lundi 8 janvier 2018

SFID, le contrat et le premier jour - chapitre 3

Quittant les ateliers du rez-de-chaussée nous reprîmes le grand escalier pour monter au deuxième étage. C’était une succession de bureaux tous vitrés sur le couloir à l’exception de quelques-uns. On pouvait donc voir les gens travailler sur leurs ordinateurs ou le nez plongé dans des dossiers.
Au milieu du couloir Madame Leroy rentra sans hésiter dans un bureau à la porte fermée. Je la suivi dans une pièce où se trouvait une petite brunette, la trentaine comme moi, les cheveux bouclés avec un dossier ouvert devant elle. Je reconnus immédiatement mon curriculum vitae avec ma photo.

 « Je vous présente Céline notre Directrice des ressources Humaines. C’est elle qui va vous présenter votre contrat que vous devrez parapher et signer avec la mention lu et approuvé à la fin. Comme je vous l’ai déjà dit, ce contrat est non négociable aussi je vous conseille de bien le lire pour vous en imprégner. Céline je vous présente Georges  qui vient de passer avec succès le test aux instruments. Il est donc apte à intégrer la SFID. Je vous laisse voir avec lui pour son contrat et les formalités administratives. »
En attendant ces mots je rougissais jusqu’aux oreilles et ne savait plus ou me mettre devant cette charmante personne qui venait de savoir que j’avais été fessé et fouetté par Madame Leroy.
Madame Leroy parti, Céline se leva, vint me tendre la main et m’invita à m’assoir en face d’elle. Elle avait bien remarqué mon trouble au départ de Madame Leroy et souriante et compatissante me mit rapidement à l’aise.
« Vous savez le test aux instruments on y est tous passé. C’est obligatoire. Et vous avez de la chance car parfois, si elle a un doute, elle convoque la personne pour un deuxième entretien qui est souvent plus sévère que le premier. Je vais donc vous présenter votre contrat dont certaines clauses sont particulières, Madame Leroy a dû vous prévenir. Mais avant il faut que vous alliez au studio photo pour vous faire photographier. »
Devant mon étonnement Céline m’expliqua que chaque nouvel entrant chez SFID devait après le test aux instruments se faire photographier les fesses marquées pour alimenter le book de la société. Les photos exposées dans la salle de réunion revinrent immédiatement à mon esprit et je sentis une nouvelle bouffée de chaleur m’envahir. Elle me précisa aussi que dans le cadre du règlement intérieur après chaque fessée disciplinaire le protocole exigeait, à titre de preuve dans le dossier du puni, une photo des fesses corrigées.
Ainsi mes fesses rougies avec les marques des martinets et de la canne Anglaise allaient-elles être exposées au sus et au vu de tous les employés. Peut-être même sur le site internet aux yeux de tous les visiteurs. Je n’en revenais pas.
Céline me rassura aussitôt en me disant que les photos restaient anonymes et qu’à moins de connaître des détails intimes il était difficile de reconnaître quelqu’un au travers de sa seule paire de fesse fut-elle rougie.
Céline se levant m’emmena au bout du couloir ou se trouvait le studio photo. Elle sonna à un interphone car une lampe rouge était allumée au-dessus de la porte. Cela signifiait m’expliqua-t-elle que des photos ou un tournage étaient en cours.
Une voix féminine répondit à l’interphone en disant d’entrer.
« C’est Delphine notre photographe me dit Céline. »
Le studio photo était une vaste pièce bien éclairée avec une espèce de scène dont le fond était interchangeable, des projecteurs tournés vers cette même scène éclairait crument un postérieur présentant les stigmates d’une fessée énergique au martinet. La personne courbée sur un chevalet se redressa et je pus reconnaître Julie la standardiste qui devint rouge de honte en me voyant.
« Allez Julie, c’est fini. Tu peux retourner à ton poste lui dit Delphine sans ménagement en lui assénant une claque sur la fesse. »
Ses photos étant terminées, elle se rhabilla sans demander son reste et ressortit très vite pour retrouver son standard.
La photographe, une grande brune sportive trentenaire en pantalon et chemisier qui manipulait un bel et gros appareil numérique s’adressa alors à moi et me dit :
« A votre tour Monsieur. Je crois qu’il s’agit du test d’embauche. Alors déshabillez-vous entièrement et allez vous mettre en place courbée sur le chevalet comme pour recevoir la fessée. J’en ai pour 5 minutes le temps de régler l’éclairage. »
Rouge de honte je cherchais des yeux une cabine ou un coin caché pour me mettre à nu. Céline m’observait et attendais visiblement intéressé de découvrir mon corps et mon intimité.
« Georges, vous permettez que je vous appelle Georges, ne soyez pas craintif. Dans notre métier nous avons l’habitude de la nudité et des fesses rougies. Cela fait presque partie du quotidien si je puis dire. Alors allez y déshabillez-vous et ne faîtes pas attendre Delphine qui pourrait trouver là un motif de punition. N’hésitant plus je quittais à nouveau mon pantalon, ma chemise et je fis glisser doucement mon caleçon sur mes fesses toujours sensibles. Puis j’allais me mettre en position comme demandé sur le chevalet.
– Ah oui vous avez bien marqué sur le test ! Cela va faire des jolies photos dit Delphine revenue derrière moi. »
Elle me tapota les fesses puis me dit :
« La couleur est déjà un peu passée, c’est dommage. Cela fait un décalage avec les marques. Il faut que j’en redonne un peu. Vous permettez. »
Sans attendre ma réponse attrapant un paddle que je n’avais pas vu elle m’asséna alors une série de plusieurs coups bien claquants qui me firent sursauter et gémir de douleur.
« Voilà c’est mieux la couleur revient. Encore quelques coups de ce côté et ce sera parfait. »
Et la voilà qui me claque à nouveau l’autre côté. Delphine a visiblement l’habitude de fesser et elle le fait avec sérieux et application comme un peintre devant sa toile. Puis elle attrape son appareil et commence à prendre des photos. A chaque photo les projecteurs flash crépitent et une lumière violente tel un éclair surgit dans la pièce.
Je la sens se déplacer derrière moi pour prendre mon derrière rougie sous tous les angles. Au bout d’une douzaine de flash elle me libère et me rend à Céline qui assistait à la séance.
Je me rhabille donc devant elle et elle n’ignore plus rien de mon anatomie dont je n’ai pas honte habituellement. Je suis jeune et je m’entretiens en courant régulièrement et en faisant un peu de salle de gym. Je suis donc un peu musclée, un peu velue ou il faut mais pas trop, avec quelques tablettes de chocolat et la nature m’a normalement équipé d’après ce qu’ai pu voir en me comparant sur internet. Céline à l’air d’apprécier même si elle fait semblant de regarder ailleurs.

Retour dans son bureau ou elle me fait rassoir. Les derniers coups de paddle ont réveillé ma sensibilité et je me cale sur la chaise de manière à ne pas appuyer sur les parties douloureuses.
Compatissante Céline me sort un tube de crème apaisante et me propose de m’en passer sur mes fesses. Je la remercie arguant que je le ferai moi-même ce soir.
« Comme vous voulez me dit ’elle avec un peu de regret. »
Elle me présente alors le contrat. Nous lisons ensemble les clauses sur la mission, la date d’embauche, la période d’essai.
Celle-ci est renouvelable, ce qui veut dire que la première période n’a pas été probante, le règlement intérieur prévoit une correction magistrale donnée par Madame Leroy. Céline me dit qu’il vaudrait mieux que je réussisse ma période d’essai d’emblée car en cas de renouvellement je risquais de ne pas pouvoir m’assoir pendant une semaine.
Le lieu de travail m’obligeait à déménager. Cela ne me gênait pas mais il fallait que j’aie le temps de me trouver un logement à ma convenance. Céline me dit que Madame Leroy avait prévu de m’héberger gratuitement dans sa grande maison en face des bureaux et qu’il m’était difficile de refuser. Elle en profita pour me demander si j’étais célibataire et ma réponse sembla lui convenir.
La rémunération et le statut m’ayant été annoncé par Madame Leroy nous passâmes rapidement à l’article 7
« Article 7- obligations professionnelles
-          Le salarié devra se conformer aux directives et instructions émanant de la direction.
-          A se soumettre dans les conditions fixées par le règlement intérieur à toutes punitions demandées par son supérieur hiérarchique direct ou par un membre de la direction, selon le barème en vigueur (en annexe).
-          Une photo de la partie ainsi corrigée devra être faîtes à l’issue de la punition afin d’être jointe au dossier du salarié.
-          A participer aux essais des produits de la SFIB sous l’autorité de Madame Simone Directrice de Production, soit en tant que receveur et ce aussi souvent que les besoins de l’entreprise le nécessiterons soit plus rarement en tant que correcteur toujours sous l’autorité de Madame Simone.
-          A participer à la demande de clients à des essais d’instruments en tant que receveur dans le show-room.
-          Un refus de participation alors que le salarié est présent dans l’entreprise pour quelques motifs que ce soit sera considéré comme une faute grave
Pour toute séance d’essai et quelques que soit sa durée, l’entreprise accorde une demie journée de congés supplémentaire aux participants salariés.
A titre d’avantage social la SFID accorde à chaque salarié un instrument de correction gratuit chaque année dans la gamme en cours (hors collection prestige) pour un usage domestique exclusivement et afin de promouvoir la discipline par les châtiments corporels au sein des familles. »
Et un peu plus loin l’annexe :
« Annexe au contrat de travail
Barème des punitions
Il est rappelé que celle-ci sont données sur les fesses entièrement dénudées
Pour les employés c’est le supérieur hiérarchique directe qui donne la correction en salle de correction après avoir fait valider par la DRH le motif et  le barème retenue. Hors faute lourde (voir plus bas)
Pour les cadres les punitions sont données par Madame la Présidente dans son bureau à sa seule appréciation mais en présence de la DRH à titre de témoin.
Faute légère :
Retard exceptionnel, fautes d’orthographe, manque de rapidité, négligence légère, tenue négligée
10 à 30 coups de martinets soft ou medium à l’appréciation du supérieur hiérarchique
Faute grave
Retards répétés, erreur pouvant avoir des conséquences graves, insolence envers son supérieur ou les autres salariés, négligence grave.
10 à 30 coups de paddle, 10 à 20 coups de martinets medium ou sévère, 6 coups de canne anglaise.
Faute lourde
Absence injustifiée, erreur entraînant la perte de client ou de chiffre d’affaire, injures envers la direction ou les autres salariés
20 à 30 coups de paddle et tawse, 20 à 30 coups de martinets sévères, 20 à 30 coups de cravache ou de fouets, 18 coups de canne anglaise comptés par le puni.
La correction pourra à l’appréciation de la direction, être donnée devant l’ensemble du personnel réuni pour l’occasion. »
Ayant fini la lecture Céline me tendit un stylo noir et me demanda de parapher et signer chaque page et à la fin de rajouter à la main lu et approuvé. Je ne pouvais plus ignorer dans quoi je m’engageais. Malgré la douleur de mes fesses et les clauses du contrat je signais énergiquement et tendais fièrement à Céline mon contrat. Celle-ci le prit en souriant et me dit gentiment :
« Vous faîtes le bon choix Georges. Vous verrez, malgré quelques désagréments parfois, c’est une bonne maison pour qui aime la discipline ! »


Le lundi où je devais démarrer à la SFID était arrivé. J’avais donné la dédite de mon appartement que je devais rendre dans un mois compte tenu du préavis. Je m’organiserai pour savoir ce que je faisais des quelques meubles que j’avais acheté lorsque j’avais démarré dans la vie active. J’avais fait une valise avec de quoi tenir 15 jours avant que je ne revienne à Paris.
Ayant rendez-vous avec Madame Leroy à 9 heures, je m’étais levé à 6 heures pour pouvoir partir à 7 heures ce qui me laissait 2 bonnes heures pour arriver à la SFID. Mais les bouchons déjà présents à cette heure-là sur le périphérique me firent perdre du temps. Toutefois ayant une marge de sécurité je pris l’autoroute concentré sur ma conduite. Arrivée à la sortie de péage pour rejoindre la route départementale qui m’amènerait à la SFID un bouchon s’était formé et les voitures n’avançaient plus.
Obligé de m’arrêter moi aussi je descendais de ma voiture pour aller aux nouvelles. Un automobiliste devant moi me dit alors :
« Ce sont les agriculteurs. Ils font un barrage filtrant pour manifester contre la politique Européenne. Ils laissent passer les voitures au compte-goutte. On en a au moins pour une demi-heure. »
C’était la catastrophe ! Je n’avais plus d’avance et ce bouchon allait me faire arriver en retard le premier jour. Le règlement intérieur de la SFID me revenait en mémoire. Une boule m’étreignit l’estomac et je commençais à penser à Madame Leroy qui allait m’attendre.
Je saisissais mon téléphone portable pour appeler la SFID et prévenir de mon retard. Là, la couverture réseau était trop faible pour appeler. Mes jambes commençaient à flageoler  en me rasseyant dans ma voiture pour attendre le déblocage.
Une heure après j’arrivais enfin à la SFID. Il était déjà 9h30. Je me garais précipitamment et m’engouffrai dans le hall d’entrée. Je retrouvais Julie derrière son comptoir qui me reconnue immédiatement et semblait m’attendre. Lorsque je lui dis que j’avais rendez-vous avec Madame Leroy elle me répondit :
« Oui je suis au courant avec un sourire mi amusé mi compatissant. Vous aviez rendez-vous à 9 heures n’est-ce pas ? me demanda-t-elle goguenarde. »
J’acquiesçai de la tête et baissai inconsciemment le menton.
« Je dois d’abord prévenir notre Directrice des ressources humaines. »
Elle passa un coup de fil et quelques minutes après je vis apparaître Céline. Après m’avoir salué elle me dit :
« Madame Leroy vous attendait à 9 heures. Elle m’a chargé de vous accueillir et de vous amener à son bureau. »
Le même sourire mi amusé mi compatissant soulignait le joli visage de Céline. Je la suivais dans le grand escalier jusqu’au premier étage ou je reconnus la porte du bureau de la présidente. Après avoir frappé un « entrez » sonore retenti. Céline m’ouvrit la porte et s’effaça pour me laisser passer avant de me suivre pour entrer et refermer la porte. Madame Leroy toujours aussi élégante se tenait debout derrière son bureau l’air sévère.
« Georges je ne vous félicite pas. Pour votre premier jour vous faîtes très fort. 30 minutes de retard ! Vous allez me dire que vous avez eu des bouchons, des accidents peut-être, des manifestations. Vous avez surement de bonnes raisons d’être en retard. Mais ici on ne tolère pas de retard. Vous n’aviez qu’à prévoir une marge de sécurité et être là à 8h30. Personne ne vous en aurait fait le reproche. Mais le premier jour de son embauche arrivée avec 30 minutes de retard, là je dois dire chapeau ! »
Je n’en menais pas large pendant son sermon, j’étais rouge comme une pivoine et mes jambes flageolait à nouveau. Elle ne me laissait pas parler mais j’en aurai été incapable à l’instant. Céline écoutait sagement sa patronne me tancer vertement.
« Vous avez signé votre contrat donc vous connaissez le tarif. Je vous le rappelle cependant. Pour un premier retard il s’agit d’une faute légère vous avez de la chance. Vous recevrez donc 30 coups pour 30 minutes de retard du martinet medium appelé le Marquis.
Céline c’est vous qui officierez. J’ai attrapé une tendinite du bras hier en jouant au tennis et je ne serai pas efficace. »
A cette nouvelle je fus à la fois soulagé d’apprendre que  c’était n’étais pas Madame Leroy dont j’avais pu gouter la rigueur au cours de l’entretien test qui me punirait. Mais j’étais aussi mort de honte de savoir que ce serait Céline, une fille de mon âge qui allait me fouetter.
« Dépêcher vous de vous déshabiller Georges, nous avons assez perdu de temps et venez-vous mettre en position fesses nues sur le pupitre. »
Ce faisant elle ouvrit son tiroir encastré qui coulissa sur ses rails et fit apparaître les fameux instruments de la SFID. Elle se saisit d’un long martinet aux lanières noir et lustré qu’elle tendit à Céline.
Me sentant maintenant fautif suite aux remontrances de Madame Leroy, je m’exécutais car effectivement Madame Leroy avait raison, j’aurais dû prendre davantage de sécurité. Je me déshabillais pour la deuxième fois devant les deux femmes, toute honte bue. J’allais m’agenouiller docilement sur le chevalet pour y recevoir ma correction méritée et Madame Leroy m’attacha jambes et bras avec les courroies comme la première fois.
J’entendis Céline se positionner derrière moi.
« Allez y dit Madame Leroy. »
Céline leva son fouet et je sentis les morsures des lanières sur mes fesses. Madame Leroy intervint.
« Celui-là ne compte pas Céline. Soyez plus cinglante sinon vous prendrez sa suite et je vous ferai corriger par Madame Simon. Vous semblez bien tendre avec ce garçon qui ne le mérite vraiment pas. »
Le deuxième coup arriva et mon cri confirma à Madame Leroy que Céline avait compris sa remarque et en tenait compte. Au bout du trentième coup je pleurais à chaude larme et l’intense cuisson de mes fesses me confirmèrent l’efficacité des martinets de la SFID.
Céline avait le front couvert de transpiration provoqué par l’effort et l’application qu’elle avait mis à me fustiger sévèrement selon les consignes de Madame Leroy. Elle remit le fouet à Madame Leroy qui le rangea à sa place dans le tiroir.
« Céline emmenez le à la photo puis occupez-vous des formalités administratives. Je reverrai Georges à l’issue. »
Après m’être rhabillé sans demander mon reste nous montâmes au 2ème étage pour la photo.
Delphine me voyant entrer dans le labo me reconnut et me dit.
« Déjà de retour chez moi! Et bien vous n’avez pas traîné vous. Cette fois ce n’est plus le test mais la photo punition. Mettez-vous en place. »
Je quittais à nouveau mes vêtements pour passer à la photo. Heureusement la fessée étant toute fraîche elle n’eut pas besoin de me faire rougir à nouveau mon derrière.

Cette formalité accomplie je suivais Céline dans son bureau pour remplir les documents administratifs nécessaire à mon embauche.
« Ne soyez plus en retard pendant les 6 prochains mois me dit Céline. Car sinon cela passe en faute grave et alors là la punition de ce matin n’était qu’un apéritif. »
Tout en me faisant compléter les papiers pour la mutuelle, mes coordonnées bancaires pour le virement de salaire etc… elle me parlait gentiment, presque tendrement et je me sentais bien avec elle, après le passage dans le bureau de Madame Leroy.
« Vous verrez Georges, vous prendrez l’habitude d’être discipliné et rigoureux. C’est un bon règlement que nous avons ici. J’ai été embauché comme vous il y a 5 ans à la sortie de mes études de droit et de mon master en ressources humaines. Je souhaitai une entreprise structurante et structuré car je suis comme cela dans la vie. Je pense que les châtiments corporels sont un bon appui pour la conduite des individus un peu paresseux ou manquant de rigueur. Et ici j’ai trouvé ce que cherchais. J’ai moi-même été un peu puni au début par Madame Leroy, mais maintenant j’ai pris de bonnes habitudes et cela fait longtemps que je ne suis pas passé à la photo si vous voyez ce que je veux dire.
Je corrige aussi mon assistante quand elle le mérite mais comme elle sait que je ne laisserai rien passer elle fait attention.
Quant aux essais je me porte volontaire régulièrement. Cela me fait du bien de sentir la discipline sans forcément la mériter. Et puis cela fait des congés en plus. Parfois j’y vais car j’ai quelques négligences personnelles à me reprocher. C’est mon auto discipline. Je demande alors à Madame Simone de ne pas retenir ses coups. Je crois qu’elle a compris quand je lui dis cela et elle fouette alors très fort. J’en garde des marques une semaine.
D’ailleurs le jour où j’aurai trouvé mon mari je lui imposerai comme à moi-même une discipline stricte à l’égal de celle régnant ici. Je suis d’ailleurs déjà bien équipée avec 5 instruments donnés par la SFID pour Noël chaque année. Les hommes à la maison ont besoin d’être dressés par leurs épouses sinon ils ne font rien et prennent de mauvaises habitudes. Enfin c’est mon avis. Qu’en pensez-vous ? »
Un peu décontenancé par ses confidences je trouvais néanmoins Céline à mon goût et désireuse de créer du lien avec moi. Ce qu’elle venait de dire m’avait touché. Je m’entendis lui répondre que les châtiments corporels avaient du bon et qu’en l’occurrence Madame Leroy avait eu raison de sévir car j’aurai dû être plus prévoyant.
« D’ailleurs si vous êtes hébergé chez Madame Leroy, reprit-elle en approuvant ma réponse de la tête. En attendant de vous loger vous verrez que la même discipline règne dans sa maison. Elle n’hésite pas à fouetter ses domestiques. Et je ne vous parle pas de ses enfants qui sont en pension dans un établissement de religieuse en Suisse qui est l’équivalent de l’institution Sainte Marie chez nous si vous connaissez. »
Pour en avoir entendu parler je me disais que les enfants de Madame Leroy devaient avoir souvent les fesses rouges.
« Si vous ne respectez pas ses consignes vous serez aussi puni chez elle. »

Décidément je n’avais fini de goûter aux instruments de la SFID me disais-je en signant un énième formulaire.

Pour suivre le fil de ce récit

Le premier de la série :  chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 2
La suite, c'est le chapitre 4
:

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3 commentaires:

  1. Beaucoup d'humour dans cette histoire où le choix de se faire rougir les fesses pour ne pas rester au chômage relève d'une imagination narrative assez débordante. Les fessées sont bien cuisantes dans cet univers féminin aussi charmant que sévère. L'idée du réajustement de couleur des fesses pour la photo est franchement drôle. On en attend d'autres du même genre.

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  2. Reste que dans cette entreprise de fabrication d'instruments de discipline il semble, pour le moment, y avoir peu de place pour les classiques mais toujours savoureuses fessées déculottées à la main.

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  3. Sa me plairais bien de travaillez chez vous en temps que testeur d'instrument correctif c'est un rêve

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