Georges T rejoint le groupe des auteurs publiés sur ce blog. Nous entamons avec lui un récit qui comporte déjà plusieurs épisodes que vous découvrirez au fur et à mesure de leur publication, selon les codes propres aux feuilletons. Vous en avez l'habitude sur ce blog.
En fin du récit ci-dessous, vous trouverez tout ce qu'il faut pour le contacter directement. N'oubliez pas de lui faire part de vos appréciations. JLG.
Je m’appelle Georges T, j’ai 30
ans et je voulais vous raconter ce qui m’a amené à mon emploi actuel dans un
environnement un peu particulier et en relation avec notre centre d’intérêt
commun, la fessée.
Alors que je cherchais du travail
il y a maintenant 2 ans, suite à un licenciement économique de ma société, je
tombais sur une annonce dans un supplément emploi d’un grand quotidien
national.
« La SFID recherche son responsable
marketing en vente B to B/C et web.
Titulaire d’un master marketing web il devra
prouver une expérience réussie dans la fonction. Organisé et discipliné il devra faire preuve
de rigueur dans son travail ainsi que d’implication dans sa mission.
Envoyez lettre de motivation et curriculum
vitae à :
Madame Carole Leroy
BP 360
Paris cedex 2000 »
Correspondant au profil (j’avais
effectivement le diplôme demandé et j’étais libre rapidement) je prenais ma
plus belle plume pour faire acte de candidature.
Une chose m’intriguait cependant.
Rien n’indiquait l’activité de cette entreprise et les 4 lettres de sa raison
sociale ne me donnèrent pas de piste. Mes recherches sur internet ne donnèrent
rien non plus l’adresse étant une simple boîte postale.
Ayant répondu à de nombreuses
annonces de ce type et les jours passant, j’oubliais rapidement mes
interrogations quant à cette annonce. Je m’étais déjà rendu à plusieurs
entretiens se révélant sans suite, enfin jusqu’à présent et je commençais à
m’inquiéter quand à ma capacité à retrouver un bon travail.
Quelques semaines plus tard je
recevais un coup de fil sur mon téléphone portable.
« Bonjour, Vous être bien
Monsieur Georges T ? Vous avez bien postulé pour être responsable
marketing à la SFID me demanda une voix autoritaire ».
Un instant interloqué je
reprenais rapidement mes esprits.
« Oui madame répondis-je
immédiatement un peu surpris de l’entrée en matière direct de mon
interlocutrice.
– Parfait alors jeune homme. Je
suis Madame Leroy la présidente de la SFID et c’est moi-même qui m’occupe du
recrutement de mes collaborateurs. Je souhaite vous voir rapidement à notre
siège près d’Orléans pour un entretien et une visite de l’entreprise, le poste
étant à pourvoir rapidement. »
Trop content de cette opportunité
inespérée qui s’ouvrait je saisissais la première date que Madame Leroy me
proposait la semaine suivante.
La société se trouvant dans un
village de la région Orléanaise, et habitant moi-même la région
Parisienne, je prenais ma voiture le
mardi suivant après avoir enfilé un costume et noué une cravate. Une légère
appréhension me tenaillait depuis mon réveil. En effet la perspective de
rencontrer Madame Leroy qui m’avait fait forte impression au téléphone par son
autorité m’inquiétait un peu. Le fait aussi de ne pas savoir ce que faisait
cette entreprise ajoutait à mon angoisse de retrouver un emploi durable.
Le rendez-vous étant à 10 h et le
GPS m’indiquant 1h30 de trajet je pris mes précautions afin de ne pas être en
retard à cet entretien de recrutement.
Après avoir pris l’autoroute en
direction d’Orléans puis avoir poursuivi par des petites routes secondaires, j’arrivais sans encombre
dans un gros village typique de la Sologne au milieu des bois et des étangs. Je
me dirigeais alors suivant mon GPS vers un grand bâtiment imposant en pierre de
3 étages datant vraisemblablement du début du vingtième siècle à l’entrée du
village.
Sur la façade un grand panneau
noir avec écrit en lettres rouges :
SFID Société Française d’Instrument Disciplinaire
La discipline par l’instrument
depuis 1869
A la lecture de ce panneau une
bouffée de chaleur m’envahit et des images de martinets, de fouets, de cravaches défilèrent dans mon
imaginaire incrédule. L’évocation même de discipline et d’instrument me
rappelaient des lectures ou des films comme Histoire d’O qui ne m’avaient pas
laissés indifférent loin de là. Je n’avais jamais moi-même subi de châtiments
en dehors de quelques fessées d’enfant dans le cadre d’une éducation normale.
Mais les scènes de fessée dans certains films à la télévision me procuraient
certaines émotions. Je me remémorai qu’après l’une d’elle je m’étais même auto
fessée à 18 ans avant de me soulager manuellement.
Je comprenais mieux maintenant
pourquoi l’activité de l’entreprise n’apparaissait pas dans l’annonce.
Et peut-être l’autorité naturelle
dégagée par Madame Leroy au téléphone avait ’elle un rapport avec les produits
qu’elle vendait.
J’avais encore le temps de
repartir sans honorer le rendez-vous mais je perdais de fait cette opportunité.
La région traversée m’avait plu et curieux de nature je décidais d’aller voir
ce qui se cachait derrière cette façade austère et quelles étaient réellement
ces instruments disciplinaires.
Je n’hésitais plus longtemps et
décidai d’y aller sans attendre.
La première surprise passée je me
garais sur le parking devant le bâtiment sur une place marquée visiteur.
Je vérifiais dans le rétroviseur
mon nœud de cravate, attrapais ma sacoche et me présentais devant la grand
porte vitrée de l’entrée du bâtiment. Dans le hall d’entrée, je me dirigeais
vers le comptoir d’accueil recouvert de
cuir rouge et m’adressai à une jeune et jolie
femme assise derrière :
« Bonjour, Je suis Georges T
et j’ai rendez-vous avec Madame Leroy.
– Très bien Monsieur. Je la
préviens immédiatement. Si vous voulez vous assoir me dit ’elle en me désignant
des fauteuils dans le même cuir rouge que son comptoir entourant une table
basse. »
Je me saisissais du
catalogue de l’entreprise dans le
présentoir devant moi et après m’être assis je me plongeais dans la découverte
de la SFID crée en 1869 par Monsieur Leroy, un ancêtre de la présidente
actuelle probablement. Il s’agissait donc d’une entreprise familiale.
Je parcourais rapidement les
premières pages pour arriver aux produits. La bouffée de chaleur qui m’avait
déjà saisi à l’arrivée me revenait en découvrant les instruments de correction
rangés par catégorie. Après les palettes à fessée en cuir succédait une
impressionnante offre de martinets, puis de fouets. Les cravaches n’étaient pas
en reste. Une double page de paddle et tawse précédait les canes anglaises de
différents diamètres et finition. Enfin des accessoires tel que bâillon, liens
complétaient l’offre de la SFID.
Je n’eus pas le temps de
poursuivre plus avant ma lecture qu’une belle
et grande femme d’environ 45 ans fit son apparition dans un tailleur
gris lui donnant une allure chic et sobre. Elle avait une chevelure blonde lui
tombant sur les épaules et des collants noir (ou des bas nylons pensais je
intérieurement) lui faisant de belles
jambes fines équipées de chaussures en cuir
vernis noir à talons haut.
« Bonjour Monsieur T. je
vois que vous êtes ponctuel. C’est une qualité que j’apprécie. Veuillez me
suivre. »
Emboîtant le pas de Madame Leroy
et après avoir monté un grand escalier en pierre avec une belle rampe en fer
forgé elle me fit entrer dans un bureau confortable, dont la moquette épaisse
et la porte capitonnée de cuir rouge donnait une allure de boudoir. Après
s’être assis derrière un grand bureau de chêne clair, elle m’invita à mon tour
à m’asseoir sur une chaise du même bois que le bureau.
« Bien Monsieur T nous
savons tous les 2 pourquoi vous êtes là. L’activité de notre entreprise vous a
peut être surpris. C’est la raison pour laquelle nous ne l’affichons pas sur
nos annonces car elle peut rebuter certains candidats au premier abord. Vous
n’avez toutefois pas fait demi-tour en la découvrant. Je suppose donc que vous
êtes toujours candidat et motivé pour rentrer à la SFID ?
– Oui Madame répondis-je d’emblée
énergiquement afin de montrer mon intérêt pour le poste.
– Parfait. Alors je vais vous
présenter l’entreprise crée par l’arrière-grand-père de mon mari en 1869. A cet
époque la discipline était distribuée sans retenue à toutes et tous au sein de
la société. Aux enfants bien sûr pour les bienfaits de leur éducation, aux
adolescents pour les remettre dans le droit chemin et les aider dans leurs
études, aux adultes aussi à la maison pour les domestiques paresseux ou
maladroit et à l’épouse désobéissante par son mari. Monsieur Eugène Leroy qui
officiait en tant que maître de maison chez lui ne trouvant pas d’instrument le
satisfaisant décida d’en fabriquer lui-même.
Fils de cordonnier et ayant
repris la petite affaire de bourrellerie de son père, il connaissait bien l’usage et le travail du
cuir. Les bois environnants lui fournirent la matière pour les manches et ainsi les premiers martinets mis au point
par ses soins lui donnèrent entière satisfaction. Les autres membres de la
famille, ses voisins lui demandèrent bientôt ces mêmes instruments qu’ils
avaient vus à l’œuvre chez lui, pour leur propre usage.
C’est ainsi que naquis en 1869 la
SFID. Autour des premiers martinets se développa une gamme d’instruments en
cuir comme des padlles, des tawses, des fouets, des cravaches bien sûr qui ne
servent pas qu’à l’équitation vous vous en doutez.
Puis dans les années 30, suite à
un voyage en Angleterre du fils d’Eugène Leroy, Alphonse, qui avait succédé à son père, la cane
anglaise en rotin apparut à notre catalogue. Elle est aujourd’hui un produit
fort à l’export à côté de nos French martinets.
Mon mari Jean a lui-même succédé
à Joannès son père qui avait pris la suite d’Alphonse en 1939.
Malheureusement mon mari Jean est
décédé brutalement dans un accident de voiture il y a 4 ans. N’ayant pas
d’enfant encore en âge de reprendre une entreprise comme la nôtre, j’ai décidé,
bien que femme au foyer, de prendre le manche et la présidence aidée en cela
par les collaboratrices de mon mari. Mon mari Jean me parlait beaucoup de son
travail, et en tant qu’épouse j’ai partagé de nombreux moments de la vie de
l’entreprise qui se trouve en face de la maison.
Notre entreprise a traversé des
périodes difficiles je ne vous le cache pas depuis toutes ces années
d’existence. La disparition des châtiments corporels en milieu scolaire a même
failli nous être fatale.
Mais nos produits de très grande
qualité appréciés par les professionnels de la fessée nous ont permis de
résister. Aujourd’hui nous sommes reconnus dans le monde entier comme une
référence en matière d’instruments correctifs. Nous arrivons même à vendre des
canes aux anglais, rendez-vous compte !
Nos clients sont des revendeurs
d’instruments de fessée : love shop comme on dit aujourd’hui, mais aussi
des professionnels mettant en pratique ces instruments. En France des fesseuses
renommées se fournissent chez nous. A l’étranger de nombreux établissements de
correction pour enfant ou adulte font également appel à nos produits. On
n’imagine pas comme les châtiments corporels reviennent à la mode. Des films ou
des livres comme 50 nuances de Grey sont notre meilleure publicité.
Afin de poursuivre notre
développement et nous mettre au goût du jour des modes de consommation
actuels, je souhaite mettre en place un
site de vente en ligne de nos produits. C’est pourquoi je fais appel à vos
compétences aujourd’hui. C’est une création de poste et j’attends du candidat
une implication totale dans sa mission sous mon autorité directe. Le poste est
un CDI et le salaire d’embauche sera de 2600 euros, évolutif rapidement en
fonction des résultats de ce nouveau site. Bien entendu cela nécessite votre
installation dans l’environnement proche de notre entreprise et l’adhésion à
nos valeurs et à notre mode de fonctionnement. »
Tout ce que j’entendais me
convenait parfaitement et je ne regrettai pas d’avoir franchi la porte de la
SFID. D’un geste de la main sans équivoque elle m’invita alors à prendre la
parole.
Je la remerciai de sa
présentation et à mon tour je lui expliquai mon parcours, mes études de web
marketing, mon expérience dans une entreprise de lingerie féminine ou j’avais
développé le même genre de site de vente en ligne pour lequel elle recrute. Je
lui dis mon désir de m’investir à fond dans ma nouvelle mission pour le
développement de son entreprise. Bien sûr c’est avec plaisir que je viendrai
m’installer dans la région que je trouvais très belle.
Apparemment satisfaite de ma
présentation elle me posa alors une question déstabilisante :
« Que pensez-vous des
châtiments corporels Monsieur T ? En avez-vous reçu dans votre
existence ? »
La rougeur de mon visage revenu
ne pouvait que trahir mon trouble. J’essayais de lui répondre avec autant
d’assurance que possible. Que oui j’avais bien essuyé quelques fessées enfant.
Que je n’avais rien contre les châtiments corporels dans la mesure où ils
étaient mérités, nécessaires ou demandés.
« Dans ce cas parfait me
répondit-elle. Car notre entreprise, de par les produits qu’elle vend, impose à
ses employés quelques contraintes spécifiques. Ainsi vous serez amenés
naturellement à tester nos produits sous l’autorité de Madame Simone notre
Directrice de production afin de pouvoir donner votre avis sur la qualité du
produit, son degré de sévérité, les sensations éprouvées par le punie, et
pouvoir ainsi améliorer les produits et bien conseiller nos clients.
De même des films de
démonstration devront être mis en ligne
sur le site et vous devrez y participer en tant qu’acteur ou metteur en
scène toujours sous l’autorité de Madame Simone notre experte en flagellation.
Enfin et dans la droite ligne de
notre règlement intérieur, nos employés sont soumis par contrat à un barème de
châtiments corporels selon les fautes professionnels constatées lorsque la situation
se présente. Depuis l’arrière-grand-père de mon mari cette règle
fonctionne très bien et évite des procédures administratives lourdes et coûteuses pour tout le monde. Chacun fait très attention à son travail et
lorsqu’il y a faute, celle-ci est réglée par une bonne correction qui fait du
bien autant au responsable du service qu’à la personne punie.
Pour les cadres dont vous ferez
partie de par vos responsabilités si je retiens votre candidature, c’est moi
qui administre les punitions dans ce bureau. »
Je remarquais alors dans un coin
de la pièce un pupitre assortis de courroie en cuir et recouvert du cuir rouge.
« Votre candidature
m’intéresse et j’ai besoin d’une réponse rapide.
Toutefois et dans le cadre de
l’entretien d’embauche j’ai besoin de vérifier votre adhésion à notre
spécificité. Aussi je vous demanderai de vous déshabiller maintenant pour une
séance de test à nos différents instruments. Pour cette première séance je
serai soft afin de ne pas vous décourager.
Toutefois sachez que si vous
deviez refuser ou ne pas aller jusqu’au bout de ce test je ne pourrai retenir
votre candidature. »
Son ton ne laissait aucun doute
sur sa détermination et son regard me fit
comprendre que je n’avais pas le droit d’hésiter longtemps. Elle se leva
et se dirigea alors vers le pupitre en cuir pour m’attendre.
Face à cette situation nouvelle
et inédite mon cerveau se mit à tourner à fond. Avais-je le droit de laisser
passer une offre de cadre dans mon domaine que je maîtrisais et dans une
entreprise qui a l’air de bien marcher. De plus Paris me fatiguait et cela
faisait des années que je souhaitais m’installer à la campagne pour y fonder
une famille. La traversée de la région jusqu’ici m’avait beaucoup plu.
Certes cette histoire de tests et
de punitions corporelles me stupéfiait un peu mais m’intriguait aussi, me
faisant remonter des pensées inconscientes qui se traduisaient au même moment
par un réchauffement de ma virilité dans mon caleçon.
Mais si l’entreprise tournait
c’est bien que cela fonctionnait et que le personnel s’investissait dans le
savoir-faire de l’entreprise.
Je croisais à nouveau le regard de Madame Leroy et je
voyais son impatience grandir tandis que je devais me décider maintenant.
Pour suivre le fil de ce récit
L'épisode suivant : chapitre 2
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Bonjour Mr Georges T.
RépondreSupprimerQue peut rêver de mieux un fétichiste de la fessée ?
Allier le confort financier à l'agréable situation ...
Excellent récit. On a hâte d'en savoir plus.
De part mon métier de bibliothécaire, j'ai travaillé sous les ordres de femmes matures et ma foi , ce n'est pas si honteux pour un homme. Charme et autorité. D'autant qu'en majorité, les postes sont occupés par des femmes. Imaginons-nous d'être fessé sur les genoux de la cheffe de service pour avoir taché un livre précieux.
Rires.
Peter Pan
bonjour,
Supprimeret merci de votre intérêt pour cette nouvelle histoire au cœur d'un monde de femme et de discipline. bonne fin d'année.
Bonjour Mr Georges.
SupprimerExcellent récit. Merci . Bonne fêtes de fin d'année.
Peter P.
Fessées déculottées et femme aux bas nylons en talon aiguille... ça s'annonce réjouissant!
RépondreSupprimerj'espère que cela le sera. En tout on fait tout pour ! terminez bien l'année.
SupprimerBonsoir j' aurais tant voulu qu' une entreprise comme celle-ci existe chez moi dans le Nord, Pas-de-Calais. Et être fessé que par des femmes. " Patronnes comme Collègues ". Moi qui n' ai jamais reçu une de ma vie. David 48 ans Imprimeur
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