lundi 1 janvier 2018

SFID, le test - chapitre 2

Transpercé par son regard et dans un état second je me levais alors, et au lieu de prendre la fuite ce qu’aurait fait tout individu normalement constitué, je me déshabillais dans ce bureau, j’enlevais ma cravate, ma chemise, mon pantalon que je pliais soigneusement sur la chaise. Puis je me dirigeais vers le pupitre, rouge de honte et d’angoisse.
Madame Leroy avait ouvert un grand tiroir intégré dans le mur à côté du pupitre ou je découvrais une partie de l’assortiment de la SFID aperçu dans le catalogue.

« Monsieur sachez qu’un châtiment corporel se reçoit fesse nue. A la fois pour que le receveur perçoive mieux la douleur et l’humiliation de la correction. Mais aussi pour que le correcteur visualise parfaitement les effets sur la peau de l’instrument. J’attends donc que vous enleviez également votre caleçon. »
Hypnotisé par son regard dur et perçant je m’exécutais et retirais mon caleçon dévoilant mon sexe revenu au repos tant j’étais à nouveau  paralysé par la situation.
Puis à son invitation je m’agenouillais sur le pupitre. Elle m’attacha alors les jambes à l’aide des courroies positionnées à cet endroit. Puis elle fit la même chose avec mes bras de l’autre côté du pupitre. J’étais exposé nu, attaché, prêt à recevoir la fessée devant une femme que ne connaissais pas une heure avant. Je n’eu pas le temps d’approfondir plus avant mon état car Madame Leroy reprit la parole.
« Je vais vous appliquer Monsieur 20 coups de 4 instrument afin vous puissiez juger de la différence entre eux. D’abord  un paddle en cuir pour vous chauffer les fesses, puis 3 martinets de conception différente, le premier à lanières courtes, le deuxième à lanières plus longues et plus cinglante et le plus sévère avec des lanières tressées qui peut marquer durablement. Enfin je terminerai par 6 coups de canne anglaise afin de vous faire sentir les bienfaits et la spécificité de cet instrument anglo-saxon.
Vous pouvez vous exprimer autant que vous voulez mon bureau est parfaitement insonorisé.
Et quand bien même ici tout le monde est habitué aux bruits provoqués par nos instruments. »
Elle se saisit alors d’un paddle en cuir fauve, passa derrière moi, me caressa les fesses avec sa main pour évaluer le terrain du test. Elle leva le paddle et l’abatis sur mes fesses. Le claquement associé à la brulure que le coup déclencha me fit pousser un cri de détresse.
« Vous êtes douillet Monsieur T. ce n’est pas bon dans notre métier. Il va falloir apprendre à vous endurcir. Nous ne sommes qu’au tout début du test et vous criez déjà. Vous n’aurez plus de voix à la fin. »
A l’arrivée du deuxième coup je serrais la mâchoire à me la briser et intériorisait la plainte provoquée par cette nouvelle brulure qui s’ajouta à la première. Je sentis la chaleur prendre possession de mes fesses. Mes mains auraient bien voulu  pouvoir les toucher. Mais je ne pouvais pas, attaché comme je l’étais. Je serrais alors fortement les bords du pupitre, tel un naufragé que j’étais se raccrochant à son radeau,  pendant que le paddle continue de claquer sur mes globes fessiers qui rougissait de chaleur. La brûlure était maintenant continue et mes gémissements aussi. Je devais  absolument faire bonne figure et aller jusqu’au bout si je voulais avoir ce poste.
Arrivée au vingtième coup je soufflais et pleurait simultanément comme un enfant à la fois de douleur et d’effort physique pour encaisser les coups.
« Vous êtes trop tendu Monsieur T. détendez-vous et respirez. »
La voix de Madame Leroy était  maintenant posée et apaisante. Comme une mère avec son enfant. Elle me consolait presque et cela me faisait du bien
« C’est votre première expérience de fessée avec instruments. Je comprends que cela vous surprenne. Mais vous verrez. Vous vous y habituerez et vous trouverez cela presque agréable par moment. »
Après avoir reposé le paddle elle attrapa un martinet composé d’une douzaine de lanières assez courtes. Elle m’appliqua alors 20 coups que je dois dire je sentis à peine sur mes fesses chauffées par le paddle assez lourd qu’elle avait utilisé auparavant.
« Et bien vous voyez Monsieur T, cela commence à venir. Je ne vous entends plus. »
Elle changea alors d’instruments pour un martinet aux longues lanières noires. Lorsqu’elle commença la flagellation, je sentis le cinglement des lanières dont l’extrémité de certaine allait claquer sur le bord de ma cuisse y imprimant des points carmin que je découvris le soir de retour chez moi.
Je fermais les yeux pour me concentrer sur autre chose et essayer d’oublier ma douleur. Je me disais qu’il fallait que j’aille au bout de ce test pour prendre ce job que j’attendais.
Pour le dernier martinet Madame Leroy me le montra en caressant les lanières de cuirs tressés avec délice.
« Voyez Monsieur T celui-ci est mon préféré. Il marque beaucoup au propre et au figuré. Surtout les esprits. C’est celui que j’utilise pour punir les cadres fautifs. Dans les instruments sévères c’est une de nos meilleures ventes car en plus d’être efficace, il est beau. »
Je compris rapidement ce qu’elle voulait dire par sévère car en comparaison des 2 autres, j’avais à chaque coup l’impression d’avoir les fesses labourées. Mes cris reprirent sans impressionner le moins du monde Madame Leroy qui fouettait consciencieusement et avec professionnalisme mes pauvres fesses de candidat déjà bien abimées.
Lorsque elle s’arrêta je ne savais plus ou j’étais tellement l’émotion m’avait submergé.
« Bien Monsieur T. vous êtes presque au bout du test. Il vous faut cependant encore subir la cane anglaise. Cet instrument était donné par les professeurs dans les collèges Anglais jusqu’à il y a encore peu d’années. Des gens soit disant bien intentionnés ont fait supprimer ce châtiment qui a pourtant façonné des générations entière, garçons ou fille d’ailleurs y compris des élites comme Churchill par exemple. Heureusement d’autres personnes intelligentes continuent de l’utiliser sur des fesses de nostalgiques ou de demandeurs de cet instrument exceptionnel.
Ce faisant elle prit dans le tiroir une cane bien huilé avec une poignée recourbée. »
Elle vérifia sa flexibilité en la cintrant des 2 mains plusieurs fois. Elle la fit siffler dans l’air à plusieurs reprises, répétant le geste tel une golfeuse avant son swing. Elle se positionna alors sur le côté, les jambes bien parallèle et  appliqua la cane sur  mes fesses afin de bien mémoriser sa cible, vérifia ou arrivait le bout afin de ne pas blesser. Lorsqu’elle estima que la position était correcte elle me dit :
« Monsieur T, la cane se donne par série de 6. Comme il s’agit d’un test d’embauche je ne vais pas dépasser une série. Vous allez donc compter, comme il se doit avec cet instrument, les 6 coups. Si jamais vous deviez vous tromper je serai amené à recommencer à zéro. Avez-vous bien compris ?
– Oui Madame répondis dans un souffle attendant la fin de mon supplice. »
Elle leva alors la canne et dans un sifflement celle-ci s’abattit sur le milieu de mes fesses y imprimant une ligne rouge au milieu surligné de blanc. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes qu’une douleur sourde puis intense se mit à irradier à partir de la ligne rouge se répandant dans l’ensemble de mes muscles fessiers et me faisant rugir.
« Je n’ai rien entendu Monsieur T. vous deviez compter. Nous recommençons donc à zéro. »
Elle remit la cane en travers de mon fessier pour l’abattre à nouveau avec force sur mon derrière désormais hyper sensible. Je hurlais presque 1.
« Bien Monsieur T. je vois que vous avez compris. C’est là où l’on se rend compte de l’utilité des tests d’embauche. Nous allons donc continuer jusqu’à 6. »
C’est avec un immense soulagement que je criais presque de joie en annonçant 6. Je soufflais enfin. Le test était terminé. J’avais tenu le coup et n’avais pas demandé à Madame Leroy de stopper en cours de route. Ce qu’elle ne m’avait d’ailleurs à aucun moment proposé
Elle me caressa à nouveau mes fesses tuméfiées et striées et me dit :
« Vous avez la peau sensible. Mais vous verrez avec de l’entrainement elle marquera de moins en moins. Je vais vous appliquer une crème que nous vendons également comme produit complémentaire aux instruments. Celle-ci va vous soulager et atténuer les marques  qui devraient disparaître dans quelques jours. »
Elle attrapa un tube dont elle dévissa le bouchon pour l’appliquer en rotation légère sur un premier globe. La crème était fraiche, la main douce. Je sentis mon sexe se réveiller tandis qu’elle attaquait le deuxième globe.
Puis elle détacha les courroies en cuir des bras et des jambes et m’aida à me relever. Je portais immédiatement mes mains à mes fesses brulantes pour tenter en vain d’atténuer la douleur.
« Ce que vous venez de faire Monsieur T est interdit en cas de correction punitive. Cela vous voudrait à nouveau 6 coups de canne avant de partir au coin les mains sur la tête et interdiction de les bouger. »
J’enlevais immédiatement mes mains de mes fesses. Ne sachant plus ou les mettre je les rabattais devant mon sexe réalisant mon état de nudité devant cette belle femme en tailleur et bas nylon, d’autant que l’afflux de sang dans ma région fessière dû à la correction associé au massage commençait à me déclencher un début d’érection.
« Mais nous sommes en test d’embauche aussi je vous laisserai tranquille pour cette fois. Je note toutefois que ce test ne vous a pas laissé totalement indifférent. Votre test est validé. Vous avez passé avec succès cette partie pratique mais indispensable dans notre métier. Je vous propose donc ce poste. Êtes-vous d’accord pour commencer à la SFID dès le mois prochain ? »
Trop heureux d’avoir enfin décroché un travail en CDI dans mon domaine je répondis sans hésiter :
« Oui Madame, je suis d’accord pour commencer le mois prochain.
- Alors Parfait. Dorénavant je vous appellerai Georges comme j’appelle  l’ensemble de mes employés par leur prénom. Rhabillez-vous Georges avant que ne vous fasse visiter l’entreprise. »

Je m’étais rhabillé lentement afin de toucher le moins possible mon postérieur à vif, enfilant mon caleçon avec lenteur et précaution pendant que Madame Leroy rangeait méticuleusement  ses instruments dans son grand tiroir qu’elle fit coulisser à nouveau dans le mur de son bureau.
Quand je fus prêt Madame Leroy me présentât le plan du bâtiment affiché sur un mur et m’expliqua et commenta celui-ci.
« Nous sommes donc au premier étage où se trouve mon bureau ou nous nous trouvons à présent. A côté nous allons voir notre show-room, la grande salle de réunion et la salle de correction pour le personnel ainsi que le service commercial. C’est à cet étage que se trouvera votre bureau à côté de l’administration des ventes.
Au deuxième étage se trouve la comptabilité, le service des relations humaines, le service courrier. Enfin au rez-de-chaussée se trouve la fabrication et la préparation des commandes ainsi que notre bureau d’étude et notre laboratoire de contrôle qualité. Nous disposons d’un centre de stockage derrière le bâtiment pour les cuirs et les matières premières nécessaires à la fabrication.
Commençons donc par cet étage puisque nous y sommes. Suivez-moi jeune homme. »
Et sortant de son bureau nous allâmes à l’autre bout du couloir ou elle me fit rentrer dans une grande pièce bien éclairée et décorée. Au mur étaient exposés sur des présentoirs et rangés par catégorie tous les instruments de discipline du catalogue de la SFID. Je ressentis à ce moment une nouvelle émotion en retrouvant les martinets qui m’avaient meurtris les fesses et dont la douleur était encore palpable.
Un grand panneau noir rappelle la devise de la SFID  écrit en rouge : la discipline par l’instrument depuis 1869. Sur un des murs se trouve des instruments visiblement plus anciens et ayant servis.
« Ceci est un peu notre petit musée avec les premiers martinets de 1869 comme celui-ci. Evidemment ils étaient plus rustiques que ceux d’aujourd’hui mais cela ne les empêchait pas de remplir leur fonction quand même ! Il y a aussi des modèles plus récents mais sortis du catalogue. Des clients nous ramènent également parfois des instruments ayant bien servis et qu’ils souhaitent remplacer. Regarder celui-ci. Les lanières sont bien usées et il a dû caresser de nombreuses paires de fesses me dit-elle en souriant. »
De l’autre côté de la pièce plusieurs bancs avec des courroies de cuir étaient alignés côte à côtes ainsi qu’un cheval d’arçons et une croix également équipée de sangles de cuir.
« Ceci est notre banc d’essai ou nous testons nos nouveaux instruments en conditions réelles. Le personnel à tour de rôle est tenu de venir essayer et noter en utilisation optimale les différents instruments. Il bénéficie alors d’une prime sous forme de jours de congés supplémentaires pour se reposer de séance d’essai pouvant être longue et éprouvante. Nos clients qui viennent nous voir pour visiter l’entreprise et négocier des marchés peuvent également profiter de notre banc d’essai pour tester les instruments sur eux même ou leurs collaborateurs ou même nous demander des démonstrations que nous effectuons toujours bien volontiers avec la participation de tous.
Ils ont ici toutes les conditions pour pouvoir décider en toute connaissance de cause. C’est Madame Simone notre Directrice production qualité et recherche développement qui officie dans ces cas-là. Elle n’est pas présente aujourd’hui étant en visite chez un fournisseur mais vous aurez rapidement l’occasion de faire sa connaissance. Elle vous fera découvrir nos instruments lors de votre formation.
C’est une experte de la fessée et de la flagellation avec tous les instruments qu’elle conçoit depuis 30 ans. Elle a commencée comme ouvrière et a gravi les échelons grâce à sa rigueur. Mon mari lui a offert une formation continue d’ingénieur il y a 20 ans. Elle a également fait un stage dans un établissement client spécialisé dans les corrections en Allemagne. C’est là qu’elle a appris l’art et la manière de les utiliser le plus efficacement.
A ce propos vous bénéficierez comme l’ensemble du personnel, de la gratuité sur un instrument par an de votre choix. Ceci afin d’encourager un usage domestique de la discipline ce qui fait partie de nos valeurs. Je vous conseille pour commencer de choisir un martinet intermédiaire afin de faire une progression avec votre compagne, ou compagnon. A propos quelle est votre situation ? »
Si j’avais vécu quelque temps avec une fille il y a quelques années, j’étais célibataire n’ayant pas encore trouvé la femme de ma vie. Je le lui dis ce qui eut l’air de la réjouir.
«Vous pourrez ainsi vous consacrer entièrement à votre mission. Je pourrai vous loger chez moi en attendant que vous trouviez un logement dans la région. J’habite en face la grande maison de famille ou je suis seule la plupart du temps. Mes enfants sont en pension en suisse depuis le décès de mon mari car avec l’entreprise je n’aurai pas le temps de m’occuper d’eux. L’institution ou il se trouve est d’ailleurs un bon client de la maison. Bien, continuons la visite. »

Après la salle de réunion nous étions devant la salle de correction visiblement occupée, la porte vitrée laissant voir de la lumière et de l’agitation. Quelle ne fut pas ma surprise de voir la jeune hôtesse d’accueil courbée sur un chevalet, la jupe remontée sur les reins, la culote baissée, en train d’être fouettée par une dame beaucoup plus âgée qu’elle et qui semblait très en colère. Ses fesses étaient déjà bien striées de rouge et la jeune fille pleurait à chaudes larmes.
La correctrice s’arrêta pour saluer Madame Leroy. Celle-ci me la présenta comme Madame Agnès, chef de l’administration des ventes. Pour le moment c’était surtout la chef de l’administration de la correction de celle qu’on me présenta comme Julie. Julie était punie car pour la deuxième fois un client s’était plaint de l’attente au téléphone avant que quelqu’un ne décroche. Julie assurant le standard c’était donc elle que la plainte du client visait et c’était donc à elle d’en subir les conséquences sur ses fesses.
« La prochaine fois elle décrochera plus vite dit Madame Leroy sans états d’âme en sortant de la pièce tandis que la fouettée reprenait et les pleurs avec. Notez que cette pièce est équipée d’une porte vitrée afin que chacun puisse profiter de ce qui passe à l’intérieur et en tirer les conséquences pour lui-même. »
Après avoir vu la salle de réunion décorée de photos de derrières rougis et fustigés par les instruments de la SFID, nous descendîmes au rez-de-chaussée pour voir la fabrication.

Celle-ci était divisée en plusieurs ateliers. Tout d’abord la découpe du cuir qui arrivait en peau déjà tannée et teinte. Une forte odeur enivrante de cuir et d’animal se dégageait de cet atelier.
Nos cuirs sont de très bonne qualité et proviennent du buffle ou du veau pour les martinets soft m’expliqua-t-elle. Elle avait l’air de parfaitement maîtriser son sujet et tous les ouvriers la saluaient respectueusement.
Madame Leroy m’expliqua que suivant l’épaisseur du cuir celui-ci servait à faire différents types d’instruments comme les martinets bien sûr, mais aussi pour les plus épais les paddle et tawse. Des machines découpaient les lanières de cuir, les polissaient pour ne pas qu’elles soient coupantes et puissent entailler la peau lors de la fessée.
« Nous ne vendons pas des instruments de torture me dit Madame Leroy mais des instruments de correction. Voyez-vous la nuance ? Si j’avais employé de mauvais instruments lors du test, Georges, vous auriez les fesses en sang. Or ce n’est pas le cas. Elles sont juste un peu douloureuses et marquées pour quelques jours.
C’est pourquoi nous testons toujours nos matériels avant de les mettre sur le marché. Vous aurez vous-même l’occasion de participer à ces tests et de donner votre avis sur le ressenti de nos nouveautés. »
Puis nous entrâmes dans l’atelier suivant. C’était l’atelier du bois ou les manches des martinets et des fouets étaient fabriqués. Des morceaux de bois se transformaient par la magie d’ouvriers qualifiés et de tour de dégrossissage en manche d’un bois bien blanc et lisse avec de jolies courbes.
Madame Leroy attrapa un manche tous juste sorti du tour pour me le montrer.
« Regardez Georges, la qualité du bois. Que du chêne de nos forêts solognotes. Et regardez l’ergonomie de la découpe. Voilà une prise en main parfaite pour une flagellation efficace. Ce sont ce genre de détail qui fait que nous sommes reconnus comme la Rolls des instruments de fessée. Nos produits sont les plus chers mais les clients n’hésitent pas car ils savent que ce sont des produits de qualité. »
Ensuite les manches étaient vernis ou recouvert de cuir pour certains produits haut de gamme avant de rejoindre l’assemblage pour être équipés de ce qui allait transformer un simple morceau de bois en instrument de discipline.
Dans le même atelier était traitées les tiges de rotin qui arrivaient d’Indonésie. Celles-ci étaient vérifiées, triées selon le calibre, puis découpées en différentes longueurs selon leur diamètre. Les plus épaisses et donc les plus sévères étant réservées aux adultes mâles, les plus fines et courtes aux enfants et jeunes filles. Le calibre moyen d’une longueur de 80 cm pouvant parfaitement corriger un adolescent ou une jeune femme désobéissante m’expliqua encore Madame Leroy. Le bout de la canne le plus épais était alors mis à tremper plusieurs jours dans une eau chaude pour pouvoir après ramollissement le courber en forme de poignée.
Après le bois nous entrâmes dans l’atelier d’assemblage ou le cuir rejoignait le bois pour former des bouquets dont la vue déclencha au plus profond de moi une impression bizarre mais plutôt agréable d’autant que Madame Leroy me les fit toucher et caresser. Le bruit était très présent ici car les machines à clouter les lanières tournaient à plein régime.

Enfin nous arrivions dans l’atelier d’emballage et d’expédition. Les instruments étaient mis sous emballage plastique avec un encart imprimé présentant l’instrument, ses caractéristiques, les conseils d’emploi et d’entretien.
De magnifiques martinets haut de gamme étaient, eux, rangés soigneusement dans des sacoches en soie, puis déposés dans de très belles boîtes en carton noir et rouge et pour certaines même en cuir.
« Voici nos plus beaux objets Georges me dit Madame Leroy en désignant les coffrets. Ce sont des instruments de luxe utilisés dans les lieux les mieux fréquentés jusqu’au palais de Prince ou même de roi.
Avant le conditionnement tous nos instruments sont contrôlés par notre service qualité. Le moindre défaut fait retirer l’instrument de la vente et rechercher l’origine du problème. S’il s’agit d’une faute humaine le responsable est immédiatement puni comme il se doit avec l’instrument qu’il a abimé par la Directrice de production Madame Simone. Et elle n’est pas tendre avec les ouvriers maladroits. »


La visite étant maintenant terminé nous allons au service du personnel pour votre contrat.


Pour suivre le fil de ce récit

L'épisode précédent : chapitre 1
Le suivant : chapitre 3

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