lundi 4 décembre 2017

L'institut F - chapitre 8

le fouet

Depuis que Caroline avait administré une fessée déculottée à sa jeune stagiaire, elle n’eut plus jamais à lui faire de remontrances. Parfois, peut-être un conseil de temps en temps en général pour lui recommander d’être plus sévère. Mais Nadia avait parfaitement intégré ses missions d’assistante y compris pour recevoir et traiter directement clients et clientes.

Après quelques jours et un peu d’expérience, Nadia ne se formalisait plus. Déculotter un grand garçon ou une femme, y compris sensiblement plus âgée qu’elle ne la dérangeait pas. Elle avait compris que sa situation lui donnait une supériorité. Que le regard et le ton de la voix, déterminé et sans concession la plaçait en position de dominer la situation et d’obtenir une soumission presque parfaite.

Elle avait compris qu’une claque ou une série de claques un peu plus appuyées permettait de remettre le client dans de bonnes conditions. Ainsi, lorsqu’elle fessait un client sur ses genoux, elle gardait à portée de main le paddle en cuir, n’hésitant pas à le prendre pour quelques claques plus fortes si le patient venait à témoigner trop directement… de l’impatience. La séance de canne, et les traces rouges qu’elle avait administrées sur le derrière d’un mari volage avait achevé de lui donner confiance et de lui permettre d’affiner ses points de repères pour jauger de la sévérité de telle ou telle punition.

Ainsi, plusieurs fois par jour, Nadia était sollicitée pour fesser un client, pour assister Marie et Caroline pour une sanction plus lourde. Elle était devenue « fesseuse » à part entière et certains clients demandaient à ce que leur dossier soit traité par Nadia. Elle s’était forgé une réputation et une clientèle. On se souvient notamment des déboires et des sanctions qu’il fallait infliger régulièrement à Jérôme. Ce dernier commençait à se discipliner, mais – parfois même à titre préventif – sa mère l’amenait à l’Institut et spécifiquement à Nadia pour une fessée d’entretien comme elle disait. Une certaine complicité était née entre Jérôme et Nadia, complicité qui ne nuisait en rien (peut-être même au contraire) à la sévérité avec laquelle Nadia rougissait son derrière.

Il y avait pourtant plusieurs semaines que Jérôme n’avait été envoyé, pour une punition, à l’Institut. Peut-être était-il devenu parfaitement sage. Mais, chassez le naturel… C’est sa mère qui revint un jour avec l’air soucieux des mauvais jours. Jérôme avait été particulièrement insolent à la maison et à l’école. Bref, il filait un mauvais coton et il importait d’y mettre un terme le plus rapidement possible. Nos trois thérapeutes et la mère désespérée tinrent conseil : Jérôme avait reçu une correction très dure lors de son récent forfait et il était difficile de le punir plus. Pourtant, le principe de la proportionnalité indexée sur la récidive commandait de trouver une solution visible. C’est Nadia qui eut une idée : Et si on lui donnait le fouet ? Elle n’avait jamais vu que cet instrument soit utilisé ici. En effet, il n’avait jamais été utilisé.

Le fouet est un instrument extrêmement délicat à manier, expliqua Caroline. Je l’ai expérimenté une ou deux fois mais j’ai dû perdre la main. Il faut une précision diabolique car le fouet cingle et mord à la fois. Et il est difficile de le faire tomber à un endroit précis compte tenu de la longueur de la lanière. Or un coup mal porté est un coup qui blesse. Je ne peux prendre ce risque.

En même temps, Nadia, a raison. C’est justement parce que le fouet n’est utilisé que très rarement qu’il est impressionnant et dissuasif. En plus, il convient de mettre le puni tout nu ce qui ajoute à l’humiliation de la punition. Nous devrions réfléchir. Après tout, c’est comme le vélo, fouetter, ça ne s’oublie pas.

Il fut convenu de prendre une décision le lendemain.

Caroline avait réfléchi. C’était une bonne idée de fouetter Jérôme mais elle ne voulait prendre aucun risque sur le maniement de cet instrument diabolique qu’elle n’avait pas utilisé depuis longtemps. Elle avait bien une idée, difficile à exposer…. Nadia, j’ai un service à vous demander. Voilà, c’est un peu délicat, mais au fond c’est vous qui êtes à l’origine de l’idée de fouetter le jeune Jérôme. J’ai besoin de reprendre le fouet en main, d’en maîtriser la longueur. Accepteriez-vous que je vous fouette un peu, évidemment pas avec force, pas dans un but punitif, mais juste pour me se familiariser avec ce fouet ? Nadia restait sans voix. Marie aussi. Elle n’aurait jamais osé une telle suggestion ! Nadia était partagée. Elle avait peur de ce grand fouet à la lanière tressée dont on lui avait dit qu’il laissait de longues traces rouges sur la peau. En même temps, elle savait que Caroline veillerait à ne pas lui faire mal. Et puis elle aimait beaucoup son job et était très reconnaissante à ses deux directrices de lui avoir fait confiance. Je suis d’accord, murmura-t-elle.

C’est ainsi qu’afin de se mettre totalement dans le contexte, Nadia fut priée de se déshabiller complètement et de se positionner en appui face au mur du bureau. Son corps, fin et élégant était tendu à l’extrême. Nadia essayait de respirer mais guettait avec inquiétude le premier coup. Caroline essayait de mesurer la bonne distance qui devait la séparer de Nadia. C’est ainsi que les deux premières fois, la lanière siffla dans le vide, sans toucher les fesses de la jeune stagiaire. Le troisième coup atteint son objectif, le haut des fesses. Le coup n’était pas fort du tout, mais malgré cela Nadia ne put retenir un cri et son corps tressaillit. Une petite rougeur venait d’apparaître sur le côté de la fesse. La lanière n’avait pas marqué mais la mèche placée à l’extrémité avait néanmoins un peu mordu la peau tendre. Une morsure qui avait plus provoquée un effet de surprise qu’une véritable douleur. Caroline avait trouvé la bonne distance mais elle voulait prendre un peu plus d’assurance. Aussi fouetta d’elle encore de trois coups le postérieur offert de Nadia. Trois coups à la force maitrisée mais qui marquèrent quand même de longues marques rouges les jolies fesses blanches. Trois coups qui firent mal malgré l’attention de Caroline. Nadia suppliait qu’on arrête là l’expérience. Caroline n’avait pas de raison de poursuivre. C’eut été injuste. C’est Marie qui pris la suite des opérations en main et appliquant une crème apaisante sur les fesses de Nadia d’une main douce et agréable.

L’expérience était concluante. Le sort des fesses de Jérôme était scellé. Elles seraient dument fouettées. Jérôme fut donc convoqué et averti qu’il serait fouetté « devant tout le monde ». A peine arrivé il fut prié de prendre place au milieu du la pièce, de se dévêtir totalement devant sa mère, Marie, Caroline et Nadia. L’ambiance était lourde et Jérôme sentait qu’il allait passer un mauvais moment. A commencer par se mettre complètement nu devant tout cet aéropage. En d’autres circonstances, se savoir nu au milieu de jolies femmes lui aurait convenu. Cette pensée-là ne lui traversa pas l’esprit, en la circonstance.

Caroline prit alors la parole : Vous semblez ne pas avoir vraiment compris que vous n’avez pas le choix que de rentrer dans le rang. Eh bien, croyez-moi vous allez en assumer les conséquences. D’une manière assez solennelle vous allez recevoir le fouet. C’est une punition infligée de manière inhabituelle car le fouet fait mal. C’est le but recherché. Mais conformément aux règles de notre Institut et pour que la punition soit progressive, chacune ici va d’abord vous administrer une bonne fessée. Lorsque nous jugerons que vos fesses sont prêtes, c’est-à-dire suffisamment chaudes, vous recevrez vingt coups de fouet. Veuillez donc prendre place pour une première fessée. Et se tournant vers la maman de Jérôme : Madame, fessez-le sans retenue, n’ayez pas de regrets, ce n’est de toute façon qu’un hors d’œuvre.

Luc pris place, sans résister sur les genoux de sa mère et fut fessé en effet sans retenue. Dès la première correction, ses fesses furent d’un rouge soutenu témoignant d’une chaleur déjà assez intense. Nadia fut la seconde à le fesser. Il fallait qu’elle fasse abstraction totale de la nudité totale de Jérôme en contact avec ses cuisses. Mais dès les premières claques, la conscience professionnelle prit le dessus et elle lui administra une courte mais solide fessée d’une quinzaine de claques, d’une main ferme et leste à la fois. Passant ensuite successivement sur les genoux de Caroline puis de Marie, Jérôme comprit vite qu’il aurait du mal à s’assoir pendant quelques jours. Ses fesses le brulaient, le haut de ses cuisses plus encore. Il commençait à redouter sérieusement la séance de fouet qui allait suivre ! Il n’avait pas tort.

Après quatre fessées déculottées administrées successivement sans pause, on imagine la chaleur du postérieur… et sa couleur déjà très vive. Luc n’avait pas eu, depuis longtemps, ce sentiment d’avoir presque au sens propre le derrière en feu. Et pourtant, ce n’était qu’un début ! Caroline prit en effet la direction des opérations. Debout face au mur, les mains en appui le buste droit, les jambes légèrement écartées. Je vous déconseille de bouger d’un pouce. Les conséquences pour vous pourraient être beaucoup plus douloureuses. Pour chaque coup, je veux vous entendre compter et ajouter à haute et intelligible voix un merci madame sincère. Et d’un coup de règle en bois sur le mollet gauche elle lui fit remettre sa jambe en position initiale : il ne devait vraiment pas bouger.


Caroline était concentrée. Luc aussi. En fait, tout le monde l’était, acteurs comme spectateurs. On aurait entendu voler une mouche. Le sifflement de la lanière tressée du fouet n’en fut que plus distinct. Le cri de Luc n’en fut que plus strident. Une longue trainée rouge marquait toute la largeur des deux fesses, juste en haut. Luc cru recevoir une décharge électrique et son corps se cabra tout entier. Mais, la concentration aidant il reprit rapidement sa position et articula du mieux possible un, merci madame. Entre chaque coup, Caroline laissait à Luc le temps de reprendre ses esprits et de souffler. Elle était là pour le punir, pas pour le torturer. Elle visait aussi à chaque fois un endroit différent sur la partie charnue : il fallait bien répartir la douleur et ne pas toucher le dos : trop douloureux. Au quatrième coup, Luc se mit à pleurer sans retenue, mais sans supplier. Il savait que la punition irait jusqu’au bout. Intérieurement il se promit de ne plus jamais mériter de revenir à l’Institut. A la fin de la punition, le derrière de Luc était dans un état terrible, strié de longues lignes « d’un rouge vif » ton sur ton avec des fesses déjà très rouges. Une punition hors norme.  Après une telle raclée, aller au coin fut presque un moment agréable. Il soufflait, il pleurait mais cela lui faisait du bien. Nadia était chargée de le surveiller. Il aimait bien Nadia. Elle était jolie et bienveillante. Il avait juste honte d’être là, tout nu, dans cet état si humiliant devant elle. Alors qu’il allait prendre appui sur le mur pour, épuisé par la correction, il reçut un tout petit coup de règle sur une fesse. Nadia, avait juste voulut lui éviter pire et avait simplement effleuré la peau. Pourtant, Il eut vraiment mal et cela lui permit de deviner l’état de son postérieur. Un quart d’heure après, c’est en remontant slip et pantalon qu’il comprit sa douleur… Elle allait durer plusieurs jours.

Pour lire ce qui s'est passé auparavant

Le  premier épisode : chapitre 1 
L'épisode précédent : chapitre 7

Pour la suite : chapitre 9.

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2 commentaires:

  1. Légère confusion dans les prénoms .....

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  2. Bien que n'étant qu'une fiction j'adore l'idée et le concept de cette institution dédiée à la fessée donnée par des femmes.

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