samedi 23 décembre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 20

Je passais la suite des vacances sous la stricte surveillance de Julie. J’avais l’impression que le contrôle se renforçait chaque jour. Son exigence que j’avais admise les premiers jours me pesait de plus en plus. Je voyais finir les vacances sans que j’aie pu paresser comme je le faisais habituellement. Julie me maintenait au travail toute la journée.
Il y avait d’abord les tâches ménagères dont je devais faire plus que ma part. Enfin, … une part aussi importante que la sienne, … ou presque aussi importante. Ce n’était pas dans mes habitudes. De plus, elle était tout le temps sur mon dos à m’expliquer comment il fallait faire ou à me faire remarquer quand ce n’était pas bien fait. Elle exigeait alors que je recommence.

Le reste de la journée était consacré à rédiger mon rapport d’étude. Il avançait bien plus vite que je l’avais imaginé. Julie contrôlait tout ce que j’écrivais. Elle était impitoyable sur l’orthographe et la grammaire alors que ce n’était pas mon fort. Je n’avais droit qu’à de courtes pauses et elle me remettait au travail dès qu’elle estimait que mes repos avaient assez duré.
J’avais commencé à marquer mon agacement par des soupirs d’abord discrets, puis, de plus en plus appuyés. Julie ne semblait rien remarquer. Quelques jours avant la fin des vacances, je les accompagnais alors de haussements d’épaules, à chaque fois qu’elle me faisait observer que mon travail n’était pas fait avec suffisamment d’application et que je devais recommencer. Je sentais la tension monter, mais je ne voulais pas céder.
C’était l’avant dernier jour des vacances. Dès le petit déjeuner, Julie me fit remarquer que je n’avais pas rangé tout ce qui avait servi pour le petit déjeuner. Je lui obéis tout en marquant mon exaspération. Puis, elle m’ordonna de faire la vaisselle avant d’aller faire ma toilette. Je décidais de passer outre. Je n’avais pas eu le temps de me réfugier dans la salle de bain, que Julie me rattrapa et me ramena dans la cuisine.
« Je t’ai dit de faire la vaisselle en premier et tu vas obéir. »
Elle me menaça d’une fessée avec sa main. Elle avait fait cela des dizaines de fois sans aller plus loin. Je savais que ce n’était pas un risque réel. Cependant, afin d’avoir la paix, je me mis à la vaisselle du petit déjeuner. J’avais presque fini quand Julie vint inspecter ce que j’avais fait.
« Recommence ce bol et cette cuillère. Ils ne sont pas propres !
– Tu trouves qu’ils ne sont pas propres ? Et bien voilà, maintenant ils sont impeccables ! »
Je laissais tomber le bol et la cuillère au sol. Le bol s’éparpilla au sol, en un nombre infini de morceaux. Je n’avais pas vraiment voulu cela et je regardais mon œuvre avec consternation. Julie réagit plus promptement. Elle me saisit par le bras et elle m’entraîna vers la chaise de la cuisine. Elle me coucha en travers de ses genoux. Je mis ma main en protection sur le fond de la culotte de mon pyjama. Je tentais de me relever, mais son coude pesant sur ma colonne vertébrale m’empêchait d’aller très loin.
« Axel, je vais te donner une fessée en punition de cette colère. Soit tu me laisses faire, soit j’appelle Sœur Gabrielle ! »
L’arme fatale. Elle utilisait l’arme fatale. J’enlevais lentement ma main qui protégeait mes fesses. Aussitôt, Julie glissa ses doigts sous l’élastique de mon pyjama et le baissa.
« Tu vas recevoir une sérieuse fessée. Si tu m’empêches de te la donner de quelque façon que ce soit, je préviens Sœur Gabrielle. Pas de main pour protéger les fesses, et tu restes sur mes genoux jusqu’à ce que je t’autorise à te lever. »
J’étais déjà résigné à mon sort. Cette fessée n’était que l’aboutissement du processus qui avait commencé avec le coup de téléphone de Sœur Gabrielle. Il était inévitable d’arriver à cette extrémité.
Peut-être Julie n’avait-elle pas une grande expérience en tant que fesseuse, sans doute n’y a-t-il pas besoin d’une formation pour apprendre à donner la fessée, ma colocataire sut trouver la bonne méthode pour m’administrer une correction mémorable. Il est difficile de comparer la rigueur des fessées qu’on a reçues. Je ne sais pas dire si elle fut plus sévère ou moins douloureuse que celles que Sœur Gabrielle m’avait données à main nue. Il est un seuil au-delà duquel, il n’est plus possible, pour celui qui est puni, de sentir la différence.
Julie réussit aisément à le dépasser. Je m’en rendais facilement compte quand je ne pus plus que me tortiller sur ses genoux, perdant le contrôle de mes gestes dans un premier temps, puis gisant en ne réagissant plus qu’à sa main tombant sur mes fesses. Je ne pouvais retenir mes larmes malgré le sentiment d’humiliation que je ressentis, au début de la fessée, à me laisser aller sur les genoux de Julie. Passé ce seuil, il n’y a plus de sentiment de honte, juste l’espoir que cette claque soit la dernière. Après une volée de claque plus fortes, Julie mit fin à la fessée.
Elle me fit glisser de ses genoux presque tout de suite. Je me retrouvais à genoux à sa droite.
« Cesse de pleurer, je veux que tu m’écoutes. »
Tout à la douleur qui embrasait mes fesses je ne faisais pas trop attention à ce qu’elle me disait. Julie me plaqua contre ses genoux et sa main claque mes fesses une bonne dizaine de fois.
« Est-ce que tu m’écoutes ?
– Oui, j’écoute !
– Puisque tu tiens à te comporter comme un enfant, je vais te traiter comme un petit garçon. Dorénavant, cela veut dire la fessée à chaque fois que tu la mériteras. Mais ce n’est pas seulement cela. J’attends une obéissance absolue. Tu n’auras le droit de faire que ce que t’autoriserai. Pour commencer, à la douche ! »
Elle me remit debout d’une claque sur les fesses. Je la suivis vers la salle de bain, marchant maladroitement avec mon pantalon de pyjama tombé sur mes chevilles. Julie prit sa place habituelle sur le bord de la baignoire, puis elle me coucha sur ses genoux. Je n’ai pas vraiment eu le temps de m’interroger sur ses intentions avant qu’elle me retire mon pantalon de pyjama. Remis debout, ma veste suivit le même chemin.
« Monte dans la baignoire, dit-elle en soulignant son ordre d’une claque sur mes fesses ! »
Elle fit couler l’eau à la bonne température, puis :
« Met-toi à genoux »
Julie m’arrosa avec la pomme de douche. Elle me mit du shampoing sur les cheveux et elle le fit mousser. Elle me lava les cheveux qu’elle rinça quand ils furent propres. Puis elle passa le gant savonné sur mon visage, dans mes oreilles. Elle savonna mes bras l’un après l’autre. Alors elle descendit sur mon dos.
Il était clair que Julie avait l’intention de me laver entièrement. J’étais consterné de devoir la laisser faire et ma honte devint intolérable plus elle s’approchait de mes fesses et de mon sexe.
« Je vais le faire, Julie ! Aïe ! »
Julie avait réagi à ma proposition par une claque sur les fesses.
« Tu me laisses faire. Les petits garçons ne sont pas capables de se laver tous seuls correctement. Il faut que ce soit une grande personne qui s’en occupe. »
Elle passa le gant sur mes fesses et elle dut me fesser pour que je la laisse laver la raie de mes fesses. Elle passa alors à mon buste puis mon ventre.
« Lève-toi ! fit elle en me claquant les fesses. »
Quand elle approcha le gant de mon entrejambe, je mis mes mains devant mon sexe.
« Ça suffit ! »
Elle se retourna pour prendre un objet que je n’identifiais pas tout de suite. Elle revint vers moi, tenant sa brosse à cheveux à la main. C’était une brosse en bois dont le dos en bois était assez large, et plat. Me tenant par le bras, elle me fit faire un quart de tour, me positionnait de profil par rapport à elle.
« Aaahrg ! »
Je hurlais dès la première application de la brosse sur mes fesses nues. Julie recommença sur l’autre hémisphère de mon postérieur, puis, alternant à chaque fois, elle me fessa sans discontinuité. La douleur, sur mes fesses déjà sensibles, était insupportable. Je mis ma main libre sur mes fesses pour les protéger. Cela n’interrompit pas la volée avec la brosse qui tombait maintenant sur mes doigts. Quatre, cinq, six fois. Je ne pouvais plus le supporter. J’écartais mes mains et ce furent mes fesses qui redevinrent la cible de la brosse.
Je dansais d’un pied sur l’autre dans la baignoire dans une inutile tentative pour évacuer la cuisson de mes fesses. Je ne songeais même pas qu’il m’était possible de me libérer de l’emprise de Julie, ce qui mettrait fin à la punition. Bien m’en prit. Rétrospectivement, je n’osais imaginer les conséquences si j’avais osé une telle désobéissance.
Ce fut un garçon obéissant, les fesses cramoisies, qui écarta les jambes obligeamment, quand Julie lui en donna l’ordre. Quand elle lava mon entrejambe, je n’eus qu’un léger geste de recul. Elle passa le gant sur mon pénis et mes testicules sans que je proteste. Les larmes qui coulaient encore sur mes joues et la brûlure sur mes fesses suffisaient à me rappeler à l’obéissance.
Lavé puis rincé de la tête aux pieds, Julie me fit sortir de la baignoire. Elle me sécha, passant la serviette sut toutes les parties de mon corps. Je la laissais faire, sachant que le dos de sa brosse à cheveux était toujours prêt à servir.
« Eh bien, dit-elle en me passant la serviette une dernière fois dans le pli de l’aine, ce n’est pas une mince affaire de te donner une douche. Si demain tu recommences à être aussi désobéissant quand je te laverai, je te fesserai bien plus sévèrement. »
Elle posa la serviette, puis elle me donna une petite claque sur les fesses.
« Dans ta chambre que je t’habille ! »
Elle me retint par le bras.
« Je n’ai pas apprécié que tu cherches à éviter la fessée en interposant ta main. Je vais te punir pour cela. Marche ! »
Une nouvelle claque sur les fesses et nous nous dirigeâmes vers ma chambre.

Je laissais Julie m’habiller. Cela fut vite fait : un tee-shirt, une culotte et un short. Mes fesses étaient trop douloureuses pour esquisser le moindre geste qui aurait pu être interprété comme de la désobéissance. Les gestes de Julie étaient fermes. Elle ne me laissait aucune initiative. Je voyais bien à son air fermé qu’elle était encore fâchée après moi. Elle n’en avait pas fini avec moi.
Cela se confirma aussitôt mon habillage terminé. Elle fouilla dans mon armoire et elle en sortit ma ceinture en cuir.
« Dans le séjour ! »
Elle fit suivre son ordre par une claque sur ma cuisse que le short court laissait nue. Je n’eus aucun répit. Elle s’assit sur le canapé et, dans le même mouvement, elle me coucha en travers de ses genoux. Aussitôt, elle baissa mon short et ma culotte prit le même chemin. Je ne songeais ni à me dégager de la position alors que je n’y étais même pas retenu, ni à protester contre la fessée à venir. En quelques dizaines de minutes, Julie avait gagné la légitimité de me punir, sans avoir besoin de faire appel à la menace de l’intervention de Sœur Gabrielle. Je m’apprêtais à subir la fessée que Julie avait décidé de m’administrer. Je la suppliais faiblement, sans espoir que cela m’évite la correction qu’elle m’avait promise.
« Pardon, Julie, pardon, … je ne le ferai plus, … pardon. »
Ma soumission légitimait son droit à me punir. Julie se livra à quelques préparatifs. A plat ventre, je ne pouvais voir quelles dispositions elle prenait dans mon dos. J’attendais, allongé sur ses cuisses, laissant mes fesses à sa disposition. Elle posa sa main sur mon dos. Cela ne me maintenait pas vraiment en place, mais m’indiquait plutôt le cadre à ne pas dépasser.
« Si tu interposes ta main, tu auras une autre fessée ! »
Je sentis, à la tension de ses muscles, qu’elle prenait son élan. Je m’attendais au claquement de sa main sur mon postérieur et à la cuisson qui s’en suivrait. Je restais estomaqué à la douleur qui parcourut mes fesses. Ce n’était pas la main de Julie. Je comprenais maintenant à quoi elle destinait la ceinture. Elle me l’appliquait régulièrement, changeant l’endroit de mes fesses où la ceinture tombait : bien au centre sur mes deux globes fessiers, d’un côté, puis de l’autre, à la jonction avec mes cuisses.
Julie appuya un peu plus fort sur mon dos pour éviter que mes gesticulations ne me fassent tomber de ses genoux. Je ne les maîtrisais plus. Je ne retenais plus ni mes larmes, ni mes cris. Il n’y avait plus de honte à extérioriser la douleur qui ne cessait de croître. Mes seuls actes conscients visaient à retenir ma main afin qu’elle n’aille pas couvrir mes fesses.
Je fus presque surpris quand la fessée s’arrêta. La ceinture aidant, elle avait été intense, mais pas particulièrement longue. Julie me laissa récupérer sur ses genoux sa main caressait les fesses qu’elle venait de meurtrir si fortement.
« Là, c’est fini. Tu as reçu ta punition comme un grand garçon. Chut, … chut. »
Elle me garda sur ses genoux le temps que mes pleurs se calment un peu. Alors, elle me fit glisser à genoux à sa droite et elle posa ma tête sur ses genoux, passant sa main dans mes cheveux.
« Est-ce une assez grosse fessée pour que tu apprennes à m’obéir ? Qu’en penses-tu ?
– Oh, oui, oui Julie.
– Je crois que je serai obligée de te fesser encore plusieurs fois, avant que tu ne sois vraiment sage, n’est-ce pas ? »
Julie effleurait mes fesses de sa main. Quand elle touchait l’un des endroits où l’extrémité de la ceinture avait claqué, je sentais des frissons parcourir mon dos. Cependant, cela me soulageait. J’avais l’impression que ces frôlements diffusaient la douleur et l’atténuaient.
« Bon, fit-elle, un bon moment au coin et ta punition sera terminée. »
Elle me remit debout et m’indiqua, du doigt, un angle de la pièce vers lequel je me dirigeais sans attendre. Je plaçais mon nez au plus loin que je le pouvais et je croisais mes bras dans le dos.
« Bien, je vois que ce n’est pas la première fois que tu vas au coin. Sœur Gabrielle a dû t’y mettre également. Je ne veux plus te voir bouger, sauf si tu penses que tes fesses ne sont pas assez rouges. Nous allons laisser tout cela refroidir un peu avant de te mettre au travail. »

Au regard de l’heure qu’il était quand Julie m’autorisa à sortir du coin, j’avais dû y rester une demi-heure. La routine qui était désormais la mienne se mit alors en place : tâches ménagères et travail sur mon rapport d’étude. La seule différence aujourd’hui, c’est que je le faisais avec une gêne permanente sur les fesses et une difficulté à m’asseoir.
Julie me gronda plusieurs fois dans la journée. A chaque fois, mon cœur faisait un bon dans ma poitrine : était-ce un motif suffisant pour une fessée ? Fort heureusement, j’y échappais en rectifiant aussi vite que je le pouvais ce qui avait motivé la remontrance. Mais il était difficile de tenir très longtemps sans contrevenir à une exigence majeure de Julie.
Il était un peu plus de dix-huit heures et Julie m’avait autorisé à fermer mon ordinateur et à ranger mes livres. La journée de travail avait été suffisante selon elle. Quelques minutes plus tard, Julie se dirigea vers la cuisine pour préparer le dîner. Elle revint avec le visage fermé qu’elle prenait pour me gronder.
« Axel, ne t’avais-je pas dit de descendre la poubelle après le repas de ce midi ? »
Effectivement, cela faisait partie de du travail que Julie m’avait assigné depuis quelques jours.
« C’est au moins la troisième fois que tu oublies depuis le début des vacances. »
Julie avait encore raison. Bien qu’elle me le rappelât chaque jour, si je ne le faisais pas immédiatement, j’avais tendance à oublier.
« Dépêche-toi de le faire tout de suite, puis nous rediscuterons de ton étourderie chronique.
– Mais, Julie, je suis en short, je ne peux pas descendre comme cela.
– Je ne vois pas pourquoi. En quoi le fait d’être en short t’empêche de descendre la poubelle ?
– C’est à cause des marques de la ceinture, on les voit en-dessous du short. Est-ce que je peux mettre un pantalon ?
– Quel faiseur de caprices tu fais ! Quelle importance crois-tu que les voisins vont accorder aux marques que tu as sur les cuisses ? Et même s’ils s’en rendent compte, ce ne sera que la vérité. Ils sauront que tu as été désobéissant et que tu as reçu une fessée. Certains t’ont peut-être entendu pendant que je te fessais, tu n’as pas été particulièrement discret. »
Je n’avais pas envisagé que les voisins puissent déjà être au courant.
« De toute façon, tu ferais mieux d’y aller maintenant, en short et avec les marques sur les cuisses, avant que je ne décide de t’accompagner. Je te donnerai alors une fessée dans le hall de l’immeuble. Tous les voisins qui passeront, pourront voir non seulement les traces de la ceinture sur tes cuisses, mais également celles qui sont sur tes fesses. »
Je n’avais pas envie de tester la résolution de Julie. Je pris la poubelle et, marques sur les cuisses ou pas, je la descendis dans le local prévu à cet effet. Je croisais quelques voisins, au bonjour desquels je répondis. Je ne restais pas assez longtemps pour vérifier s’ils avaient aperçu les marques laissées par la ceinture sur mes cuisses.

Julie m’attendait dès mon retour.
« Viens avec moi, je vais m’occuper de tes oublis à répétition. »
Elle me conduisit dans la cuisine où elle avait provisoirement abandonné la préparation du dîner. Elle plaça une des chaises face à l’espace dégagé. Elle prit place sur la chaise. En pesant sur mon épaule, elle me mit à genoux entre ses deux pieds, puis elle me courba sur sa cuisse gauche. Elle baissa alors mon short et ma culotte. Elle posa sa main sur mes fesses.
« J’ai l’impression, mon garçon, que si je ne fais rien tu continueras tes oublis quotidiens et je serais obligée de te rappeler chaque jour ce que tu dois faire. Je vais changer tout cela. Dorénavant, au premier oubli, je t’en ferai la remontrance. Au deuxième, tu seras fessé. Je suis certaine que tu vas apprendre très vite à être plus attentif à ce que tu dois faire. Pour la poubelle, je crois que c’est le troisième oubli. Veux-tu parier avec moi que ce sera le dernier ? »
Ce fut « simplement » une fessée à la main, mais sur mes fesses commotionnées par la ceinture, ce fut rapidement comme si Julie utilisait une brosse. Elle fut très vite certaine que la leçon avait porté. Mes cris et mes pleurs en étaient une preuve suffisante.
« Bien, fit-elle, pour cette fois ce sera suffisant. Au prochain oubli, ce sera la ceinture. »
Elle me donna une formidable claque sur mes fesses tuméfiées.
« Je crois qu’une généreuse application de pommade sera nécessaire ce soir. En attendant, tu vas attendre le dîner au piquet. »
Julie me prit par l’oreille et elle m’amena le long du mur, près de la porte.
« Le nez contre le mur et les mains sur la tête. Tu ne bouges plus ! »
Debout en pénitence dans la pièce où Julie finissait de préparer le dîner, j’avais l’impression de suivre tout ce qu’elle faisait. Si j’étais bien plus intégré dans ses activités, il était évident que, bien qu’étant le nez contre le mur, ma pénitence se faisait dans un lieu qui me paraissait plus exposé que lorsque j’étais au coin.
« Reculotte-toi pour passer à table ! »
J’avais les bras tout ankylosés, mais Julie venait de mettre fin à ma longue station au piquet. Je l’avais entendue mettre la table, ce qui m’avait permis de tenir les dernières minutes, sachant que la fin de ma pénitence approchait.
Je pris des précautions pour m’asseoir sur ma chaise. Je n’arrivais pas à regarder Julie en face, sans compter échanger avec elle comme si la journée s’était déroulée avec la routine habituelle. Julie assura la conversation pendant le début du repas. Elle sollicitait peu ma participation et je ne lui répondais que par monosyllabe. Vers le milieu du repas, elle laissa vivre un long silence qui devint pesant. Je vis, à son attitude, qu’elle venait de prendre une décision.
« Je n’ai pas l’intention de passer mes repas face à un garçon qui fait la tête. Je vois, dit-elle, que tu boudes, si je ne me trompe pas. Est-ce exact ? »
Je secouais la tête pour infirmer son point de vue.
« Explique-toi, alors ! »
Julie dut insister une deuxième fois, avec une voix qui devenait menaçante, pour que je consentisse à prendre la parole.
« J’ai honte. 
– De quoi as-tu honte ?
– D’avoir eu la fessée alors que … je suis trop grand. »
Julie sourit et je sentis la naïveté de ma réponse.
« Je comprends que tu ais honte, c’est normal. Quel que soit leur âge, tous les garçons à qui une grande personne doit donner la fessée, ont honte qu’on doive les punir, les déculotter, les mettre au coin pour leur montrer qu’ils ont fait une bêtise. Avoir honte aide à se souvenir de la punition et de ce qui l’a provoquée. Puisque dorénavant je vais te traiter comme un petit garçon, j’espère bien que tu auras honte à chaque fois que je te baisserai la culotte pour te fesser. »
Le simple fait d’évoquer aussi ouvertement cette éventualité comme une évidence, me fit rougir. C’était la promesse de futures fessées.
« Pour moi, quand tu as été puni, la faute que tu avais commise est pardonnée. Ce n’est pas anormal qu’un petit garçon fasse des bêtises, il faut juste l’en punir. Une fois que c’est fait, tu n’as plus de raison de bouder ou alors c’est que c’est un nouveau caprice. As-tu compris ce qui arrive, dans cette maison, aux petits garçons qui font des caprices ? »
Je hochais la tête et je replongeais dans mon assiette, finissant ce qui y restait, mais surtout tentant par là une diversion facile à déceler.
« Plus de bouderie, n’est-ce pas ?
– Oui, Julie. Je vais faire attention. »
Nous mangeâmes en silence tous les deux, puis Julie relança la conversation. Je répondais en faisant des phrases complètes, ce qui contenta ma colocataire.
Le soir venu, Julie me coucha une nouvelle fois sur ses genoux pour me passer de la pommade sur les fesses.
« Je ne voudrais pas que Sœur Gabrielle te voit revenir avec les fesses toutes marquées. Elle pourrait penser que je n’ai pas bien fait mon travail. »
Julie me laissa allongé sur ses genoux et elle me transféra dans mon lit quand je commençais à bailler. Me déshabiller, me mettre au lit, un câlin et un bisou, et j’étais dans la sécurité et le confort de mon lit.


Le dernier jour des vacances ressembla au précédent. Je laissais Julie me donne la douche, m’habiller, me déshabiller, me gronder quand je le méritais. Je reçus une seule fois la fessée. Bien qu’elle ait baissé ma culotte, cela allait de soi, elle ne fut pas très sévère. Julie n’utilisa que sa main. J’obtempérais à ses moindres consignes, c’était de loin préférable d’être un garçon sage et obéissant.


Pour suivre le fil de cette histoire :

Pour comprendre le contexte : introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 19
Le prochain épisode : chapitre 21

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