Julie m’accueillit avec des yeux
écarquillés.
« Qu’est-ce que c’est que ce
costume ? »
Il n’y avait pas d’autre solution
que de faire passer ce qui m’était imposé pour tout ce qu’il y avait de normal.
« Oh, c’est l’uniforme de St
Marie.
– Tu portes l’uniforme de St
Marie, c’est nouveau, ça ! Je croyais que c’était réservé aux
élèves ?
– C’est bien réservé aux élèves,
mais nous nous sommes mis d’accord avec les professeurs que cela me permettrait
d’être plus intégré dans le groupe d’élèves. Il faut aller plus loin dans
l’observation participative.
– Observation participative … je
vois. »
Je n’étais pas certain de l’avoir
convaincue mais du moment qu’elle ne cherchait pas plus loin, cela m’allait
très bien. Je me changeais aussitôt, pour retrouver une tenue plus habituelle.
Mes mouvements étaient difficiles. La fessée de Madame Mac Cormac avait rendu
toute sa sensibilité à mon postérieur. Je ne pouvais effleurer un objet avec
mes fesses sans que cela m’amène au bord des larmes.
Je pris soin de suspendre
soigneusement mon uniforme dans la penderie. Je ne voulais pas prendre le
risque d’être accusé de négligence lors de mon retour à St Marie. Si j’avais
été seul, je n’aurai porté aucun vêtement couvrant mes fesses. La seule tenue
qui m’allait ça aurait été de rester cul nu. Avec Julie à proximité, il n’en
était pas question. Je mis un boxer large et un pantalon qui ne me comprimait pas
les fesses.
Nous nous retrouvâmes pour le
déjeuner. Il n’y avait que deux couverts.
« Marc ne mange pas avec
nous ?
– Oh non, il ne sera pas là de
toutes les vacances, même un peu après. Il est en vacances chez des copains sur
la côte basque. Cela va lui faire manquer des cours, je ne trouve pas ça très
sérieux.
C’était typique de Julie :
sérieuse, trop sérieuse pour son âge. D’un côté, cela nous arrangeait bien,
Marc et moi, elle dirigeait la maintenance de la maison, même si elle se
plaignait de notre peu de d’application sur ce sujet. Nous pouvions être un peu
insouciants, Julie assurait. Il suffisait, quand elle faisait trop pression sur
nous, de consentir à effectuer nous-même quelques tâches pour la soulager. Nous
étions arrivés à un équilibre dont Julie était la poutre maîtresse. Elle avait
pris ce rôle de garante de notre espace de vie quotidienne, bien qu’elle soit
plus jeune que nous.
Absorbé par ces pensées, je ne
pris pas assez de précaution. Je m’assis assez rudement sur la chaise, devant
mon assiette. Je me relevais aussitôt en poussant un cri et je portais mes
mains à mes fesses pour en faire diminuer la douleur. Je vis le regard inquiet
de Julie.
« Tu as l’air d’avoir encore
plus mal que ce matin, ce n’est pas normal. La douleur devrait diminuer,
surtout si tu mets de la pommade. La fais-tu bien pénétrer ?
– Oui, je t’assure, c’est juste
que j’ai perdu l’équilibre ce matin et je me suis cogné au même endroit. Ce
n’est rien.
– Ce n’est rien, c’est vite dit.
Si tu as mal comme cela, cela peut être grave. As-tu un bleu ? »
Je ne savais pas trop quoi
répondre. Au moins un bout de vérité, c’est toujours plus crédible.
« Oui, un petit.
– Tu devrais me laisser regarder.
Comme tu as mal à la hanche, baisser le pantalon devrait suffire, si c’est ce
qui te fait peur. Tu sais depuis que je fais des stages en hôpital, j’en ai vu
bien d’autre.
– Non, je te remercie, ce n’est
pas utile. »
Pas utile, sans doute, mais
j’avais autant de difficulté à rester assis que la veille sur la chaise à St
Marie. J’écourtais le repas et je passais une bonne partie de l’après-midi à
plat ventre sur mon lit. Je n’osais pas baisser mon pantalon et ma culotte,
pourtant ce n’était pas l’envie qui m’en manquait. Le frottement du tissu
suffisait à me provoquer une gêne qui, à la longue, devenait presque
insupportable, m’obligeant à changer de position.
En m’installant pour le dîner, je
pris toutes les précautions pour m’asseoir. Julie me regardait d’un air navré,
mais elle ne fit pas d’autre commentaire. Nous en étions presqu’à la fin du
repas, quand le téléphone sonna.
« Laisse, dit-elle, je vais
répondre. A la vitesse à laquelle tu bouges, ça aura raccroché bien avant que
tu te sois levé. »
Julie disparut dans le couloir.
J’en profitais pour me frotter un peu les fesses.
« Vivement que la pommade
calme tout cela, pensais-je. »
Julie revint, le téléphone à la
main.
« C’est pour
toi ! »
Elle me passa le combiné.
« Bonsoir Axel, comment
allez-vous, mon garçon ? »
Je reconnus la vois dans
l’instant. C’était Sœur Gabrielle ! J’eus un moment de panique : que
voulait-elle ? Elle continua sans attendre ma réponse.
« Madame Mac Cormac m’a
raconté comment elle a dû vous fesser ce matin. Je comptais sur elle pour vous
habiller correctement. Je pense que j’ai eu raison. Je ne suis pas surprise que
vous ayez fait un caprice. Il y en aura d’autres, mais je saurais vous guérir
de cette mauvaise habitude. »
Je ne savais plus quoi dire. Mon
mutisme alarmait Julie qui, face à moi, fronçait les sourcils.
« En fait, ce n’est pas pour
cela que je vous appelle. Je suis inquiète pour l’état de vos fesses. La fessée
de Madame Mac Cormac se rajoutant à la mienne, cela fait beaucoup. Je connais
l’application que notre fournisseuse d’uniformes met à fesser les élèves
récalcitrants quand elle les habille. Je pense que vous devez avoir les fesses
dans un sale état. »
La conversation prenait une
tournure délicate, surtout avec Julie en face de moi. Elle s’efforçait de
comprendre ce qui m’arrivait.
« Axel, ça va ?
glissa-t-elle près de mon oreille. Tu es tout rouge ! »
Je pris conscience que je
retenais ma respiration depuis le début de la discussion, si l’on pouvait
appeler discussion le monologue de Sœur Gabrielle.
« Bon, reprit Sœur
Gabrielle, j’entends que votre colocataire est près de vous. Cela tombe bien.
Je ne vous fais pas vraiment confiance pour prendre soin seul de vos fesses. Un
peu trop irréfléchi pour ce faire. J’ai bien entendu votre réticence à demander
de l’aide à votre entourage. Encore une gaminerie ! Je dois prendre les
choses en mains. »
J’étais désespéré.
« Mettez le haut-parleur de
votre téléphone, je veux que vous entendiez ce que je vais dire à Julie, c’est
bien Julie son prénom si je me souviens bien. Passez-moi votre
colocataire ! »
Je donnais le téléphone à Julie.
« C’est Sœur Gabrielle, lui
dis-je. »
Julie eut un ait étonné, mais
elle prit résolument le combiné que je lui tendais.
« Bonjour, Mademoiselle, je
suis Sœur Gabrielle, l’un des professeurs de St Marie.
– Enchantée de faire votre
connaissance.
– Vous avez sans doute remarqué
combien, depuis hier soir, Axel a du mal à s’asseoir ?
– Oui, effectivement. Je me
demandais ce qui lui est arrivé. Il prétend s’être cogné, mais en tant que
futur médecin, j’ai des doutes. Un simple choc ne pourrait lui avoir fait
autant d’effet.
– Vous avez raison. Il ne s’agit
pas de cela, en fait j’ai dû lui donner une fessée ou plutôt deux. Une mercredi
soir, mais je n’ai utilisé que ma main, elle n’a donc pas laissé de traces
durables. Par contre, celle de jeudi soir lui a été donnée avec une brosse de
bain. C’est cet instrument qui a laissé les marques que vous verrez sur ses
fesses. Comme il en eu une autre ce matin, je me doute que ses fesses sont très
douloureuses. Ce n’est pas grave en soi, il avait mérité toutes ces fessées,
mais il ne faudrait pas laisser tout cela tourner à la contusion. »
Je n’osais plus regarder Julie
qui hochait la tête lentement, comme pour approuver les propos de Sœur
Gabrielle.
« Je ne fais que modérément
confiance à Axel pour prendre ces questions avec le sérieux nécessaire. De
plus, il n’est pas aisé de se pommader soi-même les fesses en étant certain de
faire du bon travail. Je voudrais que vous vous en chargiez. »
Sœur Gabrielle expliqua alors les
soins qu’il fallait apporter à mon postérieur. Que Sœur Gabrielle ne demandât
pas mon avis n’avait rien d’étonnant. J’étais, par
contre, stupéfait que Julie ne s’en préoccupât pas. Elle acceptait la situation
comme si elle entrait dans les cadres habituels des traitements qu’on réservait
aux adultes de mon âge.
« Vous pouvez me faire
confiance, répondit-elle, je m’en charge. Axel bénéficiera de toute mon
attention.
– Oh, encore une chose, s’il vous
créée le moindre problème, n’hésitez pas à me rappeler. Je n’en ai que pour une
demi-heure à venir jusqu’à chez vous pour le punir de sa désobéissance. »
La conversation téléphonique se
finit sur cette promesse de Sœur Gabrielle que je savais qu’elle tiendrait en
cas de besoin.
« C’est donc ça, la fessée !
Il y a eu quelques mensonges depuis hier qui mériteraient d’y recourir dès
maintenant. »
Elle s’était mise dans la peau
d’une adulte grondant un enfant avec une très grande facilité.
« Finissons de manger. Nous
allons voir cela après. »
« Va te mettre en
pyjama ! »
Dès le repas terminé, Julie
m’avait pris la direction des opérations. D’autorité elle m’avait assigné les
tâches que j’avais à faire pour ranger les reliefs de notre dîner. J’avais dû
ranger la vaisselle et passer le balai sur son ordre. Puis elle était revenue à
sa responsabilité quant à l’état de mes fesses.
« Ensuite, tu vas dans la
salle de bain.
– Mais, Julie, je n’ai pas besoin
que tu t’en …
– Axel, m’interrompit-elle en
prenant une voix sévère, tu vas obéir sans rouspéter. En pyjama, puis dans la
salle de bains !
– Oui, mais je peux le faire tout
seul. Ne n’est pas parce que …
– Veux-tu, Axel, que je téléphone
à Sœur Gabrielle ?
– Non, non, j’y vais. »
Julie disposait de l’arme ultime.
Celle qui lui permettait de me faire céder sur tout. La menace suffisait.
Furieux, mais conscient d’avoir perdu une bataille décisive, je marchais vers
ma chambre et marquant le plus ouvertement possible mon mécontentement. En
entrant dans ma chambre, je claquais la porte. Elle se rouvrit quasiment dans l’instant.
« Recommence cela une seule
fois et je mets Sœur Gabrielle au courant ! »
Je baissais les yeux. L’heure
n’était plus au défi. Je sentais que j’avais été à la limite de ce que Julie
pouvait supporter. Il était temps de faire profil bas.
« Déshabille-toi ! »
J’espérais qu’elle quitte la
pièce, mais elle n’en faisait rien. Je commençais par ôter mes chaussettes,
puis ma chemise, lui laissant le temps de me laisser l’intimité nécessaire pour
me déshabiller. Son regard montrait toujours son fort mécontentement. Je
commençais alors à défaire mon pantalon. Julie alors se retira.
« Je t’attends dans la salle
de bains ! Tu as deux minutes pour m’y rejoindre. »
Julie m’attendait, assise sur le
coin de la baignoire. Elle me fit signe d’approcher, puis elle baissa mon
pantalon de pyjama. Je n’eus pas vraiment le temps de réfléchir avant de me
retrouver les fesses nues devant elle.
« Ouah ! Ça a dû être
une sacrée fessée ! On voit les traces laissées par la brosse. Je
comprends qu’il faille faire attention. Je vais m’occuper de cela.
Elle me mit de profil par rapport
à elle et, la main gauche posée sur mon ventre, elle étala la pommade sur mes
fesses de sa main droite. Elle me massa alors les fesses, doucement, puis plus
énergiquement. Elle passait partout où la moindre rougeur signalait le passage
de la brosse. Elle s’appliquait sur les marques les plus flagrantes. Elle
reprit de la pommade jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite du travail effectué.
« Bon, voilà pour ce soir,
nous continuerons demain. Une seule application ne suffira pas. »
Elle me remonta le pantalon de
pyjama et me donna une petite tape sur les fesses.
« File dans ta chambre, je
t’y rejoins ! »
Un peu hébété, je sortis de la
pièce pendant qu’elle se lavait les mains. Je précédais Julie, mais de peu. Je
l’attendais debout au pied de mon lit.
« Allez, mets-toi au
lit ! »
Elle ouvrit les draps de mon lit,
attendant que je m’y glisse.
« Mais, Julie, il est juste
vingt-et-une heures, c’est trop tôt ! Je ne peux pas me coucher à cette
heure-là.
– Bien sûr que si ! Tu vas
te coucher maintenant. Tu as besoin de récupérer de la fessée, cela demande
beaucoup de repos. De toute façon, habituellement, tu te couches trop tard. Une
bonne nuit de sommeil te fera du bien.
– Mais …
– Je ne veux pas de caprice pour
aller au lit. Faut-il que je me fâche ? »
Je n’étais pas certain de ce
qu’elle voulait dire par là, mais je ne voulais pas qu’elle se sente obligée de
m’en faire la démonstration. Avec la menace d’une visite de Sœur Gabrielle, je
préférais éviter qu’elle se sente dans l’obligation de me punir. Je cédais et
j’entrais dans mon lit. Julie me borda, puis elle éteignit la lumière.
« C’est l’heure de dormir,
je ne veux plus t’entendre. Si je dois revenir … »
Elle laissa sa phrase en suspens.
Je préférais qu’elle ne la finît pas.
Pendant quelques minutes,
j’entendis la télévision dans le séjour au bout du couloir. Je me sentais comme
un petit garçon mis au lit en tout début de soirée pendant que les grands
regardaient encore la télévision. Etait-ce bien étonnant que Julie me considère
maintenant comme un enfant, après avoir pris soin de mes fesses ?
Je m’endormis sans même m’en
rendre compte.
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