cris et tes pleurs. La punition n'est pas terminée. Attends-moi deux minutes et je vais te montrer comment la baguette va t'apprendre combien conduire ta voiture après avoir bu est une bêtise énorme."
J'entendis Madame Tolbois sortir de la pièce. Me demander d'attendre n'était qu'une façon de parler. Il était évident que je n'avais pas le choix. La petite phrase de Madame Tolbois avait grandement fait monter mon angoisse. J'avais compris qu'elle envisageait de me donner une fessée particulièrement sévère. Sa première partie m'avait renforcé dans cette conviction. Le nœud de mon estomac avait atteint une taille considérable. Mes jambes étaient en coton et peinaient à porter mon poids. Je sentais monter une envie pressante qui me fit craindre de faire pipi par terre. Il y avait déjà quelques larmes dans mes yeux.

Intérieurement je me promettais de ne plus prendre ma voiture en état d'ivresse. Faire cette promesse solennelle à Madame Tolbois pourrait-il m'épargner la prochaine fessée ? Ou tout du moins en atténuer la rigueur ? Cette hypothèse m'effleura l'esprit mais j'en admettais aussitôt l'irréalité. Madame Tolbois et moi savions tous les deux qu'elle obtiendrait cet engagement sans difficulté à l'achèvement de la punition qui, alors qu'elle n'était pas encore commencée, avait largement produit les effets souhaités.

Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 11
Episode suivant : chapitre 13

2 commentaires:

  1. Bonjour , ne serait il pas mieux qu'il soit toujours en ....culotte courte ,
    ou sinon comme punitions aussi comme ..ramasseur de balles et toujours cuisses nues !pendant des entrainement de tennis ,avant cela faire des tours de terrains de tennis mains sur la tète ,et ensuite faire le ramasseur de balles ,voila quelques idées.

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  2. En effet, vu le régime disciplinaire, la culotte courte me parait plus adaptée à ce jeune homme ; les cuisses nues s'offrent d'elles-mêmes aux corrections et permettent d'exposer les traces de la punition aux yeux de tous, ce qui est très éducatif.
    Oliver Twist

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