Je sentis la lumière et un air
plus froid entrer à grands flots dans ma chambre. On avait ouvert la fenêtre.
Puis, mes couvertures furent rabattues sur le lied de mon lit.
« Debout, mon petit
paresseux ! C’est l’heure de se lever. Le petit déjeuner est prêt. »
J’ouvris un œil, sur le point de
m’insurger contre ce réveil trop matinal.
« Qu’est-ce que c’est que
… »
Julie s’était assise sur le bord
de mon lit. Le souvenir de la soirée d’hier me ramena à la prudence. Je
ravalais mes protestations naissantes.
« Qu’est-ce que c’est que ce
garçon ronchonneur quand il se réveille ? »
Elle tapota mes fesses en un
simulacre de fessées, puis elle passa sa main dans mes cheveux.
« Je t’attends dans la
cuisine. Cinq minutes, pas plus ! »
Laissant la porte de ma chambre
ouverte, Julie disparut avant que j’aie pu assimiler ce qui Venait de se
passer. Elle avait gravi une marche dans son attitude maternelle à mon égard.
Je me levais pensif, réfléchissant à ce qui m’attendait dès ce matin : un
massage de mes fesses par Julie. Irait-elle encore plus loin dans mon
infantilisation ?
« Axel, dit-elle depuis la
cuisine, j’ai dit cinq minutes, pas plus ! »
Risquer la confrontation dès le
matin ? Obéir ? Julie disposait de l’arme ultime : le recours à
Sœur Gabrielle. Je n’avais pas d’autre choix que de répondre à sa demande.
« Tu en as mis du
temps ! Viens ici, mon grand ! »
Dès que je fus suffisamment prêt
d’elle, elle descendit mon pyjama sur mes genoux.
« Tourne-toi ! »
Elle passa sa main sur mes fesses
nues. La peau était encore sensible, mais ce matin, j’arrivais à supporter le
contact de son pouce passé doucement sur mes fesses, sans grimacer. Seuls
quelques endroits étaient encore trop fragiles pour que je supporte ces
attouchements. Je crispais les fesses quand Julie y passait ses doigts.
« Et oui, c’est là où la
brosse a laissé les plus gros bleus. Il faudra envisager bien plus d’une
journée de pommade. »
Elle remonta alors ma culotte.
« Va t’asseoir et on
déjeune. »
Julie avait posé un coussin sur
la chaise où je devais m’asseoir. C’était une attention louable, mais elle
soulignait combien mon statut de grand garçon ayant reçu la fessée devenait de
plus en plus public.
« Heureusement que Marc
n’est pas là. »
« Axel, tu vas prendre ta
douche. Dès que tu as fini, tu m’appelles. »
Je me dirigeais vers la salle de
bains avec un sentiment de frustration. Je n’arrivais pas à reprendre le
contrôle de ma vie. Depuis hier soir et le coup de téléphone de Sœur Gabrielle,
je ne faisais plus qu’obéir aux consignes de Julie qui avait régenté chacun de
mes actes. Je n’avais pas trouvé le moyen de m’en sortir sans entrer en conflit
avec elle, perspective qui déclencherait certainement une visite de Sœur
Gabrielle ce qui ne pouvait qu’empirer la situation.
Jusqu’à maintenant, la fessée
était présente, mais comme un événement virtuel. Me soumettre à la fessée
demandait l’intervention d’une tierce personne. Julie en était restée aux
allusions voilées. Qu’en serait-il quand j’aurai reçu une correction en
présence de Julie ? La suivante serait probablement de sa main. Je devais
sortir de cette situation avant d’en arriver là. Mais comment ? La seule
solution que j’avais trouvée était d’obéir. C’est ce que je faisais depuis hier
soir.
Mes sentiments vis-à-vis de Julie
étaient compliqués. J’aurais aimé qu’elle comprenne mon dilemme et que, tout en
prenant soin de mes fesses puisque Sœur Gabrielle l’avait ordonné, elle
maintienne des relations d’égal à égal dans les autres moments. D’un autre
côté, j’étais rassuré qu’elle ait pris en main, c’était le cas de le dire, les
contusions qui ornaient mes fesses. Je savais qu’elle ferait tout son possible
pour les faire disparaître le plus vite possible et avec elles, la souffrance
que me provoquaient beaucoup des mouvements que je devais faire
quotidiennement.
Il n’était sans doute pas
possible d’obtenir les deux. Julie pouvait-elle me considérer comme un adulte
toute la journée alors qu’elle devait, deux fois par jour, s’occuper de soigner
mes fesses comme celles d’un petit garçon parce qu’il avait reçu la
fessée ? Je me rendais compte qu’à l’instar de mon affection pour Sœur
Gabrielle, j’étais loin d’en vouloir à Julie. Puisqu’elle avait accepté de
prendre soin de moi, je pouvais bien accepter son autorité, le temps que
dureraient ces soins, aussi frustrant que ce soit de devoir lui obéir.
Obéir à Julie, ce n’était pas
encore exactement cela qui me gênait. Comme l’avait dit Sœur Gabrielle, elle
avait la tête sur les épaules et je savais qu’elle prendrait, sur beaucoup de
points, des décisions plus réfléchies que les miennes. Bien sûr il y avait
l’embarras de me trouver déculotté devant elle, mais c’était inévitable. Ce qui
me frustrait réellement c’était que ses décisions à mon égard, m’obligeaient à
revenir sur les compromis que je faisais avec moi-même, surtout quand je savais
qu’ils me conduisaient à des comportements déraisonnables, des comportements
d’adolescent attardé.
Mon coucher avancé, la veille au
soir, en avait été un exemple emblématique. Je me savais gros dormeur. Les onze
heures de sommeil que Julie m’avait imposées, répondaient à mon besoin. Depuis
mon adolescence, parce que c’était cela être grand, je me couchais tard. Les
levers tôt, pour répondre à mes obligations scolaires dans un premier temps,
puis professionnelles, me laissaient en manque de sommeil chronique.
Contrairement à mes habitudes, je me sentais, ce matin, parfaitement reposé.
La décision de Julie était la
bonne, intérieurement, je ne pouvais que le reconnaitre. Mais il avait fallu me
l’imposer contre mon gré. Sur le moment j’avais ressenti de la colère contre
Julie, elle paraissait bien futile ce matin. L’honnêteté aurait dû m’amener à
lui en demander pardon, mais il aurait fallu reconnaitre publiquement qu’elle
avait raison. Mon ego me l’interdisait.
Ma douche achevée, je ne pouvais
me résoudre à appeler Julie. Je drapais ma serviette de bain autour de ma taille.
Je ne savais plus comment faire. Je n’eus pas très longtemps à attendre.
« Axel, es-tu
prêt ? »
Elle avait pris la voix
courroucée, sans doute avait-elle trouvé que ma douche s’éternisait.
« Oui, Julie, ça y
est !
–
Ouvre-moi la porte ! »
Il n’était plus temps de
lambiner. C’est une Julie irritée et soupçonneuse qui entra dans la salle de
bains.
« Que faisais-tu ? Cela
fait une éternité que l’eau ne coule plus. Tu as eu tout le temps pour
t’essuyer, et après, qu’attendais-tu »
Julie n’attendais pas vraiment de
réponse. Elle m’ôta la serviette et elle vérifia que je m’étais séché
correctement. Elle passa la serviette dans la raie de mes fesses, puis dans le
pli de l’aine de chaque côté de mon entrejambe.
Elle prit le tube de pommade.
Elle me positionna debout devant elle comme la veille au soit et elle
m’appliqua le pommade sur mes fesses.
« Ce n’est pas pratique, il
faut que je m’y prenne autrement. »
Elle réfléchit un petit moment et
me fit pivoter face à elle, puis, en me tirant par le poignet elle m’obligea à
me pencher et je dus m’allonger sur son genoux gauche. J’avais le buste
au-dessus de la baignoire et mes pieds touchaient le sol. Je sentis le massage
reprendre, plus ferme, plus assuré.
« Ah, fit-elle, c’est
beaucoup mieux ! »
Julie avait trouvé une position
qui lui convenait. Pour moi, elle était plus inconfortable, d’une part parce
que je me sentais plus en déséquilibre et d’autre part et surtout parce que
j’étais placé idéalement pour recevoir la fessée. Heureusement, les soins
qu’elle prodiguait à mes fesses se terminèrent sans autre incident.
« Ce n’est pas encore
ça ! Il y en a encore au moins pour un jour ou deux. »
J’avais l’impression que Julie se
parlait à elle-même sans prêter attention à ma présence.
« Il faudrait éviter que le
tissu frotte sur les ecchymoses les plus graves … J’ai une idée ! Je sais
ce que nous allons faire. »
Julie me prit alors par la main
et nous nous dirigeâmes vers ma chambre.
« Voyons ce que je vais te
mettre. »
Elle fouillait dans mon armoire
et en ressorti un tee-shirt assez long qu’elle me passa par-dessus ma tête. Il
me descendait au ras des fesses.
« Tu vas rester comme cela
tant que tu seras à l’intérieur de l’appartement. Avec les fesses à l’air, tu
vas guérir plus vite.
– Mais, … mais … je … je ne peux
pas. Il me faut une culotte, un pantalon.
– Non, non ! C’est mieux si
tu n’as rien pour frotter contre ta peau.
– Je ne veux pas rester … comme
ça.
– Dois-je comprendre que c’est
encore un caprice ? Préfères-tu une fessée d’abord ? De toute façon,
tu resteras les fesses nues comme je l’ai décidé. »
Julie ne se référait plus à
l’autorité de Sœur Gabrielle. Elle envisageait de me fesser elle-même. C’était
une escalade que je ne voulais pas encourager.
« Tu ne vas pas me faire une
colère parce que je risque de voir tes fesses. Avec le tee-shirt, on ne voit
presque rien de tes fesses. En plus, ici, il n’y a que moi et j’ai déjà vu tout
ce qu’il y a à voir do côté de tes fesses. Même si tu me les montres une fois
ou deux dans la journée, ça ne changera rien. Est-ce compris ? »
Encore une fois, je jugeais
préférable de me soumettre.
« Si tu me refais un caprice
d’ici ce soir, ce sera la fessée, tant pis si cela retarde ta guérison. Est-ce
bien entendu ? »
Il n’y avait plus rien à
rajouter.
Toute la journée durant, Julie
veilla à ce que je sois occupé. Elle m’expédia ranger ma chambre pour
commencer. Son inspection, alors que j’avais déclaré avoir achevé ma tâche, la
laissa insatisfaite. Elle me renvoya réorganiser mes vêtements dans mon
armoire. Je dus recommencer une troisième fois après avoir reçu une leçon de
pliage de culottes. Je poursuivis ensuite par le ménage de la salle de bains.
Faire la vaisselle tomba également dans mon escarcelle.
Elle me mit au lit pour la sieste
juste après le déjeuner. J’eus à peine le temps de grogner qu’une menace de sa
main me fit obéir. A ma grande surprise, je m’endormis et c’est Julie qui dut
me réveiller.
Le reste de l’après-midi fut
consacré à la rédaction de mon rapport. Elle ne m’autorisa pas à y travailler
dans ma chambre, mais je dus le faire sur la table de la cuisine où « elle
pouvait me surveiller ». Elle vérifia à plusieurs reprises que j’avançais
dans mon travail et en début de soirée, je regardais avec satisfaction ce que
j’avais produit. Le travail avait avancé bien plus vite que d’habitude. Julie
m’en félicita, j’en fus assez fier.
Les deux repas de la journée
furent l’occasion pour Julie de laisser cours à ses exigences : ne pas
parler la bouche pleine, dire « s’il te plait » et
« merci », se tenir droit sur sa chaise, ne pas mettre ses coudes sur
la table, fermer sa bouche pour mâcher, manger tout ce qu’il y a dans son
assiette, …
Je m’efforçais de répondre à ses
exigences. Il ne m’était pas facile de me positionner à l’égal de Julie pour
réclamer mon droit me comporter comme je le souhaitais, alors que j’étais les
fesses nues en sa présence et sous la menace potentielle d’une fessée
cautionnée par l’autorité de Sœur Gabrielle.
J’avais tout juste fini la
vaisselle, quand Julie m’annonça l’heure de la pommade. Elle me prit la main et
je la suivis dans la salle de bain.
« C’est pratique,
plaisanta-t-elle, il n’y a pas besoin de te baisser la culotte. »
Je ne trouvais pas son humour
grandiose, mais si je m’abstins de le lui faire savoir, je restais de marbre,
imperméable à ses traits d’esprit. Julie me coucha sur ses genoux comme elle
l’avait fait la veille. Elle m’enduisit les fesses de pommade et quand elle
commença à l’étaler, nous faillîmes chuter tous les deux dans la baignoire.
Julie nous rattrapa au dernier moment. Placé comme je l’étais, je n’aurais rien
pu faire d’autre qu’amortir notre chute.
« Ce n’est pas pratique,
ici. Viens, nous allons faire autrement. »
Elle me conduisit dans le séjour.
Elle s’installa sur le canapé, puis elle me coucha de nouveau sur son genou.
« Tiens, c’est commode, je
peux regarder la télé ! »
Elle alluma le poste et le
massage se poursuivit tandis que, dans mon dos, j’entendais le son de la série
que Julie regardait. Quand l’action s’emballait ou que le suspens était à son
comble, elle arrêtait son geste. Sa main restait alors posée sur mes fesses et
se crispait parfois au gré de l’action se déroulant sur l’écran.
Plus le massage durait, plus je
me détendais. J’avais oublié la honte d’être cul-nu sur les genoux de Julie.
« Axel ! Axel !
Réveille-toi ! »
Je mis un peu de temps à
comprendre où j’étais. Ce n’était pas mon lit sur lequel j’étais allongé.
C’était bien la voix de Julie qui murmurait à mon oreille. Je levais la tête
pour reprendre tout à fait conscience.
J’étais toujours à plat ventre
sur les genoux de Julie. Elle tapotait mes fesses pour me réveiller.
« Dis donc, tu ne vas pas
dormir là et je ne peux pas te porter dans ton lit. Viens, je vais te
coucher. »
Elle me raccompagna dans ma
chambre où elle fit passer le tee-shirt par-dessus ma tête. Alors elle le
remplaça par le haut de mon pyjama. Elle m’assit sur mon lit et elle m’enfila
le bas. Elle me fit basculer la tête sur l’oreiller, rabattit les couvertures.
Comme je grognais un peu elle prit une plus grosse voix pour dire.
« Tu ne voudrais pas une
fessée juste avant de dormir ? »
Je sentais qu’elle-même n’y
croyait pas. Comme la veille, elle me borda, puis la lumière éteinte, elle vint
me faire un bisou sur la joue et une caresse dans les cheveux.
« Tu sais, chuchota-t-elle
dans mon oreille, je préfère quand tu es sage, comme ce soir. Bonne nuit, mon
grand garçon. »
J’étais prêt à dormir.
La journée suivante ressembla
comme à s’y méprendre à la précédente. Je la passais les fesses nues à
travailler sous la houlette de ma colocataire. J’avançais à grands pas dans la
rédaction de mon rapport d’étude.
Julie me passa encore de la
pommade sur les fesses le matin et le soir. Cela se passait maintenant dans le
séjour, sur le canapé, et le massage du soir se prolongeait jusqu’à ce qu’une
fois endormi, une coupure dans le programme TV laisse à Julie le temps de me
mettre au lit.
Le changement de lieu me laissait
un sentiment mitigé. C’était bien plus confortable que le coin de la baignoire
et je goûtais particulièrement le moment du soir où je m’abandonnais
complètement sur les genoux de ma colocataire, au point de m’y endormir. Dans
la salle de bain, la pièce avait une connotation hygiénique qui pouvait
expliquer qu’on s’y tint déshabillé. C’était même une habitude dans ce lieu.
Notre transfert dans le séjour laissait moins de doute quant au rapport qui
s’était construit entre Julie et moi. J’étais maintenant le petit garçon dont
elle prenait soin. Je n’étais pas certain que cela me convienne mais je ne
voyais pas trop comment en sortir, tout en me complaisant dans cette situation
et en ne faisant aucun effort pour récupérer totalement mon statut d’adulte.
Ce soir-là, elle me déclara
guéri. J’étais content de pouvoir remettre une culotte et un pantalon, mais
j’étais, en même temps, déçu de ne plus bénéficier des caresses de la main de
Julie. Son emprise sur mon emploi du temps resta aussi forte. Deux fois dans la
journée, elle me menaça d’une fessée. Je cédais aussitôt la menace énoncée.
J’avais pris rendez-vous avec la
professeure Girard en milieu de semaine. Je pouvais lui apporter une abondante
production que la vigilance de Julie m’avait permis de rédiger. J’en fus
félicité.
« Je ne savais pas que vous
étiez capable d’un tel ouvrage en aussi peu de temps. Vous ne nous y avez pas
habitué. Je m’en souviendrai ! »
L’orientation à donner dans mon
rapport fut définitivement fixée. Nous étions certains, elle comme moi, que la
fessée était au centre du système éducatif de St Marie et qu’elle permettait
d’atteindre un haut niveau scolaire moyen ainsi que de récupérer ceux qui
s’étaient aventurés sur des chemins de traverse. Un modèle à contre-courant des
idées généralement admises sur l’éducation.
J’esquissais timidement l’idée de
cesser de fréquenter St Marie, arguant du fait que j’avais suffisamment de
matière pour rédiger mon rapport. Je fus vertement rappelé à l’ordre.
« Compte-tenu de l’argent
qu’il y a en jeu pour financer les recherches du laboratoire, grâce aux futurs
marchés qui pourraient être passés avec le fondation qui finance St Marie, il
n’est pas question d’avoir le moindre problème de mise en œuvre de la
convention. »
La professeure Girard me rappela
à mes engagements. Elle ne fut pas menaçante, mais elle ne laissa pas place à
la discussion.
« Nous nous sommes engagés à
mettre à disposition de St Marie un chercheur à plein temps jusqu’aux vacances
de Noël. Vous avez accepté cette mission, vous l’assumerez jusqu’au
bout. »
Le temps restant fut consacré au
plan du document que je devais rendre. Il n’y avait plus à revenir sur les points
précédents, surtout avec la professeure Girard à la direction scientifique de
l’étude.
Jolie évolution de l'histoire. Julie aurait pu lui faire porter, au lieu d'un T-shirt, une blouse à elle…
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerJe ne crois pas. Ce serait une incohérence du scénario. pourquoi lui faire porter une blouse à elle alors qu'il y a des tee-shirts à lui sous la main ?
Quelle drôle d'idée !
Au plaisir de vous lire,
JLG.