Il était pas trop déçu, Théo ?
« Non,
parce que t’étais venu pour me voir et, finalement, on n’a pas eu le moindre
petit bout de temps à nous.
‒ Ça
fait rien. Une autre fois…
J’ai
pris mon petit ton câlin.
‒ Vendredi
prochain ?
Il savait pas. C’était pas que ça le tentait pas, non. Bien au contraire.
‒ Mais
les flics arrêtent pas de tourner. Et si je me fais gauler…
‒ Oh,
mais il y a pas de raison. En faisant attention…
‒ J’ai
quand même bien un peu l’impression qu’ils m’ont dans le collimateur.
‒ Tu
te l’imagines…
J’ai
un peu insisté. J’avais trop envie d’être dans ses bras. Lui aussi. Et je n’ai
pas eu beaucoup de mal à obtenir gain de cause.
On
a passé une bonne demi-heure à mettre notre petite stratégie au point. Lui, il
viendrait attendre, dans le petit square derrière, que je lui donne le feu
vert.
‒ Je
te bipe dès que les parents sont partis. Qu’on ait le plus de temps possible.
Et
moi, je ferais en sorte qu’Iourievna nous laisse le champ libre. Qu’elle nous
abandonne la chambre.
Elle
a haussé les épaules.
‒ Évidemment !
Ça coule de source. »
Quant
à mon portable, j’étais bien décidée à le laisser éteint tout le temps qu’il
serait là.
Le
lundi, c’est Chelsea, cette fois, qui a appelé. Avec sa sœur à côté d’elle.
« On
est gâtées en ce moment, les filles ! Plus que gâtées. Après Elena, Reece.
Cette fessée qu’il s’est ramassée ! Et lui, c’était encore bien mieux.
Parce que, comme il habite chez nous, on a pu suivre le déroulement des
opérations de très près. Vraiment très, très près. Et parce que c’est un type.
Et qu’un type, c’est toujours intéressant de voir comment il est fait tout
partout. Surtout quand il aime pas qu’on le reluque. Que ça le vexe. Et ça, je
sais pas vous, mais nous, ça nous donne toujours envie d’en rajouter une
couche. Il y a pas de raison : est-ce qu’ils se gênent, eux, quand ils ont
l’occasion ?
Oui,
bon, ça, d’accord ! Mais alors il s’était passé quoi au juste ?
Il
s’était passé… Il s’était passé que, malgré le confinement, il était
tranquillement sorti faire un tour.
Grace
a précisé.
‒ Et
c’est pas la première fois. Il en a rien à foutre. Il fait ce qu’il a envie.
Sans se préoccuper de quoi que ce soit d’autre.
Sauf
que là il s’était fait contrôler et qu’il avait eu cent trente-cinq euros
d’amende que leur mère avait dû payer. Quand elle le lui avait reproché, il
était monté sur ses grands chevaux en hurlant que les lois françaises étaient
stupides, que c’était pas un crime d’aller se promener et que, de toute façon,
là où il allait, il y avait jamais personne. Le ton était monté et leur mère
avait fini par appeler son père, un officier de la marine anglaise, qui lui
avait demandé de fouetter son fils à la ceinture et de ne pas le ménager :
il fallait que ça lui serve de leçon. Reece avait poussé les hauts cris et
clamé qu’il n’en était pas question, alors là ! Mais il avait eu avec son
père, en privé, une conversation qui avait manifestement porté ses fruits,
parce qu’après il avait arrêté de discuter et que, quand leur mère lui avait
dit de se mettre tout nu, il avait obéi.
‒ Vous
auriez vu ça ! Il était tout rouge, tout piteux, la tête basse. Et il a
mis un temps fou à les retirer, ses vêtements. Un par un. Lentement. Le plus
lentement possible. Comme s’il espérait qu’il allait se passer quelque chose de
magique qui le tirerait d’un seul coup d’affaire comme par enchantement. Sauf
qu’évidemment il y a rien eu et que, quand il s’est retrouvé en slip, il s’est
carrément arrêté. Maman n’a rien dit. Pas un mot. Elle l’a juste regardé. Et
elle a attendu. Nous aussi. Pas loin de cinq minutes ça a duré avant qu’il se
rende compte qu’il avait pas d’autre solution et qu’il se décide enfin. Il
s’est tortillé pour, tout à la fois, se le descendre d’une main, son slip, et
se cacher le morceau de choix de l’autre. Ce qu’elle a pas apprécié du tout,
notre mère. Et elle a voulu qu’il les mette toutes les deux dans le dos, ses
mains. Il l’a fait. Sans regarder personne. Et nous, évidemment, on s’est mis à
rigoler tout ce qu’on savait. Le plus moqueur possible. C’est pas vraiment
qu’elle soit si mal fichue que ça…
Ce
que Grace a confirmé.
‒ Oh,
non ! Non ! Elle est même plutôt pas mal. Bien proportionnée. Bien
harmonieuse. Et tout et tout.
‒ Mais
c’était qu’on avait envie de le voir encore plus dans ses petits souliers. Ce qu’a
pas loupé. D’autant que de nous avoir les yeux dessus, ça la lui a fait grimper
aussi sec. Comment il était mal ! Et nous, comment on était aux
anges ! Surtout qu’après pour y avoir du spectacle, il y a eu du
spectacle.
Leur
mère l’avait fait se pencher, à l’équerre, jambes écartées, sur la table du
salon. Et elle l’avait fouetté. À la ceinture. Sans le ménager, comme son père
le lui avait recommandé.
‒ Ce
qu’il a gigoté ! Et que je te sautille comme un cabri. Et que je te lance
tout un tas de ruades. Et que je te pousse une espèce de mélopée en continu.
« Hououououou… » Ah, sûr qu’on va le voir d’un autre œil maintenant
en classe ! Et c’est pas fini. Parce que, pour que la punition soit
complète, maman a décidé que, cet après-midi, il allait passer la tondeuse tout
nu… »
Mais
ça, c’est Elena, tout émoustillée, qui nous en a fait, au téléphone, un
compte-rendu circonstancié. En live. Et à mi-voix.
« Parce
que j’ai pas envie que ma mère me retombe dessus. Ça m’a suffi de l’autre jour.
Bon, mais alors je suis à ma fenêtre, là… Et vous savez ce que je vois de ma
fenêtre ? Reece. Reece en train de passer la tondeuse, nu comme un ver. À
l’aller, j’ai droit à tout son attirail qui ballotte gentiment au rythme de sa
marche et, au retour, à ses fesses joliment décorées de belles zébrures toutes
neuves. Ah, il s’en est pris une bonne, il y a pas à dire. Vous auriez vu
ça ! Et entendu ! Il a ameuté tout le quartier, oui. Mais chacun son
tour, hein ! Et comme ça, au moins, pendant qu’on parlera de lui, on
parlera pas de moi.
Elle
a marqué un long temps d’arrêt.
‒ T’es
toujours là ?
‒ Oui.
Je regarde. Je m’en lasse pas. Parce qu’il est vraiment pas mal fichu du tout,
n’empêche ! À l’école, avec les vêtements, on se rend pas trop compte,
mais là ! Vous voulez voir ? Je vous fais des photos, si ça vous dit.
Tu
parles que ça nous disait ! Iourievna surtout.
‒ Vas-y !
Envoie ! Envoie !
Ce
qu’elle s’est empressée de faire. De face. De Profil. Encore de face. Une
douzaine de photos.
Iourievna
s’est penchée par-dessus mon épaule. A respiré plus vite.
‒ C’est
vrai qu’il vaut le coup d’œil !
‒ Oh,
mais attendez ! Va y avoir mieux. Beaucoup mieux. Parce qu’il bande, là,
maintenant. Chelsea lui a dit quelque chose à l’autre bout, là-bas, et ça l’a
fait bander. D’un coup. Impressionnant ! Mais alors là, je peux vous
dire : impressionnant ! Tenez !
Deux
clichés. Tout flous. On distinguait à peine.
‒ Si
t’arrivais à arrêter de trembler, Elena ! Parce que là, franchement…
‒ Vous
en avez de bonnes, vous ! Vous croyez que c’est facile de se contrôler,
quand on a ça sous le nez !
‒ Fais
un effort !
Il
y a encore deux ou trois tentatives avortées. Et puis enfin…
‒ Ah,
oui ! Ah, oui ! Celle-là, oui !
Bien
nette. Le service trois pièces bien visible. Et incontestablement en parfait
état de marche.
Iourievna
a soupiré.
‒ Quand
tu penses que tu côtoies des trucs pareils toute l’année et que tu t’en doutes
même pas.
Elena
a étouffé un cri.
‒ Il
m’a vue, les filles ! Il a levé la tête et il m’a vue. Il a vu que je le
voyais. J’aime trop ça. Bon, mais je vous laisse. À plus ! Je vous laisse.
Dès
qu’elle a eu raccroché, Iourievna a voulu que je lui balance les photos sur son
smartphone.
‒ Tu
vas quand même pas garder ça pour toi toute seule, non ? »
Elle
a vérifié qu’il y avait bien tout. Et elle est allée prendre une douche. En
emportant son trésor avec elle.
Quand
elle est revenue, elle avait l’œil battu, mais était manifestement comblée.
« On
peut dire ce qu’on veut, mais comment ça fait du bien !
Elle
s’est jetée sur son lit, penchée sur son écran. A longuement fait défiler les
photos.
‒ C’est
fou, ça ! J’ai encore envie.
Elle
s’est levée d’un bond, a allumé son ordi, branché l’imprimante.
‒ Qu’est-ce
tu fais ?
‒ Je
les veux en grand. Les plus nettes en tout cas.
‒ T’auras
intérêt à faire gaffe. Parce que si maman tombe dessus…
‒ T’inquiète !
Je les planquerai.
‒ Où ?
‒ Je
sais pas encore, mais je trouverai.
Elle
en a sorti une première.
‒ Non,
mais regarde-moi ça ! Si c’est pas à croquer, ces petites fesses. Surtout
comme ça. Avec les marques bien visibles. Comment il a dû morfler,
n’empêche !
Elle
a soupiré.
‒ C’est
vraiment la poisse, ce confinement ! Parce que je peux te dire que s’il y
avait pas ça, si on allait normalement à l’école, comment je te l’aurais
branché, le Reece ! Pas plus tard que demain matin. Oh, mais il perd rien
pour attendre ! Parce qu’il va pas durer des éternités non plus, ce virus.
Et je peux te dire que, dès qu’on va nous lâcher, je lance l’offensive.
Elle
s’est perdue dans ses pensées.
‒ La
seule chose… Peut-être que Chelsea lui a mis le grappin dessus. Ou Grace. Non,
plutôt Chelsea. Parce qu’elle vit avec, attends ! Sous le même toit. Et
qu’il s’est sûrement laissé tenter vu que, cloîtré là-bas, il a rien d’autre à
se mettre sous la dent. C’est un pis-aller, Chelsea. Alors bouge pas que, quand
moi, je vais me mettre sur les rangs… Surtout si je sors le grand jeu.
Elle
s’est emparée d’une photo qui sortait de l’imprimante, l’a tenue à bout de bras
devant elle.
‒ Non.
Faut que je l’aie, ce type ! Faut vraiment que je l’aie ! Je le
regretterai toute ma vie sinon. »
Le
vendredi est enfin arrivé. Enfin ! J’allais voir Théo. J’allais être dans
ses bras. J’allais l’avoir en moi. Mon Théo !
La
matinée s’est interminablement traînée en longueur. Sans que je parvienne
jamais à me concentrer sur mon cours d’Histoire. Le repas de midi aussi.
Papa
est parti aussitôt son dessert avalé. Et d’un ! Restait maman. Qui prenait
tout son temps. Qui s’est éternisée dans la salle de bains. Qui a cherché
partout son panier orange. Et puis sa carte bleue.
Qui
s’est enfin décidée à lever l’ancre.
« Bon,
ben à tout à l’heure, les filles !
J’ai
attendu qu’elle ait mis le moteur en marche, que la voiture se soit éloignée et
je me suis précipitée sur mon smartphone.
‒ Théo ?
Ça y est, tu peux venir. La voie est libre.
Deux
minutes. À peine deux minutes et je me jetais dans ses bras.
‒ Ce
que tu m’as manqué !
‒ Et
toi donc !
Un
long baiser impatient. Un autre. Il s’est dressé tout droit contre ma cuisse.
‒ Viens !
Quelques
pas dans la direction de l’escalier. Iourievna, qui était à la fenêtre, a
brusquement sonné l’alarme.
‒ Gaffe !
Gaffe !
Trop
tard. Un pas précipité. La porte s’est ouverte. Maman.
‒ J’ai
oublié ma liste de courses. Et mon masque. Décidément, aujourd’hui…
Elle
a levé la tête. Elle a vu Théo. Écarquillé les yeux.
‒ Mais
qu’est-ce que ?
Je
me suis précipitée.
‒ Attends !
Attends ! Je vais t’expliquer.
‒ M’expliquer
quoi ? C’est clair, non ? Et plus que clair. Toujours tes petits
coups en douce. C’est plus fort que toi, hein ! Tu peux pas t’empêcher.
Oh, mais je vais t’en faire passer l’envie, moi, ma petite, tu vas voir !
Une bonne fessée ! Et sur-le-champ. Puisqu’il n’y a qu’il y a que ça que
tu comprends.
Théo
s’est généreusement interposé.
‒ Tout
est de ma faute, Madame ! Elle y est pour rien, Olga. C’est moi !
J’étais dans le quartier et j’ai eu envie de passer lui faire un petit coucou
vite fait.
‒ Mouais…
‒ Si !
Si ! Je vous assure…
‒ Eh
bien alors, c’est toi qui la mérites, la fessée. Non ?
Il
a baissé la tête.
‒ Non ?
Eh bien, réponds !
‒ Si !
‒ Et
à double titre. Pour être venu voir ma fille sans mon autorisation. Pour
l’avoir mise en danger. Et pour te mettre, toi aussi, en danger en allant, en
plein confinement, te promener inconsidérément à droite et à gauche. Tu es
complètement irresponsable, mon pauvre garçon ! Bien. Alors tu sais ce
qu’il te reste à faire, j’imagine !
Il
a levé les yeux sur elle, puis sur moi, puis sur Iourievna.
‒ Eh
bien ?
Il
a dégrafé sa ceinture. Sans un mot. Baissé son pantalon.
J’ai
livré un rapide combat intérieur. C’était moi, la responsable. L’unique
responsable. C’était moi qui avais insisté encore et encore pour qu’il vienne…
Alors il n’y avait aucune espèce de raison pour que ce soit lui qui paie les
pots cassés…
Et
je me suis lancée.
‒ Ça
s’est pas vraiment passé comme ça !
Maman
a froncé les sourcils.
‒ C’est-à-dire ?
‒ C’est
moi qui l’ai appelé. C’est moi qui lui ai dit de venir.
Il
m’a coupé la parole.
‒ L’écoutez
pas, Madame ! L’écoutez pas !
Elle
s’est agacée.
‒ Oui,
ben je vais pas sûrement pas perdre mon temps à essayer de déterminer qui est
responsable de quoi. Vous l’êtes de toute façon tous les deux. Toi, pour être
venu. Et toi, pour l’avoir laissé entrer. Alors vous allez être punis tous les
deux. À tour de rôle. Allez, mon garçon, finis de te déculotter…
Et
son slip est tombé. Pour la plus grande satisfaction d’Iourievna qui l’a fixé
en bas, les yeux brillants, sans la moindre gêne. Qui m’a glissé à l’oreille.
‒ Tu
dois pas t’ennuyer, dis donc !
Maman
l’a envoyée chercher le martinet. Qu’elle s’est empressée de rapporter. Qu’elle
lui a tendu d’un petit air satisfait.
‒ Là-bas !
Contre le mur. Mains sur la tête !
Il
a obéi. Et les lanières se sont abattues. À toute volée. À pleines fesses. De
grandes cinglées qu’elle lui faisait interminablement attendre. Une dizaine.
Qui se sont imprimées, sur son derrière, en longues balafres rougeoyantes.
Chaque fois que ça tombait, ça lui faisait lancer un grand coup son bassin en
avant. Il n’a pas crié. Il a juste un peu gémi tout à la fin.
‒ À
ton tour !
Elle
m’a regardée me déshabiller. Le bas.
‒ Tout !
Tout.
Et elle m’a envoyé rejoindre Théo contre le mur. Tous les deux côte à côte. Moi
aussi, mains sur la tête. Moi aussi, une dizaine de cinglées. Qui m’ont mordue.
Qui m’ont brûlée. Mais moi, j’ai crié. J’ai pas pu m’empêcher.
Ça
s’est arrêté.
‒ Et
vous bougez pas de là ! Tant que je vous y aurai pas autorisés, vous
bougez pas de là.
Elle
nous y a laissés une heure contre le mur. Plus d’une heure.
Et Iourievna ? On la connait
Il y a un début à cette série
et l'épisode précédent : chapitre 27
Le brave Théo...beau récit merci
RépondreSupprimerBonjour, Caroline.
SupprimerTrès chevaleresque en effet, ce garçon! Sauf qu'au final Olga y a malgré tout attrapé aussi.
Ravi que ce récit vous ait plu.
Amicalement.
François
Bonjour François,
RépondreSupprimerJe pense que Reece se souviendra de cet épisode. De plus avec les photos qui ont été prises et qui sont diffusées, ça risque de le mettre dans des sacrés embarras.
Pour Théo et Olga, leur situation est à peut prêt identique, car en plein confinement, les consignes étaient strictes, pas de visites. Aujourd'hui, c'est du n'importe quoi...
Amitiés.
Elena.
Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
SupprimerTous ces jeunes en prennent manifestement à leur aise et ont, c'est une évidence, besoin d'être recadrés. Ils risquent d'autant plus de se mordre les doigts des fessées qu'ils se sont mis en situation de recevoir qu'ils ne sont pas en état de maîtriser le cheminement des photos qui ont été prises. Pas plus que des récits qui en seront faits.
Amicalement.
François
Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
SupprimerTous ces jeunes en prennent manifestement à leur aise et ont, c'est une évidence, besoin d'être recadrés. Ils risquent d'autant plus de se mordre les doigts des fessées qu'ils se sont mis en situation de recevoir qu'ils ne sont pas en état de maîtriser le cheminement des photos qui ont été prises. Pas plus que des récits qui en seront faits.
Amicalement.
François
Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
SupprimerIls en prennent effectivement très à leur aise, tous ces jeunes. Il est impératif de les recadrer. La leçon risque d'autant plus de porter ses fruits qu'il y a eu des témoins qui ne vont certainement pas garder leur langue dans leur poche. Et que les photos ne vont pas manquer de circuler.
Amicalement.
François