Les premières minutes que je
passais au coin, j’étais centré sur les élancements intenses qui sillonnaient
mes fesses. J’éprouvais le besoin de les atténuer en massant mes fesses pour
disperser la douleur qui émanait, me semblait-il, de zones restreintes de ma
peau qui se déplaçaient lentement sur toute la surface de mes fesses.
Puis, insensiblement, les pics de
douleur se firent moins vifs. C’est alors que je me promis de faire tout ce qui
m’était possible pour éviter une prochaine fessée … ou plus exactement une
nouvelle fessée après celle que je devais recevoir à la fin du cours.
L’obéissance aux professeurs et un travail sans reproche me semblaient une
nécessité vers laquelle je pouvais tourner toute mon énergie. Cette décision
prise, je me sentais rasséréné, comme si j’avais solutionné une part importante
de mes problèmes.
L’intensité de la douleur
diminuant encore je pris conscience de ma situation. La présence de mes
camarades à qui je laissais mes fesses nues en spectacle, me revint à l’esprit.
Cela s’imposa quand je prêtais attention aux bruits discrets que faisaient les
élèves qui suivaient les cours. J’avais reçu une fessée déculottée devant toute
la classe.
Sans doute pour la plupart des
autres personnes présentes dans la salle, enseignante et élèves, il n’y avait
pas là de quoi en faire une affaire. C’était une situation banale : un
élève dont on baissait la culotte pour le corriger. Il en allait tout autrement
pour moi. Ce n’était pas tant d’avoir reçu une fessée. Bien que ce soit récent,
Sœur Gabrielle et Julie m’y avait habitué. J’avais l’illusion que ces punitions
pouvaient rester connues dans un cercle restreint qui me permettait de me
comporter comme si cette punition enfantine ne me concernait pas. Sœur Thérèse
avait mis fin à cette apparence.
J’étais entré à St Marie comme un
adulte ignorant que cette pratique était encore la règle dans certains lieux
scolaires et dans cet établissement en particulier. Passé la première surprise
de la découverte, j’avais compris combien la fessée était efficace pour les
jeunes gens qu’il fallait mettre sur le long chemin de l’apprentissage. Je
n’étais pas un élève je n’aurais pas dû être soumis à la discipline commune de
St Marie.
Etre au coin a cet
« avantage », si on peut le nommer ainsi, de donner le temps de
ressasser, sans complaisance, les événements qui nous y ont conduits. Il n’y
avait pas besoin d’une longue introspection pour mettre en évidence que c’était
pour montrer que je ne pouvais pas être soumis à la fessée que j’avais fini par
la recevoir. J’avais voulu jouer avec les règles en restant à leur marge :
pas tout à fait dans leur respect total, sans pour autant y désobéir
complètement. Au lieu de me situer résolument du côté de ceux qui étaient
dépositaires de l’autorité, je m’étais placé dans un entre-deux qui avait mis
les religieuses en demeure de me mettre dans l’un des deux camps. Elles ne
s’étaient senties aucune proximité avec moi, elles avaient donc décidé de me
ramener à un statut d’élève. Je leur avais donné tous arguments et m’étais
placé, de moi-même, dans les situations qui leur avaient permis de passer à
l’acte.
La découverte des méthodes
pédagogiques de St Marie auxquelles des adultes aussi âgés que moi, voire un
peu plus, étaient soumis, avait ravivé mon incertitude quant à mon
statut : étais-je enfin un adulte responsable de ses actes et prenant en
main son devenir ou avais-je encore besoin d’une stricte supervision exercée
par une grande personne disposant des moyens de me contraindre à
l’obéissance ?
L’évidence de la réponse sautait
maintenant aux yeux. Sœur Gabrielle avait sans doute été la première à le
percevoir. Inconsciemment, j’avais œuvré pour bénéficier de surveillance d’une
autorité qui m’avait fait défaut jusque-là et qui était à portée de ma main à
St Marie. L’objectif était atteint. J’étais sous contrôle jusqu’à ce que je
finisse l’étude qui m’avait été confiée, donc pendant deux mois encore.
L’irruption de Julie dans ce système laissait supposer que cela pouvait durer
au-delà.
Mes réflexions furent
interrompues par Sœur Thérèse qui avait pris sa grosse voix, celle qu’elle
utilisait quand une punition était en vue. J’ai craint un instant que c’était
de nouveau mon inattention qui avait provoqué le courroux de mon professeur.
Heureusement, il n’en était rien. Alice venait d’être surprise à bavarder.
« Vous avez raison, Alice,
Axel était bien trop solitaire dans son coin, vous allez lui tenir compagnie,
enfin, chacun dans son coin. Il y a juste une petite formalité avant. Relevez
votre jupe ! »
Il y eut un instant de silence,
puis le bruit caractéristique d’une main fessant un postérieur nu retentit dans
la classe. Alice accompagna la punition par ce qu’il fallait de cris et de
pleurs.
« Votre coin vous attends,
jeune fille »
Le nez dans l’angle du mur je ne
voyais évidemment rien de ce qui se passait, mais les sanglots d’Alice et le
frôlement de ses chaussures sur le sol pour éviter de se prendre les pieds dans
sa culotte qui devait être arrivée sur ses chevilles, me permettaient de suivre
son déplacement.
« Alice et Axel, venez me
voir. »
Dans un bel ensemble nous quittâmes
notre coin pour nous rendre à l’invitation de Sœur Thérèse. Sortir du coin
signifiait mettre de nouveau en évidence notre nudité face à nos camarades.
C’était bien sûr humiliant, mais il n’y avait pas d’autre voie pour réintégrer
la classe. Malgré cela, Alice devait être soulagée de la fin de sa punition.
Pour moi, les choses étaient plus compliquées. Etait-ce le moment de ma
prochaine fessée ?
Sœur Thérèse nous prit tous les
deux dans ses bras. Elle posa ma tête sur son épaule et enfouit le visage d’Alice
dans son giron. Je sentais sa main qui frottait doucement mon dos, puis
descendait sur mes fesses. Elle faisait de même avec Alice.
« Allez, reculottez-vous et
regagnez vos places ! »
Elle remonta la culotte d’Alice
et remit sa jupe en place. Puis elle la renvoya à sa place d’une petite tape
sur les fesses. Elle remonta alors ma culotte, puis mon pantalon qu’elle
boutonna. J’eus le droit à la même petite claque sur les fesses pour me
renvoyer vers mon pupitre.
Je m’attendais à ce qu’elle
m’administre la fessée qu’elle m’avait promise. J’étais soulagé d’y avoir
échappé. Sœur Thérèse avait-elle oublié ou me faisait-elle grâce de la
correction annoncée ? Je me posais encore la question quand j’arrivais à
ma place.
« Prenez vos cahier de texte
pour noter les devoirs et les leçons pour demain. »
Chacun sortit de son cartable le
cahier demandé par Sœur Thérèse. Je restais inerte. Je n’avais pas le cahier
demandé. Je sentis une boule se former dans mon estomac : serait-ce une
raison suffisante pour me donner une fessée ? Sœur Thérèse repéra mon
immobilité.
« Ah, Axel n’a pas de cahier
pour noter les devoirs. Il faut que je rectifie cela. »
Elle prit un ensemble de cahiers
et de livres dans une armoire et vint les déposer sur ma table.
« Vous aurez besoin de tout
cela pour travailler. Notez votre nom sur la première page du cahier de texte.
Faites bien attention aux devoirs et aux leçons. Désormais je vérifierai votre travail comme pour les autres enfants. Vous savez ce qui arrive à ceux qui ne
l’ont pas fait correctement.
– Oui, ma Sœur. »
Je m’efforçais de paraître bien
obéissant et bien travailleur. Si cela pouvait inciter Sœur Thérèse à
m’épargner la fessée … Elle nous dicta les devoirs à faire, puis les leçons à
apprendre.
« C’est presque la fin du
cours, déclara Sœur Thérèse, il nous reste une petite chose à régler. »
Ses yeux se tournèrent vers moi.
« Axel, je vous
attends. »
Je me levais aussitôt de ma
chaise. Je sentais mes yeux se mouiller de larmes et la boule que j’avais dans
le ventre prit toute la place. Mes jambes étaient flageolantes, mais elles me
portaient suffisamment pour me rendre à la convocation de ma professeure. Elle
me désigna le sol à ses pieds et je montais sur l’estrade.
« Préparez-vous, Axel, pour
votre fessée. »
Cela signifiait tout simplement
de baisser mon pantalon selon les codes en vigueur à St Marie. Sœur Thérèse me
regardait droit dans les yeux, cherchant une lueur de défi. Elle n’en trouva
pas. J’étais hypnotisé par son regard. Je ne pouvais détourner les yeux.
Mécaniquement, je débouclais ma ceinture, déboutonnais mon pantalon, fis
glisser la fermeture éclair de ma braguette. Mes deux mains de chaque côté de
ma taille firent descendre le pantalon jusqu’à mi-cuisses.
« Je vois que vous avez fait
des progrès dans l’obéissance depuis ce matin. Vous saurez, pour la prochaine
fois, que baisser son pantalon suppose que vous dégagiez bien les cuisses. Plus
bas, faites-le descendre en-dessous de vos genoux ! »
Je dus me baisser pour exécuter
son ordre. Sœur Thérèse prit une chaise et la plaça au centre de l’estrade.
Elle s’y assit.
« Approchez ! »
Dès que je fus assez proche, elle
saisit ma main et me plaça devant elle. Elle glissa alors ses pouces sous la
ceinture de ma culotte et elle la fit descendre jusqu’à mes genoux.
« Ce matin, comme vous avez
refusé de baisser votre pantalon, je vous ai promis une fessée magistrale.
Allez chercher la règle ! »
J’étais obnubilé par la pensée de
la fessée à venir, mais je sentais également la présence de mes camarades,
garçons et filles, à qui je montrais mes fesses et mon sexe, en faisant les
trois pas pour aller prendre l’instrument dont Sœur Thérèse allait se servir
pour me punir. J’étais tiraillé entre le besoin de couvrir ma nudité et
l’urgence d’obéir à Sœur Thérèse. C’est cette dernière option qui l’emporta. Je
lui remis la règle. Elle me bascula sur ses genoux.
« La règle aidant, la fessée
que je vais vous donner sera bien plus douloureuse que celle que vous avez
reçue tout à l’heure. Je vous interdis d’interférer dans son déroulement. Si
nécessaire, je peux me faire assister, par Sœur Gabrielle, par exemple. »
Cela donnait à réfléchir, mais je
n’en eus pas le temps. Sœur Thérèse fit claquer la règle sur le sommet de mes
fesses, puis, un peu plus bas, quatre ou cinq fois de suite de chaque côté. Je
hurlais à plein poumon. Elle reprit une autre série au même rythme, une dizaine
de fois sur chacun de mes globes fessiers.
Je n’avais pas encore récupéré de
la fouettée reçue avec la ceinture de la main de Julie. Si les marques sur mes
fesses s’étaient largement estompées, elle avait laissé mon postérieur dans un
état de vulnérabilité que la règle venait de réveiller. Je ne ressentais plus
qu’une légère gêne qui se révélait quand je passais ma main sur ma peau.
L’application de la règle sur mes fesses, se rajoutant aux contusions en tout
début de guérison, ravivait la douleur bien au-delà de ce que la ceinture avait
provoqué. N’y tenant plus, je couvris mes fesses de ma main libre. Sœur Thérèse
suspendit la punition.
« Ce que tu viens de faire est
strictement interdit. Je vais t’en faire passer l’envie. »
Sœur Thérèse prit mon poignet,
laissant ma main couvrir mes fesses. Du tranchant de la règle, elle frappa sur
mes doigts sans que je puisse retirer ma main. Je ne savais plus où j’étais ni
comment atténuer la douleur que m’infligeait Sœur Thérèse. C’était encore plus
douloureux que la fessée.
« Tu vas ôter ta main de tes
fesses. Je ne veux plus jamais l’y voir quand je te donnerai la fessée. De
plus, tu auras une autre fessée avec la règle, demain, lors de mon prochain
cours. Est-ce compris ?
– Oui, … ma Sœur, arrivais-je à
articuler entre deux sanglots. »
Dès qu’elle lâcha ma main je la
dégageais du chemin de la règle. La fessée reprit. Sœur Thérèse accéléra le
tempo de la fessée. C’était un barrage continu de coups de règle qui frappait
mon postérieur. Je me débattais sur les genoux de ma correctrice, ruant à
chaque contact de son instrument punitif avec ma peau, lançant mes jambes dans
tous les sens au gré de la cuisson qui embrasait mes fesses. Sœur Thérèse
stoppa la punition.
« Ça suffit ce cinéma avec
tes jambes. Tu n’es pas le premier à être puni de cette façon, les autres
arrivent à se maîtriser. Tu vas te calmer pour me laisser finir la
fessée. »
Elle agrémenta sa réprimande par
une série de coups sur mes fesses, également répartis de chaque côté.
« Tu vas finir par tomber de
mes genoux. Si c’est le cas, je t’enverrai voir Sœur Marie Hortense pendant les
récréations deux jours durant. Tu verras que sa lanière de cuir, correctement
utilisée est bien plus efficace pour faire obéir les élèves
récalcitrants. »
La fessée reprit aussitôt. Je
tendais toute mon énergie pour réduire les mouvements instinctifs que je
faisais. Je parvenais à peine à les contrôler. Puis, bientôt, la cuisson de mes
fesses atteint un palier. Je me laissais aller sur les genoux de Sœur Thérèse.
Seuls mes pieds réagissaient encore au contact de la règle sur mes fesses.
C’était probablement ce qu’attendait Sœur Thérèse pour achever ma correction.
Elle posa sa main sur mon postérieur.
« Je pense qu’il y faudra un
bon moment pour que tout cela revienne à une température normale. J’espère que
tu te souviendras que, ici, à St Marie, l’obéissance est préférable, même quand
il s’agit de baisser son pantalon. C’est une leçon que tu retiendras, j’en suis
sûre ! »
Je n’étais pas en état de fournir
une réponse à l’interrogation de Sœur Thérèse. Elle n’en exigea pas et me
laissa pleurer sur ses genoux quelques minutes pendant lesquelles elle me
frottait doucement les fesses. Sa main faisait de petits cercles sur ma peau
alors qu’elle faisait la morale à mes camarades.
« Vous pouvez voir ce qui
arrive aux garçons qui désobéissent, quel que soit leur âge. Que les filles se
rassurent, elles n’en sont pas exemptes. Le prochain ou la prochaine d’entre
vous qui aurait l’idée incongrue d’opposer à la fessée qu’il mérite, recevrait
une punition au moins aussi sévère. Je pense que vous savez déjà tout cela,
mais un petit rappel de temps de temps ne fait pas de mal, surtout quand il est
agrémenté d’une démonstration in vivo. »
Le silence qui accueillait cette
déclaration montrait le sérieux avec lequel elle était prise.
« Nous remercions Axel ne
nous avoir fourni l’occasion de se remémorer cette règle de base de notre
établissement. Je le trouve d’ailleurs très coopératif. Il s’est débrouillé
pour nous permettre un rappel dès demain. »
Elle tapota sur mes fesses pour
attirer mon attention.
« Je pense qu’il ne fera pas
de difficulté pour accepter sa punition, n’est-ce pas Axel ? »
Je n’avais ni la position, ni
l’envie de me lancer dans un débat contradictoire.
« Oui, ma Sœur, dis-je en
ravalant un sanglot.
– Vous ne verrez pas
d’inconvénient, mon garçon à attendre la fin du cours au coin ? »
Comme je ne répondais pas, Sœur
Thérèse me donna une tape un peu plus appuyée sur les fesses.
« Aïe, non ma Sœur.
– Alors, c’est le moment de vous
y rendre. Allez ! »
C’était presque la fin de
l’heure. Quand Sœur Thérèse libéra les élèves en les envoyant en récréation, je
les entendis sortir dans le silence habituel. Ils passaient alors à quelques
dizaines de centimètres de mes fesses exposées. Leur présence était alors bien
perceptible.
Sœur Thérèse me laissa là encore
quelques minutes pendant lesquelles je l’entendis farfouiller dans ses papiers.
J’avais le sentiment d’être oublié. Il ne dura pas.
« Venez ici,
Axel ! »
Sœur Thérèse m’attendait à son
bureau.
« Avez-vous un carnet de
correspondance ?
– Non, ma Sœur.
–
Il vous en faut pourtant un. Vous allez vous rendre au bureau de Sœur
Marie Joseph. Vous lui demanderez d’établir, à votre nom, ce livret dont,
désormais, nous aurons tous besoin régulièrement. Vous viendrez alors me le
rapporter afin que j’y inaugure la page des punitions. »
Sans perdre de temps je me
dirigeais vers la porte de la classe. Sœur Thérèse m’arrêta.
« Axel, reculottez-vous. Ce
sera plus pratique pour marcher. »
Pour suivre le fil de cette histoire :
Pour comprendre le contexte : introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 21
Le prochain épisode, c'est le chapitre 23
L'épisode précédent : chapitre 21
Le prochain épisode, c'est le chapitre 23
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