Quittant les ateliers du rez-de-chaussée
nous reprîmes le grand escalier pour monter au deuxième étage. C’était une
succession de bureaux tous vitrés sur le couloir à l’exception de quelques-uns.
On pouvait donc voir les gens travailler sur leurs ordinateurs ou le nez plongé
dans des dossiers.
Au milieu du couloir Madame Leroy
rentra sans hésiter dans un bureau à la porte fermée. Je la suivi dans une
pièce où se trouvait une petite brunette, la trentaine comme moi, les cheveux
bouclés avec un dossier ouvert devant elle. Je reconnus immédiatement mon
curriculum vitae avec ma photo.
« Je vous présente Céline notre
Directrice des ressources Humaines. C’est elle qui va vous présenter votre
contrat que vous devrez parapher et signer avec la mention lu et approuvé à la
fin. Comme je vous l’ai déjà dit, ce contrat est non négociable aussi je vous
conseille de bien le lire pour vous en imprégner. Céline je vous présente
Georges qui vient de passer avec succès
le test aux instruments. Il est donc apte à intégrer la SFID. Je vous laisse voir
avec lui pour son contrat et les formalités administratives. »
En attendant ces mots je
rougissais jusqu’aux oreilles et ne savait plus ou me mettre devant cette
charmante personne qui venait de savoir que j’avais été fessé et fouetté par
Madame Leroy.
Madame Leroy parti, Céline se
leva, vint me tendre la main et m’invita à m’assoir en face d’elle. Elle avait
bien remarqué mon trouble au départ de Madame Leroy et souriante et
compatissante me mit rapidement à l’aise.
« Vous savez le test aux
instruments on y est tous passé. C’est obligatoire. Et vous avez de la chance
car parfois, si elle a un doute, elle convoque la personne pour un deuxième
entretien qui est souvent plus sévère que le premier. Je vais donc vous
présenter votre contrat dont certaines clauses sont particulières, Madame Leroy
a dû vous prévenir. Mais avant il faut que vous alliez au studio photo pour
vous faire photographier. »
Devant mon étonnement Céline
m’expliqua que chaque nouvel entrant chez SFID devait après le test aux
instruments se faire photographier les fesses marquées pour alimenter le book
de la société. Les photos exposées dans la salle de réunion revinrent
immédiatement à mon esprit et je sentis une nouvelle bouffée de chaleur
m’envahir. Elle me précisa aussi que dans le cadre du règlement intérieur après
chaque fessée disciplinaire le protocole exigeait, à titre de preuve dans le
dossier du puni, une photo des fesses corrigées.
Ainsi mes fesses rougies avec les
marques des martinets et de la canne Anglaise allaient-elles être exposées au
sus et au vu de tous les employés. Peut-être même sur le site internet aux yeux
de tous les visiteurs. Je n’en revenais pas.
Céline me rassura aussitôt en me
disant que les photos restaient anonymes et qu’à moins de connaître des détails
intimes il était difficile de reconnaître quelqu’un au travers de sa seule
paire de fesse fut-elle rougie.
Céline se levant m’emmena au bout
du couloir ou se trouvait le studio photo. Elle sonna à un interphone car une
lampe rouge était allumée au-dessus de la porte. Cela signifiait m’expliqua-t-elle
que des photos ou un tournage étaient en cours.
Une voix féminine répondit à
l’interphone en disant d’entrer.
« C’est Delphine notre
photographe me dit Céline. »
Le studio photo était une vaste
pièce bien éclairée avec une espèce de scène dont le fond était
interchangeable, des projecteurs tournés vers cette même scène éclairait
crument un postérieur présentant les stigmates d’une fessée énergique au
martinet. La personne courbée sur un chevalet se redressa et je pus reconnaître
Julie la standardiste qui devint rouge de honte en me voyant.
« Allez Julie, c’est fini.
Tu peux retourner à ton poste lui dit Delphine sans ménagement en lui assénant
une claque sur la fesse. »
Ses photos étant terminées, elle
se rhabilla sans demander son reste et ressortit très vite pour retrouver son
standard.
La photographe, une grande brune
sportive trentenaire en pantalon et chemisier qui manipulait un bel et gros
appareil numérique s’adressa alors à moi et me dit :
« A votre tour Monsieur. Je
crois qu’il s’agit du test d’embauche. Alors déshabillez-vous entièrement et
allez vous mettre en place courbée sur le chevalet comme pour recevoir la
fessée. J’en ai pour 5 minutes le temps de régler l’éclairage. »
Rouge de honte je cherchais des
yeux une cabine ou un coin caché pour me mettre à nu. Céline m’observait et
attendais visiblement intéressé de découvrir mon corps et mon intimité.
« Georges, vous permettez
que je vous appelle Georges, ne soyez pas craintif. Dans notre métier nous
avons l’habitude de la nudité et des fesses rougies. Cela fait presque partie
du quotidien si je puis dire. Alors allez y déshabillez-vous et ne faîtes pas
attendre Delphine qui pourrait trouver là un motif de punition. N’hésitant plus
je quittais à nouveau mon pantalon, ma chemise et je fis glisser doucement mon
caleçon sur mes fesses toujours sensibles. Puis j’allais me mettre en position
comme demandé sur le chevalet.
– Ah oui vous avez bien marqué
sur le test ! Cela va faire des jolies photos dit Delphine revenue
derrière moi. »
Elle me tapota les fesses puis me
dit :
« La couleur est déjà un peu
passée, c’est dommage. Cela fait un décalage avec les marques. Il faut que j’en
redonne un peu. Vous permettez. »
Sans attendre ma réponse
attrapant un paddle que je n’avais pas vu elle m’asséna alors une série de
plusieurs coups bien claquants qui me firent sursauter et gémir de douleur.
« Voilà c’est mieux la
couleur revient. Encore quelques coups de ce côté et ce sera parfait. »
Et la voilà qui me claque à
nouveau l’autre côté. Delphine a visiblement l’habitude de fesser et elle le
fait avec sérieux et application comme un peintre devant sa toile. Puis elle
attrape son appareil et commence à prendre des photos. A chaque photo les
projecteurs flash crépitent et une lumière violente tel un éclair surgit dans
la pièce.
Je la sens se déplacer derrière
moi pour prendre mon derrière rougie sous tous les angles. Au bout d’une
douzaine de flash elle me libère et me rend à Céline qui assistait à la séance.
Je me rhabille donc devant elle
et elle n’ignore plus rien de mon anatomie dont je n’ai pas honte
habituellement. Je suis jeune et je m’entretiens en courant régulièrement et en
faisant un peu de salle de gym. Je suis donc un peu musclée, un peu velue ou il
faut mais pas trop, avec quelques tablettes de chocolat et la nature m’a
normalement équipé d’après ce qu’ai pu voir en me comparant sur internet. Céline
à l’air d’apprécier même si elle fait semblant de regarder ailleurs.
Retour dans son bureau ou elle me
fait rassoir. Les derniers coups de paddle ont réveillé ma sensibilité et je me
cale sur la chaise de manière à ne pas appuyer sur les parties douloureuses.
Compatissante Céline me sort un
tube de crème apaisante et me propose de m’en passer sur mes fesses. Je la
remercie arguant que je le ferai moi-même ce soir.
« Comme vous voulez me dit
’elle avec un peu de regret. »
Elle me présente alors le
contrat. Nous lisons ensemble les clauses sur la mission, la date d’embauche,
la période d’essai.
Celle-ci est renouvelable, ce qui
veut dire que la première période n’a pas été probante, le règlement intérieur
prévoit une correction magistrale donnée par Madame Leroy. Céline me dit qu’il
vaudrait mieux que je réussisse ma période d’essai d’emblée car en cas de
renouvellement je risquais de ne pas pouvoir m’assoir pendant une semaine.
Le lieu de travail m’obligeait à
déménager. Cela ne me gênait pas mais il fallait que j’aie le temps de me
trouver un logement à ma convenance. Céline me dit que Madame Leroy avait prévu
de m’héberger gratuitement dans sa grande maison en face des bureaux et qu’il
m’était difficile de refuser. Elle en profita pour me demander si j’étais
célibataire et ma réponse sembla lui convenir.
La rémunération et le statut
m’ayant été annoncé par Madame Leroy nous passâmes rapidement à l’article 7
« Article 7- obligations
professionnelles
-
Le salarié
devra se conformer aux directives et instructions émanant de la direction.
-
A se
soumettre dans les conditions fixées par le règlement intérieur à toutes
punitions demandées par son supérieur hiérarchique direct ou par un membre de
la direction, selon le barème en vigueur (en annexe).
-
Une photo
de la partie ainsi corrigée devra être faîtes à l’issue de la punition afin
d’être jointe au dossier du salarié.
-
A
participer aux essais des produits de la SFIB sous l’autorité de Madame Simone
Directrice de Production, soit en tant que receveur et ce aussi souvent que les
besoins de l’entreprise le nécessiterons soit plus rarement en tant que
correcteur toujours sous l’autorité de Madame Simone.
-
A
participer à la demande de clients à des essais d’instruments en tant que
receveur dans le show-room.
-
Un refus
de participation alors que le salarié est présent dans l’entreprise pour
quelques motifs que ce soit sera considéré comme une faute grave
Pour toute séance d’essai et quelques que
soit sa durée, l’entreprise accorde une demie journée de congés supplémentaire
aux participants salariés.
A titre d’avantage social la SFID accorde à
chaque salarié un instrument de correction gratuit chaque année dans la gamme
en cours (hors collection prestige) pour un usage domestique exclusivement et
afin de promouvoir la discipline par les châtiments corporels au sein des
familles. »
Et un peu plus loin
l’annexe :
« Annexe
au contrat de travail
Barème des punitions
Il est rappelé que celle-ci sont données sur
les fesses entièrement dénudées
Pour les employés c’est le supérieur
hiérarchique directe qui donne la correction en salle de correction après avoir
fait valider par la DRH le motif et le
barème retenue. Hors faute lourde (voir plus bas)
Pour les cadres les punitions sont données
par Madame la Présidente dans son bureau à sa seule appréciation mais en
présence de la DRH à titre de témoin.
Faute
légère :
Retard exceptionnel, fautes d’orthographe, manque
de rapidité, négligence légère, tenue négligée
10 à 30 coups de martinets soft ou medium à
l’appréciation du supérieur hiérarchique
Faute
grave
Retards répétés, erreur pouvant avoir des
conséquences graves, insolence envers son supérieur ou les autres salariés,
négligence grave.
10 à 30 coups de paddle, 10 à 20 coups de
martinets medium ou sévère, 6 coups de canne anglaise.
Faute
lourde
Absence injustifiée, erreur entraînant la
perte de client ou de chiffre d’affaire, injures envers la direction ou les
autres salariés
20 à 30 coups de paddle et tawse, 20 à 30
coups de martinets sévères, 20 à 30 coups de cravache ou de fouets, 18 coups de
canne anglaise comptés par le puni.
La correction pourra à l’appréciation de la
direction, être donnée devant l’ensemble du personnel réuni pour l’occasion. »
Ayant fini la lecture Céline me
tendit un stylo noir et me demanda de parapher et signer chaque page et à la
fin de rajouter à la main lu et approuvé. Je ne pouvais plus ignorer dans quoi
je m’engageais. Malgré la douleur de mes fesses et les clauses du contrat je
signais énergiquement et tendais fièrement à Céline mon contrat. Celle-ci le
prit en souriant et me dit gentiment :
« Vous faîtes le bon choix
Georges. Vous verrez, malgré quelques désagréments parfois, c’est une bonne
maison pour qui aime la discipline ! »
Le lundi où je devais démarrer à
la SFID était arrivé. J’avais donné la dédite de mon appartement que je devais
rendre dans un mois compte tenu du préavis. Je m’organiserai pour savoir ce que
je faisais des quelques meubles que j’avais acheté lorsque j’avais démarré dans
la vie active. J’avais fait une valise avec de quoi tenir 15 jours avant que je
ne revienne à Paris.
Ayant rendez-vous avec Madame
Leroy à 9 heures, je m’étais levé à 6 heures pour pouvoir partir à 7 heures ce
qui me laissait 2 bonnes heures pour arriver à la SFID. Mais les bouchons déjà
présents à cette heure-là sur le périphérique me firent perdre du temps.
Toutefois ayant une marge de sécurité je pris l’autoroute concentré sur ma conduite.
Arrivée à la sortie de péage pour rejoindre la route départementale qui
m’amènerait à la SFID un bouchon s’était formé et les voitures n’avançaient
plus.
Obligé de m’arrêter moi aussi je
descendais de ma voiture pour aller aux nouvelles. Un automobiliste devant moi
me dit alors :
« Ce sont les agriculteurs.
Ils font un barrage filtrant pour manifester contre la politique Européenne.
Ils laissent passer les voitures au compte-goutte. On en a au moins pour une
demi-heure. »
C’était la catastrophe ! Je n’avais
plus d’avance et ce bouchon allait me faire arriver en retard le premier jour.
Le règlement intérieur de la SFID me revenait en mémoire. Une boule m’étreignit
l’estomac et je commençais à penser à Madame Leroy qui allait m’attendre.
Je saisissais mon téléphone
portable pour appeler la SFID et prévenir de mon retard. Là, la couverture
réseau était trop faible pour appeler. Mes jambes commençaient à flageoler en me rasseyant dans ma voiture pour attendre
le déblocage.
Une heure après j’arrivais enfin
à la SFID. Il était déjà 9h30. Je me garais précipitamment et m’engouffrai dans
le hall d’entrée. Je retrouvais Julie derrière son comptoir qui me reconnue
immédiatement et semblait m’attendre. Lorsque je lui dis que j’avais rendez-vous
avec Madame Leroy elle me répondit :
« Oui je suis au courant
avec un sourire mi amusé mi compatissant. Vous aviez rendez-vous à 9 heures n’est-ce
pas ? me demanda-t-elle goguenarde. »
J’acquiesçai de la tête et
baissai inconsciemment le menton.
« Je dois d’abord prévenir notre
Directrice des ressources humaines. »
Elle passa un coup de fil et
quelques minutes après je vis apparaître Céline. Après m’avoir salué elle me
dit :
« Madame Leroy vous
attendait à 9 heures. Elle m’a chargé de vous accueillir et de vous amener à
son bureau. »
Le même sourire mi amusé mi
compatissant soulignait le joli visage de Céline. Je la suivais dans le grand
escalier jusqu’au premier étage ou je reconnus la porte du bureau de la
présidente. Après avoir frappé un « entrez » sonore retenti. Céline
m’ouvrit la porte et s’effaça pour me laisser passer avant de me suivre pour
entrer et refermer la porte. Madame Leroy toujours aussi élégante se tenait
debout derrière son bureau l’air sévère.
« Georges je ne vous
félicite pas. Pour votre premier jour vous faîtes très fort. 30 minutes de
retard ! Vous allez me dire que vous avez eu des bouchons, des accidents
peut-être, des manifestations. Vous avez surement de bonnes raisons d’être en
retard. Mais ici on ne tolère pas de retard. Vous n’aviez qu’à prévoir une
marge de sécurité et être là à 8h30. Personne ne vous en aurait fait le
reproche. Mais le premier jour de son embauche arrivée avec 30 minutes de
retard, là je dois dire chapeau ! »
Je n’en menais pas large pendant
son sermon, j’étais rouge comme une pivoine et mes jambes flageolait à nouveau.
Elle ne me laissait pas parler mais j’en aurai été incapable à l’instant. Céline
écoutait sagement sa patronne me tancer vertement.
« Vous avez signé votre
contrat donc vous connaissez le tarif. Je vous le rappelle cependant. Pour un
premier retard il s’agit d’une faute légère vous avez de la chance. Vous
recevrez donc 30 coups pour 30 minutes de retard du martinet medium appelé le
Marquis.
Céline c’est vous qui officierez.
J’ai attrapé une tendinite du bras hier en jouant au tennis et je ne serai pas
efficace. »
A cette nouvelle je fus à la fois
soulagé d’apprendre que c’était n’étais
pas Madame Leroy dont j’avais pu gouter la rigueur au cours de l’entretien test
qui me punirait. Mais j’étais aussi mort de honte de savoir que ce serait
Céline, une fille de mon âge qui allait me fouetter.
« Dépêcher vous de vous
déshabiller Georges, nous avons assez perdu de temps et venez-vous mettre en
position fesses nues sur le pupitre. »
Ce faisant elle ouvrit son tiroir
encastré qui coulissa sur ses rails et fit apparaître les fameux instruments de
la SFID. Elle se saisit d’un long martinet aux lanières noir et lustré qu’elle
tendit à Céline.
Me sentant maintenant fautif
suite aux remontrances de Madame Leroy, je m’exécutais car effectivement Madame
Leroy avait raison, j’aurais dû prendre davantage de sécurité. Je me
déshabillais pour la deuxième fois devant les deux femmes, toute honte bue.
J’allais m’agenouiller docilement sur le chevalet pour y recevoir ma correction
méritée et Madame Leroy m’attacha jambes et bras avec les courroies comme la
première fois.
J’entendis Céline se positionner
derrière moi.
« Allez y dit Madame
Leroy. »
Céline leva son fouet et je
sentis les morsures des lanières sur mes fesses. Madame Leroy intervint.
« Celui-là ne compte pas
Céline. Soyez plus cinglante sinon vous prendrez sa suite et je vous ferai
corriger par Madame Simon. Vous semblez bien tendre avec ce garçon qui ne le
mérite vraiment pas. »
Le deuxième coup arriva et mon
cri confirma à Madame Leroy que Céline avait compris sa remarque et en tenait
compte. Au bout du trentième coup je pleurais à chaude larme et l’intense
cuisson de mes fesses me confirmèrent l’efficacité des martinets de la SFID.
Céline avait le front couvert de
transpiration provoqué par l’effort et l’application qu’elle avait mis à me
fustiger sévèrement selon les consignes de Madame Leroy. Elle remit le fouet à
Madame Leroy qui le rangea à sa place dans le tiroir.
« Céline emmenez le à la
photo puis occupez-vous des formalités administratives. Je reverrai Georges à
l’issue. »
Après m’être rhabillé sans
demander mon reste nous montâmes au 2ème étage pour la photo.
Delphine me voyant entrer dans le
labo me reconnut et me dit.
« Déjà de retour chez
moi! Et bien vous n’avez pas traîné vous. Cette fois ce n’est plus le test mais
la photo punition. Mettez-vous en place. »
Je quittais à nouveau mes
vêtements pour passer à la photo. Heureusement la fessée étant toute fraîche
elle n’eut pas besoin de me faire rougir à nouveau mon derrière.
Cette formalité accomplie je
suivais Céline dans son bureau pour remplir les documents administratifs
nécessaire à mon embauche.
« Ne soyez plus en retard
pendant les 6 prochains mois me dit Céline. Car sinon cela passe en faute grave
et alors là la punition de ce matin n’était qu’un apéritif. »
Tout en me faisant compléter les
papiers pour la mutuelle, mes coordonnées bancaires pour le virement de salaire
etc… elle me parlait gentiment, presque tendrement et je me sentais bien avec
elle, après le passage dans le bureau de Madame Leroy.
« Vous verrez Georges, vous
prendrez l’habitude d’être discipliné et rigoureux. C’est un bon règlement que
nous avons ici. J’ai été embauché comme vous il y a 5 ans à la sortie de mes
études de droit et de mon master en ressources humaines. Je souhaitai une
entreprise structurante et structuré car je suis comme cela dans la vie. Je
pense que les châtiments corporels sont un bon appui pour la conduite des
individus un peu paresseux ou manquant de rigueur. Et ici j’ai trouvé ce que
cherchais. J’ai moi-même été un peu puni au début par Madame Leroy, mais
maintenant j’ai pris de bonnes habitudes et cela fait longtemps que je ne suis
pas passé à la photo si vous voyez ce que je veux dire.
Je corrige aussi mon assistante
quand elle le mérite mais comme elle sait que je ne laisserai rien passer elle
fait attention.
Quant aux essais je me porte
volontaire régulièrement. Cela me fait du bien de sentir la discipline sans
forcément la mériter. Et puis cela fait des congés en plus. Parfois j’y vais
car j’ai quelques négligences personnelles à me reprocher. C’est mon auto
discipline. Je demande alors à Madame Simone de ne pas retenir ses coups. Je
crois qu’elle a compris quand je lui dis cela et elle fouette alors très fort.
J’en garde des marques une semaine.
D’ailleurs le jour où j’aurai
trouvé mon mari je lui imposerai comme à moi-même une discipline stricte à
l’égal de celle régnant ici. Je suis d’ailleurs déjà bien équipée avec 5
instruments donnés par la SFID pour Noël chaque année. Les hommes à la maison
ont besoin d’être dressés par leurs épouses sinon ils ne font rien et prennent
de mauvaises habitudes. Enfin c’est mon avis. Qu’en pensez-vous ? »
Un peu décontenancé par ses
confidences je trouvais néanmoins Céline à mon goût et désireuse de créer du
lien avec moi. Ce qu’elle venait de dire m’avait touché. Je m’entendis lui
répondre que les châtiments corporels avaient du bon et qu’en l’occurrence
Madame Leroy avait eu raison de sévir car j’aurai dû être plus prévoyant.
« D’ailleurs si vous êtes
hébergé chez Madame Leroy, reprit-elle en approuvant ma réponse de la tête. En
attendant de vous loger vous verrez que la même discipline règne dans sa
maison. Elle n’hésite pas à fouetter ses domestiques. Et je ne vous parle pas
de ses enfants qui sont en pension dans un établissement de religieuse en
Suisse qui est l’équivalent de l’institution Sainte Marie chez nous si vous
connaissez. »
Pour en avoir entendu parler je
me disais que les enfants de Madame Leroy devaient avoir souvent les fesses
rouges.
« Si vous ne respectez pas
ses consignes vous serez aussi puni chez elle. »
Décidément je n’avais fini de goûter aux instruments de la SFID me disais-je en signant un énième formulaire.
Pour suivre le fil de ce récit
Le premier de la série : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 2
La suite, c'est le chapitre 4
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L'épisode précédent : chapitre 2
La suite, c'est le chapitre 4
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Beaucoup d'humour dans cette histoire où le choix de se faire rougir les fesses pour ne pas rester au chômage relève d'une imagination narrative assez débordante. Les fessées sont bien cuisantes dans cet univers féminin aussi charmant que sévère. L'idée du réajustement de couleur des fesses pour la photo est franchement drôle. On en attend d'autres du même genre.
RépondreSupprimerReste que dans cette entreprise de fabrication d'instruments de discipline il semble, pour le moment, y avoir peu de place pour les classiques mais toujours savoureuses fessées déculottées à la main.
RépondreSupprimerSa me plairais bien de travaillez chez vous en temps que testeur d'instrument correctif c'est un rêve
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