samedi 4 novembre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 13

Je ne restais pas longtemps au coin. J’entendis Sœur Gabrielle s’exclamer dans la salle de bains.
« Le petit chameau ! »
Puis, ses pas se dirigèrent tout droit vers moi. Elle me prit par le lobe de l’oreille et je n’eus d’autre choix que de la suivre.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? »

En me tirant l’oreille, elle m’avait courbé juste au-dessus de la cuvette des toilettes. De là où j’étais, je voyais parfaitement les poils pubiens restant sur le siège et les traces marron sur le bord de la cuvette, sans compter l’eau qui stagnait au fond qui était plutôt trouble. Rien d’étonnant à cela, dans ma précipitation, j’avais oublié cet endroit.
« Vas-tu prétendre que tu as nettoyé les toilettes ? 
– Non, ma Sœur, … aïe, … j’ai oublié, … aie ! »
Le pinçon sur mon oreille me faisait horriblement mal.
Sœur Gabrielle me ramena dans ma chambre, tout en claquant mes fesses à chaque pas. Je ne savais plus ce qui faisait le plus mal : les claques sur mes fesses ou mon oreille tenue par la religieuse.
« J’aurai laissé passer le sol de la chambre qui n’a pas été lavé, s’il n’y avait pas eu ta désobéissance J’avais donc résolu de te fesser comme hier. Mais, là, il faut que je fasse un effort. Je te trouve à jouer avec une console de jeux alors que le ménage n’est pas fini. Si tu avais vérifié, tu t’en serais aperçu. C’est encore une conséquence de ton dilettantisme et de ta fainéantise. »
Elle me tourna légèrement sur le côté et me donna quelques claques bien senties sur le haut des cuisses.
« La fessée d’hier n’a pas fait suffisamment impression. Il faut que j’y mette plus d’énergie. Je crois que j’ai ce qu’il faut »
Sœur Gabrielle disparut dans le couloir pour quelques secondes. Elle revint presqu’aussitôt munie d’une brosse de bain en bois avec un long manche. La tête de la brosse avait une forme ovale et certains des poils blancs qu’elle portait, semblaient manquer.
Sœur Gabrielle me rapprocha du lit où elle prit place. Elle posa la brosse à côté d’elle. Elle me plaça entre ses pieds et elle m’obligea à me coucher sur son genou. C’était la position qu’elle me faisait depuis hier prendre pour me fesser. L’arrivée de la brosse dans le scénario de la punition, faisant suite à la promesse d’une fessée exemplaire n’était pas pour me rassurer. Je fus encore plus inquiet quand Sœur Gabrielle me prit la main droite, celle qui pouvait s’interposer au cours d’une fessée, et la posa sur mes reins, repliant ainsi mon bras dans mon dos. Elle referma alors ses genoux, immobilisant mes cuisses. Je ne pouvais plus du tout bouger. Tous ces préparatifs étaient inquiétants.
« Après cette fessée, je te promets que, demain, tu auras du mal à rester assis sur une chaise. »
Il n’y eut pas un bruit jusqu’au claquement mou de la brosse sur mes fesses. Une onde de douleur parcouru tout le bas de mon dos. J’avais retenu ma respiration tétanisé au moment du contact de la brosse sur mon postérieur. Je n’avais pas repris ma respiration quand Sœur Gabrielle appliqua une deuxième fois la brosse sur mes fesses. Il fallut une troisième fessée pour que j’émette un cri de détresse.
Je bandais mes muscles et, pour la première fois depuis que Sœur Gabrielle me donnait la fessée, je cherchais vraiment à me libérer de son étreinte. Je luttais une ou deux secondes, mais la brosse revint claquer mes fesses, m’obligeant à lâcher prise. Je hurlais une nouvelle fois et je laissais échapper un sanglot. Je repris ma lutte qui fut de nouveau interrompue par la brosse qui augmentait la cuisson de mes fesses à chaque contact. Je recommençais deux ou trois fois, puis j’abandonnais. J’avais besoin de toute mon énergie pour absorber la brûlure qui embrasait mes fesses.
Les dix ou vingt dernières fois que Sœur Gabrielle appliqua la brosse sur mon postérieur, elle ne me tenait plus. Elle avait juste posé sa main sur mon dos pour m’éviter de glisser quand je ruais sous l’impact. Je battais des pieds dans le vide et ma main gauche, bloquée dans le dos de la religieuse, frappait bien inutilement le matelas.
Puis elle cessa. Je restais longtemps dans la même position, pleurant comme le petit garçon sévèrement puni que j’étais. La sévérité de la fessée avait juste été à la hauteur de l’âge de mon corps. Sœur Gabrielle me laissa pleurer tant que mes sanglots restèrent incontrôlables. Puis, quand elle sentit que je reprenais le contrôle de mon corps, elle me fit glisser sur mes genoux. Elle posa ma tête sur sa cuisse, tout contre sa hanche, me laissant pleurer dans sa robe. Sa main caressait mon dos et descendait parfois jusque sur mes fesses ce qui ravivait mes pleurs.
« Allons, allons, mon grand garçon, c’est fini, chut, … chut. »

Je me détendis tandis qu’elle me berçait doucement. Ses mots étaient apaisants et sa main était une consolation que je n’aurais pas pu imaginer, la même main qui avait tenu la brosse qui avait si durement meurtri mes fesses. Puis, je ne frissonnais plus quand sa main massait mes fesses. Alors Sœur Gabrielle redressa ma tête et elle prit mon menton dans sa main.
« Après cette bonne fessée, il faut finir le ménage, mais d’abord… »
Elle me plaque de nouveau contre sa cuisse, me souleva suffisamment pour que ce soit elle qui supporte mon poids et que mes genoux soient décollés du sol. Elle délaça mes chaussures et me les enleva. Alors elle fit glisser mon pantalon puis ma culotte et mes les enleva complètement. Elle me remit sur mes genoux.
« De toute façon, dit-elle en posant sa main sur mes fesses, avec la couleur qu’a encore ton postérieur, je pense que tu ne seras pas fâché de le laisser un peu à l’air libre, n’est-ce pas ? »
Je ne savais pas trop quoi répondre. Cela était trop confus dans ma tête. Il était préférable d’abonder dans son sens.
Elle agissait vraiment comme si montrer mes fesses nues n’avait aucune importance pour personne. Cela en avait au moins pour moi. J’avais des voisins et surtout des voisines qui pouvaient passer dans le couloir à tout instant. Je me voyais mal leur expliquer que si mes fesses nues étaient publiquement exposées, c’est parce qu’aux yeux de Sœur Gabrielle, je n’étais qu’un petit enfant qu’elle venait de punir.
« Allons, fit-elle, va chercher ce qu’il te faut pour finir le ménage ! »
Je me dirigeais vers la porte, puis je m’arrêtais avant de l’ouvrir et je me tournais vers elle, l’air suppliant.
« S’il vous plait, lui dis-je.
– Axel, gronda-t-elle, que tu sois les fesses nues n’a pas d’importance. Avec le tintamarre que tu as fait pendant la correction que je t’ai donnée, tout le monde, à cet étage, sait que tu as reçu une fessée. Tu n’es pas le seul à être puni de cette façon. Certains professeurs en ont besoin de temps en temps. Ils sont également déculottés avant d’être fessé. Nul ne sera étonné de croiser un puni sans culotte. C’est l’habitude ici. »
Elle se leva et ouvrit la porte.
« As-tu l’intention de désobéir encore une fois ce soir ? »
Sa menace suffit à me faire céder. Je longeais le couloir le cœur battant. J’arrivais au placard et j’y pris ce qu’il me fallait. C’est presqu’en courant que je revins dans ma chambre.
Sœur Gabrielle m’emmena tout d’abord devant la cuvette des toilettes. Là, sous sa stricte supervision, je la nettoyais jusqu’à ce qu’elle fût immaculée. Elle m’indiqua quels produits il fallait utiliser et comment m’y prendre. Cela ma sembla facile grâce à ses conseils. Ensuite, je passais la serpillère sur le sol de ma chambre. Sœur Gabrielle m’indiqua la quantité de produit à mettre dans le seau d’eau. Comme je lui faisais part de mes déboires avec la mousse, elle me fit remarquer qu’il m’aurait suffi de lire l’étiquette. Tout y était indiqué. Mon air penaud la fit sourire.
« Tu sauras pour la prochaine fois ! »
Muni de tout le matériel, je dus aller le ranger non sans avoir auparavant rincé les éponges et la serpillère. Durant tout ce temps, j’étais cul nu là où il aurait suffi qu’un de mes voisins ou voisine sorte pour me contempler dans cette tenue indécente. Fort heureusement, cela ne se produisit pas.
Sur le pas de la porte de ma chambre, Sœur Gabrielle m’annonça comment allait se terminer ma soirée.
« D’abord, tu vas aller te mettre au coin, en attendant que le sol sèche. Il ne faudrait pas marcher là où c’est mouillé, tu salirais tout. Et puis, un bon moment au coin te permettra de réfléchir aux avantages qu’il y a ici à faire correctement son travail et à obéir. De plus, tu as du temps au coin à rattraper. Je viendrai te dire quand tu pourras en sortir. Je te mettrai alors au lit. Mais auparavant tu auras une fessée. »
La petite tape qu’elle me donna sur les fesses me fit grimacer.
« Va au coin ! »
Je n’avais, bien entendu, aucunement envie de discuter ses consignes. Je posais mon nez dans l’angle de la pièce, croisait mes bras dans le dos et je cessais de bouger.
Sœur Gabrielle prit les pans de ma chemise et les releva. Elle les glissa sous mes bras.
« Quand on est au coin, les fesses sont découvertes. Dorénavant tu relèveras ta chemise pour qu’on puisse voir que tu as été puni. »
Je l’entendis faire quelques pas dans la chambre.
« J’oubliais, je confisque la console de jeu. J’espère que quand je reviendrai tu n’auras pas bougé quoiqu’il se passe derrière toi. Soit sage ! »
J’entendis ses pas s’éloigner.

J’avais beaucoup de choses à penser. Une fois statufié dans l’angle de la pièce, la cuisson de mes fesses redevint ma préoccupation principale. Elle m’avait semblé plus supportable alors que je faisais le ménage. Etre occupé avait détourné mon esprit de l’état de mes fesses. J’avais maintenant l’impression que des vagues de douleur se répandaient sur mes fesses depuis les endroits où les coups de brosse avaient été les plus appuyés. Cela devint rapidement insupportable. Je me remis à pleurer doucement.
Progressivement, la douleur devint moins vive, sans disparaitre aucunement, mais elle était plus constante, sans les élancements aigus qui me parcouraient les fesses depuis la fin de la fessée. Mes pleurs s’espacèrent au même rythme. La première pensée qui me vint à cet instant était pour me reprocher mon inconséquence. Comment avais-je pu penser que je pouvais désobéir avec autant de légèreté ? J’étais furieux contre moi. Si Sœur Gabrielle n’avait pas sévi, je crois que je l’aurais fait moi-même. Je pestais contre mon inconstance qui me détournait d’une tâche aussi simple que de faire le ménage dans ma chambre. Quelle idée de m’autoriser à ne faire que la moitié de ce que je devais faire ! Pour jouer avec ma console au lieu de me mettre au coin !
Puis, le temps de la colère passé, vint le temps de l’ennui. Il était inutile de compter, je ne savais pas combien de temps Sœur Gabrielle envisageait de me laisser le nez contre le mur. De toute façon, je n’imaginais pas du tout bouger. Etre surpris à prendre des libertés avec ma mise au coin ? Très peu pour moi ! Une fois m’avait suffi. Je sentis venir les premiers engourdissements dus au peu de mouvements qui m’étaient autorisés.
Depuis combien de temps suis-là ? Pour combien de temps encore ?
La fessée. Plus jamais. Plus jamais avec la brosse à bain. Imaginer la possibilité d’y être soumis une nouvelle fois redonna une nouvelle vigueur à la boule qui s’était formée au creux de mon ventre. Evidemment, ça ne dépendait que de moi. Si j’avais obéi à Sœur Gabrielle, j’aurai peut-être eu une fessée si le ménage n’avait pas été tout à fait bien fait, mais elle me l’aurait donnée avec sa main.
« Bon, pensais-je, bien sûr, ça fait mal, mais comme la brosse ! »
Je me promis qu’à partir de maintenant, je serai sage et obéissant, que je ferai avec minutie le travail que Sœur Gabrielle me donnerait, que j’irai au coin quand elle me le dira, que … Je m’arrêtais là. La liste des résolutions était déjà longue, mais elle était moins longue que les comportements qui me vaudraient la fessée.
« La fessée, d’accord ! Quand je l’ai méritée. Mais pas avec la brosse. »
La seule problème, c’est que ce n’était pas moi qui en décidais.
« Etre sage, être obéissant, bien faire mon travail, répétais-je, comme une litanie. »
Depuis combien de temps suis-là ? Pour combien de temps encore ?
La fessée. Il y en avait une encore au programme de ce soir. Je sentis mes larmes inonder mes yeux et la boule que j’avais dans le ventre grossir un peu. Pourvu que Sœur Gabrielle ne veuille pas reprendre la brosse. Je serai sage si Sœur Gabrielle ne l’utilise pas.
« Désobéir pendant une fessée ? Quelle niaiserie ! me réprimandais-je, ce serait la brosse à coup sûr. De toute façon je serai obéissant. Avant pour me pas aggraver la sévérité de la fessée et après pour ne pas en risquer une autre. »
Depuis combien de temps suis-là ? Pour combien de temps encore ?
L’engourdissement s’était peu à peu transformé en crispations des muscles. Je fis bouger mon poids pour soulager ma jambe gauche ont le mollet tremblait sans que je puisse l’en empêcher. Une petite douleur apparut dans mon épaule droite qui supportait difficilement l’immobilité de mon bras. Pourtant, il ne fallait pas que je bouge. Si Sœur Gabrielle prenait mes mouvements pour de la désobéissance, ce serait la brosse à coup sûr.
C’est difficile de savoir ce qui se passe dans son dos quand on est au coin. A part la tâche sur le mur à la hauteur de mon nez, je ne voyais rien. Les sons me donnaient l’indication la plus précieuse, mais depuis le départ de Sœur Gabrielle, l’endroit était plutôt silencieux. Comment pourrais-je savoir si Sœur Gabrielle arrivait ? Elle était déjà entrée dans ma chambre sans que je l’entende. La luminosité quand elle passerait la porte ?
Sœur Gabrielle avait laissé la porte de ma chambre ouverte. Le coin dans lequel elle m’avait mis n’était heureusement pas placé face à l’ouverture béante.
« J’ai de la chance, pensais-je. »
Cependant, il suffisait qu’un de mes voisins fasse un pas ou deux à l’intérieur de la pièce, pour m’entrevoir sans difficulté. Depuis que j’habitais là, cela était arrivé une fois ou deux que l’un des membres du groupe des plus jeunes, entrât dans la chambre d’un autre.
« Pourvu que ce ne soit pas ce soir ! »
Je sentais un petit courant d’air qui, entrant par la porte béante, venait gentiment effleurer mes fesses nues. Je frissonnais, pas tant de froid que de l’image que je donnerais si qui que ce soit entre dans ma chambre ?
Depuis combien de temps suis-là ? Pour combien de temps encore ? Vivement que Sœur Gabrielle revienne !
La position devenait intenable. C’était maintenant ma jambe gauche qui ne supportait plus mon poids. De retour sur mes deux jambes, la gauche recommença presque tout de suite à s’engourdir. Mes mains faillir tomber de mon dos. J’agrippais ma chemise pour soulager mes épaules. J’avais l’impression de devoir lutter à chaque instant pour pouvoir rester figé au coin.
J’attendais avec impatience que Sœur Gabrielle arrive pour mettre fin à mon calvaire. Je savais que cela signifiait recevoir une autre fessée, mais tout était préférable à cette attente dans cette position que je ne pouvais plus tenir.

Depuis combien de temps suis-là ? Pour combien de temps encore ? Vivement que Sœur Gabrielle revienne !

Pour suivre le fil de cette histoire :

Pour comprendre le contexte : introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 12
Le prochain épisode : chapitre 14.

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