Bienvenu à Paul K qui, en lisant les aventures de Daniel dans le récit "Chambre chez l'habitante" (vous trouverez ici le chapitre 1) a reconnu la situation qu'il a vécu il y a quelques années. Une histoire vécue, donc.
Paul K nous en livre le récit en plusieurs épisodes, ... une nouvelle série qui commence.
Préambule.
Certaines scènes dans cette série risquent de vous faire penser
à "Chambre chez l'habitante". Désolé pour la probable redite mais cette histoire
n'est en rien fictive.
A l’âge de 16 ans j'ai décidé d’arrêter l'école. Je suis parti travailler
chez un oncle pendant 4 ans pour gagner des clopinettes et je suis devenu
majeur anticipé. J'ai vite regretté mon choix.
J'ai eu des parents très laxistes, ce que je regrettais. J'étais persuadé
que si mes parents avaient été sévères, j'aurai eu une autre vie. J'aurai
travaillé à l'école. J'aurai fait des études. J'étais très intrigué par les
châtiments corporels notamment et j'étais sure que c'était ce dont j'aurai eu
besoin. Je découvrais internet et par la même occasion j’y fis des recherches
sur ce sujet.
Je fis la connaissance de madame Tourelle une femme de 25 ans mon aînée qui
partageais ma vision des choses et qui regrettait d'avoir été veuve avant
d'avoir eu des enfants. Nous échangeâmes énormément. Et puis un jour elle me
proposa de m'adopter et de me faire reprendre mes études. S'en suivit encore de
nombreux échanges écrits et téléphoniques.
Madame Tourelle avait une vision très claire de ce qu'était et devait être
l'éducation. Elle ne voulait pas un enfant pour le câliner mais bien pour en
faire un homme cultivé, honnête, poli et ayant une belle situation. Elle rêvait
d'avoir un "héritier" qui serait parfaitement modelé.
Pour elle il était clair que chaque faute commise devait être sanctionnée,
qu'il fallait punir par des châtiments corporels accompagnés de séance longue
au piquet pour réfléchir. Tout manquement, mauvaise attitude ou erreur méritait
une punition. Ensuite seulement on pouvait pardonner.
Dans ma tête depuis le début de mon adolescence je rêvais d'entendre ce
genre de discours. J'étais persuadé que ce genre d'éducation m'aurait permis de
réussir. Bien entendu je craignais cette nouvelle vie. Elle m'avait prévenu que
je ne pourrai pas vivre comme tous les jeunes de mon âge et qu'elle ne me
laisserait rien passer. Si elle avait voulu me dégouter et me faire reculer
elle ne s’y ne serait pas pris autrement. Malgré tout cela je continuais à
vouloir cette vie.
Après chacun entretiens, j'étais persuadé que c'était ce dont j'avais
besoin. Je me projetais sans arrêt et bien que cela me fasse peur je voulais
absolument que ça devient la réalité.
Nous avions parlé avec Madame Tourelle d'une véritable adoption. Elle
m'avait appris qu'un adulte pouvait se faire adopter par un autre, selon
certaines conditions. Nous remplissions ces conditions. Elle détestait le
mensonge m'avait-elle dit. Mais là il fallait mentir et dire qu'elle m'avait
connu tout petit et qu'elle s'était aussi occupée de moi.
Je dus demander à mes parents de donner leur accord. Bien que je majeur
pour une adoption ils devaient me donner leur accord. Sous un prétexte
fallacieux, mes parents avaient signé les papiers. Je leur avais dit qu'il
s'agissait de ma patronne ... Madame Tourelle s'était occupée du rester du dossier.
Elle m'avait dit que ce genre de demande était très long à traiter mais qu'elle
avait des relations qui pourraient faire vite accélérer les choses.
Cela faisait deux mois que nous conversions. Nous sommes donnés rendez-vous
pour une première approche en "terrain neutre". Elle est venue jusqu'à
la ville dans laquelle j'habitais, à deux cents kilomètres.
Nous avions rendez-vous à son hôtel. J'étais très détendu en me rendant à
ce rendez-vous, mais dès que je l'ai vue j’ai senti monter le stress. Je ne
savais pas comment la saluer. Elle fit le premier pas et me fit la bise. Elle
me dit de me détendre que nous étions là pour parfaire notre connaissance et
que nous avions encore un rapport d'égal à égal. Elle me demanda
« Es-tu toujours d'accord pour
une adoption officielle ?
– Bien sûr répondis-je. »
Elle m'informa que nous étions convoqués au tribunal le mercredi qui
suivait mon arrivée et elle me tendit ma convocation qui était arrivée chez
elle.
« Ça va vraiment vite m'étonne ai-je. Je pensais que ça allait mettre
des mois à voir des années.
– Mes amis savent agir vite. Mercredi, si tu le veux et si tu t'appliques à
bien réciter l’histoire dont nous avons convenu, tu seras officiellement mon
fils. »
Elle s'assura de motivation en me demandant comment j'appréhendais d'être
puni et d'être toujours contrôlé. Je lui répondis que j'étais motivé. Elle
insista en me parlant de la vie que j'allais devoir menée, entre la maison et
l'école. Ça en aurait certainement fait fuir plus d'un mais j'acceptai sachant
que c'est ce que je cherchai au fond de moi.
Elle me signala que je serai scolarisé au lycée privé Charles de Foucauld.
Elle précisa que ce n'était plus comme avant ce qu'elle regrettait. Mais Elle
ajouta qu'un suivi régulier et qu'une exigence de qualité était encore
demandée. Elle me précisa qu'elle serait au courant de tout et qu'elle
n'hésiterait pas à me punir si je ne donnais pas satisfaction. Bien sûr je
savais déjà tout cela et je lui répondis que je l'acceptais. Elle me réexpliqua
que je serai inscrit comme si j’avais quatre ans de moins. Pour tout le monde
au lycée, j'aurais donc 16 ans.
Elle m'a fait signer un contrat et je lui ai donné tous les droits sur moi.
Comme si j'étais son fils et mineur. Je lui donnais même une procuration sur tous
mes comptes. Nous avons convenu que je viendrai habiter chez elle le dimanche
19 juillet 1998. Elle m'a remis un paquet avec les habits que je devais porter
ce jour-là ainsi que mon billet de train. Elle me recommanda de donner mes
affaires à une œuvre caritative.
En rentrant chez moi je m'empressai d’ouvrir le paquet et d'enfiler ces
vêtements : un slip blanc, un maillot de corps "marcel" blanc
également, un short court bleu, une chemisette vichy verte et rouge, des bretelles
et des sandalettes bleu marine. En me voyant dans la glace je me rendis compte
que je ressemblais à un petit garçon et même si paradoxalement je trouvais cela
ridicule, j’appréciais beaucoup.
Je relus ensuite le contrat que j'avais signé. La 1re page était un contrat
tout à fait normal.
« Il est convenu entre Madame Tourelle demeurant
à ... et Monsieur Paul …, demeurant à
...
Madame Tourelle s'engage à s'occuper de Monsieur Paul
... comme s'il était son propre fils. Elle lui assure son logis, sa nourriture,
lui payera ses études et toutes les dépenses pour lui assurer une subsistance.
Monsieur Paul ... s'engage à respecter toutes les
règles que Madame Tourelle lui imposera et à subir les châtiments et les
punitions que madame Tourelle jugera utiles pour son éducation.
En outre il respectera scrupuleusement les règles
fixées en annexes.
Les 2 parties ne peuvent casser ce contrat après
signature sauf cas de force majeure, et en accord entre les 2 parties »
L'annexe me rendait inquiet mais je savais que c'était ce dont j'avais
besoin. J'en étais persuadé j'y avais bien réfléchi. Je trouvais toutes ces
règles très contraignantes mais je n'avais pas le choix, j'en étais certain.
« - Paul devra toujours s'adresser à madame
Tourelle avec déférence, respect et devra toujours respecter les formules de
politesse nécessaires. Il s'adressera à madame Tourelle en l'appelant Maman
mais il utilisera le vouvoiement. Il terminera ses phrases par oui Maman ou
merci Maman, Maman puis-je vous demander s'il vous plaît ...
- À table, pour les repas, Paul mangera tout ce qui
lui est servi et finira toujours son assiette. Il respectera les bonnes
manières. Il se tiendra le dos droit sans ‘appuyer sur le dossier de la chaise.
Les coudes resteront le long du corps. Il mangera la bouche fermée et sans
bruit.
- Les horaires de l'école doivent être respectés, Paul
doit assister à tous les cours et les suivre assidument. Il respecte les règles
du lycée, les professeurs et le personnel. Il doit obtenir les notes imposées
par madame Tourelle.
- Concernant les règles d'hygiène, Paul ses réfèrera
aux soins imposés par madame Tourelle. Il devra toutefois garder son corps et
ses habits propre. Il lui est interdit de se négliger. Les cheveux doivent
rester coiffés parfaitement, la chemise toujours dans la culotte.
- Il n'est pas permis à Paul de conduire. En voiture
il se placera toujours à l'arrière. De façon à être vu dans le rétroviseur. Les
mains toujours sur les genoux
- Les corvées, les devoirs et les punitions doivent
toujours être effectuées avec le plus grand soin.
Après avoir relu je frémissais mais j'étais impatient d'y être. Je me
sentais prêt malgré la peur qui m'envahissait. Je rangeais proprement les
habits dont madame Tourelle m'avait remis et la semaine qui suivait me sembla
très longue tant j'étais impatient. Je me posais aussi plein de questions.
Allais je réussir à supporter tout cela, Allais je réussissais, Est ce que je
faisais le bon choix.
Je fis tout ce que je devais faire pour solder mon ancienne vie et prendre
le train le jour J.
Pour suivre le fil de ce récit
La suite, c'est le chapitre 2
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RépondreSupprimerBonjour Paul l introduction est parfaite j attend la suite avec impatience cordialement gerard
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