"Daniel,
reculotte-toi !"
Que se passait-il ? Cela
faisait un temps au coin beaucoup trop court, selon les standards de Madame
Tolbois, pour me donner le temps de réfléchir à la punition que je venais de
recevoir et pour regretter la bêtise que l'avait justifiée.
De plus, je m'attendais à ce qu'une
deuxième correction complète celle que je venais de recevoir. Elle m'avait été
promise et ce genre de promesses, Madame Tolbois m'avait habitué à les tenir.
Je ne croyais pas trop en une mansuétude soudaine. Dans cette perspective, un
reculottage me semblait prématuré.
Mais quand on vient de recevoir une
fessée déculottée mémorable et que, au coin, on expose encore ses fesses nues,
on n'hésite pas à exécuter ce type d'ordre au plus vite.
"Ne t'imagine pas que j'ai
oublié que tu as encore deux punitions à recevoir."
Je ne m'étais, en effet, pas fait
beaucoup d'illusion.
"J'ai pensé à une façon de te
punir qui devrait t'ôter toute envie de recommencer."
Il y avait une sonnette à la porte
de la maison de Madame Mercier. J'entendis un carillon étouffé retentir à
l'intérieur. C'est Madame Mercier qui vint ouvrir.
"Daniel, tiens donc ! Car
c'est bien Daniel que tu t'appelles, non?"
"Oui Madame."
"Mais on nous l'a changé
depuis ce matin ! Non seulement il se rappelle maintenant comment il se
prénomme, mais en plus il répond poliment quand on lui pose une question."
Je ne savais pas comment me
comporter devant cette avalanche d'ironie que j'admettais avoir méritée. Je
gardais le silence, et, comme un enfant pris en faute, je baissais la tête.
"Que viens-tu faire ici ?
Est-ce pour t'excuser de ton attitude de ce matin ? Est-ce Madame Tolbois
qui t'envoie ?"
Elle avait touché le cœur du sujet.
"Madame Tolbois veut que vous
sachiez que je viens de recevoir une … une fessée déculottée en punition de mon
impolitesse à votre égard ce matin."
Madame Tolbois avait été très
claire sur ce que je devais dire à Madame Mercier. Utiliser l'expression
"fessée déculottée" en faisait partie. Elle m'avait promis de
vérifier si je lui avais obéi. Je ne tenais pas à tester la réalité de sa promesse.
"Voilà qui est une très bonne
idée. A-t-elle utilisé seulement sa main ou s'est-elle munie d'un instrument
pour être plus persuasive ?"
Madame Mercier voulait, de toute
évidence, remuer le coteau dans la plaie. Madame Tolbois avait insisté sur la
franchise dont je devais faire preuve pour répondre aux questions qui me
seraient posées par notre voisine. Il n'était donc pas question que je
tergiverse.
"Oui, Madame, elle m'a donné
le martinet."
"Bon, très bien ! J'ai
bien fait d'en parler à Madame Tolbois. J'espère que cela t'a servi de leçon et
que tu n'auras plus l'envie de recommencer."
Je que j'avais supposé se
confirmait. Comme pour un enfant, Madame Mercier avait signalé la bêtise à la
personne qui détenait l'autorité. Suite à la situation qu'elle avait contemplée
dans le jardin, il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre que
rapporter la scène de ce matin se traduirait, dès le soir par une fessée. Il ne
me restait plus qu'à faire profil bas, d'autant plus que le plus difficile
était à venir.
"Non, Madame, je ne
recommencerait plus. Je vous demande pardon … et …"
Qu'il était difficile d'obéir aux
dernières injonctions de Madame Tolbois.
"Et … qu'y a-t-il
d'autres ? As-tu encore quelque chose à me dire ?"
Nous y étions. J'avais l'estomac
noué et je sentais que j'étais tout rouge de honte.
"Madame Tolbois dit que je
n'ai été puni que pour mon impolitesse. Elle veut que je le sois également pour
mon insolence."
"Tu vas donc recevoir une
autre fessée, c'est cela ?"
"Oui Madame. Mais Madame
Tolbois veut que ce soit …"
La fin de la phrase ne voulait
décidément pas sortir.
"Allons, dis-moi ce qu'a dit
Madame Tolbois !"
" … que ce soit vous qui me
donniez la fessée."
Madame Mercier en resta stupéfaite.
Il était patent qu'elle ne s'était pas attendue à une telle proposition. Afin
d'en finir, je balbutiais le plus vite possible ce qu'il m'avait été ordonné de
dire.
"Madame Tolbois veut que vous
me donniez une grosse fessée déculottée, puis que vous me gardiez au coin
jusqu'à l'heure du dîner. Vous pouvez utiliser la ceinture ou le martinet ou
autre chose …"
L'idée de me corriger elle-même
faisait son chemin. Elle sourit, ayant visiblement pris sa décision.
"Madame Tolbois a-t-elle dit
autre chose ?"
"Elle a dit que si je ne vous
laissais pas faire, il suffisait de l'appeler et qu'elle viendrait me faire
obéir."
Madame Mercier resta silencieuse un
petit moment.
"Je crois que c'est une
excellente idée. Entre par ici !"
Je n'avais pas douté une seule
seconde que cela pourrait se terminer autrement. Elle me prit par le bras et me
fit parcourir un bout du couloir et nous entrâmes dans le séjour. Elle retourna
une des chaises rangées sous la table et elle y prit place.
"Approche !"
Elle avait écarté les jambes et, m'attrapant
par la ceinture elle me coinça entre ses genoux. Alors, elle déboucla ma
ceinture et l'ôta des passants de mon pantalon. Elle s'attaqua ensuite aux
boutons qui tenaient le pantalon. Puis elle le baissa jusqu'en bas de mes
cuisses. Je la laissais faire, bras un peu écartés. Elle leva son regard vers
mon visage et les larmes qui commençaient à couler de mes yeux ne l'arrêtèrent
pas.
"Il fallait y penser ce matin,
avant ton insolence ! Madame Tolbois a raison de te faire punir par les
personnes à qui tu as manqué de respect. Ce sera une leçon salutaire."
Elle glissa ses deux pouces sous
l'élastique de ma culotte et la fit glisser le long de mes cuisses pour
rejoindre mon pantalon. Me prenant par le bras, elle me fit contourner son
genou pour me placer à sa droite. Elle tapota ses cuisses qu'elle avait
écartées pour me proposer une large plateforme.
"A plat-ventre sur mes
genoux !"
Elle accompagna sa demande en me
tirant par le bras d'une main et en pesant sur mon dos de l'autre. Je pris
naturellement, si je puis dire, la position voulue, en travers de ses genoux. Le
haut de mon buste dépassait dans le vide. Mon bassin reposait sur sa cuisse
droite et mes jambes pendaient dans le vide, mes pieds touchant à peine le sol.
Elle releva ma chemise. Elle prit le temps d'ajuster ma position en me faisant
glisser un peu plus vers l'avant et ne me serrant contre son ventre.
"Oh, Oh, il y a encore de
belles traces du martinet. J'ai bien peur qu'il y en aura d'autres avant que
j'en aie fini avec toi.
Alors elle fit passer mon pantalon
sous mes genoux jusqu'à ce qu'il entoure mes chevilles. Ma culotte restée à
mi-cuisses devait encore gêner, elle la descendit jusqu'à mes genoux. Résigné à
mon sort, je la laissais faire.
"Bien, voici un garçon
admirablement positionné pour recevoir la fessée. Je vais faire en sorte que tu
te souviennes de cette première punition, car je pense qu'il y en aura
d'autres."
Une légère tension de ses muscles
que je sentis parcourir ses genoux et la fessée commença. Elle me fessait de sa
main nue, méthodiquement, un côté, puis l'autre. Au bout de quelques claques,
elle prit la mesure de ce qu'il fallait faire. Sa main tomba plus précisément
et plus sèchement. Je commençai à émettre des cris de douleur.
Dans un premier temps, c'est
surtout le fait d'être puni, comme un petit garçon qui rend la situation
insupportable. Avoir la culotte baissée fait perdre immédiatement son statut
d'adulte, encore plus quand c'est une personne quasi inconnue qui en décide et l'effectue
comme si c'était la chose la plus habituelle au monde. Etre installé,
calmement, fermement et sans opposer de résistance, dans une position
disciplinaire afin que les fesses soient correctement disposées pour la
punition, en rajoute à l'humiliation.
Les premières claques à main nue restent
supportables même quand elles sont très fortes. Mais le son qu'elles provoquent
et la réelle douleur ressentie viennent parachever le sentiment de soumission à
une autorité incontestable qui agit légitimement pour son bien en administrant une correction méritée. La dissymétrie de la situation me ramenait
à l'enfance dans un rapport matriarcal : celle qui décide et celui qui
obéit, celle qui a une tenue d'adulte et celui dont la pudeur est délaissée en
exposant son intimité, celle qui inflige la punition et celui qui s'y soumet.
La honte d'avoir été déculotté pour
recevoir la fessée de la part d'une dame que je n'avais vu que deux fois,
laissa rapidement, comme à chaque fois, toute la place à la cuisson due au
châtiment. Quand on reçoit une fessée, tout est affaire de sensation. Les
positions généralement adoptées empêchent le puni de pouvoir constater de visu
la technique de la fesseuse. Mais il sent rapidement, à la brûlure qui enflamme
son postérieur, l'efficience de la punition. Que ce soit avec Madame Tolbois ou
avec Madame Mercier, j'avais là deux maîtresses fesseuses.
Madame Mercier ne devait certainement
pas administrer la fessée pour la première fois. A chaque contact avec la main
de la voisine sur mes fesses, je sentais qu'elle l'avait incurvée pour épouser
la courbure de mon fessier. La vitesse qu'elle faisait prendre à son bras
démontrait l'énergie qu'elle y mettait et celle-ci se dissipait au contact de
ma peau. L'échauffement fut rapide.
Les premières larmes de honte
furent assez vite remplacées par des cris de douleur que je retenais de moins
en moins. Ils furent, sans délai, accompagnés de sanglots et de mouvements
désordonnés et incontrôlés de mes jambes.
Habituellement, quand j'en étais
là, plus rien d'autre ne comptait que l'attente de la fin de la fessée. Cette
fois-ci, je fus distrait par la vue de deux jambes féminines qui entrèrent dans
mon champ de vision. Placé comme je l'étais, la tête tournée vers la porte, je
vis d'abord deux pieds qui entrèrent dans la pièce. Je me rappelle d'avoir
tenté de voir le visage de la personne à qui ils appartenaient. Ma tentative
avorta suite à une claque sur les fesses que je reçus alors. Je fis un
soubresaut qui me replaça dans ma position initiale. L'arrivée d'un spectateur
n'avait pas interrompu la punition en cours.
J'entendis la spectatrice, car il
s'agissait d'une voix féminine assez jeune, émettre un hoquet de surprise.
Suivant de près ce premier témoin de mon infortune, une deuxième personne
pénétra dans la pièce. Habillée d'un pantalon, il s'agissait d'un garçon. A l'étonnement
qu'il manifesta, je compris que deux jeunes adultes, une jeune fille et un
jeune garçon, attirés par le bruit provoqué par la fessée, assistaient
maintenant à ma punition. Indifférente, Madame Mercier continuait à me punir.
Sur le moment, recevoir la fessée
devant ces deux jeunes gens me préoccupa assez peu. C'était une impression
désagréable mais qui n'arrivait pas au premier plan de ma conscience. Toute mon
attention est focalisée sur la douleur qui embrasait maintenant mes fesses.
Il y eut alors une courte pause.
"Claire, ma chérie, donne-moi,
s'il te plait, la ceinture qui est là."
"Mais, Maman, qui
est-ce ?" questionna la voix masculine.
Je ne savais pas que Madame Mercier
avait deux enfants, je venais de faire leur connaissance.
"Plus tard les
explications ! Pour l'instant je n'ai pas le temps."
Je sentis une subtile différence
dans le positionnement Madame Mercier, que ne sus pas interpréter
immédiatement. La réponse vint avec le premier impact de la ceinture sur mes
fesses. Je ruais, je hurlais, mais la correction à la ceinture prit son rythme
de croisière. Il fallut que Madame Mercier me tienne un peu plus fermement sur
ses genoux pour compenser les mouvements brusques de mes jambes à chaque fois
que la ceinture frappait mes fesses. Je braillais, je pleurais, je gigotais,
mais je ne cherchais pas à éviter la fessée. Les règles apprises à mon corps
défendant chez Madame Tolbois étaient maintenant profondément ancrées dans mon
esprit : tenter de se soustraire à une fessée était une désobéissance très
grave qui entraînait une deuxième punition bien plus sévère que la première.
La fessée dura suffisamment
longtemps pour que je perde toute idée de sa durée. Elle s'arrêta cependant. Je
sentis que l'on posait la ceinture en travers de mes reins. Puis, ce fut la
main de Madame Mercier qui se posa sur mes fesses.
"Oh, Oh, Bien brûlant !
Exactement comme il faut."
Je ne ressentais qu'indifférence à
ce contact pourtant intime. La fessée qu'elle venait de m'administrer lui
donnait toute légitimité pour ce genre d'attouchements qui n'avaient,
d'ailleurs, aucun caractère ambigu. Quand je fus un peu calmé, elle
m'ordonna :
"Relève-toi ! Je crois
que le coin t'attends."
Elle me désignait l'angle de la
pièce de son doigt pointé.
"Allons, dépêche-toi d'y
mettre ton nez et que n'entende plus parler de toi. Tu n'en bouges pas avant
que je t'y autorise !"
Je me mis en marche sous le regard
interloqué des deux jeunes adultes. Le lien de parenté avec Madame Mercier
était évident. Ils devaient avoir tous deux une vingtaine d'années, peut-être un
peu moins pour le garçon qui me dévisageait avec un air incrédule. Claire,
puisque tel était son nom, regardait mon pénis qui, flasque, ballottait d'une
cuisse à l'autre à chacun de mes pas. Un net sentiment de honte montait à mon
esprit. Il ne fut pas suffisant pour que je prenne le risque d'interrompre la marche
vers la destination qui m'était assigné. Je ne tentais même pas de cacher mes
attributs sexuels bien qu'ils fussent à la vue des trois personnes présentes
dans la pièce. Encore quelques pas et je trouvais un refuge assez précaire dans
le coin. J'y pris ma position habituelle, mains croisées dans le dos,
retroussant ma chemise pour laisser voir les effets de la fessée sur mon
postérieur.
Ce fut Claire qui revint à la
réalité la première.
"Mais enfin, Maman, que se
passe-t-il ?"
"Comment se fait-il que tu
l'ais …"
Le garçon, n'arrivait pas à finir
sa phrase en prononçant le mot "fessé."
Madame Mercier expliqua la
situation, présentant le fait de me punir pour mon insolence comme une
évidence.
"Mais, Maman," objecta
Claire, "c'est un adulte. On ne peut pas lui donner … enfin ce que tu as
fait."
"Madame Tolbois dit que depuis
qu'il reçoit la fessée, il est bien plus obéissant. Beaucoup de ses petits
travers ont disparu. Je pense qu'après la fessée de ce soir, il sera plus
attentif à ne pas être insolent. Il en connait le prix."
"La … enfin la fessée, c'est
pour les enfants ! Il est trop vieux pour être puni ainsi."
"Je ne crois pas. J'ai au
contraire l'impression que c'est une punition adaptée à tous les âges, lorsqu'on
n'est pas capable de se comporter en grande personne."
Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 14
Episode suivant : chapitre 16
a la fin les enfants pourrait ils recevoir la fessee de leur mere?
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerPour le savoir, il faut attendre le chapitre 16 ... cette semaine certainement.
Au plaisir de vous lire,
JLG
ce serait bien de le savoir je me rejouis.
RépondreSupprimerje vous lis depuis longtemps vous etes le seul a ma connaissance a publier ce genre de recit
Bonjour,
SupprimerJe vous remercie de votre commentaire.
Pour tout (ou presque) vous dire, c'est parce que je ne trouvais pas de récits me convenant complètement que j'ai commencé à en écrire. Ensuite il fallait les publier, c'était une suite logique. Restait à trouver des lecteurs. Çà vient, ça monte en puissance.
Je me verrai bien ne plus être seul. Qui s'y met ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.