Nous roulions en direction de mon
domicile, Magali et moi. Je venais de récupérer ma voiture laissée au parking
près de Ste-Marie la veille au matin. Après cette deuxième journée de cours de
vacances, j’avais invité ma camarade à venir passer l’après-midi en ma
compagnie. Nous avions un peu plus sympathisé toutes les deux et c’est tout
naturellement que je lui avais fait cette proposition.
Cette deuxième matinée avait été,
pour moi, relativement plus calme que la première. D’une part en raison d’une
certaine habitude qui s’était instaurée et d’autre part grâce à mes efforts de
discipline. Contrairement à la veille je n’avais été que fessée symboliquement
et surtout, j’y avais fait face en adulte. Loin de repousser cette sanction, je
l’avais trouvée justifiée et je l’avais acceptée sans broncher ni me plaindre.
Ce qui n’avait pas été le cas de
Magali. Je l’avais retrouvée en larmes à la récréation de 12h30 avant la
sortie. C’est aussi un peu à cause de cela que je lui avais demandé de partager
chez moi le repas de la mi-journée. Sa maman étant en déplacement
professionnel, c’est spontanément que je m’étais proposée à embarquer ma
camarade avec moi. Cela m’était d’autant plus facile car je n’avais pas, de mon
côté, ma belle-mère sur le dos ce midi.
Une dizaine de minutes plus tard,
nous étions arrivées devant mon domicile. La voiture garée au parking de ma
résidence, nous voilà dans les escaliers menant à mon appartement. Je
retrouvais enfin mon chez moi et surtout ma liberté, mon statut et ma condition
de femme. Je n’étais plus sous le joug de ma belle-mère et j’avais comme le
sentiment que mon appartement était redevenu mon territoire.
Sitôt entrées, je proposais à
Magali de se débarrasser de ses affaires et surtout de sa sacoche, un peu comme
si son contenu scolaire laissait émaner quelques vapeurs d’autorité de
Ste-Marie ayant encore quelque influence. Je fis de même avec mon cartable que
je laissais négligemment dans la penderie comme pour en camoufler le pouvoir.
Après les honneurs de mon
appartement à Magali, je lui offris un grand verre de thé glacé qu’elle alla
siroter avec moi devant la télévision. Pour le repas, une salade et un
croque-monsieur feraient l’affaire. Je pris également le temps de téléphoner à
mon mari et aux enfants, ce que je fis avec beaucoup plus de sérénité que la
veille. Mon mari comme ma fille s’en aperçurent d’ailleurs, ils mirent cela sur
le compte de l’habitude et de mon acclimatation à Ste-Marie. Dans un sens, ils
n’avaient pas tort en référence à ma fessée subie et acceptée, mais je n’allais
pas le leur avouer même s’il s’agissait à mes yeux d’une victoire sur moi-même.
Lors de ce repas, le contact avec
Magali fut étrange. Nous apprenions à mieux nous connaître et en même temps je
comprenais combien nos mondes étaient éloignés. Tant que nos relations en
étaient restées entre camarades de classe de Ste-Marie, nos rapports en étaient
simplifiés. Mais sorties toutes les deux de ce contexte si particulier de
l’école, nos différences d’âge et surtout de vécu étaient de plus en plus
prononcées ; heureusement sans que cela ne nuise à nos échanges.
Je sentais que Magali ne se
considérait plus sur le même pied d’égalité que moi. Au début, je mis cela sur
le fait qu’elle était chez moi et que, dans ces conditions, c’était un peu
comme si elle jouait à l’extérieur, n’osant se libérer complètement. Puis je
compris rapidement qu’elle ne pouvait demander à son caractère d’exprimer des
sentiments que son expérience n’avait pas encore forgés. Sous certains aspects,
elle réagissait tout comme ma fille Diane, en grande adolescente qu’elle était.
Sans non plus me considérer comme
sa mère, Magali marquait imperceptiblement avec moi cette sorte de déférence
qu’on doit aux aînées, un peu comme si malgré elle, elle me devait le respect.
De mon côté, je fis tout pour que Magali se sente à l’aise. Je retrouvais en
elle, la fraîcheur et la spontanéité de ma fille. J’avais donc l’avantage que
cette habitude de relation avec une grande adolescente à ceci près, qu’avec
Magali je pouvais plus me lâcher et elle aussi. Il n’y avait plus cette
barrière qu’est la pudeur mère / fille.
C’est d’ailleurs Magali qui le
sentit bien avant moi. Sa grande naïveté l’amena tout naturellement à parler de
tout sans aucune retenue. Pour elle, il n’y avait pas vraiment d’interdits et
je compris que c’était là la force d’une génération née avec Internet où réel
et virtuel se mêlent. Magali parlait indifféremment de cuisine, goût culinaires
comme de sexe et, chose nouvelle pour elle, de fessées.
Sans vouloir faire d’étude
psychanalytique bon marché, c’est ce dernier sujet qui m’intéressa le plus
durant notre repas et je poussai ma camarade à développer ses réflexions. En
fait et comme dans un miroir, je pouvais y voir ma propre image face à cette
sanction.
Curieusement du haut de ses 20
ans, Magali n’était pas choquée par le fait d’avoir reçu une fessée mais plutôt
par la douleur procurée par la vigueur des claques et dans une moindre mesure
par le déroulement public de cette punition.
– Tu sais, hier, ça été très dur
à encaisser, me précisa-t-elle.
– Oui, j’imagine, lui
répondis-je. En plus, tu as été la première, tu ne t’y attendais pas.
– Oh, je savais qu’en prenant mon
téléphone je risquais gros, continua-t-elle. Mais il faut savoir prendre des
risques dans la vie…
La naïveté de Magali l’avait donc
poussée à l’inconscience de croire que braver le règlement et la discipline de
Ste-Marie ne pouvait qu’être anecdotique et se solder par une simple
remontrance.
– Ta maman ne t’avait pas mise en
garde ? Elle ne t’avait pas avertie que les châtiments corporels étaient
en vigueur à l’école ?
– Si, me répondit Magali, mais je
pensais prendre un simple avertissement.
En fait et comme beaucoup de
jeunes de son âge, Magali avait testé, malgré elle, les religieuses de
Ste-Marie et avait appris à ses dépens qu’on ne provoque pas impunément cette
institution.
– Tout de même, lui dis-je, elles
y ont été un peu fort…
– Oh oui ! me dit Magali. La
Sœur Préfète n’a pas fait semblant. En plus, elle allait de plus en plus fort.
J’ai jamais eu mal comme ça !
– Oui, tu nous en as fait part,
lui répondis-je en souriant.
– J’aurais aimé t’y voir toi, me
dit naïvement Magali. Comment tu veux te retenir de crier quand la Sœur te met
la misère sur les fesses en frappant comme une dingue…
Imperceptiblement je rougis.
Magali venait de me mettre en cause en me prenant à témoin mais pensant au fond
d’elle que mon âge, l’âge de sa mère, m’exonérait de facto d’une telle
punition. Je savais, moi, que je n’avais pas été épargnée, la seule différence
c’est que cela n’avait pas eu lieu en public, donc ne se savait pas.
Heureusement ma camarade ne s’aperçut pas de mon petit moment de trouble.
– Sœur Marie-Hortense aurait pu
te convoquer dans son bureau, dis-je. Ça a dû être dur devant tout le
monde ?
En fait pour Magali, le terme
« tout le monde » se résumait à Nicolas pour lequel elle avait flashé
lors de notre arrivée dans la cour de Ste-Marie. D’avoir été fessée devant ce
garçon, qu’elle ne connaissait pas encore, l’avait privée d’être à son meilleur
avantage.
– Oui, continua Magali, surtout
devant des gens que je ne connais pas bien et aussi Nicolas. Tu sais, celui que
j’avais remarqué et que j’ai trouvé craquant….
– Dans un sens, coupai-je, tu
t’es faite remarquer de ce Nicolas… Bon, je sais, pas de la meilleure des
manières… Mais tu sais Magali, en général les garçons adorent les filles qui
ont des faiblesses…
Spontanée, Magali rebondit sur
mon affirmation et dévia le sujet de notre conversation :
– Lui aussi a eu ses faiblesses
et nous les a montrées, continua Magali. Quand la Sœur Préfète l’a fessé, il
s’est laissé aller… En plus la Sœur l’a déculotté devant nous et a fait exprès
de bien exposer sa petite queue…
– Magali ! Ne prête pas ces
intentions-là aux Sœurs !
– Ben quoi ? me dit Magali.
C’est pas ma faute s’il a un petit engin… Mais j’aime bien… En plus il est
rasé… Tu l’as bien vu quand même ?
– Oui Magali, mais ce n’est pas
ça qui compte…
– Quand même, poursuivit Magali,
quand on se voit pour la première fois, on se dévisage… pour le reste c’est
pareil.
Avec son raisonnement naturel,
Magali n’avait pas tort. C’était simplement la curiosité qui conduisait à
regarder et cette curiosité n’était pas malsaine. Moi-même j’avais également
remarqué la veille les attributs intimes de notre camarade Nicolas sans y
fantasmer dessus. Tout comme il m’avait été donné d’observer Magali lorsqu’elle
avait été déculottée.
Afin d’enrichir notre
conversation, je lui en fis la remarque :
– Tu as raison Magali… Toi, c’est
plutôt le contraire de Nicolas ! Côté pilosité, tu n’es pas en reste…
– Tu vois ! me
répondit-elle, tu as remarqué ! Je laisse pousser mes poils parce que ma
chatte est moche, elle ne me plaît pas… Alors, les poils cachent tout.
Avec Magali, nous commencions à
avoir un vrai dialogue de filles. Sans doute le rosé bien frais qui
accompagnait notre repas n’y était pas étranger. Mais au moins, nous échangions
des propos vrais et crus comme deux copines, sans garçons ni mari autour de
nous.
À la fin du repas, Magali ne se priva
pas de griller une ou deux cigarettes sur le balcon. Nous étions bien, c’était
le mois d’août, presque un petit moment de vacances. Notre complicité se
poursuivit sans trop échanger de mots, nous étions toutes deux étendues sur des
relax à digérer plus que notre repas, la matinée de cours de vacances.
Au bout d’une bonne 1/2h, je
rompis le silence :
– Magali, tu peux rester encore à
te reposer. Je vais prendre une douche. Tu pourras en faire autant après.
Ma camarade ouvrit à peine un œil
approbateur, tant elle était fatiguée. Je filais en vitesse sous la douche et y
passais de longues minutes de détente intimes et bien à moi. Contrairement à la
veille, j’y étais seule et en profitais pleinement. Je utilisais tous les
produits corporels et de beauté qui m’avaient cruellement fait défaut la veille
chez ma belle-mère, en un mot, je me réappropriais mon corps. Enfin et avant de
rejoindre Magali, j’enfilai un string et un long T-shirt.
– Magali ! C’est à toi si tu
veux te doucher.
Magali se leva et me suivit
jusqu’à la salle de bain. Je lui donnai une grande serviette éponge ainsi que
tous les produits nécessaires et la laissai se débrouiller. Je profitais de ce
temps libre toute seule pour essayer à nouveau de joindre mon mari à l’autre
bout de la France, plus exactement sur les rives de la Méditerranée où avec les
enfants ils passaient leurs vacances.
– Ça y est !
C’est sur ces trois mots que ma
camarade m’avertit qu’elle venait d’en terminer avec sa douche. J’allai la
rejoindre dans la salle de bain où je la retrouvais, la serviette éponge
enroulée et nouée autour de sa poitrine. Je me proposais de lui prêter de la
lingerie propre et elle accepta une culotte de coupe classique et enfila, tout
comme moi, un long T-shirt.
Nous trouvant toutes les deux dans
la salle de bain, nous en profitâmes pour nous maquiller, histoire d’oublier un
peu plus encore la rigueur de nos cours de vacances à Ste-Marie. Je découvrais
Magali sous un angle bien différent, le mascara, le fard et le rouge à lèvres
affirmant un peu plus sa féminité. Nous poussâmes même la coquetterie jusqu’à
nous vernir les ongles, mains et pieds y passèrent tour à tour, rouge vif pour
ma camarade et rose nacré pour moi.
Après la salle de bain, nous
sommes retournées au salon pour nous détendre à nouveau et discuter encore, de
tout et de rien. C’était l’été, nous n’avions rien d’autre à faire que de
traîner, de nous détendre et d’en profiter. Nous étions bien, tout simplement.
La discussion est forcément
revenue sur Ste-Marie et les sanctions qui y étaient en vigueur. De fil en
aiguille et parce que nous venions de prendre soin de nos corps, je proposais à
Magali une crème hydratante à passer sur les meurtrissures causées par les
claques reçues durant ses fessées.
– Tu sais Magali, c’est à base d’aloé
vera et ça ne peut qu’apaiser l’inflammation, lui dis-je.
– Oui, je veux bien essayer, me
répondit-elle.
– Allonge-toi sur le canapé,
laisse-moi faire, lui conseillai-je.
Magali s’allongea à plat ventre
sur le canapé. Je lui relevai son T-shirt. Sa culotte lui recouvrait
entièrement les fesses mais elle présentait quelques traces rosées bien
visibles sur ses cuisses. Je m’enduisis les mains de crème et commençai à
l’étaler sur ses cuisses. Rapidement les effets de l’aloé vera se firent
sentir.
– Comme c’est
rafraîchissant ! me dit Magali.
– Ne bouge pas ! continuais-je.
Je vais t’en passer sur les fesses, elles en ont aussi bien besoin.
Pour ce faire, je lui pris la
culotte et la lui descendis jusqu’aux genoux afin de libérer ses fesses qu’elle
avait bien potelées, ainsi cambrée. Un globe d’une couleur plus marquée que ses
cuisses, témoin de l’acharnement des claques données par la Préfète de
discipline, s’offrait à mes mains. Je pris ma mission au sérieux et massais le
postérieur de ma camarade avec application.
– Voilà ! Madame est servie,
dis-je à Magali avec une pointe de malice et en lui tapotant les fesses.
– Super ! me répondit-elle.
Ça donne vraiment un coup de frais. Merci !
Sans profiter de manière perverse
du spectacle que m’offraient les fesses de Magali, je les contemplais en me
disant que ces formes rebondies et féminines n’avaient pas été à la fête tantôt
et je me félicitais intérieurement de pouvoir leur redonner un semblant de
dignité les rétablissant à leur juste valeur. Ma camarade appréciait le confort
retrouvé. Elle me proposa de me rendre la pareille.
– Tu veux que je te passe cette
crème sur les cuisses ? me dit-elle. J’ai vu que tu avais encore des
marques.
– Oui, Magali, je veux bien, lui
répondis-je spontanément.
Après tout, je ne risquais rien
d’autre qu’un bon moment de confort partagé en acceptant ce que je venais de
lui procurer. Je m’étendais à mon tour à plat ventre sur le canapé en relevant
moi-même mon T-shirt, découvrant ainsi mes fesses que ne cachait absolument pas
le string que je portais.
– Oh ! Mais tu as aussi des
marques sur les fesses, dit Magali d’un ton révélant sa surprise.
Instantanément je rougis, mais
j’avais la tête enfouie dans mes mains et ma camarade ne s’aperçut pas de ma
gêne. Je me voyais mal lui avouer les fessées que j’avais reçues la veille des
mains de Sœur Marie-Hortense et de ma belle-mère. Magali croyait que j’avais
reçu de simples coups de règles, je préférais me contenter de cette
explication, sa naïveté faisant le reste.
– Oui Magali, dis-je. Je t’ai
déjà expliqué ce matin, n’en rajoute pas s’il te plaît.
– C’est vrai, tu as raison, me
répondit-elle. Allez, détends-toi.
Magali entama sa séance de soins
par mes cuisses. Plus que d’y appliquer bêtement la crème, elle me massait avec
des gestes d’une infinie douceur, faisant pénétrer le produit. C’est tout
naturellement qu’elle poursuivit par mes fesses. Celles-ci étaient directement
accessibles puisque je portais un string. C’est vrai que cette crème procurait
une sensation d’intense fraîcheur.
Peu de temps après, nous nous
retrouvions sur le balcon autour d’un mojito. Magali fumait et je dégustais ce
cocktail en sa compagnie. Nous discutions de tout et de rien lorsqu’on sonna à
la porte. Je me levai et allai ouvrir.
– Tiens, bonjour belle-maman… Je
ne vous attendais pas…
– Et comment ! me
coupa-t-elle. Inconsciente que vous êtes ! Et moi qui attendais bêtement
votre coup de fil… Ah ça, je pouvais attendre longtemps !
– Mais belle maman, hasardais-je,
il y a un malentendu… Je n’ai pas besoin de vous.
– Christine ! n’insistez
pas… Ne vous enfoncez pas… Et heureusement que Sœur Marie-Joseph m’a appelée,
sinon vous ne me disiez rien… À 36 ans, vous n’êtes pas encore adulte, je ne peux même pas compter sur vous…
– Ah oui, dis-je, mais je
n’allais pas vous déranger pour si peu.
Dans mon esprit je pensais que ma
belle-mère faisait allusion à mes ennuis urinaires. Etant donné que durant la
matinée, tout semblait être rentré dans l’ordre, j’essayais de lui faire
comprendre que tout affolement était inutile.
– Pour si peu ! vociféra
presque ma belle-mère. Vous trouvez qu’avoir coupé la parole à une grande
personne et en avoir récolté des heures de retenue est chose
insignifiante ? Moi, je pense le contraire. Montrez-moi votre carte de correspondance !
J’essayais d’amoindrir le choc
causé par l’irruption brutale de ma belle-mère. En plus elle était chez moi et
cela avait à mes yeux une valeur encore plus symbolique.
– S’il vous plaît belle-maman, je
ne suis pas seule, dis-je en chuchotant presque. Si on pouvait voir ça plus
tard.
Loin de l’apaiser, cette
confidence enflamma encore plus la colère de ma belle-mère. Elle s’avança un
peu plus pour deviner avec qui j’étais. Immanquablement elle vit Magali qui,
attiré par le bruit, s’inquiétait de savoir ce qui se passait et était rentrée
dans le salon.
– Tiens, tiens, dit ma belle-mère
en apercevant Magali, je vois qu’en bonne compagnie vous prenez du bon temps…
ça boit, ça fume…
– Belle-maman, s’il vous plaît,
suppliai-je.
– Quoi encore ? lança ma
belle-mère hors d’elle. C’est la présence de votre camarade qui vous
gêne ?
Pour calmer ma belle-mère et
tenter de temporiser, je m’empressais de lui fournir ma carte de correspondance
qu’elle réclamait tant.
– Je lis bien ce qui est écrit,
dit ma belle-mère. Je ne me trompe pas. Vous avez récolté deux heures de
retenue supplémentaire et la Préfète de discipline vous a fessée pour avoir
manqué de respect à la Sœur portière.
– Oui belle-maman, répondis-je,
mais j’ai assumé…
– À la bonne heure !
renchérit ma belle-mère. Eh bien vous allez continuer à assumer maintenant.
– Belle-maman, s’il vous plaît,
dis-je en désignant du regard Magali…
– Christine, coupa ma belle-mère,
quand enfin serez-vous adulte ? Qui est-ce qui a invité votre camarade, c’est
vous ou c’est moi ? Alors, assumez maintenant !
Je savais ce que voulait dire ma
belle-mère. Assumer était synonyme pour moi d’être punie en présence de ma
camarade Magali. Envolée ma belle assurance matinale lorsque j’avais accepté
sans broncher ma punition parce que je l’avais comprise. Là le contexte était
bien différent. L’après-midi passé avec Magali, entre filles, contrastait avec
la discipline stricte de Ste-Marie que ma belle-mère faisait ressurgir
soudainement.
J’avais reçu une fessée, certes
brève, le matin des mains de Sœur Marie-Hortense. Automatiquement et comme le
prévoyait le règlement, cette sanction devait être répliquée à la maison. En
négligeant cela je risquai même d’alourdir la répétition de la punition donnée
par ma belle-mère.
C’est les larmes aux yeux que je
me tenais immobile, chez moi, dans mon salon, en présence de mon invitée Magali
et tout cela parce que ma belle-mère avait pris autoritairement le commandement
des évènements.
– Christine, ôtez ce vêtement
sans forme s’il vous plaît !
Ma belle-mère faisait allusion à
mon long T-shirt qu’elle semblait ne pas trop apprécier. Il m’arrivait presque
à mi-cuisses et à force de le tirer, il baillait. Presque automatiquement,
j’exécutais les ordres de ma belle-mère et fis passer mon T-shirt. Je me
retrouvais seins nus. Magali était debout, pétrifiée qu’elle était par la scène
qui se déroulait sous ses yeux ébahis.
Le simple fait d’obéir et d’ôter
mon T-shirt amplifia la colère de ma belle-mère.
– Christine ! m’hurla-t-elle
dessus. Pour qui vous prenez vous ? Non seulement vous n’avez pas de
soutien-gorge mais en plus vous portez un string ! Attendez que je
m’occupe de vous comme il se doit !
Sur ces paroles ma belle-mère
disparut dans la cuisine. Je n’eus que le temps de croiser le regard incrédule
de Magali, ma belle-mère revenait déjà. Je vis dans sa main gauche la spatule
en bois que j’utilisais pour cuisiner, il me parut évident que ma belle-mère
souhaitait en faire un usage tout autre. Ce que je n’avais pas vu, c’est l’objet
qu’elle tenait dans sa main droite. J’allais rapidement en faire l’amer
constat.
– Christine ! Approchez s’il
vous plaît.
D’un geste bref ma belle-mère
tira sur l’élastique de mon string, derrière, à la base de mes reins. Un bruit
sec claqua. D’un coup de ciseaux, elle venait de sectionner l’étoffe de ce qui
était encore mon string voici quelques secondes. En plus, il faisait partie
d’en ensemble offert par mon mari pour notre dernier anniversaire de mariage et
j’y tenais beaucoup. Plus que ma nudité soudaine ou la perspective d’une
fessée, cette seule pensée me fit pleurer en silence.
Ma belle-mère s’assit sur le
canapé et m’obligea à m’étendre en travers de ses genoux. Sitôt en place les
premières claques se mirent à pleuvoir. Vaincue moralement, j’en ressentis
immédiatement la morsure. Chaque coup faisait mal et j’avais comme l’impression
que la douleur allait crescendo. Toute cette grêle m’avait laissée sans voix,
comme prise par surprise, je n’émettais que de sourds grognements.
Ma belle-mère observa une pause.
Dans mon for intérieur, je sus tout de suite que ma punition n’en était pas
finie.
La pensée qui me traversa
l’esprit à ce moment-là abattit d’un coup d’un seul les dernières défenses que
j’avais en réserve.
« Précédemment dans
l’après-midi j’étais pareillement étendue sur mon canapé en train de me faire
masser les cuisses et le fesses par Magali alors que maintenant j’y étais
fessée par ma belle-mère. Quel amer contraste ! »
À peine cette pensée fut-elle
intégrée par mon esprit, l’avalanche reprit de plus belle. Cette fois-ci les
coups se faisaient plus secs et sur les cuisses. Il était évident que ma
belle-mère utilisait la spatule en bois, et elle la maniait adroitement.
Usée par la douleur je n’eux
malheureusement d’autre alternative que d’implorer en de dégradantes
supplications :
– Non… Aïe… Arrêtez… J’ai mal… Je
ne veux pas… Aïe…
Ma belle-mère terminait sa
punition à la spatule en remontant des cuisses jusqu’à mes reins. Au passage
elle fit claquer l’ustensile sur le pli sous les fesses, là où la peau est la
plus fine et la plus sensible. En même temps que le claquement sec de la
spatule, j’entendais, diffus, un bruit un peu plus sourd. C’était le battement
de mes jambes, qui retombaient lourdement sur le canapé, et que j’envoyais voler
de manière désordonnée.
– Quel spectacle grotesque vous
nous donnez là Christine, dit ma belle-mère. On ne rate rien de votre
intimité !
Au point où j’en étais, je me
moquais pas mal de ma pudeur évanouie tant la douleur prenait le pas sur tout
le reste. Je donnais presque des ruades tellement la violence des coups me
paraissait insupportable. Avec tous ces mouvements je prêtais hélas encore plus
de surface à ma belle-mère qui n’en demandait pas tant.
Un dernier coup de spatule
s’écrasa entre les cuisses, me pinçant fort douloureusement les lèvres de mon
sexe. Je poussai instinctivement un cri aigu tant la brûlure ressentie était
atroce :
– Aïeeeeee ! Houuuu !
Peut-être cette dernière plainte
eut-elle l’effet d’émouvoir ma belle-mère. La fessée cessa. Ma belle-mère me
remit debout. Furtivement je vis mon image dans le miroir du salon. Mon visage
était inondé de larmes, mon maquillage avait coulé. Je pleurais.
J’avais l’impression bien réelle
que mes fesses et mes cuisses n’étaient qu’un brasier incandescent. Je n’osais
y passer les mains de peur de raviver l’intense chaleur qui s’en dégageait. Le
dernier coup de spatule reçu sur ma vulve me faisait cruellement souffrir. Je
passais ma main droite entre mes jambes afin d’en atténuer la brûlure.
– Allez au coin Christine !
indiqua ma belle-mère. Et cessez donc de pleurer, soyez digne devant votre
camarade.
Visiblement ma belle-mère ne
souhaitait pas s’attarder. Elle contresigna ma carte de correspondance et donna
quelques consignes à Magali, non sans l’avoir tancée au passage.
– Jeune fille, dit-elle en
s’adressant à Magali, je vous confie votre camarade. Veillez à ce qu’elle garde
le coin une bonne vingtaine de minutes, après elle pourra faire la grande si
vous le souhaitez… Quant à vous mademoiselle, sachez que je n’aime pas votre
comportement mais ce n’est pas à moi de m’occuper de cela directement, je ne
suis pas votre maman. Cependant, soyez certaine que je lui ferai savoir mon
sentiment là-dessus.
Ma belle-mère partie, je pensais
que Magali serait indulgente avec moi. Je me trompais lourdement. Ma camarade,
sans doute troublée par les menaces ouvertes de ma belle-mère, s’attacha au
strict respect des consignes. Je dus rester au coin plus de vingt minutes
durant. Je mis à profit cette durée pour sécher mes larmes et surtout
réfléchir.
Ma relation avec Magali venait en
quelques minutes de changer radicalement. Comment allais-je y faire face et
surtout de quelle manière ma camarade allait à présent me considérer ?
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Quel plaisir chaque jeudi... la mise au pas de Christine est subtile mais ferme !
RépondreSupprimerBonjour.
SupprimerChristine ne savait peut-être pas tout ce qui l'attendait en intégrant à Ste-Marie...
Merci pour l'intérêt que vous portez au récit.
Jeancla