lundi 25 décembre 2017

SFID, l'annonce - chapitre 1

Georges T rejoint le groupe des auteurs publiés sur ce blog. Nous entamons avec lui un récit qui comporte déjà plusieurs épisodes que vous découvrirez au fur et à mesure de leur publication, selon les codes propres aux feuilletons. Vous en avez l'habitude sur ce blog.
En fin du récit ci-dessous, vous trouverez tout ce qu'il faut pour le contacter directement. N'oubliez pas de lui faire part de vos appréciations. JLG.

Je m’appelle Georges T, j’ai 30 ans et je voulais vous raconter ce qui m’a amené à mon emploi actuel dans un environnement un peu particulier et en relation avec notre centre d’intérêt commun, la fessée.
Alors que je cherchais du travail il y a maintenant 2 ans, suite à un licenciement économique de ma société, je tombais sur une annonce dans un supplément emploi d’un grand quotidien national.
« La SFID recherche son responsable marketing en vente B to B/C et web.

Titulaire d’un master marketing web il devra prouver une expérience réussie dans la fonction. Organisé et discipliné il devra faire preuve de rigueur dans son travail ainsi que d’implication dans sa mission.
Envoyez lettre de motivation et curriculum vitae à :
Madame Carole Leroy
BP 360
Paris cedex 2000 »

Correspondant au profil (j’avais effectivement le diplôme demandé et j’étais libre rapidement) je prenais ma plus belle plume pour faire acte de candidature.
Une chose m’intriguait cependant. Rien n’indiquait l’activité de cette entreprise et les 4 lettres de sa raison sociale ne me donnèrent pas de piste. Mes recherches sur internet ne donnèrent rien non plus l’adresse étant une simple boîte postale.
Ayant répondu à de nombreuses annonces de ce type et les jours passant, j’oubliais rapidement mes interrogations quant à cette annonce. Je m’étais déjà rendu à plusieurs entretiens se révélant sans suite, enfin jusqu’à présent et je commençais à m’inquiéter quand à ma capacité à retrouver un bon travail.

Quelques semaines plus tard je recevais un coup de fil sur mon téléphone portable.
« Bonjour, Vous être bien Monsieur Georges T ? Vous avez bien postulé pour être responsable marketing à la SFID me demanda une voix autoritaire ».
Un instant interloqué je reprenais rapidement mes esprits.
« Oui madame répondis-je immédiatement un peu surpris de l’entrée en matière direct de mon interlocutrice.
– Parfait alors jeune homme. Je suis Madame Leroy la présidente de la SFID et c’est moi-même qui m’occupe du recrutement de mes collaborateurs. Je souhaite vous voir rapidement à notre siège près d’Orléans pour un entretien et une visite de l’entreprise, le poste étant à pourvoir rapidement. »
Trop content de cette opportunité inespérée qui s’ouvrait je saisissais la première date que Madame Leroy me proposait la semaine suivante.
La société se trouvant dans un village de la région Orléanaise, et habitant moi-même la région Parisienne,  je prenais ma voiture le mardi suivant après avoir enfilé un costume et noué une cravate. Une légère appréhension me tenaillait depuis mon réveil. En effet la perspective de rencontrer Madame Leroy qui m’avait fait forte impression au téléphone par son autorité m’inquiétait un peu. Le fait aussi de ne pas savoir ce que faisait cette entreprise ajoutait à mon angoisse de retrouver un emploi durable.

Le rendez-vous étant à 10 h et le GPS m’indiquant 1h30 de trajet je pris mes précautions afin de ne pas être en retard à cet entretien de recrutement.
Après avoir pris l’autoroute en direction d’Orléans puis avoir poursuivi par des petites  routes secondaires, j’arrivais sans encombre dans un gros village typique de la Sologne au milieu des bois et des étangs. Je me dirigeais alors suivant mon GPS vers un grand bâtiment imposant en pierre de 3 étages datant vraisemblablement du début du vingtième siècle à l’entrée du village.
Sur la façade un grand panneau noir avec écrit en lettres  rouges :
SFID  Société Française d’Instrument Disciplinaire
La discipline par l’instrument depuis 1869
A la lecture de ce panneau une bouffée de chaleur m’envahit et des images de martinets,  de fouets, de cravaches défilèrent dans mon imaginaire incrédule. L’évocation même de discipline et d’instrument me rappelaient des lectures ou des films comme Histoire d’O qui ne m’avaient pas laissés indifférent loin de là. Je n’avais jamais moi-même subi de châtiments en dehors de quelques fessées d’enfant dans le cadre d’une éducation normale. Mais les scènes de fessée dans certains films à la télévision me procuraient certaines émotions. Je me remémorai qu’après l’une d’elle je m’étais même auto fessée à 18 ans avant de me soulager manuellement.
Je comprenais mieux maintenant pourquoi l’activité de l’entreprise n’apparaissait pas dans l’annonce.
Et peut-être l’autorité naturelle dégagée par Madame Leroy au téléphone avait ’elle un rapport avec les produits qu’elle vendait.
J’avais encore le temps de repartir sans honorer le rendez-vous mais je perdais de fait cette opportunité. La région traversée m’avait plu et curieux de nature je décidais d’aller voir ce qui se cachait derrière cette façade austère et quelles étaient réellement ces instruments disciplinaires.
Je n’hésitais plus longtemps et décidai d’y aller sans attendre.

La première surprise passée je me garais sur le parking devant le bâtiment sur une place marquée visiteur.
Je vérifiais dans le rétroviseur mon nœud de cravate, attrapais ma sacoche et me présentais devant la grand porte vitrée de l’entrée du bâtiment. Dans le hall d’entrée, je me dirigeais vers le comptoir d’accueil  recouvert de cuir rouge et m’adressai à une jeune et jolie  femme  assise derrière :
« Bonjour, Je suis Georges T et j’ai rendez-vous avec Madame Leroy.
– Très bien Monsieur. Je la préviens immédiatement. Si vous voulez vous assoir me dit ’elle en me désignant des fauteuils dans le même cuir rouge que son comptoir entourant une table basse. »

Je me saisissais du catalogue  de l’entreprise dans le présentoir devant moi et après m’être assis je me plongeais dans la découverte de la SFID crée en 1869 par Monsieur Leroy, un ancêtre de la présidente actuelle probablement. Il s’agissait donc d’une entreprise familiale.
Je parcourais rapidement les premières pages pour arriver aux produits. La bouffée de chaleur qui m’avait déjà saisi à l’arrivée me revenait en découvrant les instruments de correction rangés par catégorie. Après les palettes à fessée en cuir succédait une impressionnante offre de martinets, puis de fouets. Les cravaches n’étaient pas en reste. Une double page de paddle et tawse précédait les canes anglaises de différents diamètres et finition. Enfin des accessoires tel que bâillon, liens complétaient l’offre de la SFID.

Je n’eus pas le temps de poursuivre plus avant ma lecture qu’une belle  et grande femme d’environ 45 ans fit son apparition dans un tailleur gris lui donnant une allure chic et sobre. Elle avait une chevelure blonde lui tombant sur les épaules et des collants noir (ou des bas nylons pensais je intérieurement)  lui faisant de belles jambes fines équipées de chaussures en cuir  vernis noir à talons haut.
« Bonjour Monsieur T. je vois que vous êtes ponctuel. C’est une qualité que j’apprécie. Veuillez me suivre. »
Emboîtant le pas de Madame Leroy et après avoir monté un grand escalier en pierre avec une belle rampe en fer forgé elle me fit entrer dans un bureau confortable, dont la moquette épaisse et la porte capitonnée de cuir rouge donnait une allure de boudoir. Après s’être assis derrière un grand bureau de chêne clair, elle m’invita à mon tour à m’asseoir sur une chaise du même bois que le bureau.
« Bien Monsieur T nous savons tous les 2 pourquoi vous êtes là. L’activité de notre entreprise vous a peut être surpris. C’est la raison pour laquelle nous ne l’affichons pas sur nos annonces car elle peut rebuter certains candidats au premier abord. Vous n’avez toutefois pas fait demi-tour en la découvrant. Je suppose donc que vous êtes toujours candidat et motivé pour rentrer à la SFID ?
– Oui Madame répondis-je d’emblée énergiquement afin de montrer mon intérêt pour le poste.
– Parfait. Alors je vais vous présenter l’entreprise crée par l’arrière-grand-père de mon mari en 1869. A cet époque la discipline était distribuée sans retenue à toutes et tous au sein de la société. Aux enfants bien sûr pour les bienfaits de leur éducation, aux adolescents pour les remettre dans le droit chemin et les aider dans leurs études, aux adultes aussi à la maison pour les domestiques paresseux ou maladroit et à l’épouse désobéissante par son mari. Monsieur Eugène Leroy qui officiait en tant que maître de maison chez lui ne trouvant pas d’instrument le satisfaisant décida d’en fabriquer lui-même.
Fils de cordonnier et ayant repris la petite affaire de bourrellerie de son père,  il connaissait bien l’usage et le travail du cuir. Les bois environnants lui fournirent la matière pour les manches  et ainsi les premiers martinets mis au point par ses soins lui donnèrent entière satisfaction. Les autres membres de la famille, ses voisins lui demandèrent bientôt ces mêmes instruments qu’ils avaient vus à l’œuvre chez lui, pour leur propre usage.
C’est ainsi que naquis en 1869 la SFID. Autour des premiers martinets se développa une gamme d’instruments en cuir comme des padlles, des tawses, des fouets, des cravaches bien sûr qui ne servent pas qu’à l’équitation vous vous en doutez.
Puis dans les années 30, suite à un voyage en Angleterre du fils d’Eugène Leroy, Alphonse,  qui avait succédé à son père, la cane anglaise en rotin apparut à notre catalogue. Elle est aujourd’hui un produit fort à l’export à côté de nos French martinets.
Mon mari Jean a lui-même succédé à Joannès son père qui avait pris la suite d’Alphonse en 1939.
Malheureusement mon mari Jean est décédé brutalement dans un accident de voiture il y a 4 ans. N’ayant pas d’enfant encore en âge de reprendre une entreprise comme la nôtre, j’ai décidé, bien que femme au foyer, de prendre le manche et la présidence aidée en cela par les collaboratrices de mon mari. Mon mari Jean me parlait beaucoup de son travail, et en tant qu’épouse j’ai partagé de nombreux moments de la vie de l’entreprise qui se trouve en face de la maison.
Notre entreprise a traversé des périodes difficiles je ne vous le cache pas depuis toutes ces années d’existence. La disparition des châtiments corporels en milieu scolaire a même failli nous être fatale.
Mais nos produits de très grande qualité appréciés par les professionnels de la fessée nous ont permis de résister. Aujourd’hui nous sommes reconnus dans le monde entier comme une référence en matière d’instruments correctifs. Nous arrivons même à vendre des canes aux anglais, rendez-vous compte !
Nos clients sont des revendeurs d’instruments de fessée : love shop comme on dit aujourd’hui, mais aussi des professionnels mettant en pratique ces instruments. En France des fesseuses renommées se fournissent chez nous. A l’étranger de nombreux établissements de correction pour enfant ou adulte font également appel à nos produits. On n’imagine pas comme les châtiments corporels reviennent à la mode. Des films ou des livres comme 50 nuances de Grey sont notre meilleure publicité.
Afin de poursuivre notre développement et nous mettre au goût du jour des modes de consommation actuels,  je souhaite mettre en place un site de vente en ligne de nos produits. C’est pourquoi je fais appel à vos compétences aujourd’hui. C’est une création de poste et j’attends du candidat une implication totale dans sa mission sous mon autorité directe. Le poste est un CDI et le salaire d’embauche sera de 2600 euros, évolutif rapidement en fonction des résultats de ce nouveau site. Bien entendu cela nécessite votre installation dans l’environnement proche de notre entreprise et l’adhésion à nos valeurs et à notre mode de fonctionnement. »

Tout ce que j’entendais me convenait parfaitement et je ne regrettai pas d’avoir franchi la porte de la SFID. D’un geste de la main sans équivoque elle m’invita alors à prendre la parole.
Je la remerciai de sa présentation et à mon tour je lui expliquai mon parcours, mes études de web marketing, mon expérience dans une entreprise de lingerie féminine ou j’avais développé le même genre de site de vente en ligne pour lequel elle recrute. Je lui dis mon désir de m’investir à fond dans ma nouvelle mission pour le développement de son entreprise. Bien sûr c’est avec plaisir que je viendrai m’installer dans la région que je trouvais très belle.
Apparemment satisfaite de ma présentation elle me posa alors une question déstabilisante :
« Que pensez-vous des châtiments corporels Monsieur T ? En avez-vous reçu dans votre existence ? »
La rougeur de mon visage revenu ne pouvait que trahir mon trouble. J’essayais de lui répondre avec autant d’assurance que possible. Que oui j’avais bien essuyé quelques fessées enfant. Que je n’avais rien contre les châtiments corporels dans la mesure où ils étaient mérités, nécessaires ou demandés.
« Dans ce cas parfait me répondit-elle. Car notre entreprise, de par les produits qu’elle vend, impose à ses employés quelques contraintes spécifiques. Ainsi vous serez amenés naturellement à tester nos produits sous l’autorité de Madame Simone notre Directrice de production afin de pouvoir donner votre avis sur la qualité du produit, son degré de sévérité, les sensations éprouvées par le punie, et pouvoir ainsi améliorer les produits et bien conseiller nos clients.
De même des films de démonstration devront être mis en ligne  sur le site et vous devrez y participer en tant qu’acteur ou metteur en scène toujours sous l’autorité de Madame Simone notre experte en flagellation.
Enfin et dans la droite ligne de notre règlement intérieur, nos employés sont soumis par contrat à un barème de châtiments corporels selon les fautes professionnels constatées lorsque  la situation  se présente. Depuis l’arrière-grand-père de mon mari cette règle fonctionne très bien et évite des procédures administratives lourdes et coûteuses pour tout le monde. Chacun fait très attention à son travail et lorsqu’il y a faute, celle-ci est réglée par une bonne correction qui fait du bien autant au responsable du service qu’à la personne punie.
Pour les cadres dont vous ferez partie de par vos responsabilités si je retiens votre candidature, c’est moi qui administre les punitions dans ce bureau. »

Je remarquais alors dans un coin de la pièce un pupitre assortis de courroie en cuir et recouvert du cuir rouge.
« Votre candidature m’intéresse et j’ai besoin d’une réponse rapide.
Toutefois et dans le cadre de l’entretien d’embauche j’ai besoin de vérifier votre adhésion à notre spécificité. Aussi je vous demanderai de vous déshabiller maintenant pour une séance de test à nos différents instruments. Pour cette première séance je serai soft afin de ne pas vous décourager.
Toutefois sachez que si vous deviez refuser ou ne pas aller jusqu’au bout de ce test je ne pourrai retenir votre candidature. »
Son ton ne laissait aucun doute sur sa détermination et son regard me fit  comprendre que je n’avais pas le droit d’hésiter longtemps. Elle se leva et se dirigea alors vers le pupitre en cuir pour m’attendre.
Face à cette situation nouvelle et inédite mon cerveau se mit à tourner à fond. Avais-je le droit de laisser passer une offre de cadre dans mon domaine que je maîtrisais et dans une entreprise qui a l’air de bien marcher. De plus Paris me fatiguait et cela faisait des années que je souhaitais m’installer à la campagne pour y fonder une famille. La traversée de la région jusqu’ici m’avait beaucoup plu.
Certes cette histoire de tests et de punitions corporelles me stupéfiait un peu mais m’intriguait aussi, me faisant remonter des pensées inconscientes qui se traduisaient au même moment par un réchauffement de ma virilité dans mon caleçon.
Mais si l’entreprise tournait c’est bien que cela fonctionnait et que le personnel s’investissait dans le savoir-faire de l’entreprise.

Je croisais  à nouveau le regard de Madame Leroy et je voyais son impatience grandir tandis que je devais  me décider maintenant.

Pour suivre le fil de ce récit

L'épisode suivant : chapitre 2

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Vous pouvez, si vous le souhaitez, également joindre directement Georges T, par courriel  à l'adresse suivante : dyoni.gt69@gmail.com

6 commentaires:

  1. Bonjour Mr Georges T.

    Que peut rêver de mieux un fétichiste de la fessée ?
    Allier le confort financier à l'agréable situation ...
    Excellent récit. On a hâte d'en savoir plus.
    De part mon métier de bibliothécaire, j'ai travaillé sous les ordres de femmes matures et ma foi , ce n'est pas si honteux pour un homme. Charme et autorité. D'autant qu'en majorité, les postes sont occupés par des femmes. Imaginons-nous d'être fessé sur les genoux de la cheffe de service pour avoir taché un livre précieux.
    Rires.
    Peter Pan

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    1. bonjour,
      et merci de votre intérêt pour cette nouvelle histoire au cœur d'un monde de femme et de discipline. bonne fin d'année.

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    2. Bonjour Mr Georges.

      Excellent récit. Merci . Bonne fêtes de fin d'année.
      Peter P.

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  2. Fessées déculottées et femme aux bas nylons en talon aiguille... ça s'annonce réjouissant!

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    1. j'espère que cela le sera. En tout on fait tout pour ! terminez bien l'année.

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    2. Bonsoir j' aurais tant voulu qu' une entreprise comme celle-ci existe chez moi dans le Nord, Pas-de-Calais. Et être fessé que par des femmes. " Patronnes comme Collègues ". Moi qui n' ai jamais reçu une de ma vie. David 48 ans Imprimeur

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