samedi 29 avril 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 15

"Daniel, reculotte-toi !"
Que se passait-il ? Cela faisait un temps au coin beaucoup trop court, selon les standards de Madame Tolbois, pour me donner le temps de réfléchir à la punition que je venais de recevoir et pour regretter la bêtise que l'avait justifiée.
De plus, je m'attendais à ce qu'une deuxième correction complète celle que je venais de recevoir. Elle m'avait été promise et ce genre de promesses, Madame Tolbois m'avait habitué à les tenir. Je ne croyais pas trop en une mansuétude soudaine. Dans cette perspective, un reculottage me semblait prématuré.

Mais quand on vient de recevoir une fessée déculottée mémorable et que, au coin, on expose encore ses fesses nues, on n'hésite pas à exécuter ce type d'ordre au plus vite.
"Ne t'imagine pas que j'ai oublié que tu as encore deux punitions à recevoir."
Je ne m'étais, en effet, pas fait beaucoup d'illusion.
"J'ai pensé à une façon de te punir qui devrait t'ôter toute envie de recommencer."

Il y avait une sonnette à la porte de la maison de Madame Mercier. J'entendis un carillon étouffé retentir à l'intérieur. C'est Madame Mercier qui vint ouvrir.
"Daniel, tiens donc ! Car c'est bien Daniel que tu t'appelles, non?"
"Oui Madame."
"Mais on nous l'a changé depuis ce matin ! Non seulement il se rappelle maintenant comment il se prénomme, mais en plus il répond poliment quand on lui pose une question."
Je ne savais pas comment me comporter devant cette avalanche d'ironie que j'admettais avoir méritée. Je gardais le silence, et, comme un enfant pris en faute, je baissais la tête.
"Que viens-tu faire ici ? Est-ce pour t'excuser de ton attitude de ce matin ? Est-ce Madame Tolbois qui t'envoie ?"
Elle avait touché le cœur du sujet.
"Madame Tolbois veut que vous sachiez que je viens de recevoir une … une fessée déculottée en punition de mon impolitesse à votre égard ce matin."
Madame Tolbois avait été très claire sur ce que je devais dire à Madame Mercier. Utiliser l'expression "fessée déculottée" en faisait partie. Elle m'avait promis de vérifier si je lui avais obéi. Je ne tenais pas à tester la réalité de sa promesse.
"Voilà qui est une très bonne idée. A-t-elle utilisé seulement sa main ou s'est-elle munie d'un instrument pour être plus persuasive ?"
Madame Mercier voulait, de toute évidence, remuer le coteau dans la plaie. Madame Tolbois avait insisté sur la franchise dont je devais faire preuve pour répondre aux questions qui me seraient posées par notre voisine. Il n'était donc pas question que je tergiverse.
"Oui, Madame, elle m'a donné le martinet."
"Bon, très bien ! J'ai bien fait d'en parler à Madame Tolbois. J'espère que cela t'a servi de leçon et que tu n'auras plus l'envie de recommencer."
Je que j'avais supposé se confirmait. Comme pour un enfant, Madame Mercier avait signalé la bêtise à la personne qui détenait l'autorité. Suite à la situation qu'elle avait contemplée dans le jardin, il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre que rapporter la scène de ce matin se traduirait, dès le soir par une fessée. Il ne me restait plus qu'à faire profil bas, d'autant plus que le plus difficile était à venir.
"Non, Madame, je ne recommencerait plus. Je vous demande pardon … et …"
Qu'il était difficile d'obéir aux dernières injonctions de Madame Tolbois.
"Et … qu'y a-t-il d'autres ? As-tu encore quelque chose à me dire ?"
Nous y étions. J'avais l'estomac noué et je sentais que j'étais tout rouge de honte.
"Madame Tolbois dit que je n'ai été puni que pour mon impolitesse. Elle veut que je le sois également pour mon insolence."
"Tu vas donc recevoir une autre fessée, c'est cela ?"
"Oui Madame. Mais Madame Tolbois veut que ce soit …"
La fin de la phrase ne voulait décidément pas sortir.
"Allons, dis-moi ce qu'a dit Madame Tolbois !"
" … que ce soit vous qui me donniez la fessée."
Madame Mercier en resta stupéfaite. Il était patent qu'elle ne s'était pas attendue à une telle proposition. Afin d'en finir, je balbutiais le plus vite possible ce qu'il m'avait été ordonné de dire.
"Madame Tolbois veut que vous me donniez une grosse fessée déculottée, puis que vous me gardiez au coin jusqu'à l'heure du dîner. Vous pouvez utiliser la ceinture ou le martinet ou autre chose …"
L'idée de me corriger elle-même faisait son chemin. Elle sourit, ayant visiblement pris sa décision.
"Madame Tolbois a-t-elle dit autre chose ?"
"Elle a dit que si je ne vous laissais pas faire, il suffisait de l'appeler et qu'elle viendrait me faire obéir."
Madame Mercier resta silencieuse un petit moment.
"Je crois que c'est une excellente idée. Entre par ici !"
Je n'avais pas douté une seule seconde que cela pourrait se terminer autrement. Elle me prit par le bras et me fit parcourir un bout du couloir et nous entrâmes dans le séjour. Elle retourna une des chaises rangées sous la table et elle y prit place.
"Approche !"
Elle avait écarté les jambes et, m'attrapant par la ceinture elle me coinça entre ses genoux. Alors, elle déboucla ma ceinture et l'ôta des passants de mon pantalon. Elle s'attaqua ensuite aux boutons qui tenaient le pantalon. Puis elle le baissa jusqu'en bas de mes cuisses. Je la laissais faire, bras un peu écartés. Elle leva son regard vers mon visage et les larmes qui commençaient à couler de mes yeux ne l'arrêtèrent pas.
"Il fallait y penser ce matin, avant ton insolence ! Madame Tolbois a raison de te faire punir par les personnes à qui tu as manqué de respect. Ce sera une leçon salutaire."
Elle glissa ses deux pouces sous l'élastique de ma culotte et la fit glisser le long de mes cuisses pour rejoindre mon pantalon. Me prenant par le bras, elle me fit contourner son genou pour me placer à sa droite. Elle tapota ses cuisses qu'elle avait écartées pour me proposer une large plateforme.
"A plat-ventre sur mes genoux !"
Elle accompagna sa demande en me tirant par le bras d'une main et en pesant sur mon dos de l'autre. Je pris naturellement, si je puis dire, la position voulue, en travers de ses genoux. Le haut de mon buste dépassait dans le vide. Mon bassin reposait sur sa cuisse droite et mes jambes pendaient dans le vide, mes pieds touchant à peine le sol. Elle releva ma chemise. Elle prit le temps d'ajuster ma position en me faisant glisser un peu plus vers l'avant et ne me serrant contre son ventre.
"Oh, Oh, il y a encore de belles traces du martinet. J'ai bien peur qu'il y en aura d'autres avant que j'en aie fini avec toi.
Alors elle fit passer mon pantalon sous mes genoux jusqu'à ce qu'il entoure mes chevilles. Ma culotte restée à mi-cuisses devait encore gêner, elle la descendit jusqu'à mes genoux. Résigné à mon sort, je la laissais faire.
"Bien, voici un garçon admirablement positionné pour recevoir la fessée. Je vais faire en sorte que tu te souviennes de cette première punition, car je pense qu'il y en aura d'autres."
Une légère tension de ses muscles que je sentis parcourir ses genoux et la fessée commença. Elle me fessait de sa main nue, méthodiquement, un côté, puis l'autre. Au bout de quelques claques, elle prit la mesure de ce qu'il fallait faire. Sa main tomba plus précisément et plus sèchement. Je commençai à émettre des cris de douleur.
Dans un premier temps, c'est surtout le fait d'être puni, comme un petit garçon qui rend la situation insupportable. Avoir la culotte baissée fait perdre immédiatement son statut d'adulte, encore plus quand c'est une personne quasi inconnue qui en décide et l'effectue comme si c'était la chose la plus habituelle au monde. Etre installé, calmement, fermement et sans opposer de résistance, dans une position disciplinaire afin que les fesses soient correctement disposées pour la punition, en rajoute à l'humiliation.
Les premières claques à main nue restent supportables même quand elles sont très fortes. Mais le son qu'elles provoquent et la réelle douleur ressentie viennent parachever le sentiment de soumission à une autorité incontestable qui agit légitimement pour son bien en administrant une correction méritée. La dissymétrie de la situation me ramenait à l'enfance dans un rapport matriarcal : celle qui décide et celui qui obéit, celle qui a une tenue d'adulte et celui dont la pudeur est délaissée en exposant son intimité, celle qui inflige la punition et celui qui s'y soumet.
La honte d'avoir été déculotté pour recevoir la fessée de la part d'une dame que je n'avais vu que deux fois, laissa rapidement, comme à chaque fois, toute la place à la cuisson due au châtiment. Quand on reçoit une fessée, tout est affaire de sensation. Les positions généralement adoptées empêchent le puni de pouvoir constater de visu la technique de la fesseuse. Mais il sent rapidement, à la brûlure qui enflamme son postérieur, l'efficience de la punition. Que ce soit avec Madame Tolbois ou avec Madame Mercier, j'avais là deux maîtresses fesseuses.
Madame Mercier ne devait certainement pas administrer la fessée pour la première fois. A chaque contact avec la main de la voisine sur mes fesses, je sentais qu'elle l'avait incurvée pour épouser la courbure de mon fessier. La vitesse qu'elle faisait prendre à son bras démontrait l'énergie qu'elle y mettait et celle-ci se dissipait au contact de ma peau. L'échauffement fut rapide.
Les premières larmes de honte furent assez vite remplacées par des cris de douleur que je retenais de moins en moins. Ils furent, sans délai, accompagnés de sanglots et de mouvements désordonnés et incontrôlés de mes jambes.
Habituellement, quand j'en étais là, plus rien d'autre ne comptait que l'attente de la fin de la fessée. Cette fois-ci, je fus distrait par la vue de deux jambes féminines qui entrèrent dans mon champ de vision. Placé comme je l'étais, la tête tournée vers la porte, je vis d'abord deux pieds qui entrèrent dans la pièce. Je me rappelle d'avoir tenté de voir le visage de la personne à qui ils appartenaient. Ma tentative avorta suite à une claque sur les fesses que je reçus alors. Je fis un soubresaut qui me replaça dans ma position initiale. L'arrivée d'un spectateur n'avait pas interrompu la punition en cours.
J'entendis la spectatrice, car il s'agissait d'une voix féminine assez jeune, émettre un hoquet de surprise. Suivant de près ce premier témoin de mon infortune, une deuxième personne pénétra dans la pièce. Habillée d'un pantalon, il s'agissait d'un garçon. A l'étonnement qu'il manifesta, je compris que deux jeunes adultes, une jeune fille et un jeune garçon, attirés par le bruit provoqué par la fessée, assistaient maintenant à ma punition. Indifférente, Madame Mercier continuait à me punir.
Sur le moment, recevoir la fessée devant ces deux jeunes gens me préoccupa assez peu. C'était une impression désagréable mais qui n'arrivait pas au premier plan de ma conscience. Toute mon attention est focalisée sur la douleur qui embrasait maintenant mes fesses.
Il y eut alors une courte pause.
"Claire, ma chérie, donne-moi, s'il te plait, la ceinture qui est là."
"Mais, Maman, qui est-ce ?" questionna la voix masculine.
Je ne savais pas que Madame Mercier avait deux enfants, je venais de faire leur connaissance.
"Plus tard les explications ! Pour l'instant je n'ai pas le temps."
Je sentis une subtile différence dans le positionnement Madame Mercier, que ne sus pas interpréter immédiatement. La réponse vint avec le premier impact de la ceinture sur mes fesses. Je ruais, je hurlais, mais la correction à la ceinture prit son rythme de croisière. Il fallut que Madame Mercier me tienne un peu plus fermement sur ses genoux pour compenser les mouvements brusques de mes jambes à chaque fois que la ceinture frappait mes fesses. Je braillais, je pleurais, je gigotais, mais je ne cherchais pas à éviter la fessée. Les règles apprises à mon corps défendant chez Madame Tolbois étaient maintenant profondément ancrées dans mon esprit : tenter de se soustraire à une fessée était une désobéissance très grave qui entraînait une deuxième punition bien plus sévère que la première.
La fessée dura suffisamment longtemps pour que je perde toute idée de sa durée. Elle s'arrêta cependant. Je sentis que l'on posait la ceinture en travers de mes reins. Puis, ce fut la main de Madame Mercier qui se posa sur mes fesses.
"Oh, Oh, Bien brûlant ! Exactement comme il faut."
Je ne ressentais qu'indifférence à ce contact pourtant intime. La fessée qu'elle venait de m'administrer lui donnait toute légitimité pour ce genre d'attouchements qui n'avaient, d'ailleurs, aucun caractère ambigu. Quand je fus un peu calmé, elle m'ordonna :
"Relève-toi ! Je crois que le coin t'attends."
Elle me désignait l'angle de la pièce de son doigt pointé.
"Allons, dépêche-toi d'y mettre ton nez et que n'entende plus parler de toi. Tu n'en bouges pas avant que je t'y autorise !"
Je me mis en marche sous le regard interloqué des deux jeunes adultes. Le lien de parenté avec Madame Mercier était évident. Ils devaient avoir tous deux une vingtaine d'années, peut-être un peu moins pour le garçon qui me dévisageait avec un air incrédule. Claire, puisque tel était son nom, regardait mon pénis qui, flasque, ballottait d'une cuisse à l'autre à chacun de mes pas. Un net sentiment de honte montait à mon esprit. Il ne fut pas suffisant pour que je prenne le risque d'interrompre la marche vers la destination qui m'était assigné. Je ne tentais même pas de cacher mes attributs sexuels bien qu'ils fussent à la vue des trois personnes présentes dans la pièce. Encore quelques pas et je trouvais un refuge assez précaire dans le coin. J'y pris ma position habituelle, mains croisées dans le dos, retroussant ma chemise pour laisser voir les effets de la fessée sur mon postérieur.
Ce fut Claire qui revint à la réalité la première.
"Mais enfin, Maman, que se passe-t-il ?"
"Comment se fait-il que tu l'ais …"
Le garçon, n'arrivait pas à finir sa phrase en prononçant le mot "fessé."
Madame Mercier expliqua la situation, présentant le fait de me punir pour mon insolence comme une évidence.
"Mais, Maman," objecta Claire, "c'est un adulte. On ne peut pas lui donner … enfin ce que tu as fait."
"Madame Tolbois dit que depuis qu'il reçoit la fessée, il est bien plus obéissant. Beaucoup de ses petits travers ont disparu. Je pense qu'après la fessée de ce soir, il sera plus attentif à ne pas être insolent. Il en connait le prix."
"La … enfin la fessée, c'est pour les enfants ! Il est trop vieux pour être puni ainsi."

"Je ne crois pas. J'ai au contraire l'impression que c'est une punition adaptée à tous les âges, lorsqu'on n'est pas capable de se comporter en grande personne."

Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 14
Episode suivant : chapitre 16

4 commentaires:

  1. a la fin les enfants pourrait ils recevoir la fessee de leur mere?

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    1. Bonjour,
      Pour le savoir, il faut attendre le chapitre 16 ... cette semaine certainement.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG

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  2. ce serait bien de le savoir je me rejouis.
    je vous lis depuis longtemps vous etes le seul a ma connaissance a publier ce genre de recit

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    1. Bonjour,
      Je vous remercie de votre commentaire.
      Pour tout (ou presque) vous dire, c'est parce que je ne trouvais pas de récits me convenant complètement que j'ai commencé à en écrire. Ensuite il fallait les publier, c'était une suite logique. Restait à trouver des lecteurs. Çà vient, ça monte en puissance.
      Je me verrai bien ne plus être seul. Qui s'y met ?
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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