Je ne restais pas longtemps au
coin. J’entendis Sœur Gabrielle s’exclamer dans la salle de bains.
« Le petit
chameau ! »
Puis, ses pas se dirigèrent tout
droit vers moi. Elle me prit par le lobe de l’oreille et je n’eus d’autre choix
que de la suivre.
« Qu’est-ce que c’est que
ça ? »
En me tirant l’oreille, elle
m’avait courbé juste au-dessus de la cuvette des toilettes. De là où j’étais,
je voyais parfaitement les poils pubiens restant sur le siège et les traces
marron sur le bord de la cuvette, sans compter l’eau qui stagnait au fond qui
était plutôt trouble. Rien d’étonnant à cela, dans ma précipitation, j’avais
oublié cet endroit.
« Vas-tu prétendre que tu as
nettoyé les toilettes ?
– Non, ma Sœur, … aïe, … j’ai
oublié, … aie ! »
Le pinçon sur mon oreille me
faisait horriblement mal.
Sœur Gabrielle me ramena dans ma
chambre, tout en claquant mes fesses à chaque pas. Je ne savais plus ce qui
faisait le plus mal : les claques sur mes fesses ou mon oreille tenue par
la religieuse.
« J’aurai laissé passer le
sol de la chambre qui n’a pas été lavé, s’il n’y avait pas eu ta désobéissance
J’avais donc résolu de te fesser comme hier. Mais, là, il faut que je fasse un
effort. Je te trouve à jouer avec une console de jeux alors que le ménage n’est
pas fini. Si tu avais vérifié, tu t’en serais aperçu. C’est encore une
conséquence de ton dilettantisme et de ta fainéantise. »
Elle me tourna légèrement sur le
côté et me donna quelques claques bien senties sur le haut des cuisses.
« La fessée d’hier n’a pas
fait suffisamment impression. Il faut que j’y mette plus d’énergie. Je crois
que j’ai ce qu’il faut »
Sœur Gabrielle disparut dans le
couloir pour quelques secondes. Elle revint presqu’aussitôt munie d’une brosse
de bain en bois avec un long manche. La tête de la brosse avait une forme ovale
et certains des poils blancs qu’elle portait, semblaient manquer.
Sœur Gabrielle me rapprocha du
lit où elle prit place. Elle posa la brosse à côté d’elle. Elle me plaça entre
ses pieds et elle m’obligea à me coucher sur son genou. C’était la position
qu’elle me faisait depuis hier prendre pour me fesser. L’arrivée de la brosse
dans le scénario de la punition, faisant suite à la promesse d’une fessée
exemplaire n’était pas pour me rassurer. Je fus encore plus inquiet quand Sœur
Gabrielle me prit la main droite, celle qui pouvait s’interposer au cours d’une
fessée, et la posa sur mes reins, repliant ainsi mon bras dans mon dos. Elle
referma alors ses genoux, immobilisant mes cuisses. Je ne pouvais plus du tout
bouger. Tous ces préparatifs étaient inquiétants.
« Après cette fessée, je te
promets que, demain, tu auras du mal à rester assis sur une chaise. »
Il n’y eut pas un bruit jusqu’au
claquement mou de la brosse sur mes fesses. Une onde de douleur parcouru tout
le bas de mon dos. J’avais retenu ma respiration tétanisé au moment du contact
de la brosse sur mon postérieur. Je n’avais pas repris ma respiration quand
Sœur Gabrielle appliqua une deuxième fois la brosse sur mes fesses. Il fallut
une troisième fessée pour que j’émette un cri de détresse.
Je bandais mes muscles et, pour
la première fois depuis que Sœur Gabrielle me donnait la fessée, je cherchais
vraiment à me libérer de son étreinte. Je luttais une ou deux secondes, mais la
brosse revint claquer mes fesses, m’obligeant à lâcher prise. Je hurlais une nouvelle
fois et je laissais échapper un sanglot. Je repris ma lutte qui fut de nouveau
interrompue par la brosse qui augmentait la cuisson de mes fesses à chaque
contact. Je recommençais deux ou trois fois, puis j’abandonnais. J’avais besoin
de toute mon énergie pour absorber la brûlure qui embrasait mes fesses.
Les dix ou vingt dernières fois
que Sœur Gabrielle appliqua la brosse sur mon postérieur, elle ne me tenait
plus. Elle avait juste posé sa main sur mon dos pour m’éviter de glisser quand
je ruais sous l’impact. Je battais des pieds dans le vide et ma main gauche,
bloquée dans le dos de la religieuse, frappait bien inutilement le matelas.
Puis elle cessa. Je restais
longtemps dans la même position, pleurant comme le petit garçon sévèrement puni
que j’étais. La sévérité de la fessée avait juste été à la hauteur de l’âge de
mon corps. Sœur Gabrielle me laissa pleurer tant que mes sanglots restèrent
incontrôlables. Puis, quand elle sentit que je reprenais le contrôle de mon
corps, elle me fit glisser sur mes genoux. Elle posa ma tête sur sa cuisse,
tout contre sa hanche, me laissant pleurer dans sa robe. Sa main caressait mon
dos et descendait parfois jusque sur mes fesses ce qui ravivait mes pleurs.
« Allons, allons, mon grand
garçon, c’est fini, chut, … chut. »
Je me détendis tandis qu’elle me
berçait doucement. Ses mots étaient apaisants et sa main était une consolation
que je n’aurais pas pu imaginer, la même main qui avait tenu la brosse qui
avait si durement meurtri mes fesses. Puis, je ne frissonnais plus quand sa
main massait mes fesses. Alors Sœur Gabrielle redressa ma tête et elle prit mon
menton dans sa main.
« Après cette bonne fessée,
il faut finir le ménage, mais d’abord… »
Elle me plaque de nouveau contre
sa cuisse, me souleva suffisamment pour que ce soit elle qui supporte mon poids
et que mes genoux soient décollés du sol. Elle délaça mes chaussures et me les
enleva. Alors elle fit glisser mon pantalon puis ma culotte et mes les enleva
complètement. Elle me remit sur mes genoux.
« De toute façon, dit-elle
en posant sa main sur mes fesses, avec la couleur qu’a encore ton postérieur,
je pense que tu ne seras pas fâché de le laisser un peu à l’air libre, n’est-ce
pas ? »
Je ne savais pas trop quoi
répondre. Cela était trop confus dans ma tête. Il était préférable d’abonder
dans son sens.
Elle agissait vraiment comme si
montrer mes fesses nues n’avait aucune importance pour personne. Cela en avait
au moins pour moi. J’avais des voisins et surtout des voisines qui pouvaient
passer dans le couloir à tout instant. Je me voyais mal leur expliquer que si
mes fesses nues étaient publiquement exposées, c’est parce qu’aux yeux de Sœur
Gabrielle, je n’étais qu’un petit enfant qu’elle venait de punir.
« Allons, fit-elle, va
chercher ce qu’il te faut pour finir le ménage ! »
Je me dirigeais vers la porte,
puis je m’arrêtais avant de l’ouvrir et je me tournais vers elle, l’air
suppliant.
« S’il vous plait, lui
dis-je.
– Axel, gronda-t-elle, que tu
sois les fesses nues n’a pas d’importance. Avec le tintamarre que tu as fait
pendant la correction que je t’ai donnée, tout le monde, à cet étage, sait que
tu as reçu une fessée. Tu n’es pas le seul à être puni de cette façon. Certains
professeurs en ont besoin de temps en temps. Ils sont également déculottés
avant d’être fessé. Nul ne sera étonné de croiser un puni sans culotte. C’est
l’habitude ici. »
Elle se leva et ouvrit la porte.
« As-tu l’intention de
désobéir encore une fois ce soir ? »
Sa menace suffit à me faire
céder. Je longeais le couloir le cœur battant. J’arrivais au placard et j’y
pris ce qu’il me fallait. C’est presqu’en courant que je revins dans ma
chambre.
Sœur Gabrielle m’emmena tout
d’abord devant la cuvette des toilettes. Là, sous sa stricte supervision, je la
nettoyais jusqu’à ce qu’elle fût immaculée. Elle m’indiqua quels produits il
fallait utiliser et comment m’y prendre. Cela ma sembla facile grâce à ses
conseils. Ensuite, je passais la serpillère sur le sol de ma chambre. Sœur
Gabrielle m’indiqua la quantité de produit à mettre dans le seau d’eau. Comme
je lui faisais part de mes déboires avec la mousse, elle me fit remarquer qu’il
m’aurait suffi de lire l’étiquette. Tout y était indiqué. Mon air penaud la fit
sourire.
« Tu sauras pour la
prochaine fois ! »
Muni de tout le matériel, je dus
aller le ranger non sans avoir auparavant rincé les éponges et la serpillère.
Durant tout ce temps, j’étais cul nu là où il aurait suffi qu’un de mes voisins
ou voisine sorte pour me contempler dans cette tenue indécente. Fort
heureusement, cela ne se produisit pas.
Sur le pas de la porte de ma
chambre, Sœur Gabrielle m’annonça comment allait se terminer ma soirée.
« D’abord, tu vas aller te
mettre au coin, en attendant que le sol sèche. Il ne faudrait pas marcher là où
c’est mouillé, tu salirais tout. Et puis, un bon moment au coin te permettra de
réfléchir aux avantages qu’il y a ici à faire correctement son travail et à
obéir. De plus, tu as du temps au coin à rattraper. Je viendrai te dire quand
tu pourras en sortir. Je te mettrai alors au lit. Mais auparavant tu auras une
fessée. »
La petite tape qu’elle me donna
sur les fesses me fit grimacer.
« Va au coin ! »
Je n’avais, bien entendu,
aucunement envie de discuter ses consignes. Je posais mon nez dans l’angle de
la pièce, croisait mes bras dans le dos et je cessais de bouger.
Sœur Gabrielle prit les pans de
ma chemise et les releva. Elle les glissa sous mes bras.
« Quand on est au coin, les
fesses sont découvertes. Dorénavant tu relèveras ta chemise pour qu’on puisse
voir que tu as été puni. »
Je l’entendis faire quelques pas
dans la chambre.
« J’oubliais, je confisque
la console de jeu. J’espère que quand je reviendrai tu n’auras pas bougé
quoiqu’il se passe derrière toi. Soit sage ! »
J’entendis ses pas s’éloigner.
J’avais beaucoup de choses à
penser. Une fois statufié dans l’angle de la pièce, la cuisson de mes fesses
redevint ma préoccupation principale. Elle m’avait semblé plus supportable
alors que je faisais le ménage. Etre occupé avait détourné mon esprit de l’état
de mes fesses. J’avais maintenant l’impression que des vagues de douleur se
répandaient sur mes fesses depuis les endroits où les coups de brosse avaient
été les plus appuyés. Cela devint rapidement insupportable. Je me remis à
pleurer doucement.
Progressivement, la douleur
devint moins vive, sans disparaitre aucunement, mais elle était plus constante,
sans les élancements aigus qui me parcouraient les fesses depuis la fin de la
fessée. Mes pleurs s’espacèrent au même rythme. La première pensée qui me vint
à cet instant était pour me reprocher mon inconséquence. Comment avais-je pu
penser que je pouvais désobéir avec autant de légèreté ? J’étais furieux
contre moi. Si Sœur Gabrielle n’avait pas sévi, je crois que je l’aurais fait
moi-même. Je pestais contre mon inconstance qui me détournait d’une tâche aussi
simple que de faire le ménage dans ma chambre. Quelle idée de m’autoriser à ne
faire que la moitié de ce que je devais faire ! Pour jouer avec ma console
au lieu de me mettre au coin !
Puis, le temps de la colère
passé, vint le temps de l’ennui. Il était inutile de compter, je ne savais pas
combien de temps Sœur Gabrielle envisageait de me laisser le nez contre le mur.
De toute façon, je n’imaginais pas du tout bouger. Etre surpris à prendre des
libertés avec ma mise au coin ? Très peu pour moi ! Une fois m’avait
suffi. Je sentis venir les premiers engourdissements dus au peu de mouvements
qui m’étaient autorisés.
Depuis combien de temps
suis-là ? Pour combien de temps encore ?
La fessée. Plus jamais. Plus
jamais avec la brosse à bain. Imaginer la possibilité d’y être soumis une
nouvelle fois redonna une nouvelle vigueur à la boule qui s’était formée au
creux de mon ventre. Evidemment, ça ne dépendait que de moi. Si j’avais obéi à
Sœur Gabrielle, j’aurai peut-être eu une fessée si le ménage n’avait pas été
tout à fait bien fait, mais elle me l’aurait donnée avec sa main.
« Bon, pensais-je, bien sûr,
ça fait mal, mais comme la brosse ! »
Je me promis qu’à partir de
maintenant, je serai sage et obéissant, que je ferai avec minutie le travail
que Sœur Gabrielle me donnerait, que j’irai au coin quand elle me le dira, que
… Je m’arrêtais là. La liste des résolutions était déjà longue, mais elle était
moins longue que les comportements qui me vaudraient la fessée.
« La fessée, d’accord !
Quand je l’ai méritée. Mais pas avec la brosse. »
La seule problème, c’est que ce
n’était pas moi qui en décidais.
« Etre sage, être obéissant,
bien faire mon travail, répétais-je, comme une litanie. »
Depuis combien de temps
suis-là ? Pour combien de temps encore ?
La fessée. Il y en avait une
encore au programme de ce soir. Je sentis mes larmes inonder mes yeux et la
boule que j’avais dans le ventre grossir un peu. Pourvu que Sœur Gabrielle ne
veuille pas reprendre la brosse. Je serai sage si Sœur Gabrielle ne l’utilise
pas.
« Désobéir pendant une
fessée ? Quelle niaiserie ! me réprimandais-je, ce serait la brosse à
coup sûr. De toute façon je serai obéissant. Avant pour me pas aggraver la
sévérité de la fessée et après pour ne pas en risquer une autre. »
Depuis combien de temps
suis-là ? Pour combien de temps encore ?
L’engourdissement s’était peu à
peu transformé en crispations des muscles. Je fis bouger mon poids pour
soulager ma jambe gauche ont le mollet tremblait sans que je puisse l’en
empêcher. Une petite douleur apparut dans mon épaule droite qui supportait
difficilement l’immobilité de mon bras. Pourtant, il ne fallait pas que je
bouge. Si Sœur Gabrielle prenait mes mouvements pour de la désobéissance, ce
serait la brosse à coup sûr.
C’est difficile de savoir ce qui
se passe dans son dos quand on est au coin. A part la tâche sur le mur à la
hauteur de mon nez, je ne voyais rien. Les sons me donnaient l’indication la
plus précieuse, mais depuis le départ de Sœur Gabrielle, l’endroit était plutôt
silencieux. Comment pourrais-je savoir si Sœur Gabrielle arrivait ? Elle
était déjà entrée dans ma chambre sans que je l’entende. La luminosité quand
elle passerait la porte ?
Sœur Gabrielle avait laissé la
porte de ma chambre ouverte. Le coin dans lequel elle m’avait mis n’était
heureusement pas placé face à l’ouverture béante.
« J’ai de la chance,
pensais-je. »
Cependant, il suffisait qu’un de
mes voisins fasse un pas ou deux à l’intérieur de la pièce, pour m’entrevoir
sans difficulté. Depuis que j’habitais là, cela était arrivé une fois ou deux
que l’un des membres du groupe des plus jeunes, entrât dans la chambre d’un
autre.
« Pourvu que ce ne soit pas
ce soir ! »
Je sentais un petit courant d’air
qui, entrant par la porte béante, venait gentiment effleurer mes fesses nues.
Je frissonnais, pas tant de froid que de l’image que je donnerais si qui que ce
soit entre dans ma chambre ?
Depuis combien de temps
suis-là ? Pour combien de temps encore ? Vivement que Sœur Gabrielle
revienne !
La position devenait intenable.
C’était maintenant ma jambe gauche qui ne supportait plus mon poids. De retour
sur mes deux jambes, la gauche recommença presque tout de suite à s’engourdir.
Mes mains faillir tomber de mon dos. J’agrippais ma chemise pour soulager mes
épaules. J’avais l’impression de devoir lutter à chaque instant pour pouvoir
rester figé au coin.
J’attendais avec impatience que
Sœur Gabrielle arrive pour mettre fin à mon calvaire. Je savais que cela
signifiait recevoir une autre fessée, mais tout était préférable à cette attente
dans cette position que je ne pouvais plus tenir.
Depuis combien de temps
suis-là ? Pour combien de temps encore ? Vivement que Sœur Gabrielle
revienne !
Pour suivre le fil de cette histoire :
Pour comprendre le contexte : introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 12
Le prochain épisode : chapitre 14.
L'épisode précédent : chapitre 12
Le prochain épisode : chapitre 14.
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