samedi 27 janvier 2018

Axel, élève à St Marie - chapitre 27

Sœur Gabrielle prit les choses en main comme je m’y attendais. Elle ne consulta nos carnets de correspondance que pour la forme. Il était évident qu’elle avait été mise au courant de nos deux situations, celle de Nathan et la mienne. Il est vrai, en ce qui concerne Nathan, qu’elle pouvait difficilement l’ignorer compte tenu de sa tenue inhabituelle.
La toilette du soir se déroula sans encombre en ce qui me concerne, si on excepte la difficulté que j’avais encore à être totalement nu dans le dortoir devant Sœur Gabrielle et mes camarades. Pour Nathan, ce fut un peu plus compliqué.

Vérification des devoirs


Sœur Gabrielle décréta que puisqu’il fait pipi dans sa culotte, il n’était pas assez, grand pour se laver tout seul. Elle prit donc en charge sa toilette. Pour le deuxième, et sans doute la troisième fois aujourd’hui, il fut lavé par une tierce personne. Sœur Gabrielle insista particulièrement sur son entrejambe. Nathan eut un geste de recul quand notre maîtresse de dortoir s’empara de son sexe pour le savonner. Elle sanctionna ce geste, pourtant involontaire, par une série de claques sur les fesses. L’insoumission que montrait sa dérobade, ne pouvait être tolérée.
Sans lui laisser le temps de passer son pyjama, Sœur Gabrielle conduisit Nathan au piquet. Il patienta là, en attendant que la religieuse fût disponible pour le fesser, après qu’elle s’est occupée des autres pensionnaires du dortoir.
Ma toilette achevée, je passais une rapide inspection devant Sœur Gabrielle qui ne trouva rien à redire à ma propreté intime, y compris après avoir regardé jusque dans la raie de mes fesses et entre mes doigts de pied.
Je mis mon pyjama et je me dirigeai vers le mur le long duquel Nathan se tenait. Je pris la même posture que lui, le nez collé au mur et les mains sur la tête. Fort heureusement, j’avais mon pyjama qui, pour l’instant, couvrait mes fesses. Je savais que cela ne durerait pas.
Nul ne vint nous rejoindre. Apparemment, nous étions les deux seuls punis pour ce soir. Sœur Gabrielle nous fit patienter quelques temps, pendant qu’elle s’occupait des autres élèves. Selon les pratiques habituelles, les élèves qui n’étaient pas punis avaient la priorité de l’attention des maîtresses de dortoir.
Nathan et moi cherchions à nous faire tous petits, hésitant entre les deux alternatives : souhaiter que la fessée nous soit administrée tout de suite pour en avoir fini avec l’angoisse de la correction à venir ; ou retarder le châtiment le plus longtemps possible pour éloigner la perspective de la brûlure qui ne manquerait pas d’embraser nos fesses dès que Sœur Gabrielle porterait son attention sur nous. Ces tergiversations étaient bien inutiles, car seule Sœur Gabrielle décidait du moment de notre fessée.
J’entendis qu’on positionnait une chaise dans notre dos, là où, généralement, Sœur Gabrielle administrait les punitions.
« Nathan, viens ici ! »
Bien que nous attendions cet ordre, il nous fit sursauter. Le moment était venu de faire face aux conséquences de nos actes. Nathan passait en premier. Ma mise en pénitence durerait donc encore un peu.
J’entendis les quelques bruits discrets que provoquait la mise en position de Nathan. Je l’imaginais courbé sur la cuisse de Sœur Gabrielle, laissant ses fesses idéalement disposées pour recevoir la correction toute proche. Je devinais sa peur du châtiment à venir, mêlée du soulagement de la fin de l’attente. Je savais sa honte de se trouver dans cette situation, pour l’avoir éprouvée moi-même à plusieurs reprises. Je gardais cependant scrupuleusement la pause afin de ne pas ajouter à la sévérité de la fessée qui m’était promise.
J’entendis un discret sifflement, puis le son mat du contact avec les fesses de Nathan suivi presqu’immédiatement par un cri. Ça y était. La fessée était commencée.
Il était évident que ce n’était pas la main de Sœur Gabrielle qui punissait Nathan. Il fallut que les fesses de mon camarade de punition souffrissent plusieurs fois de la morsure que leur infligeait Sœur Gabrielle, avant que je ne reconnaisse le bruit des lanières du martinet. C’était l’instrument préféré de Sœur Gabrielle quand elle officiait dans un cadre familial. Pour elle, se considérant comme une mère de substitution, le dortoir était une sorte d’espace domestique. Les fessées qu’elle donnait, s’en ressentaient.
Nathan passa des promesses aux supplications, puis aux cris et aux pleurs. Sœur Gabrielle restait silencieuse. J’appris, par la suite, avec l’expérience, que cela signifiait une colère froide, annonciatrice de corrections rigoureuses.

La fessée cessa.
« Retourne te mettre au piquet ! Je n’en ai pas fini avec toi ! »
Nathan renvoyé au coin


Je sentis Nathan reprendre au plus vite sa place à mes côtés. C’était mon tour. Je sentis une crispation jusqu’au plus profond de mes entrailles.
« Axel, je t’attends ! »
Il n’y avait rien d’autre à faire que me rendre à cette convocation. Dès que je fis face au dortoir, j’embrassais la situation. Tout d’abord, ce furent mes camarades de dortoir, assis chacun à leur table de travail. Ils avaient tous interrompu leurs devoirs pour contempler la punition dont la fessée de Nathan ne représentait que le premier acte.
Aucun de nous, moi y compris quand je n’en étais pas le bénéficiaire, ne pouvait résister au spectacle que constituait une fessée. En son for intérieur, chacun se réjouissait de ne pas être à la place du puni, tout en gardant une once de compassion. En effet, tous savaient qu’un jour ou l’autre, ils seraient à la place de celui qui expiait sa faute sur les genoux de la religieuse. Les fessées que recevaient les autres représentaient une sorte d’avertissement, balisant le risque de ses futures corrections.
Il y avait ensuite Sœur Gabrielle. Sa présence emplissait tout l’espace disponible. Mon regard était irrésistiblement attiré vers le martinet qu’elle tenait dans sa main droite. Bien que n’ayant jamais eu à en connaître les effets étant enfant, j’avais déjà vu des martinets dans leur représentation traditionnelle. La forme de celui-ci correspondait à l’image d’Epinal qu’on s’en fait généralement. Il y avait cependant une différence importante. Les lanières de l’instrument que tenait Sœur Gabrielle étaient bien plus larges et bien plus longues que celles qui équipaient les martinets prévus pour les enfants.
D’un geste du doigt, Sœur Gabrielle m’intima l’ordre de m’approcher. Elle me fit faire les derniers pas en m’attirant vers elle en me tenant par le poignet. Dès que je fus planté devant elle, elle baissa la culotte de mon pyjama.
« Met-toi en place, dit-elle en désignant sa cuisse gauche. »
Je m’allongeais à l’endroit désigné. Elle referma sa prise sur ma taille et enserra mes cuisses entre ses deux genoux.
« Je ne vais pas te fesser pour la désobéissance d’hier quand tu t’es opposé à ton déculottage lorsque Sœur Thérèse a voulu t’administrer une fessée. Tu en as déjà été puni hier. Je considère que cette histoire a été terminée par la correction avec la règle que tu as reçue ce matin. Je suis, par contre, très fâchée que l’un de mes pupilles n’ait pas correctement appris ses leçons. Je peux te promettre que ce sera la dernière fois. J’y veillerai ! »
Je sentis les muscles de Sœur Gabrielle se contracter et sa prise sur moi se raffermir. Un léger sifflement. Le bruit sourd des lanières cinglant mes fesses et la douleur vive, incisive aussitôt après. Ma ruade maîtrisée par Sœur Gabrielle. Ma plainte, étouffée faute d’avoir rempli mes poumons.
Une respiration. Une deuxième fois le martinet sur mes fesses. Un cri plus sonore qui me vide les poumons. Les fesses en feu. Une troisième fois …
Après j’ai perdu le compte. Je ne réussissais à crier que lorsque j’avais pris ma respiration avant que les lanières ne s’abattent une nouvelle fois sur mon postérieur. Sœur Gabrielle tenait un rythme soutenu qui ne me laissait que le temps d’un bref cri avant que la douleur de la cinglée suivante sur mes fesses ne provoque une nouvelle brûlure qui était de plus en plus cuisante. J’étais pris dans un étau, entre les jambes de Sœur Gabrielle ce qui m’interdisait de fuir la douleur qui devenait pourtant insupportable.
Progressivement, la douleur que m’imposaient les lanières du martinet sur mes fesses devint moins vive. La totalité de mon postérieur était en feu et la fessée ne semblait plus qu’entretenir l’embrasement qui emportait mon fondement.
Je ne faisais plus que pleurer, hoquetant un peu plus fort à chaque contact du martinet avec mes fesses. Mes ruades incontrôlées du début de la fessée avaient cessé. Pour autant, cela ne mit pas fin à la punition.
« Bien, fit Sœur Gabrielle, je pense que cela suffit pour ce soir. »


Puni d'une bonne fessée


Elle me laissa le temps de reprendre pied avec la réalité en me gardant à plat ventre sur son genou. Elle passa sa main sur mes fesses, ce qui me provoqua un frisson.
« C’est parfait ! Le martinet a laissé quelques marques sur les fesses. J’espère qu’elles seront encore là au moins jusqu’à demain. Ce sera parfait pour te rappeler d’apprendre correctement tes leçons. »
Elle me remit sur mes pieds.
« Va rejoindre ton camarade au piquet ! »
Elle accompagna son ordre par une tape sur mes fesses ce qui raviva la douleur tant mon postérieur était sensible après cette correction mémorable. Je poussais un petit cri et je me dépêchais de me mettre hors de portée immédiate de la main de Sœur Gabrielle en me réfugiant sur mon lieu de pénitence.

Sœur Gabrielle ne nous laissa pas longtemps au piquet.
« Axel, remonte ton pyjama et va apprendre tes leçons. Je vais venir t’interroger dans quelques instants. Nathan, tu vas mettre le haut de ton pyjama, pas le bas. Je dois te langer pour la nuit. Tu restes donc les fesses nues pour apprendre tes leçons. »
Nathan fit une grimace. Il fut immédiatement repris par Sœur Gabrielle.
« Oui, Nathan, as-tu quelque chose à dire ?
– Non, ma Sœur.
– Peux-tu m’expliquer qu’elle était alors la raison de cette grimace ?
– Je vous prie de m’excuser, ma Sœur »
La voix de Nathan était hésitante. Il se savait tout près d’une nouvelle correction.
« Pour cette fois ça ira. La prochaine fois, je te ferai passer l’envie de grimacer quand je te dis de faire quelque chose. Met-toi à tes devoirs. »
Rester cul nu alors que nous étions tous dans une tenue décente prolongeait sa punition. Il obéit cependant strictement aux ordres de Sœur Gabrielle qui, qu’elles qu’en soient les circonstances, ne se discutaient pas.
Comme chaque soir, le rituel de la récitation des leçons se mit en place. Sœur Gabrielle passait nous voir un par un. Nous pouvions être interrogés sur n’importe lequel des contenus abordés en cours dans la journée. Parfois, il nous était demandé explicitement d’apprendre par cœur une partie de ce que nous avions vu en classe. Sœur Gabrielle  piochait au hasard dans les leçons à savoir pour le lendemain et en quelques questions, elle vérifiait le bon apprentissage. Réussir ce test nous valait des félicitations. Malheur à celui qui y échouait. Sœur Gabrielle faisait ainsi le tour du dortoir chaque soir.
C’était un cérémonial immuable. Comme chaque élève, je me tenais assis à ma table de travail à réviser pendant que Sœur Gabrielle s’occupait de mes camarades. Quand elle eut fini avec mon voisin de lit, elle se dirigea vers moi. Je me levais pour lui laisser la chaise. Debout à son côté, je croisais mes mains dans mon dos. C’était la position requise pendant cet exercice.
« Je considère que les deux fessées reçues aujourd’hui en classe ont été justement sanctionnées à l’internat. Je peux donc signer ton carnet. Tu seras en règle pour demain. »
Sœur Gabrielle apposa son paraphe sur mon carnet.
« Voyons les devoirs. »
Sœur Gabrielle inspecta alors le travail que j’avais effectué à l’étude. Elle comparait avec ce qui nous avait été demandé par les professeurs. Nous étions attentifs à ce que rien n’ait été oublié. Le contrevenant savait qu’elle en serait la sanction : finir les devoirs manquants ou mal exécutés, non sans avoir reçu une bonne fessée. C’était finalement assez rare que des élèves soient punis pour cette raison. L’application pendant l’étude permettait cela. Je passais le test sans encombre.
« Passons aux leçons. »
Je ne pus empêcher de ressentir une certaine appréhension. Je savais que Sœur Gabrielle m’attendait sur cet exercice. Elle m’avait promis d’y être pointilleuse.
Dès la troisième question, je restais sans réponse. Il s’agissait pourtant du cours d’histoire, là où mon niveau universitaire me mettait, en principe, au-dessus de celui de la terminale. Sœur Gabrielle répéta la question une deuxième fois. Je sentis mon ventre se nouer, ce qui me fit perdre encore un peu plus mes moyens. Je fus incapable de sortir la réponse.
« Tu ne te coucheras pas ce soir avant de savoir parfaitement tes leçons. Je pense que tu n’y mets pas assez d’attention. Sans doute un problème de motivation ! »
Sœur Gabrielle saisit ma culotte de pyjama et elle la fit glisser jusqu’à mes genoux. Elle me fit pivoter pour me mettre de profil. Alors sa main claqua mes fesses nues une bonne dizaine de fois de chaque côté. Passant après la correction reçue avec le martinet, la main de Sœur Gabrielle fit des ravages. La douleur qui s’était un peu atténuée revint aussitôt à son plus haut niveau. Mes plaintes et les larmes qui coulèrent montrèrent à Sœur Gabrielle l’efficacité de la punition.
« Tu vas réapprendre cette leçon. Je reviens dans quelques instants le vérifier. »
Sœur Gabrielle me mit en main le livre d’histoire et après une dernière claque sur les fesses, elle me laissa à mon apprentissage. Debout, la culotte de pyjama baissée, je repris la lecture, répétant dans ma tête les différentes étapes de la construction européenne.
Sœur Gabrielle en eut bientôt fini avec l’élève qu’elle avait interrogé après moi. Elle reprit place sur ma chaise.
« Voyons voir où tu en es. »
Eviter la fessée était une très forte motivation. Les dix minutes que Sœur Gabrielle m’avait laissées avaient été suffisantes pour que je sache ce qui m’échappait lors de la première interrogation.
« Je vois que la fessée a encore fait des miracles, commenta Sœur Gabrielle à l’écoute de mes bonnes réponses. Passons à l’anglais. »
Elle piocha dans la liste de vocabulaire que j’avais à apprendre. Les questions se succédaient sans interruption. Ma première hésitation se traduisit par une claque sur les fesses et elle posa une nouvelle fois sa question à laquelle je sus répondre. Je restais bloqué sur le mot qui suivit. Une première claque sur les fesses resta sans effet sur ma mémoire.
« Alors, insista Sœur Gabrielle, comment dit-on arrivisme ? »
Mon mutisme me valut une nouvelle fessée.
« J’attends ! »
Sa patience était épuisée. Je reçus une volée de claque sur les fesses.
« Ruthless ambition ! »
La solution qu’elle venait de me donner fut ponctuée d’une bonne fessée qu’elle poursuivit jusqu’à ce que je sois en larmes.
« Continuons, fit-elle. »
Je butais sur un deuxième mot puis sur un troisième. Sœur Gabrielle me fessait à chaque fois copieusement avant de me donner la solution. Quand je fus arrêté une nouvelle fois, Sœur Gabrielle mit fin à l’interrogation.
« Il est clair que cette leçon n’est pas sue. Tu vas réviser cette liste de vocabulaire et je vais revenir t’interroger. Mais auparavant … »
Sœur Gabrielle me prit par le bras et elle m’allongea à plat ventre en travers de ses genoux. Ce n’était pourtant que sa main qu’elle utilisa, mais après quelques secondes mes fesses me brûlaient autant qu’à la fin de la fessée au martinet.

C’est au travers des larmes qui emplissaient mes yeux que je recommençais l’apprentissage de la liste de vocabulaire pendant que Sœur Gabrielle s’occupait d’un autre de mes camarades de dortoir qui, lui, savait ses leçons.
Le miracle de la fessée eut encore lieu. A la deuxième interrogation, je savais répondre sans hésiter à toutes les questions que me posa Sœur Gabrielle.
« Décidemment, tu as vraiment besoin de bonnes fessées ! Il reste les mathématiques. Qu’avais-tu à apprendre ? »
Ce fut une véritable catastrophe. Je ne savais pas une des définitions que j’avais à apprendre. Mes fesses payèrent le prix de cette ignorance. Sœur Gabrielle soulignait chacune de mes erreurs par deux claques sonores, une sur chaque globe fessier.
L’ensemble des fessées reçues dans la journée avait rendu la peau de mon postérieur tellement sensible qu’il suffisait de l’effleurer pour que je ressente les effets douloureux. Sœur Gabrielle ne semblait pas y mettre une énergie débordante. Il lui suffisait de toucher suffisamment fermement mes fesses de sa main pour, à chaque fois, m’arracher un cri de souffrance.
Lorsqu’elle me courbait sur ses genoux ou sous son bras, j’étais maintenu dans la position dans laquelle elle m’avait mis, c’est du moins l’impression que j’avais. Son bras enserrant ma taille ou sa main posée sur le bas de mon dos délimitait un cadre dont je ne pouvais pas sortir, même s’il était bien souvent plus symbolique que réellement contraignant. Il n’était, bien entendu, pas envisageable que je cherchasse à me soustraire à la fessée en me libérant de l’étreinte de ma professeure. Mais, notamment lors des fessées les plus sévères, l’emprise due à la position dans laquelle j’étais placé permettait de limiter mes mouvements instinctifs de réaction à la douleur. Je pouvais avoir l’illusion que la fessée m’était administrée de force sans que je pusse physiquement l’éviter. Ma passivité contrainte permettait à ma fierté trouvait là une petite consolation.
Debout à côté d’elle, je n’étais pas immobilisé. Je me tenais à sa portée et je devais faire un effort de volonté pour y rester tout en voyant clairement venir la prochaine claque. Chacune d’entre elles était suffisamment appuyée pour me faire faire un pas en avant afin d’en absorber l’énergie. Je devais alors compenser ce déplacement et me replacer là où la main de Sœur Gabrielle m’attendait pour me fesser une nouvelle fois. J’avais ainsi l’impression de collaborer activement à ma punition, accentuant encore plus la honte que je ressentais.
A la troisième question restée sans réponse, Sœur Gabrielle me coucha sur ses genoux. Elle m’administra une assez courte, mais vigoureuse fessée à main nue. Je n’aimais pas cela. Quand les punitions étaient trop courtes, c’est qu’elles annonçaient une seconde partie qui, elle, était souvent plus rigoureuse. Comme je savais avoir mérité une véritable punition, cette petite fessée ne pouvait suffire.
 « Tanguy, peux-tu me ramener le martinet ? »
Je serrais les dents à l’évocation du terrible instrument dont je venais de faire la connaissance. Je connaissais maintenant mon sort.
« Il est clair que tu as des lacunes importantes en mathématiques. Nous allons devoir nous occuper de cela. J’en parlerai à Sœur Marie Véronique. Il est nécessaire que nous te concoctions un programme de remise à niveau. Cela n’explique pas pourquoi tu n’as pas appris les définitions que tu avais au programme de ce soir. Pour cela, une bonne fessée est nécessaire. Ensuite, tu me copieras vingt fois chaque définition. »
Sœur Gabrielle acheva sa semonce par une bonne fessée à main nue.
« Est-ce bien compris, Axel ? 
– Oui, ma Sœur.
– Bon, et maintenant la punition. »
Sa main s’abattit sur mes fesses en un rythme régulier, implacable. Elle voulait faire impression et elle le fit sans difficulté. J’étais incapable de résister plus de quelques secondes à une fessée donnée par Sœur Gabrielle. Cette fois-ci ne fit pas exception. Je laissais éclater mes sanglots dès le début de la fessée. Il y eut une courte pause.
« Merci, Tanguy ! »
Sœur Gabrielle poursuivit avec le martinet. Elle dut poser sa main sur le bas de mon dos pour restreindre mes mouvements involontaires en réaction à la douleur qui embrasait mes fesses.  Elle n’eut pas besoin d’une très longue fessée pour me réduire en un petit garçon criant le plus fort possible son retentir.
Satisfaite de l’effet qu’elle avait produit, Sœur Gabrielle me fit asseoir sur ma chaise dès la fessée finie. Elle ne tint pas compte du cri que je poussais lorsque ma peau entra en contact avec le bois dur de la chaise.
« Vingt fois chaque définition ! Je reviens vérifier dès que j’aurai mis au lit tes camarades. »
Pendant que je me mettais à mon pensum, Sœur Gabrielle annonça l’heure du coucher.
« Tout le monde va faire pipi et on se met au lit ! Nathan tu te mettras au coin. Je vais venir m’occuper de toi. »
Sœur Gabrielle surveillait les ablutions de chacun et elle fit accélérer les trainards d’une bonne claque sur le fond du pyjama. Elle passa border chacun des garçons dans son lit. Il ne restait plus que Nathan et moi, les deux punis du soir.
Sœur Gabrielle apporta plusieurs objets près du lit de Nathan sur lequel elle étala une serviette.
« Nathan, viens-ici ! »
Elle coucha le garçon sur le dos, là où elle avait placé la serviette. Puis, elle prit ses deux chevilles qu’elle remonta au-dessus de sa tête. Elle les bloqua sous son aisselle. Alors, elle appliqua le martinet sur les fesses de Nathan, accompagnant chacun de ses mots d’une forte cinglée des lanières du terrible instrument.
« Tu porteras des couches et une culotte en plastique jour et nuit, sous ton pantalon, pendant une semaine. Tu ne pourras aller aux toilettes que trois fois par jour : le matin, le midi et le soir avant de te coucher. A chaque fois, tu demanderas à un adulte de t’y emmener pour t’ôter la couche et la remettre en place. En dehors de ces moments, interdiction de toucher à ta couche. Quand tu l’auras mouillée, tu demanderas à un professeur de te changer. Après t’avoir lavé les fesses, il te fessera. Je déciderai, dans une semaine, si tu es assez grand pour porter de nouveau une culotte de grand garçon. »
Les fesses de Nathan étaient tournées vers moi. Je voyais les zébrures provoquées par les lanières du martinet, se dessiner sur ses fesses et sur le haut de ses cuisses à chaque fois que Sœur Gabrielle y appliquait le martinet. Nathan promettait une obéissance absolue entre chaque cinglée, mais ses serments étaient décousus, entrecoupés par les cris et les pleurs qu’il ne pouvait retenir. Enfin, une fois les fesses et le haut des cuisses largement striées par le martinet, Sœur Gabrielle laissa tomber son instrument punitif.
Elle tenait les deux chevilles de Nathan de sa main gauche, maintenant les jambes de Nathan au-dessus de sa tête afin de laisser ses fesses bien dégagées. Elle y versa une poudre blanche. Je compris alors qu’elle talquait les fesses de Nathan. De sa main libre elle étala le talc du pubis jusqu’au haut des fesses, en prenant soin d’en recouvrir la verge, les testicules et la raie des fesses du garçon qu’elle appétait pour la nuit.
Enfin, elle glissa une couche propre sous le bas du dos de Nathan et elle la referma sur son sexe. Elle lui enfila alors une culotte en plastique. Nathan était prêt pour la nuit.

J’avais eu le temps de finir ma punition. Sœur Gabrielle vint s’en assurer. Elle en sembla satisfaite. Elle me mit debout, puis une claque sur les fesses.
« C’est l’heure d’aller au lit. »
Elle m’accompagna aux toilettes et m’ordonna de faire pipi. Les toilettes du dortoir, comme toutes celles de St Marie, n’étaient pas closes. Chaque cuvette n’était séparée de sa voisine que par une cloison qui montait à hauteur des hanches. Il n’y avait pas de porte. Nous faisions pipi ou caca sous la surveillance d’un adulte, à des heures déterminées. Nathan venait d’en faire l’amère expérience. La surveillance permettait de s’assurer de notre hygiène intime et il n’était pas rare qu’insatisfaite par celle-ci, l’adulte présent s’en charge lui-même, ce qui se traduisait immanquablement par une fessée.
Sœur Gabrielle supervisa mes ablutions. Elle exigea qu’avec une feuille de papier toilette, j’essuie la dernière goutte d’urine qui pendait au bout de ma verge, puis elle me reculotta. Elle me ramena jusqu’à mon lit.
« J’ai l’habitude de fesser les trainards qui ont obligé leurs camarades à les attendre pour l’extinction des lumières. Il n’y a pas de raison que tu passes à travers. »
Assise sur mon lit, elle me coucha sur ses genoux. Elle baissa ma culotte de pyjama, et elle me donna une courte fessée de sa main nue.
« Je pense que cela suffit pour ce soir. »
Elle me remit debout entre ses jambes. Je sanglotais encore. Elle sortit un mouchoir de sa poche et me le présenta devant le nez.
« Souffle ! dit-elle. »
Elle recommença avec l’autre narine, puis elle essuya les larmes qui coulaient sur mes joues.
« Tu te calmes ! me dit-elle d’une voix ferme qui grondait juste un peu. Tes camarades dorment. Plus de bruit, sauf si tu veux une autre fessée. »
Elle remonta mon pantalon de pyjama, puis elle me mit au lit. Elle en borda soigneusement les couvertures. Sœur Gabrielle me laissa seul pour éteindre les lumières du dortoir.
« Bonne nuit ! Tout le monde dort maintenant ! dit-elle d’une voix faussement sévère. »
J’entendis Sœur Gabrielle remonter l’allée qui séparait les deux rangées de lits. Elle s’arrêta près de celui de Nathan sur lequel elle s’assit. Je l’entendis murmurer doucement. Elle y resta un petit moment, puis elle se leva.
J’espérais qu’elle s’arrêterait près de moi. J’eus un court moment d’angoisse quand elle fit un détour pour border un de mes camarades qui s’était découvert. Puis elle s’approcha et prit place sur le bord de mon lit.
Je m’étais allongé sur le ventre. Mes fesses supportaient à peine le poids des draps et des couvertures. Sœur Gabrielle posa sa main sur mon dos qu’elle massa doucement. Elle détendit un à un les muscles de mon cou qui, je m’en rendais compte maintenant, était encore noués par la tension que j’avais subie pendant la soirée.
Sa main descendit vers le bas de mon dos, massant chaque endroit jusqu’à ce qu’en me détendant, je m’abandonnais à sa caresse. Sa main descendit encore et passa sous l’élastique de mon pyjama. Le premier contact de sa main sur mes fesses fut douloureux. Je me crispais en étouffant un petit cri.
« Chut, fit-elle, chut. »
Elle massait mes fesses un petit geste circulaire et quand elle passait sur un sillon douloureux laissé par une des lanières du martinet, je sentais un frisson remonter le long de ma colonne vertébrale. Sœur Gabrielle insista jusqu’à ce que je la laisse faire sans me contracter. La cuisson de mes fesses devint moins lancinante, plus régulière tout en s’atténuant. Peu à peu, je la laissais imprimer un mouvement imperceptible qui, partant de mes fesses, entraînait tout mon dos et le haut de mes cuisses.
Sœur Gabrielle remonta alors doucement le long de mon dos. Elle caressa ma joue, essuyant les larmes qui s’y trouvaient encore. Puis, elle passa sa main dans mes cheveux, lissant les mèches que mon coucher avait désordonnées. Elle se pencha alors près de mon oreille.
« Chut, chut, c’est l’heure de dormir mon grand garçon. »


Câlin de Sœur Gabrielle


Elle poursuivit son geste un petit moment en je me sentis glisser doucement dans le sommeil avec un sentiment de sécurité dont je ne me rappelais pas l’équivalent.

J’étais déjà endormi, mais je sentis son léger baiser sur ma joue.

Merci à Peter Pan pour ses illustrations.

Pour suivre le fil de cette histoire :

Pour comprendre le contexte : introduction

Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 26
L'épisode suivant : chapitre 28

1 commentaire:

  1. Bonjour,

    Excellent récit comme de coutume, bien relayé par des illustrations qui en résument les grandes lignes. Superbe.
    Peter Pan.

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