samedi 20 janvier 2018

Axel, élève à St Marie - chapitre 26

Mon niveau d’attention pendant les cours avait nettement augmenté. Je ne perdais plus une miette de ce que disaient les professeures. Je crois que rien de ce qui se passait en dehors des cours n’aurait pu distraire mon attention du sujet dont il était question dans la classe. Je découvrais ainsi de nombreux sujets passionnants qui m’avaient échappés durant mon passage dans ma première terminale. Dès les premières leçons, je renouais le fil assez vite avec ce que j’avais étudié, quelques années plus tôt.

Les matières scientifiques restaient ma bête noire. Il me manquait certainement des connaissances de base que je ne pouvais pas réacquérir en aussi peu de temps. Les cours qui étaient dispensés par Sœur Marie Véronique, étaient une source d’angoisse persistante. J’avais pu constater, lors de ma période d’observation avant les vacances, que mon niveau scolaire était loin de celui de mes condisciples.

Le reste des cours de la matinée s’était déroulé sans qu’aucun de mes professeures n’ait à redire à mon comportement. Je reprenais espoir, imaginant que Sœur Thérèse venait de me donner ma dernière fessée. Dès le début de l’après-midi, nous avions un cours de mathématiques qui se prolongeait jusqu’à dix-sept heures. En pénétrant dans la classe, mon moral chuta vertigineusement, inquiet des punitions que mes lacunes dans cette matière pourraient me valoir.
Il devint évident que j’étais en grand danger lorsque Sœur Marie Véronique commença le cours.
« Cet après-midi, ce sera un devoir surveillé. Vous avez trois heures pour faire le problème que je vous ai préparé. »
Le risque n’était pas immédiat, mais j’avais vu ce qui arrivait aux élèves qui obtenaient une note en-dessous de la moyenne. Sœur Marie Véronique ne nous rendra notre copie corrigée et notée qu’une semaine plus tard, mais ce serait alors, pour moi, un nouveau moment de vérité.
A la lecture du problème, je sentis mon ventre se nouer. La première question était assez simple et je voyais bien comment m’y prendre. Il s’agissait d’appliquer une formule apprise en cours. Celle-là, je m’en souvenais. Je ne comprenais pas comment aborder la deuxième. Je plongeais désespérément dans le devoir, cherchant dans mes souvenirs comment je devais m’y prendre.

Cette concentration qui semblait avoir gagné toute la classe, fut perturbée par Nathan qui levait le doigt pour attirer l’attention de Sœur Marie Véronique.
« Que voulez-vous, Nathan ?
– Puis-je aller aux toilettes, ma Sœur ?
– Vous savez parfaitement, mon garçon, qu’il est interdit aux élèves de sortir de la classe pendant les cours. Vous auriez dû prendre vos précautions avant d’entrer en classe. Vous allez devoir attendre. »
Nathan fit une grimace, mais il n’avait pas le choix. Le silence le plus complet retomba, chacun se centrant sur son devoir, tentant de progresser vers la solution du problème que nous avait soumis Sœur Marie Véronique. Je ne vis pas le temps passer. Je levais la tête une bonne heure plus tard, doutant de la qualité de ce que j’avais produit. Il me restait une heure pour achever le travail et, visiblement, ce ne serait pas suffisant.
Nathan, ne semblait plus du tout concerné par son devoir. Il se tortillait sur sa chaise. Je croisais son regard qui faisait le tour de la pièce. C’était du désespoir que je pus y lire. Enfin, il se résolut à lever le doigt.
« Ma Sœur, il faut absolument que j’aille aux toilettes.
– Vous savez parfaitement, Nathan, que je ne vous donnerai pas cette autorisation. Concentrez-vous plutôt sur votre travail. J’ai bien peur que vous vous dirigiez tout droit vers une note médiocre. »
Il revint à son travail, mais pour quelques instants seulement.
« Ma Sœur, je …
- Il suffit, Nathan. Encore une perturbation de ce genre et je vous fesse séance tenante ! »
Nathan subissait une situation impossible. Il ne tenait plus sur sa chaise. Il serrait ses jambes tentant de retenir l’envie d’uriner. Il poussa un grognement qui fit réagir Sœur Marie Véronique.
« Venez ici, Nathan ! Je vais vous donner cette fessée que vous réclamez avec insistance depuis le début du cours. »
Le changement de position fut fatal à Nathan. Il n’avait pas fait plus de trois ou quatre pas qu’une tâche sombre apparut à son entrejambe. Elle s’étendit rapidement à tout son pantalon et une petite flaque se forma entre ses pieds. Nathan s’était figé sur place. Il n’avait pu émettre qu’un « Oh, non ! » à la vue de ce qui lui arrivait.
« De mieux en mieux ! Pipi à la culotte ! »
Les quelques élèves dont l’attention était encore tournée vers leur devoir levèrent la tête à l’apostrophe de Sœur Marie Véronique.
« Approchez, Nathan que je m’occupe de ce grand garçon qui a mouillé son pantalon »
Sœur Marie Véronique n’avait aucunement l’intention d’épargner la honte de la situation à ce jeune adulte que la rigueur des règles de St Marie avait placé dans une position humiliante. Nathan ne réagissait pas. Il contemplait la flaque d’urine entre ses pieds. La religieuse vint lui prendre la main et elle l’amena vers le lavabo situé près du tableau.
« Ôtez votre Pantalon ! »
Mécaniquement, Nathan obéit. Il dut d’abord enlever ses chaussures puis, il se baissa pour se défaire de son pantalon qu’il tint dans sa main, incertain sur ce qu’il devait en faire.
« Laissez-le par terre pour le moment ! »
Nathan le laissa tomber. Il ne paraissait plus capable de la moindre initiative. Il exécutait l’un après l’autre les ordres que lui donnait Sœur Marie Véronique.
« Votre culotte ! »
Le sous-vêtement rejoignit le pantalon sur le sol au pied de Nathan qui se tenait maintenant les fesses nues devant toute la classe.
« Enlevez également votre chemise, elle est trempée ! »
Vêtu uniquement de son tee-shirt, Nathan attendait les décisions de Sœur Marie Véronique. Elle sortit un gant de toilette d’un placard dans lequel elle rangeait les accessoires nécessaires à son enseignement. Elle mouilla le gant et l’enduit de savon. Il était clair qu’elle avait l’intention de procéder elle-même à une toilette sommaire des fesses du jeune homme planté devant elle.
« Je vais le faire, proposa timidement Nathan. »
Sœur Marie Véronique posa le gant qu’elle venait d’enfiler, sur le bord du lavabo. Elle fit pivoter Nathan en le positionnant de profil, puis, sa main vint administrer une dizaine de claques sonores sur les fesses de Nathan.
« Compte-tenu des circonstances, je crois qu’il est attendu de votre part une obéissance scrupuleuse. »
Elle reprit la toilette là où la proposition de Nathan l’avait interrompue. Une main posée dans le bas du dos de Nathan, elle savonna son pubis, puis son sexe sans que le jeune homme qu’elle maintenait en place devant elle fasse le moindre geste pour l’éviter.
« Faire pipi à la culotte pourrait se comprendre pour un petit garçon de trois ou quatre ans. Certainement pas quand on a … Rappelez-moi votre âge, Nathan.
– Vingt-quatre ans, ma Sœur.
– Certainement pas quand on a vingt-quatre ans. »
Sœur Marie Véronique continuait la toilette pendant cette admonestation.
« Ecartez les jambes, que je puisse vous laver les cuisses !
Nathan obéit sans hésiter.
« Puisque vous tenez à vous comporter comme un enfant en âge de mouiller sa culotte, je vais vous traiter comme je le ferais avec un petit garçon de cet âge-là. Il est donc préférable que je vous lave moi-même. Je ne suis pas certaine que vous sauriez le faire correctement. »
Sœur Marie Véronique avait achevé la première partie de la toilette de Nathan. Elle passa le gant sous l’eau et entreprit de rincer la peau qu’elle venait de savonner. Nathan eut un geste de recul quand elle posa le gant sur l’intérieur de sa cuisse. Cette réaction, sans doute due au froid propagé par le gant de toilette, fut immédiatement sanctionnée. De sa main libre, Sœur Marie Véronique claqua les fesses à sa disposition. Nathan émit quelques plaintes étouffées, mais il se tint immobile, laissant sa professeure le corriger.
« L’obéissance la plus stricte, ai-je dit ! »
Sœur Marie Véronique arriva au bout de sa tâche.
« Bon, fit-elle, un pipi à la culotte, cela mérite une bonne fessée. Qu’en pensez-vous Nathan ? »
Nathan ne se faisait certainement plus d’illusion sur les conséquences de son relâchement. Il n’était pas au bout de sa peine.
« Oui, ma Sœur, émit-il faiblement. »


fessé pour pipi culotte


Sœur Marie Véronique le plaça de dos à la classe, puis elle le ploya sous son bras. Elle avait posé son pied sur le coin de l’estrade, offrant ainsi, avec sa cuisse, une petite plateforme sur laquelle elle positionna le bas du ventre de Nathan qui était maintenant à la bonne hauteur pour recevoir sa correction.
La vigueur que la religieuse mettait à fesser le jeune homme, fit prendre, dès les premières claques, une couleur rouge à l’ensemble de son postérieur. Il ne fallut pas longtemps pour qu’adviennent les supplications de Nathan qui devinrent de plus en plus désespérées au fur et à mesure que rougissaient ses fesses.
Sœur Marie Véronique poursuivit le châtiment lorsque les sanglots de Nathan entrecoupèrent ses plaintes et ses promesses de ne jamais recommencer. Il me sembla même qu’elle accéléra alors le tempo de la correction. Elle n’acheva la fessée qu’après que le jeune homme a cessé ses imploraisons, et n’interrompait plus ses pleurs que par un « aïe » sonore à chaque fois que la main de sa professeure claquait ses fesses.
Sœur Marie Véronique leva la tête vers nous.
« Je serai surprise que vous ayez achevé votre devoir. Remettez-vous au travail ! »
Chacun, dans un bel ensemble coordonné, baissa la tête sur la feuille de papier placée devant lui. En général, il n’était pas recommander de se faire remarquer pour son dilettantisme par l’un des professeurs, encore moins quand celui-ci venait d’administrer une fessée à l’un de nos condisciples. L’attitude la plus sage consistait alors à montrer une attention marquée pour son travail. Sans la moindre hésitation, nous appliquâmes tous cette sagesse.
Je me retrouvais alors face à l’impasse mathématique dans laquelle j’étais avant l’interruption provoquée par Nathan. Bien que n’ayant qu’à peine dépassé la moitié du devoir, je ne savais plus comment avancer dans la résolution du problème qui m’était proposé. Il me manquait des bases que mes voisins maîtrisaient certainement. Désœuvré, en quelque sorte, mon attention fut de nouveau attirée par Nathan avec lequel Sœur Marie Véronique n’en avait pas fini.
« Dans le placard, au fond du couloir, vous trouverez une serpillière pour essuyer là où vous avez fait pipi. Allez ! »
Elle claqua les fesses de Nathan en lui montrant la porte. Nathan, toujours vêtu uniquement de son tee-shirt, disparut dans le couloir. Quand il revint, il frotta le sol. Son calvaire était loin d’être fini. D’une nouvelle claque sur les fesses, Sœur Marie Véronique l’envoya au coin. Puis, elle sortit son téléphone portable.
« Sœur Marie Madeleine, excusez-moi de vous déranger. »
Je n’entendais que la moitié de la conversation.
« Je vous remercie. J’aurais besoin que vous me rendiez un service. »
– …
– J’ai là un jeune homme qui vient de faire pipi dans sa culotte.
– …
– Vous avez raison. Il faudrait l’accompagner à l’infirmerie pour que Sœur Bénédicte lui fasse prendre une douche et qu’elle le change.
– …
– Oui, vous avez raison. C’est tout à fait ce qu’il faut. Pouvez-vous vous en charger ? »
Les deux religieuses tombèrent apparemment d’accord. Sœur Marie Véronique revint alors à la classe qu’elle surveillait.
« Axel, mon garçon, n’avez-vous rien à faire d’autre que bailler aux corneilles ? »
C’était une menace qu’il ne fallait pas négliger. Je reportais mon attention sur le devoir, sans que cela me permette d’avancer dans son achèvement. Quelques minutes plus tard, on frappait à la porte de la classe. Sœur Marie Véronique alla accueillir Sœur Marie Madeleine.
« Voici donc le grand garçon qui fait encore pipi à la culotte. Allons, Nathan, à l’infirmerie, nous allons nous occuper de cela. »
Elle accompagna ses propos d’une série de claques sur les fesses nues de Nathan, puis elle le prit par le bras et le fit sortir de la classe en l’encourageant par une fessée à chaque pas. Je me doutais qu’une nouvelle correction était au programme des prochaines minutes pour Nathan.

La classe retrouva alors son calme propice à la concentration nécessaire pour finir le devoir surveillé sur lequel je fis des progrès très modérés.
Toujours accompagné de Sœur Marie Madeleine, Nathan fit sa réapparition une petite demi-heure plus tard. Sa tenue fit sensation. Malgré l’interdiction de faire le moindre bruit pendant le devoir, il y eut un murmure qui parcourut la salle. Nathan avait une nouvelle chemise, mais il ne portait toujours pas de pantalon. Seule une culotte en plastique couvrait ses fesses. Il marchait les jambes légèrement écartées. Sœur Marie Madeleine le propulsa dans la salle de classe d’une bonne claque sur sa cuisse nue.
« Voilà qui convient bien mieux à un petit garçon qui ne sait pas se retenir, commenta Sœur Marie Véronique. »
Elle le dirigea vers le coin tout en fessant ses cuisses. La démarche de Nathan était gênée par la couche que lui avait mise Sœur Bénédicte. Quand il fut immobilisé au coin, nous eûmes tout le loisir de voir ses cuisses rougies portant des marques plus sombres laissées par une règle. Si on y rajoutait ses cheveux encore un peu humides, cela donnait une bonne idée de ce qu’avait dû être le séjour de Nathan à l’infirmerie.

Si se retrouver muni d’une couche et d’une culotte en plastique était la punition habituelle, à St Marie, pour un pipi à la culotte, elle était exceptionnelle. Il était rare que des élèves mouillent leur culotte. Nathan était le premier que je voyais dans cet accoutrement depuis mon arrivée à St Marie, y compris pour les élèves des petites classes.
Toutefois, cette punition extraordinaire ne changeait rien à la routine en place. Le devoir de mathématiques achevé, Sœur Marie Véronique nous libéra. Les internes, dont Nathan faisait partie, se retrouvèrent en études, comme chaque fin d’après-midi.
Nathan ne s’était pas remis du traitement qui lui avait été infligé. Certes, l’ensemble des fessées reçues devaient encore lui cuire et avoir été déculotté devant toute la classe laissait à chaque fois un sentiment de honte qui perdurait quelques temps, mais, oserais-je dire, nous en avions l’habitude et nous étions tous soumis au même régime. Ce ne pouvait être motif à une mortification plus importante qu’habituellement. Cela faisait partie de la vie normale à St Marie.
L’absence de pantalon laissant visible ses jambes nues et la culotte plastique renfermant ostensiblement une couche, c’était un traitement sortant de l’ordinaire qui désignait Nathan à l’attention générale. Surtout à celle des professeurs. C’était Sœur Marie Renée qui surveillait l’étude. Elle ne laissa que cinq minutes à Nathan pour reprendre les habitudes de travail attendues dans notre établissement.
« Nathan, le fait que vous ne portiez pas de pantalon ne vous dispense pas de travailler à vos devoirs pendant l’étude. »
Nathan avait encore des larmes dans les yeux. Il gardait une main posée sur ses cuisses, comme si cela pouvait lui permettre de les dissimuler. Il avait ouvert un cahier devant lui, mais il était évident qu’il n’avait pas l’esprit à ce qui y était contenu. Le rappel à l’ordre de Sœur Marie Renée le ramena à une réalité plus proche. Il savait ce qu’il lui en couterait d’être pris à rêvasser à un moment où il était censé se concentrer sur ses devoirs. Il était urgent de laisser derrière lui l’épisode de l’après-midi, pour reprendre le cours de la vie à St Marie.

Le silence régna dans la salle d’études pendant une bonne demi-heure. Il fut rompu par Sœur Marie Renée.
« Nathan, apportez-moi les devoirs que vous avez effectués depuis le début de cette étude ! »
Nathan devint encore plus pale. Il se leva, un cahier à la main. Dans le silence ambiant, nous entendions le bruit que faisait sa culotte plastique à chaque pas qu’il faisait. Son déplacement était laborieux. Sa couche l’empêchait de resserrer les jambes, l’obligeant à une démarche qui lui donnait l’air de se dandiner. Il tenta de plaider sa cause avant même d’arriver jusqu’au bureau où l’attendait Sœur Marie Renée.
« Je vais travailler maintenant, ma Sœur. Je vais faire attention.
– Montrez-moi ce que vous avez fait depuis que je vous ai rappelé à l’ordre en début e cette étude. »
Nathan lui tendit le cahier qu’il tenait à la main. Sœur Marie Renée l’examina un court instant.
« C’est tout ?
– Oui, ma Sœur, mais je vais …
– Silence ! Je ne veux pas entendre vos piètres excuses ! »
Nathan baissa les yeux. Il était déjà résigné à son sort.
« Vous savez que les élèves qui paressent pendant l’étude sont punis. Une bonne fessée est en général une motivation suffisante pour les ramener sur le chemin de leur travail scolaire. Croyez-vous que votre culotte plastique et votre couche m’empêcheront de vous déculotter ? »
Donner la fessée à un élève était un ballet bien réglé, fruit d’une longue pratique où chacun, professeur comme élève, savait tenir son rôle. Il ne fallut pas plus d’une minute pour que Nathan se retrouve courbé, immobilisé sous le bras de Sœur Marie Renée, lui laissant libre accès à ses fesses encore couvertes par la culotte. L’absence de pantalon facilita la suite. Sœur Marie Renée glissa son pouce sous l’élastique de la culotte qui glissa le long des cuisses de Nathan. Il fallut accompagner la couche pour qu’elle suive le mouvement.
Afin que la fessée atteigne son but, il est nécessaire que les fesses soient suffisamment rougies pour obtenir le niveau de cuisson adéquat. Nonobstant les différences entre les élèves pour ce qui est de supporter une plus ou moins grande douleur, le langage gestuel des punis indique quand la punition a porté ses fruits : les supplications et les promesses, les gestes incontrôlées du bassin et des jambes, les cris et les pleurs … autant de signes permettant à l’enseignant de savoir quand il pouvait mettre fin à une fessée tout en se garantissant qu’elle avait produit les effets attendus.
Celle que reçut Nathan en cette fin d’après-midi, ne fut pas des plus sévères. Se rajoutant à celles qui lui avaient été données auparavant, elle le conduisit bien vite à exprimer bruyamment son repentir. Les promesses qu’il proférait ne changeant rien au déroulement de son châtiment, il finit en pleurs continus qui ne se calmèrent qu’après les premières minutes passées au coin et un rappel de Sœur Marie Renée afin qu’il cesse d’importuner ses camarades.

Sœur Marie Renée laissa Nathan au coin une vingtaine de minutes. Elle le reculotta en repositionnant sa couche et en replaçant la culotte en plastique pour la maintenir en place. D’une dernière petite claque sur la cuisse, elle le renvoya à sa place. Nathan ne se fit plus remarquer. Il se concentra sur ses devoirs jusqu’à la fin de l’étude, sans prendre le temps de lever le nez de ses cahiers.

Toutes ces punitions ayant été notées sur son carnet de correspondance, je songeais qu’il devrait bientôt faire face à la justice de Sœur Gabrielle. Malheureusement, il n’était pas le seul à revenir avec un carnet généreusement rempli par nos professeurs. Nous allions être compagnons d’infortune dès le dîner achevé.

Merci à Peter Pan pour son illustration.

Pour suivre le fil de cette histoire :

Pour comprendre le contexte : introduction

Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 25
L'épisode suivant : chapitre 27.

1 commentaire:

  1. Bonjour,

    Excellent récit. Illustration bien à-propos.
    Ces garçons n'ont pas choisi la facilité mais il faut en payer le prix. Et ces scrupuleuses enseignantes mettront un point d'honneur, n'en doutons pas, à mettre accomplir leur tache.
    Qui aime bien châtie bien...
    C'est d'ailleurs le même genre de situation qui attend Gérome: sa bonne maman Térèze envisage de l'envoyer au pensionnat des sœurs Claquemiche pour améliorer ses résultats scolaires. Ca promet de chauffer...
    Peter'

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