Le ciel me serait tombé sur la tête, je ne m’en serais pas plus
mal portée. L’humiliation que je venais de subir chez moi en présence de ma
camarade Magali était la pire jamais vécue. Pourtant, cette parenthèse n’avait
duré que quelques minutes, à peine un quart d’heure montre en main. Mais
l’intensité du moment avait été très élevée. Comme pour mieux laisser son
empreinte, ma belle-mère, auteur de cet intermède s’en était allée aussi
soudainement qu’elle était arrivée.
Lorsque je parle d’intermède, c’est essentiellement en repensant
aux instants précédents qui avaient été heureux et idylliques à vivre. En
compagnie de Magali, après nos cours de vacances du matin à Ste-Marie, nous
nous étions accordées une après-midi détente chez moi, dans mon appartement.
Débutées par un repas léger, ces quelques heures s’étaient poursuivies par une
sieste réparatrice, une bonne douche, un parcours soins et beauté et de
nombreux sujets de discussion, bref, un super moment entre filles.
Tout ceci jusqu’à l’irruption de ma belle-mère venant jouer en
trouble-fête son rôle de tutrice. Son passage avait été aussi fulgurant que
sévère. Informée comme par magie de mes déboires matinaux à l’école, ma
belle-mère avait pris quelques dizaines de minutes sur son emploi du temps pour
faire le détour par mon appartement et répliquer la sanction inscrite sur ma
carte de correspondance.
La fessée avait été intense. La main puissante de ma belle-mère
avait claqué à m’en faire cuire la peau fragile de mon derrière. Les coups
soutenus donnés à l’aide de la spatule en bois, autant sur mes fesses que sur
mes cuisses, avaient brisé les dernières barrières de ma dignité. Si jusqu’à
présent toutes les sanctions que j’avais reçues s’étaient circonscrites à un
cercle restreint d’initiées, cette dernière punition s’était déroulée en
présence de Magali.
En évoquant le terme d’initiées, je ne pense pas à quelque
ésotérisme maçonnique convenu. Non, je pense plutôt à celles qui depuis ma
rentrée à Ste-Marie ont été protagonistes ou témoins de mes fessées. Je leur devais,
à toutes, le respect vis-à-vis de leurs fonctions. Sœur Marie-Hortense la
Préfète de discipline, Sœur Marie-Joseph la directrice, la Sœur portière, Sœur
Marie-Véronique ma professeure de sciences, Sœur Thérèse ma professeure de
lettres, Mlle Mathilde ma professeure de mathématiques, ma belle-mère et la
vendeuse des Galeries, toutes ces femmes ont vu ou su que j’avais été fessée,
certaines y ont participé activement. Mais toutes avaient une raison légitime
et donc un devoir de réserve convenu.
Jusqu’ici j’avais eu l’impression que j’étais, sinon épargnée,
du moins protégée. Aucune punition ne m’avait été infligée en public ou en
présence de personnes non averties. Là, on venait de franchir un pas que je
n’aurais jamais imaginé. D’un coup d’un seul j’avais reçu la fessée devant une
camarade de classe, plus jeune que moi et tout cela chez moi ; et c’est ma
belle-mère qui venait de briser ce non-dit.
Le fait que ma belle-mère prenne le commandement chez moi
m’avait déstabilisée. Je n’avais pas su quoi lui répondre lorsqu’elle fit son
entrée, ni m’opposer à ses intentions. De fait mon appartement, ma bulle,
venait de voler en éclat et je n’avais rien fait pour empêcher cela. Pire
encore, cela avait eu lieu devant témoin. Témoin avec qui je devais à présent me
débrouiller toute seule une fois la tornade repartie.
Sans soupçonner ma belle-mère d’avoir voulu amplifier son effet
en quittant les lieux sitôt sa fessée donnée, je trouvais la suite bien
difficile à gérer.
J’étais au coin, les bras croisés derrière le dos. Ma belle-mère
m’avait confiée aux bons soins de ma camarade mais avant de disparaître lui
avait fait un sermon disant qu’elle n’aimait pas son comportement. Cela avait
eu pour effet de troubler Magali qui s’attela à sa tâche de surveillance avec sérieux
et application. Comme si à tout moment ma belle-mère pouvait revenir, Magali
n’eut aucun geste d’indulgence et me fit observer ma pénitence contre le mur
durant une bonne vingtaine de minutes.
– Christine, me dit presque timidement Magali, c’est bon… Le
temps est passé.
Immobile au coin, j’avais presque tout oublié. J’étais comme
hors du temps et des lieux. Peu à peu mes larmes s’étaient séchées, mes
sanglots s’étaient tus. Les paroles de
Magali me ramenèrent subitement à la réalité. Immédiatement la douleur aux
fesses et aux cuisses se refit lancinante. Je m’aperçus aussi que depuis la
fessée j’étais toujours nue, ce qui en rajoutait à ma position humiliante
d’infériorité.
Je me tournai, je vis Magali tout aussi gênée que moi par la
situation. Comme une petite fille perdue je me précipitai dans ses bras à la
recherche d’une consolation et recommençais à pleurer.
– J’ai eu mal, je ne voulais pas, prononçais-je entre deux
sanglots. J’ai honte, je n’ai pas fait exprès…
Magali dut sentir que j’étais aussi vexée moralement que
meurtrie dans ma chair. Elle se contenta de me serrer fort dans ses bras sans
dire un seul mot, m’embrassant de temps en temps. Au bout de longues minutes je
réussis à retrouver mon calme.
– Bon ! Voyons les dégâts, hasarda Magali. Déjà, faut te
refaire une beauté, ton maquillage a coulé.
Instinctivement je me tournai vers le miroir du salon. L’image
que j’y vis de moi n’avait pas fière allure, heureusement ce n’était pas là le
travail le plus délicat à accomplir pour lui rendre quelque gracieuse humanité.
– Tourne-toi, m’ordonna Magali, que je vois l’état de tes
fesses.
J’obéis à ma camarade et me tournai.
– Oh ! Quel chantier ! s’exclama Magali.
Elle avait raison. Mes fesses et mes cuisses étaient cramoisies
comme si ma belle-mère en s’y acharnant dessus avec la spatule avait voulu les
tanner telle une vulgaire peau de cuir. Prenant conscience de mon état et
malgré la chaleur du mois d’août, je me mis à trembler, presque à grelotter.
Magali prit la décision d’aller à la salle de bain et d’en
revenir avec le tube de crème à l’aloé vera.
– Allonge-toi sur le canapé, me dit Magali, je vais te tartiner
les cuisses et les fesses. Tu verras, ça va t’apaiser le feu.
Méthodiquement elle m’étala la crème tout en douceur, la faisant
pénétrer au plus profond de mes meurtrissures. Loin de me juger, de demander
des explications, Magali que je pensais naïve et tête-en-l’air prenait les
choses en main avec tact et délicatesse. Au moins je n’avais pas à me
justifier, le temps venu à cela viendrait bien assez tôt. Si Magali devait me
juger, pour le moment ce n’était que physiquement parlant, ma nudité s’étalant
sous ses yeux autant que la crème dont elle m’enduisait les fesses et les
cuisses.
Le bien-être et la fraîcheur procurés firent effet assez
rapidement. Je retrouvais calme et maîtrise de moi. J’étais à nouveau
connectée, capable de raisonner et de réfléchir. Je trouvais le temps à nouveau
linéaire et non pas comme élastique, tantôt long, tantôt court.
– Voilà, ça y est, m’annonça Magali. Par contre, tu risques
d’avoir du mal à t’asseoir correctement… Ou alors, que sur de gros coussins
bien rembourrés…
– Merci Magali, tu es un amour, lui répondis-je en me relevant.
C’est vrai que ça me tirait un peu, surtout sur les cuisses.
Mais c’était le premier mouvement qui était le plus difficile à mettre en
route. Et puis, impossible de procéder autrement, il me fallait faire face.
Comme une enfant qu’on vient de consoler, j’enlaçais Magali l’étreignant
presque en abandonnant ma tête dans ses bras.
Une seule chose cependant, j’avais oublié que j’étais toujours
nue et sans protection aucune. Je m’en aperçus lorsque je me remis debout.
Instinctivement et par pudeur je mis mon bras gauche à l’horizontale devant ma
poitrine et ma main droite en protection devant mon pubis. C’est Magali qui me
fit la remarque sur ce geste aussi inutile que désuet.
– Tu sais, tu n’as plus besoin de rien cacher… J’ai tout vu
tantôt !
C’est à cet instant que je pris conscience combien mon intimité
avait dû être lamentablement exposée durant ma fessée. Nous étions entre
filles, heureusement ces considérations étaient atténuées. Mais cela ouvrait un
autre aspect qui y était lié, le jugement de ma camarade sur mon comportement.
Car ma conduite avant, durant et après la fessée était d’une manière ou d’une
autre conditionnée par l’image que j’avais donnée de moi et de mon corps ;
une adulte de 36 ans en train d’être punie n’envoie pas la même expression
qu’une gamine dans cette situation.
– Oui je sais Magali, répondis-je. Tu diras rien j’espère… J’ai
trop honte…
– Honte de quoi ? dit naïvement Magali. C’est le règlement…
Après, les manières de ta belle-mère ne me regardent pas… Mais à mon avis, elle
y est allée un peu fort… Surtout avec ce qu’elle a fait de ton string !
Ma camarade, sans employer les mots pour bien l’exprimer, avait
sans doute trouvé ma belle-mère par trop zélée. Pour elle sans doute la
réplique à la maison d’une fessée à Ste-Marie ne devait être que symbolique,
surtout sur une femme qui avait pratiquement l’âge de sa mère. En plus Magali
venait de me remettre en mémoire un aspect que mon esprit avait totalement
zappé des évènements, et non des moindres, la découpe aux ciseaux par ma
belle-mère du string que je portais.
L’image me revint en mémoire, brute, violente, insoutenable. En
plus de s’en être prise à moi en des sanctions corporelles justifiées car
légitimées par son rôle de tutrice, ma belle-mère m’avait dégradée s’en prenant
à mon intégrité féminine. Le seul fait qu’elle lacérât mon string montrait
qu’elle niait mon statut de femme apte à porter de la lingerie d’adulte.
C’était peut-être aussi cela qu’inconsciemment je voulais que
Magali oubliât. Je lui demandais de ne rien répéter comme une petite fille qui
avait voulu jouer à la grande, qu’on avait grondée, qui avait pleuré et qui ne
voulait pas que cela fût divulgué.
Mais tout de même, cette histoire de grande fille que j’étais
était bien réelle. J’avais 36 ans, ce string je ne l’avais pas volé à une
grande personne pour me la jouer. Il m’appartenait, il m’avait même été offert
par mon mari pour fêter notre dernier anniversaire de mariage, donc en
connaissance de cause afin de mettre en valeur le corps de la femme mariée que
j’étais.
Et qui plus est, tout cela venait de se passer chez moi et sous
les yeux de Magali. C’était comme si ma belle-mère avait violé mon refuge pour
y décider ce que j’avais le droit d’y porter.
« Où donc serais-je désormais en sécurité
maintenant ? »
Telle était la question que j’allais me poser les jours à venir
quand, seule à la maison, je m’accorderais des instants intimes.
« Est-ce que ma belle-mère ne va pas surgir d’on ne sait où
pour me remettre à ma place ? »
En général, on ne vit ces situations que dans les cauchemars. On
se réveille assez rapidement et après quelques instants de flottement, tout
rentre dans l’ordre. Mais là, le cauchemar était bien réel, je le vivais
pleinement bien malgré moi.
Mes larmes qui s’étaient taries recommencèrent à embuer mes
yeux. Je sanglotais intérieurement sur mon triste sort, me sentant comme dans
une impasse où il allait m’être très difficile de me dégager. Heureusement et
une fois encore ce fut Magali qui me tira de ce bien mauvais pas. Elle lisait
ma détresse et y fit face tout simplement, sans dire un mot de trop.
– Viens, me chuchota-t-elle.
Elle me prit tendrement la tête dans ses mains où je pus
épancher les quelques larmes qui me restaient. Avec une infinie douceur elle
m’emmena vers la salle de bain où elle entreprit de me redonner visage humain
et dignité.
Il commençait à se faire tard et je proposais à ma camarade de
la raccompagner chez elle, ce qu’elle refusa invoquant à juste titre la douceur
de cette journée du mois d’août. Elle rentrerait tranquillement chez elle
prenant pour cela les transports en commun. Magali voulait surtout ne pas me
déranger après la terrible fessée que je venais de subir. Elle avait réussi à
me calmer, tant physiquement que moralement, et ne souhaitait pas que se brisât
cet équilibre précaire qu’elle venait de réussir à me rendre.
C’est seulement vêtue d’un long T-shirt que je la remerciais.
J’avais encore tellement mal aux fesses et aux cuisses que le moindre contact
avec une culotte était insoutenable, et le port ou la vision d’un string
m’étaient psychologiquement impensables. Un sursaut de lucidité me fit la
mettre en garde contre une éventuelle fessée de sa maman en relation avec sa
carte de correspondance.
– Oh tu sais, ma mère est cool sur ce plan la, me glissa-t-elle
juste avant de prendre congé. Elle n’a pas encore bien saisi l’importance que
ta belle-mère a de la chose.
« Quelle chance elle a ! » me dis-je
intérieurement tout comme une petite fille jalouse la poupée plus belle de sa
copine.
J’avais compris les motivations et les attentes de Magali à mon
égard. En dehors de Ste-Marie, je restais pour elle une personne de l’âge de sa
mère, mais en mode « école » notre relation était tout autre et
différente. C’était l’irruption de ma belle-mère et l’épisode de la fessée qui
s’en suivit qui m’en avaient fait prendre pleinement conscience. Le premier
moment de stupeur passé, Magali ne m’avait pas jugée. Même chez moi elle
m’avait considérée comme une de ses camarades de classe à Ste-Marie puisque le
contexte s’y prêtait. J’allais d’ailleurs m’apercevoir qu’il en serait de même
tout au long de mon année scolaire à Ste-Marie.
Si la curiosité de la découverte la première fois attirait
quelque peu l’intérêt, à partir de la seconde fois ce n’était plus qu’une
habitude et, comme tout ce qui relève de l’ordinaire, on n’y prête plus guère d’attention ;
seuls les changements suscitent alors préoccupation. Ma camarade avait pu
découvrir mes seins, mes fesses et mon sexe épilé, choses acquises dorénavant
pour elle.
Magali partie, je pus me reposer et mettre de l’ordre dans mes
cours de la journée et préparer ceux du lendemain. Cela me permettait d’oublier
la venue en trombe de ma belle-mère. Seule la douleur encore persistante de mon
postérieur me rappelait combien cette fessée avait été vive.
Une question cependant me hantait. Depuis la veille, comment se
faisait-il que ma belle-mère fût à chaque fois au courant de mes écarts de
conduite à Ste-Marie. Et même, à bien y réfléchir, elle savait déjà pour mon
inscription alors que je rentrais à peine de mon entrevue avec la directrice.
Un semblant de réponse commença à s’esquisser. Je me souvins que ma belle-mère
m’avait dit que Sœur Marie-Joseph venait de lui téléphoner. Quelles étaient
donc les relations qui liaient ma belle-mère et la directrice de
Ste-Marie ? C’est là un mystère que je n’allais pas tarder à découvrir…
La fin de cette deuxième journée n’en fut pas pour autant aussi
sereine. D’abord ce fut ma belle-mère qui m’appela. Comme si de rien n’était et
sans faire la moindre allusion à la fessée magistrale qu’elle m’avait
administré quelques heures auparavant, elle m’informa que pour le lendemain
elle m’avait pris rendez-vous chez sa coiffeuse et chez la doctoresse ;
deux belles perspectives !
Il me fallut également affronter mon mari au téléphone.
D’ordinaire, échanger avec lui est toujours un plaisir. Mais ce soir-là, ça
allait être presque une corvée de lui résumer la seconde partie de ma journée.
Si la veille j’avais pu éluder en lui disant que j’étais chez sa mère, donc
automatiquement sous sa coupe, là il ne m’était plus possible de tergiverser,
d’autant que je me méfiais de ce que ma belle-mère avait pu lui raconter dans
mon dos.
Je ne voulais pas non plus passer sous silence la venue de
Magali chez nous. Avec mon mari nous partageons tout et nous nous disons tout.
En conséquence, avoir invité ma camarade n’était pas un secret mais cela
induisait de fait qu’elle avait été témoin de tout ce que j’allais lui déballer
sur la punition que m’avait infligé ma belle-mère.
Bien sûr je me suis attachée à minimiser au maximum les faits. Mais mon mari avait été élève à
Ste-Marie, il n’était pas idiot et savait en conséquence que toute sanction
reçue à l’école se devait d’être répétée à la maison. Il savait également qu’en
son absence c’est sa mère qui avait fonction de tutrice. Et enfin il savait
comment sa mère répliquait sur lui-même ces fameuses punitions. Donc il m’était
bien inutile de biaiser en lui faisant croire à une clémence inattendue de ma
belle-mère.
C’est d’ailleurs mon mari qui m’interrogea à ce sujet, me
devançant :
– Ça va ? Tu as pu supporter ? Je pense que ma mère a
été raisonnable… Tu n’as plus 15 ans…
Pour être raisonnable, sa mère l’avait été mais en toute logique
et proportion avec la faute commise. Je dus avouer à mon mari que ma belle-mère
y avait été un peu fort, ce qui m’avait marqué les fesses et les cuisses. Mais
il était à l’autre bout de la France et ne pouvait trop s’imaginer l’intensité
des claques et coups que j’avais subis, peut-être même croyait-il que sa mère y
avait été symboliquement par-dessus ma jupe sans même me déculotter.
Une autre chose que j’appris ce jour-là, c’est que durant cette
année scolaire à venir à Ste-Marie, j’allais être livrée à moi-même ne pouvant
compter sur le soutien de personne d’autre ; et cela autant pour les cours
que pour le reste dont faisait partie la discipline.
Cet interlude téléphonique avec mon mari puis les enfants me
redonna heureusement du courage pour la fin de cette journée mais me laissa
également songeuse quant à mon avenir d’élève à Ste-Marie. Je m’y étais
inscrite en toute connaissance de cause certes, mais j’étais loin de penser que
ma vie basculerait aussi radicalement. Si j’avais assimilé que les sanctions
pouvaient être de mise, jamais je n’aurais pensé que leur intensité serait
aussi sévères ni que ma belle-mère prendrait autant son rôle au sérieux.
Ce soir-là, seule, m’apitoyant sur l’état encore brûlant de mes
fesses, je me suis longuement interrogée sur la nécessité de poursuivre
l’effort commencé depuis deux jours à l’école. Je pouvais encore tout abandonner
mais ce constat d’échec serait quelque chose de peut-être pire que d’avoir été
fessée par ma belle-mère devant ma camarade Magali ; qu’en penseraient mon
mari, mes enfants…
Après tout, le bac c’est pour toujours que je l’obtiendrais
alors que les fessées, c’est comme leurs traces, elles ne durent qu’un instant
sur l’échelle de la vie. Quelque chose en moi s’était peut-être cassé mais je
perçus rapidement que j’avais plutôt basculé dans une ère nouvelle en devenant
élève à Ste-Marie. Je pris la résolution de continuer l’expérience en femme que
j’étais.
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Que cela va être dur d'attendre jeudi prochain
RépondreSupprimerEt pourtant c'est là le principe de tout feuilleton hebdomadaire que de publier un épisode chaque semaine...
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Jeancla