Je passais la suite des vacances
sous la stricte surveillance de Julie. J’avais l’impression que le contrôle se
renforçait chaque jour. Son exigence que j’avais admise les premiers jours me
pesait de plus en plus. Je voyais finir les vacances sans que j’aie pu paresser
comme je le faisais habituellement. Julie me maintenait au travail toute la
journée.
Il y avait d’abord les tâches
ménagères dont je devais faire plus que ma part. Enfin, … une part aussi
importante que la sienne, … ou presque aussi importante. Ce n’était pas dans mes
habitudes. De plus, elle était tout le temps sur mon dos à m’expliquer comment
il fallait faire ou à me faire remarquer quand ce n’était pas bien fait. Elle
exigeait alors que je recommence.
Le reste de la journée était
consacré à rédiger mon rapport d’étude. Il avançait bien plus vite que je
l’avais imaginé. Julie contrôlait tout ce que j’écrivais. Elle était
impitoyable sur l’orthographe et la grammaire alors que ce n’était pas mon
fort. Je n’avais droit qu’à de courtes pauses et elle me remettait au travail
dès qu’elle estimait que mes repos avaient assez duré.
J’avais commencé à marquer mon
agacement par des soupirs d’abord discrets, puis, de plus en plus appuyés.
Julie ne semblait rien remarquer. Quelques jours avant la fin des vacances, je
les accompagnais alors de haussements d’épaules, à chaque fois qu’elle me
faisait observer que mon travail n’était pas fait avec suffisamment
d’application et que je devais recommencer. Je sentais la tension monter, mais
je ne voulais pas céder.
C’était l’avant dernier jour des
vacances. Dès le petit déjeuner, Julie me fit remarquer que je n’avais pas
rangé tout ce qui avait servi pour le petit déjeuner. Je lui obéis tout en
marquant mon exaspération. Puis, elle m’ordonna de faire la vaisselle avant
d’aller faire ma toilette. Je décidais de passer outre. Je n’avais pas eu le
temps de me réfugier dans la salle de bain, que Julie me rattrapa et me ramena
dans la cuisine.
« Je t’ai dit de faire la
vaisselle en premier et tu vas obéir. »
Elle me menaça d’une fessée avec
sa main. Elle avait fait cela des dizaines de fois sans aller plus loin. Je
savais que ce n’était pas un risque réel. Cependant, afin d’avoir la paix, je
me mis à la vaisselle du petit déjeuner. J’avais presque fini quand Julie vint
inspecter ce que j’avais fait.
« Recommence ce bol et cette
cuillère. Ils ne sont pas propres !
– Tu trouves qu’ils ne sont pas
propres ? Et bien voilà, maintenant ils sont impeccables ! »
Je laissais tomber le bol et la
cuillère au sol. Le bol s’éparpilla au sol, en un nombre infini de morceaux. Je
n’avais pas vraiment voulu cela et je regardais mon œuvre avec consternation.
Julie réagit plus promptement. Elle me saisit par le bras et elle m’entraîna
vers la chaise de la cuisine. Elle me coucha en travers de ses genoux. Je mis
ma main en protection sur le fond de la culotte de mon pyjama. Je tentais de me
relever, mais son coude pesant sur ma colonne vertébrale m’empêchait d’aller
très loin.
« Axel, je vais te donner
une fessée en punition de cette colère. Soit tu me laisses faire, soit
j’appelle Sœur Gabrielle ! »
L’arme fatale. Elle utilisait
l’arme fatale. J’enlevais lentement ma main qui protégeait mes fesses.
Aussitôt, Julie glissa ses doigts sous l’élastique de mon pyjama et le baissa.
« Tu vas recevoir une
sérieuse fessée. Si tu m’empêches de te la donner de quelque façon que ce soit,
je préviens Sœur Gabrielle. Pas de main pour protéger les fesses, et tu restes
sur mes genoux jusqu’à ce que je t’autorise à te lever. »
J’étais déjà résigné à mon sort.
Cette fessée n’était que l’aboutissement du processus qui avait commencé avec
le coup de téléphone de Sœur Gabrielle. Il était inévitable d’arriver à cette
extrémité.
Peut-être Julie n’avait-elle pas
une grande expérience en tant que fesseuse, sans doute n’y a-t-il pas besoin
d’une formation pour apprendre à donner la fessée, ma colocataire sut trouver
la bonne méthode pour m’administrer une correction mémorable. Il est difficile
de comparer la rigueur des fessées qu’on a reçues. Je ne sais pas dire si elle
fut plus sévère ou moins douloureuse que celles que Sœur Gabrielle m’avait
données à main nue. Il est un seuil au-delà duquel, il n’est plus possible,
pour celui qui est puni, de sentir la différence.
Julie réussit aisément à le
dépasser. Je m’en rendais facilement compte quand je ne pus plus que me
tortiller sur ses genoux, perdant le contrôle de mes gestes dans un premier
temps, puis gisant en ne réagissant plus qu’à sa main tombant sur mes fesses.
Je ne pouvais retenir mes larmes malgré le sentiment d’humiliation que je
ressentis, au début de la fessée, à me laisser aller sur les genoux de Julie.
Passé ce seuil, il n’y a plus de sentiment de honte, juste l’espoir que cette
claque soit la dernière. Après une volée de claque plus fortes, Julie mit fin à
la fessée.
Elle me fit glisser de ses genoux
presque tout de suite. Je me retrouvais à genoux à sa droite.
« Cesse de pleurer, je veux
que tu m’écoutes. »
Tout à la douleur qui embrasait
mes fesses je ne faisais pas trop attention à ce qu’elle me disait. Julie me
plaqua contre ses genoux et sa main claque mes fesses une bonne dizaine de
fois.
« Est-ce que tu
m’écoutes ?
– Oui, j’écoute !
– Puisque tu tiens à te comporter
comme un enfant, je vais te traiter comme un petit garçon. Dorénavant, cela
veut dire la fessée à chaque fois que tu la mériteras. Mais ce n’est pas
seulement cela. J’attends une obéissance absolue. Tu n’auras le droit de faire
que ce que t’autoriserai. Pour commencer, à la douche ! »
Elle me remit debout d’une claque
sur les fesses. Je la suivis vers la salle de bain, marchant maladroitement
avec mon pantalon de pyjama tombé sur mes chevilles. Julie prit sa place
habituelle sur le bord de la baignoire, puis elle me coucha sur ses genoux. Je
n’ai pas vraiment eu le temps de m’interroger sur ses intentions avant qu’elle
me retire mon pantalon de pyjama. Remis debout, ma veste suivit le même chemin.
« Monte dans la baignoire,
dit-elle en soulignant son ordre d’une claque sur mes fesses ! »
Elle fit couler l’eau à la bonne
température, puis :
« Met-toi à genoux »
Julie m’arrosa avec la pomme de
douche. Elle me mit du shampoing sur les cheveux et elle le fit mousser. Elle
me lava les cheveux qu’elle rinça quand ils furent propres. Puis elle passa le
gant savonné sur mon visage, dans mes oreilles. Elle savonna mes bras l’un
après l’autre. Alors elle descendit sur mon dos.
Il était clair que Julie avait
l’intention de me laver entièrement. J’étais consterné de devoir la laisser
faire et ma honte devint intolérable plus elle s’approchait de mes fesses et de
mon sexe.
« Je vais le faire,
Julie ! Aïe ! »
Julie avait réagi à ma
proposition par une claque sur les fesses.
« Tu me laisses faire. Les
petits garçons ne sont pas capables de se laver tous seuls correctement. Il
faut que ce soit une grande personne qui s’en occupe. »
Elle passa le gant sur mes fesses
et elle dut me fesser pour que je la laisse laver la raie de mes fesses. Elle
passa alors à mon buste puis mon ventre.
« Lève-toi ! fit elle
en me claquant les fesses. »
Quand elle approcha le gant de
mon entrejambe, je mis mes mains devant mon sexe.
« Ça suffit ! »
Elle se retourna pour prendre un
objet que je n’identifiais pas tout de suite. Elle revint vers moi, tenant sa
brosse à cheveux à la main. C’était une brosse en bois dont le dos en bois
était assez large, et plat. Me tenant par le bras, elle me fit faire un quart
de tour, me positionnait de profil par rapport à elle.
« Aaahrg ! »
Je hurlais dès la première
application de la brosse sur mes fesses nues. Julie recommença sur l’autre
hémisphère de mon postérieur, puis, alternant à chaque fois, elle me fessa sans
discontinuité. La douleur, sur mes fesses déjà sensibles, était insupportable.
Je mis ma main libre sur mes fesses pour les protéger. Cela n’interrompit pas
la volée avec la brosse qui tombait maintenant sur mes doigts. Quatre, cinq,
six fois. Je ne pouvais plus le supporter. J’écartais mes mains et ce furent
mes fesses qui redevinrent la cible de la brosse.
Je dansais d’un pied sur l’autre
dans la baignoire dans une inutile tentative pour évacuer la cuisson de mes
fesses. Je ne songeais même pas qu’il m’était possible de me libérer de
l’emprise de Julie, ce qui mettrait fin à la punition. Bien m’en prit.
Rétrospectivement, je n’osais imaginer les conséquences si j’avais osé une
telle désobéissance.
Ce fut un garçon obéissant, les
fesses cramoisies, qui écarta les jambes obligeamment, quand Julie lui en donna
l’ordre. Quand elle lava mon entrejambe, je n’eus qu’un léger geste de recul.
Elle passa le gant sur mon pénis et mes testicules sans que je proteste. Les
larmes qui coulaient encore sur mes joues et la brûlure sur mes fesses
suffisaient à me rappeler à l’obéissance.
Lavé puis rincé de la tête aux
pieds, Julie me fit sortir de la baignoire. Elle me sécha, passant la serviette
sut toutes les parties de mon corps. Je la laissais faire, sachant que le dos
de sa brosse à cheveux était toujours prêt à servir.
« Eh bien, dit-elle en me
passant la serviette une dernière fois dans le pli de l’aine, ce n’est pas une
mince affaire de te donner une douche. Si demain tu recommences à être aussi
désobéissant quand je te laverai, je te fesserai bien plus sévèrement. »
Elle posa la serviette, puis elle
me donna une petite claque sur les fesses.
« Dans ta chambre que je
t’habille ! »
Elle me retint par le bras.
« Je n’ai pas apprécié que
tu cherches à éviter la fessée en interposant ta main. Je vais te punir pour
cela. Marche ! »
Une nouvelle claque sur les
fesses et nous nous dirigeâmes vers ma chambre.
Je laissais Julie m’habiller.
Cela fut vite fait : un tee-shirt, une culotte et un short. Mes fesses
étaient trop douloureuses pour esquisser le moindre geste qui aurait pu être
interprété comme de la désobéissance. Les gestes de Julie étaient fermes. Elle
ne me laissait aucune initiative. Je voyais bien à son air fermé qu’elle était
encore fâchée après moi. Elle n’en avait pas fini avec moi.
Cela se confirma aussitôt mon
habillage terminé. Elle fouilla dans mon armoire et elle en sortit ma ceinture
en cuir.
« Dans le
séjour ! »
Elle fit suivre son ordre par une
claque sur ma cuisse que le short court laissait nue. Je n’eus aucun répit.
Elle s’assit sur le canapé et, dans le même mouvement, elle me coucha en
travers de ses genoux. Aussitôt, elle baissa mon short et ma culotte prit le
même chemin. Je ne songeais ni à me dégager de la position alors que je n’y
étais même pas retenu, ni à protester contre la fessée à venir. En quelques
dizaines de minutes, Julie avait gagné la légitimité de me punir, sans avoir
besoin de faire appel à la menace de l’intervention de Sœur Gabrielle. Je
m’apprêtais à subir la fessée que Julie avait décidé de m’administrer. Je la
suppliais faiblement, sans espoir que cela m’évite la correction qu’elle
m’avait promise.
« Pardon, Julie, pardon, …
je ne le ferai plus, … pardon. »
Ma soumission légitimait son
droit à me punir. Julie se livra à quelques préparatifs. A plat ventre, je ne
pouvais voir quelles dispositions elle prenait dans mon dos. J’attendais,
allongé sur ses cuisses, laissant mes fesses à sa disposition. Elle posa sa
main sur mon dos. Cela ne me maintenait pas vraiment en place, mais m’indiquait
plutôt le cadre à ne pas dépasser.
« Si tu interposes ta main,
tu auras une autre fessée ! »
Je sentis, à la tension de ses
muscles, qu’elle prenait son élan. Je m’attendais au claquement de sa main sur
mon postérieur et à la cuisson qui s’en suivrait. Je restais estomaqué à la
douleur qui parcourut mes fesses. Ce n’était pas la main de Julie. Je
comprenais maintenant à quoi elle destinait la ceinture. Elle me l’appliquait
régulièrement, changeant l’endroit de mes fesses où la ceinture tombait :
bien au centre sur mes deux globes fessiers, d’un côté, puis de l’autre, à la
jonction avec mes cuisses.
Julie appuya un peu plus fort sur
mon dos pour éviter que mes gesticulations ne me fassent tomber de ses genoux.
Je ne les maîtrisais plus. Je ne retenais plus ni mes larmes, ni mes cris. Il
n’y avait plus de honte à extérioriser la douleur qui ne cessait de croître.
Mes seuls actes conscients visaient à retenir ma main afin qu’elle n’aille pas
couvrir mes fesses.
Je fus presque surpris quand la
fessée s’arrêta. La ceinture aidant, elle avait été intense, mais pas
particulièrement longue. Julie me laissa récupérer sur ses genoux sa main
caressait les fesses qu’elle venait de meurtrir si fortement.
« Là, c’est fini. Tu as reçu
ta punition comme un grand garçon. Chut, … chut. »
Elle me garda sur ses genoux le
temps que mes pleurs se calment un peu. Alors, elle me fit glisser à genoux à
sa droite et elle posa ma tête sur ses genoux, passant sa main dans mes
cheveux.
« Est-ce une assez grosse
fessée pour que tu apprennes à m’obéir ? Qu’en penses-tu ?
– Oh, oui, oui Julie.
– Je crois que je serai obligée
de te fesser encore plusieurs fois, avant que tu ne sois vraiment sage,
n’est-ce pas ? »
Julie effleurait mes fesses de sa
main. Quand elle touchait l’un des endroits où l’extrémité de la ceinture avait
claqué, je sentais des frissons parcourir mon dos. Cependant, cela me
soulageait. J’avais l’impression que ces frôlements diffusaient la douleur et
l’atténuaient.
« Bon, fit-elle, un bon
moment au coin et ta punition sera terminée. »
Elle me remit debout et m’indiqua,
du doigt, un angle de la pièce vers lequel je me dirigeais sans attendre. Je
plaçais mon nez au plus loin que je le pouvais et je croisais mes bras dans le
dos.
« Bien, je vois que ce n’est
pas la première fois que tu vas au coin. Sœur Gabrielle a dû t’y mettre
également. Je ne veux plus te voir bouger, sauf si tu penses que tes fesses ne
sont pas assez rouges. Nous allons laisser tout cela refroidir un peu avant de
te mettre au travail. »
Au regard de l’heure qu’il était
quand Julie m’autorisa à sortir du coin, j’avais dû y rester une demi-heure. La
routine qui était désormais la mienne se mit alors en place : tâches
ménagères et travail sur mon rapport d’étude. La seule différence aujourd’hui,
c’est que je le faisais avec une gêne permanente sur les fesses et une
difficulté à m’asseoir.
Julie me gronda plusieurs fois
dans la journée. A chaque fois, mon cœur faisait un bon dans ma poitrine :
était-ce un motif suffisant pour une fessée ? Fort heureusement, j’y
échappais en rectifiant aussi vite que je le pouvais ce qui avait motivé la
remontrance. Mais il était difficile de tenir très longtemps sans contrevenir à
une exigence majeure de Julie.
Il était un peu plus de dix-huit
heures et Julie m’avait autorisé à fermer mon ordinateur et à ranger mes livres.
La journée de travail avait été suffisante selon elle. Quelques minutes plus
tard, Julie se dirigea vers la cuisine pour préparer le dîner. Elle revint avec
le visage fermé qu’elle prenait pour me gronder.
« Axel, ne t’avais-je pas
dit de descendre la poubelle après le repas de ce midi ? »
Effectivement, cela faisait
partie de du travail que Julie m’avait assigné depuis quelques jours.
« C’est au moins la
troisième fois que tu oublies depuis le début des vacances. »
Julie avait encore raison. Bien
qu’elle me le rappelât chaque jour, si je ne le faisais pas immédiatement,
j’avais tendance à oublier.
« Dépêche-toi de le faire
tout de suite, puis nous rediscuterons de ton étourderie chronique.
– Mais, Julie, je suis en short,
je ne peux pas descendre comme cela.
– Je ne vois pas pourquoi. En
quoi le fait d’être en short t’empêche de descendre la poubelle ?
– C’est à cause des marques de la
ceinture, on les voit en-dessous du short. Est-ce que je peux mettre un
pantalon ?
– Quel faiseur de caprices tu
fais ! Quelle importance crois-tu que les voisins vont accorder aux
marques que tu as sur les cuisses ? Et même s’ils s’en rendent compte, ce
ne sera que la vérité. Ils sauront que tu as été désobéissant et que tu as reçu
une fessée. Certains t’ont peut-être entendu pendant que je te fessais, tu n’as
pas été particulièrement discret. »
Je n’avais pas envisagé que les
voisins puissent déjà être au courant.
« De toute façon, tu ferais
mieux d’y aller maintenant, en short et avec les marques sur les cuisses, avant
que je ne décide de t’accompagner. Je te donnerai alors une fessée dans le hall
de l’immeuble. Tous les voisins qui passeront, pourront voir non seulement les
traces de la ceinture sur tes cuisses, mais également celles qui sont sur tes
fesses. »
Je n’avais pas envie de tester la
résolution de Julie. Je pris la poubelle et, marques sur les cuisses ou pas, je
la descendis dans le local prévu à cet effet. Je croisais quelques voisins, au
bonjour desquels je répondis. Je ne restais pas assez longtemps pour vérifier
s’ils avaient aperçu les marques laissées par la ceinture sur mes cuisses.
Julie m’attendait dès mon retour.
« Viens avec moi, je vais
m’occuper de tes oublis à répétition. »
Elle me conduisit dans la cuisine
où elle avait provisoirement abandonné la préparation du dîner. Elle plaça une
des chaises face à l’espace dégagé. Elle prit place sur la chaise. En pesant
sur mon épaule, elle me mit à genoux entre ses deux pieds, puis elle me courba
sur sa cuisse gauche. Elle baissa alors mon short et ma culotte. Elle posa sa
main sur mes fesses.
« J’ai l’impression, mon
garçon, que si je ne fais rien tu continueras tes oublis quotidiens et je
serais obligée de te rappeler chaque jour ce que tu dois faire. Je vais changer
tout cela. Dorénavant, au premier oubli, je t’en ferai la remontrance. Au
deuxième, tu seras fessé. Je suis certaine que tu vas apprendre très vite à
être plus attentif à ce que tu dois faire. Pour la poubelle, je crois que c’est
le troisième oubli. Veux-tu parier avec moi que ce sera le dernier ? »
Ce fut « simplement »
une fessée à la main, mais sur mes fesses commotionnées par la ceinture, ce fut
rapidement comme si Julie utilisait une brosse. Elle fut très vite certaine que
la leçon avait porté. Mes cris et mes pleurs en étaient une preuve suffisante.
« Bien, fit-elle, pour cette
fois ce sera suffisant. Au prochain oubli, ce sera la ceinture. »
Elle me donna une formidable
claque sur mes fesses tuméfiées.
« Je crois qu’une généreuse
application de pommade sera nécessaire ce soir. En attendant, tu vas attendre
le dîner au piquet. »
Julie me prit par l’oreille et
elle m’amena le long du mur, près de la porte.
« Le nez contre le mur et
les mains sur la tête. Tu ne bouges plus ! »
Debout en pénitence dans la pièce
où Julie finissait de préparer le dîner, j’avais l’impression de suivre tout ce
qu’elle faisait. Si j’étais bien plus intégré dans ses activités, il était
évident que, bien qu’étant le nez contre le mur, ma pénitence se faisait dans
un lieu qui me paraissait plus exposé que lorsque j’étais au coin.
« Reculotte-toi pour passer
à table ! »
J’avais les bras tout ankylosés,
mais Julie venait de mettre fin à ma longue station au piquet. Je l’avais
entendue mettre la table, ce qui m’avait permis de tenir les dernières minutes,
sachant que la fin de ma pénitence approchait.
Je pris des précautions pour
m’asseoir sur ma chaise. Je n’arrivais pas à regarder Julie en face, sans
compter échanger avec elle comme si la journée s’était déroulée avec la routine
habituelle. Julie assura la conversation pendant le début du repas. Elle
sollicitait peu ma participation et je ne lui répondais que par monosyllabe.
Vers le milieu du repas, elle laissa vivre un long silence qui devint pesant.
Je vis, à son attitude, qu’elle venait de prendre une décision.
« Je n’ai pas l’intention de
passer mes repas face à un garçon qui fait la tête. Je vois, dit-elle, que tu
boudes, si je ne me trompe pas. Est-ce exact ? »
Je secouais la tête pour infirmer
son point de vue.
« Explique-toi,
alors ! »
Julie dut insister une deuxième
fois, avec une voix qui devenait menaçante, pour que je consentisse à prendre
la parole.
« J’ai honte.
– De quoi as-tu honte ?
– D’avoir eu la fessée alors que
… je suis trop grand. »
Julie sourit et je sentis la
naïveté de ma réponse.
« Je comprends que tu ais
honte, c’est normal. Quel que soit leur âge, tous les garçons à qui une grande
personne doit donner la fessée, ont honte qu’on doive les punir, les
déculotter, les mettre au coin pour leur montrer qu’ils ont fait une bêtise.
Avoir honte aide à se souvenir de la punition et de ce qui l’a provoquée.
Puisque dorénavant je vais te traiter comme un petit garçon, j’espère bien que
tu auras honte à chaque fois que je te baisserai la culotte pour te
fesser. »
Le simple fait d’évoquer aussi
ouvertement cette éventualité comme une évidence, me fit rougir. C’était la
promesse de futures fessées.
« Pour moi, quand tu as été
puni, la faute que tu avais commise est pardonnée. Ce n’est pas anormal qu’un
petit garçon fasse des bêtises, il faut juste l’en punir. Une fois que c’est
fait, tu n’as plus de raison de bouder ou alors c’est que c’est un nouveau
caprice. As-tu compris ce qui arrive, dans cette maison, aux petits garçons qui
font des caprices ? »
Je hochais la tête et je
replongeais dans mon assiette, finissant ce qui y restait, mais surtout tentant
par là une diversion facile à déceler.
« Plus de bouderie, n’est-ce
pas ?
– Oui, Julie. Je vais faire
attention. »
Nous mangeâmes en silence tous
les deux, puis Julie relança la conversation. Je répondais en faisant des
phrases complètes, ce qui contenta ma colocataire.
Le soir venu, Julie me coucha une
nouvelle fois sur ses genoux pour me passer de la pommade sur les fesses.
« Je ne voudrais pas que
Sœur Gabrielle te voit revenir avec les fesses toutes marquées. Elle pourrait
penser que je n’ai pas bien fait mon travail. »
Julie me laissa allongé sur ses
genoux et elle me transféra dans mon lit quand je commençais à bailler. Me
déshabiller, me mettre au lit, un câlin et un bisou, et j’étais dans la
sécurité et le confort de mon lit.
Le dernier jour des vacances
ressembla au précédent. Je laissais Julie me donne la douche, m’habiller, me
déshabiller, me gronder quand je le méritais. Je reçus une seule fois la
fessée. Bien qu’elle ait baissé ma culotte, cela allait de soi, elle ne fut pas
très sévère. Julie n’utilisa que sa main. J’obtempérais à ses moindres
consignes, c’était de loin préférable d’être un garçon sage et obéissant.
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