Mon niveau d’attention pendant
les cours avait nettement augmenté. Je ne perdais plus une miette de ce que
disaient les professeures. Je crois que rien de ce qui se passait en dehors des
cours n’aurait pu distraire mon attention du sujet dont il était question dans
la classe. Je découvrais ainsi de nombreux sujets passionnants qui m’avaient
échappés durant mon passage dans ma première terminale. Dès les premières
leçons, je renouais le fil assez vite avec ce que j’avais étudié, quelques
années plus tôt.
Les matières scientifiques
restaient ma bête noire. Il me manquait certainement des connaissances de base
que je ne pouvais pas réacquérir en aussi peu de temps. Les cours qui étaient
dispensés par Sœur Marie Véronique, étaient une source d’angoisse persistante.
J’avais pu constater, lors de ma période d’observation avant les vacances, que
mon niveau scolaire était loin de celui de mes condisciples.
Le reste des cours de la matinée
s’était déroulé sans qu’aucun de mes professeures n’ait à redire à mon
comportement. Je reprenais espoir, imaginant que Sœur Thérèse venait de me
donner ma dernière fessée. Dès le début de l’après-midi, nous avions un cours
de mathématiques qui se prolongeait jusqu’à dix-sept heures. En pénétrant dans
la classe, mon moral chuta vertigineusement, inquiet des punitions que mes
lacunes dans cette matière pourraient me valoir.
Il devint évident que j’étais en
grand danger lorsque Sœur Marie Véronique commença le cours.
« Cet après-midi, ce sera un
devoir surveillé. Vous avez trois heures pour faire le problème que je vous ai
préparé. »
Le risque n’était pas immédiat,
mais j’avais vu ce qui arrivait aux élèves qui obtenaient une note en-dessous
de la moyenne. Sœur Marie Véronique ne nous rendra notre copie corrigée et
notée qu’une semaine plus tard, mais ce serait alors, pour moi, un nouveau
moment de vérité.
A la lecture du problème, je
sentis mon ventre se nouer. La première question était assez simple et je
voyais bien comment m’y prendre. Il s’agissait d’appliquer une formule apprise
en cours. Celle-là, je m’en souvenais. Je ne comprenais pas comment aborder la
deuxième. Je plongeais désespérément dans le devoir, cherchant dans mes
souvenirs comment je devais m’y prendre.
Cette concentration qui semblait
avoir gagné toute la classe, fut perturbée par Nathan qui levait le doigt pour
attirer l’attention de Sœur Marie Véronique.
« Que voulez-vous,
Nathan ?
– Puis-je aller aux toilettes, ma
Sœur ?
– Vous savez parfaitement, mon
garçon, qu’il est interdit aux élèves de sortir de la classe pendant les cours.
Vous auriez dû prendre vos précautions avant d’entrer en classe. Vous allez
devoir attendre. »
Nathan fit une grimace, mais il
n’avait pas le choix. Le silence le plus complet retomba, chacun se centrant
sur son devoir, tentant de progresser vers la solution du problème que nous
avait soumis Sœur Marie Véronique. Je ne vis pas le temps passer. Je levais la
tête une bonne heure plus tard, doutant de la qualité de ce que j’avais
produit. Il me restait une heure pour achever le travail et, visiblement, ce ne
serait pas suffisant.
Nathan, ne semblait plus du tout
concerné par son devoir. Il se tortillait sur sa chaise. Je croisais son regard
qui faisait le tour de la pièce. C’était du désespoir que je pus y lire. Enfin,
il se résolut à lever le doigt.
« Ma Sœur, il faut
absolument que j’aille aux toilettes.
– Vous savez parfaitement,
Nathan, que je ne vous donnerai pas cette autorisation. Concentrez-vous plutôt
sur votre travail. J’ai bien peur que vous vous dirigiez tout droit vers une
note médiocre. »
Il revint à son travail, mais
pour quelques instants seulement.
« Ma Sœur, je …
- Il suffit, Nathan. Encore une
perturbation de ce genre et je vous fesse séance tenante ! »
Nathan subissait une situation
impossible. Il ne tenait plus sur sa chaise. Il serrait ses jambes tentant de
retenir l’envie d’uriner. Il poussa un grognement qui fit réagir Sœur Marie
Véronique.
« Venez ici, Nathan !
Je vais vous donner cette fessée que vous réclamez avec insistance depuis le
début du cours. »
Le changement de position fut
fatal à Nathan. Il n’avait pas fait plus de trois ou quatre pas qu’une tâche
sombre apparut à son entrejambe. Elle s’étendit rapidement à tout son pantalon
et une petite flaque se forma entre ses pieds. Nathan s’était figé sur place.
Il n’avait pu émettre qu’un « Oh, non ! » à la vue de ce qui lui
arrivait.
« De mieux en mieux !
Pipi à la culotte ! »
Les quelques élèves dont
l’attention était encore tournée vers leur devoir levèrent la tête à
l’apostrophe de Sœur Marie Véronique.
« Approchez, Nathan que je
m’occupe de ce grand garçon qui a mouillé son pantalon »
Sœur Marie Véronique n’avait
aucunement l’intention d’épargner la honte de la situation à ce jeune adulte
que la rigueur des règles de St Marie avait placé dans une position humiliante.
Nathan ne réagissait pas. Il contemplait la flaque d’urine entre ses pieds. La
religieuse vint lui prendre la main et elle l’amena vers le lavabo situé près
du tableau.
« Ôtez votre Pantalon ! »
Mécaniquement, Nathan obéit. Il
dut d’abord enlever ses chaussures puis, il se baissa pour se défaire de son
pantalon qu’il tint dans sa main, incertain sur ce qu’il devait en faire.
« Laissez-le par terre pour
le moment ! »
Nathan le laissa tomber. Il ne
paraissait plus capable de la moindre initiative. Il exécutait l’un après
l’autre les ordres que lui donnait Sœur Marie Véronique.
« Votre
culotte ! »
Le sous-vêtement rejoignit le
pantalon sur le sol au pied de Nathan qui se tenait maintenant les fesses nues
devant toute la classe.
« Enlevez également votre
chemise, elle est trempée ! »
Vêtu uniquement de son tee-shirt,
Nathan attendait les décisions de Sœur Marie Véronique. Elle sortit un gant de
toilette d’un placard dans lequel elle rangeait les accessoires nécessaires à
son enseignement. Elle mouilla le gant et l’enduit de savon. Il était clair
qu’elle avait l’intention de procéder elle-même à une toilette sommaire des
fesses du jeune homme planté devant elle.
« Je vais le faire, proposa
timidement Nathan. »
Sœur Marie Véronique posa le gant
qu’elle venait d’enfiler, sur le bord du lavabo. Elle fit pivoter Nathan en le
positionnant de profil, puis, sa main vint administrer une dizaine de claques
sonores sur les fesses de Nathan.
« Compte-tenu des
circonstances, je crois qu’il est attendu de votre part une obéissance
scrupuleuse. »
Elle reprit la toilette là où la
proposition de Nathan l’avait interrompue. Une main posée dans le bas du dos de
Nathan, elle savonna son pubis, puis son sexe sans que le jeune homme qu’elle
maintenait en place devant elle fasse le moindre geste pour l’éviter.
« Faire pipi à la culotte
pourrait se comprendre pour un petit garçon de trois ou quatre ans.
Certainement pas quand on a … Rappelez-moi votre âge, Nathan.
– Vingt-quatre ans, ma Sœur.
– Certainement pas quand on a
vingt-quatre ans. »
Sœur Marie Véronique continuait
la toilette pendant cette admonestation.
« Ecartez les jambes, que je
puisse vous laver les cuisses !
Nathan obéit sans hésiter.
« Puisque vous tenez à vous
comporter comme un enfant en âge de mouiller sa culotte, je vais vous traiter
comme je le ferais avec un petit garçon de cet âge-là. Il est donc préférable
que je vous lave moi-même. Je ne suis pas certaine que vous sauriez le faire
correctement. »
Sœur Marie Véronique avait achevé
la première partie de la toilette de Nathan. Elle passa le gant sous l’eau et
entreprit de rincer la peau qu’elle venait de savonner. Nathan eut un geste de
recul quand elle posa le gant sur l’intérieur de sa cuisse. Cette réaction,
sans doute due au froid propagé par le gant de toilette, fut immédiatement
sanctionnée. De sa main libre, Sœur Marie Véronique claqua les fesses à sa
disposition. Nathan émit quelques plaintes étouffées, mais il se tint immobile,
laissant sa professeure le corriger.
« L’obéissance la plus
stricte, ai-je dit ! »
Sœur Marie Véronique arriva au
bout de sa tâche.
« Bon, fit-elle, un pipi à
la culotte, cela mérite une bonne fessée. Qu’en pensez-vous
Nathan ? »
Nathan ne se faisait certainement
plus d’illusion sur les conséquences de son relâchement. Il n’était pas au bout
de sa peine.
Sœur Marie Véronique le plaça de
dos à la classe, puis elle le ploya sous son bras. Elle avait posé son pied sur
le coin de l’estrade, offrant ainsi, avec sa cuisse, une petite plateforme sur
laquelle elle positionna le bas du ventre de Nathan qui était maintenant à la
bonne hauteur pour recevoir sa correction.
La vigueur que la religieuse
mettait à fesser le jeune homme, fit prendre, dès les premières claques, une
couleur rouge à l’ensemble de son postérieur. Il ne fallut pas longtemps pour
qu’adviennent les supplications de Nathan qui devinrent de plus en plus
désespérées au fur et à mesure que rougissaient ses fesses.
Sœur Marie Véronique poursuivit
le châtiment lorsque les sanglots de Nathan entrecoupèrent ses plaintes et ses
promesses de ne jamais recommencer. Il me sembla même qu’elle accéléra alors le
tempo de la correction. Elle n’acheva la fessée qu’après que le jeune homme a
cessé ses imploraisons, et n’interrompait plus ses pleurs que par un
« aïe » sonore à chaque fois que la main de sa professeure claquait
ses fesses.
Sœur Marie Véronique leva la tête
vers nous.
« Je serai surprise que vous
ayez achevé votre devoir. Remettez-vous au travail ! »
Chacun, dans un bel ensemble
coordonné, baissa la tête sur la feuille de papier placée devant lui. En
général, il n’était pas recommander de se faire remarquer pour son
dilettantisme par l’un des professeurs, encore moins quand celui-ci venait
d’administrer une fessée à l’un de nos condisciples. L’attitude la plus sage
consistait alors à montrer une attention marquée pour son travail. Sans la
moindre hésitation, nous appliquâmes tous cette sagesse.
Je me retrouvais alors face à
l’impasse mathématique dans laquelle j’étais avant l’interruption provoquée par
Nathan. Bien que n’ayant qu’à peine dépassé la moitié du devoir, je ne savais
plus comment avancer dans la résolution du problème qui m’était proposé. Il me
manquait des bases que mes voisins maîtrisaient certainement. Désœuvré, en
quelque sorte, mon attention fut de nouveau attirée par Nathan avec lequel Sœur
Marie Véronique n’en avait pas fini.
« Dans le placard, au fond
du couloir, vous trouverez une serpillière pour essuyer là où vous avez fait
pipi. Allez ! »
Elle claqua les fesses de Nathan
en lui montrant la porte. Nathan, toujours vêtu uniquement de son tee-shirt,
disparut dans le couloir. Quand il revint, il frotta le sol. Son calvaire était
loin d’être fini. D’une nouvelle claque sur les fesses, Sœur Marie Véronique
l’envoya au coin. Puis, elle sortit son téléphone portable.
« Sœur Marie Madeleine,
excusez-moi de vous déranger. »
Je n’entendais que la moitié de
la conversation.
« Je vous remercie. J’aurais
besoin que vous me rendiez un service. »
– …
– J’ai là un jeune homme qui
vient de faire pipi dans sa culotte.
– …
– Vous avez raison. Il faudrait
l’accompagner à l’infirmerie pour que Sœur Bénédicte lui fasse prendre une
douche et qu’elle le change.
– …
– Oui, vous avez raison. C’est
tout à fait ce qu’il faut. Pouvez-vous vous en charger ? »
Les deux religieuses tombèrent
apparemment d’accord. Sœur Marie Véronique revint alors à la classe qu’elle
surveillait.
« Axel, mon garçon,
n’avez-vous rien à faire d’autre que bailler aux corneilles ? »
C’était une menace qu’il ne
fallait pas négliger. Je reportais mon attention sur le devoir, sans que cela
me permette d’avancer dans son achèvement. Quelques minutes plus tard, on
frappait à la porte de la classe. Sœur Marie Véronique alla accueillir Sœur
Marie Madeleine.
« Voici donc le grand garçon
qui fait encore pipi à la culotte. Allons, Nathan, à l’infirmerie, nous allons
nous occuper de cela. »
Elle accompagna ses propos d’une
série de claques sur les fesses nues de Nathan, puis elle le prit par le bras
et le fit sortir de la classe en l’encourageant par une fessée à chaque pas. Je
me doutais qu’une nouvelle correction était au programme des prochaines minutes
pour Nathan.
La classe retrouva alors son
calme propice à la concentration nécessaire pour finir le devoir surveillé sur
lequel je fis des progrès très modérés.
Toujours accompagné de Sœur Marie
Madeleine, Nathan fit sa réapparition une petite demi-heure plus tard. Sa tenue
fit sensation. Malgré l’interdiction de faire le moindre bruit pendant le
devoir, il y eut un murmure qui parcourut la salle. Nathan avait une nouvelle
chemise, mais il ne portait toujours pas de pantalon. Seule une culotte en
plastique couvrait ses fesses. Il marchait les jambes légèrement écartées. Sœur
Marie Madeleine le propulsa dans la salle de classe d’une bonne claque sur sa
cuisse nue.
« Voilà qui convient bien
mieux à un petit garçon qui ne sait pas se retenir, commenta Sœur Marie
Véronique. »
Elle le dirigea vers le coin tout
en fessant ses cuisses. La démarche de Nathan était gênée par la couche que lui
avait mise Sœur Bénédicte. Quand il fut immobilisé au coin, nous eûmes tout le
loisir de voir ses cuisses rougies portant des marques plus sombres laissées
par une règle. Si on y rajoutait ses cheveux encore un peu humides, cela
donnait une bonne idée de ce qu’avait dû être le séjour de Nathan à
l’infirmerie.
Si se retrouver muni d’une couche
et d’une culotte en plastique était la punition habituelle, à St Marie, pour un
pipi à la culotte, elle était exceptionnelle. Il était rare que des élèves
mouillent leur culotte. Nathan était le premier que je voyais dans cet
accoutrement depuis mon arrivée à St Marie, y compris pour les élèves des
petites classes.
Toutefois, cette punition extraordinaire
ne changeait rien à la routine en place. Le devoir de mathématiques achevé,
Sœur Marie Véronique nous libéra. Les internes, dont Nathan faisait partie, se
retrouvèrent en études, comme chaque fin d’après-midi.
Nathan ne s’était pas remis du
traitement qui lui avait été infligé. Certes, l’ensemble des fessées reçues
devaient encore lui cuire et avoir été déculotté devant toute la classe
laissait à chaque fois un sentiment de honte qui perdurait quelques temps,
mais, oserais-je dire, nous en avions l’habitude et nous étions tous soumis au
même régime. Ce ne pouvait être motif à une mortification plus importante
qu’habituellement. Cela faisait partie de la vie normale à St Marie.
L’absence de pantalon laissant
visible ses jambes nues et la culotte plastique renfermant ostensiblement une
couche, c’était un traitement sortant de l’ordinaire qui désignait Nathan à
l’attention générale. Surtout à celle des professeurs. C’était Sœur Marie Renée
qui surveillait l’étude. Elle ne laissa que cinq minutes à Nathan pour
reprendre les habitudes de travail attendues dans notre établissement.
« Nathan, le fait que vous
ne portiez pas de pantalon ne vous dispense pas de travailler à vos devoirs
pendant l’étude. »
Nathan avait encore des larmes
dans les yeux. Il gardait une main posée sur ses cuisses, comme si cela pouvait
lui permettre de les dissimuler. Il avait ouvert un cahier devant lui, mais il
était évident qu’il n’avait pas l’esprit à ce qui y était contenu. Le rappel à
l’ordre de Sœur Marie Renée le ramena à une réalité plus proche. Il savait ce
qu’il lui en couterait d’être pris à rêvasser à un moment où il était censé se
concentrer sur ses devoirs. Il était urgent de laisser derrière lui l’épisode
de l’après-midi, pour reprendre le cours de la vie à St Marie.
Le silence régna dans la salle
d’études pendant une bonne demi-heure. Il fut rompu par Sœur Marie Renée.
« Nathan, apportez-moi les
devoirs que vous avez effectués depuis le début de cette étude ! »
Nathan devint encore plus pale.
Il se leva, un cahier à la main. Dans le silence ambiant, nous entendions le
bruit que faisait sa culotte plastique à chaque pas qu’il faisait. Son
déplacement était laborieux. Sa couche l’empêchait de resserrer les jambes,
l’obligeant à une démarche qui lui donnait l’air de se dandiner. Il tenta de
plaider sa cause avant même d’arriver jusqu’au bureau où l’attendait Sœur Marie
Renée.
« Je vais travailler
maintenant, ma Sœur. Je vais faire attention.
– Montrez-moi ce que vous avez
fait depuis que je vous ai rappelé à l’ordre en début e cette étude. »
Nathan lui tendit le cahier qu’il
tenait à la main. Sœur Marie Renée l’examina un court instant.
« C’est tout ?
– Oui, ma Sœur, mais je vais …
– Silence ! Je ne veux pas
entendre vos piètres excuses ! »
Nathan baissa les yeux. Il était
déjà résigné à son sort.
« Vous savez que les élèves
qui paressent pendant l’étude sont punis. Une bonne fessée est en général une
motivation suffisante pour les ramener sur le chemin de leur travail scolaire.
Croyez-vous que votre culotte plastique et votre couche m’empêcheront de vous
déculotter ? »
Donner la fessée à un élève était
un ballet bien réglé, fruit d’une longue pratique où chacun, professeur comme
élève, savait tenir son rôle. Il ne fallut pas plus d’une minute pour que
Nathan se retrouve courbé, immobilisé sous le bras de Sœur Marie Renée, lui
laissant libre accès à ses fesses encore couvertes par la culotte. L’absence de
pantalon facilita la suite. Sœur Marie Renée glissa son pouce sous l’élastique
de la culotte qui glissa le long des cuisses de Nathan. Il fallut accompagner
la couche pour qu’elle suive le mouvement.
Afin que la fessée atteigne son
but, il est nécessaire que les fesses soient suffisamment rougies pour obtenir
le niveau de cuisson adéquat. Nonobstant les différences entre les élèves pour
ce qui est de supporter une plus ou moins grande douleur, le langage gestuel
des punis indique quand la punition a porté ses fruits : les supplications
et les promesses, les gestes incontrôlées du bassin et des jambes, les cris et
les pleurs … autant de signes permettant à l’enseignant de savoir quand il
pouvait mettre fin à une fessée tout en se garantissant qu’elle avait produit
les effets attendus.
Celle que reçut Nathan en cette
fin d’après-midi, ne fut pas des plus sévères. Se rajoutant à celles qui lui
avaient été données auparavant, elle le conduisit bien vite à exprimer
bruyamment son repentir. Les promesses qu’il proférait ne changeant rien au
déroulement de son châtiment, il finit en pleurs continus qui ne se calmèrent
qu’après les premières minutes passées au coin et un rappel de Sœur Marie Renée
afin qu’il cesse d’importuner ses camarades.
Sœur Marie Renée laissa Nathan au
coin une vingtaine de minutes. Elle le reculotta en repositionnant sa couche et
en replaçant la culotte en plastique pour la maintenir en place. D’une dernière
petite claque sur la cuisse, elle le renvoya à sa place. Nathan ne se fit plus
remarquer. Il se concentra sur ses devoirs jusqu’à la fin de l’étude, sans
prendre le temps de lever le nez de ses cahiers.
Toutes ces punitions ayant été
notées sur son carnet de correspondance, je songeais qu’il devrait bientôt
faire face à la justice de Sœur Gabrielle. Malheureusement, il n’était pas le
seul à revenir avec un carnet généreusement rempli par nos professeurs. Nous
allions être compagnons d’infortune dès le dîner achevé.
Merci à Peter Pan pour son illustration.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Pour comprendre le contexte : introduction
Bonjour,
RépondreSupprimerExcellent récit. Illustration bien à-propos.
Ces garçons n'ont pas choisi la facilité mais il faut en payer le prix. Et ces scrupuleuses enseignantes mettront un point d'honneur, n'en doutons pas, à mettre accomplir leur tache.
Qui aime bien châtie bien...
C'est d'ailleurs le même genre de situation qui attend Gérome: sa bonne maman Térèze envisage de l'envoyer au pensionnat des sœurs Claquemiche pour améliorer ses résultats scolaires. Ca promet de chauffer...
Peter'