Mademoiselle Annette reprit la fessée en y mettant toute sa force. Elle voulait que cette correction restât à l’esprit de Philippe, comme la quintessence de ce qui lui arriverait s’il lui prenait l’envie de lui désobéir de nouveau. Il avait besoin de cette leçon. Les actes commis avaient des conséquences, il fallait que Philippe l’apprît. Pour cela la punition devait être mémorable.
Annette était vraiment furieuse, au-delà de ce qu’avait provoqué la désobéissance. Elle concevait qu’un garçon dont elle avait la responsabilité, même s’il était aussi âgé que Philippe, désobéît. Là n’était pas le nœud de ce qui l’avait mis autant en colère. Non, c’est parce qu’il n’acceptait pas qu’une jeune fille le déculottât et le fessât qu’elle s’était mise en rogne. Il avait très vite accepté l’autorité des femmes qui avaient l’âge d’être sa mère, mais pas celle d’Annette. Elle savait qu’il la considérait comme trop immature pour avoir barre sur lui.
« Après
la fessée que je vais lui donner, je suis certaine que cette idée saugrenue ne
lui viendra plus jamais à l’esprit. Il doit apprendre à reconnaître l’autorité
de toutes les personnes à qui il est confié, quel que soit leur
âge ! »
Forte
de cette résolution, Annette poursuivit la fessée jusqu’à ce que la paume de sa
main lui fasse tellement mal qu’elle fût obligée d’arrêter. Elle envisagea un
court instant d’aller chercher la règle, mais elle se dit qu’elle devait garder
des réserves de sévérité.
« Compte
tenu des réactions de Philippe, je pense que la fessée a atteint son
but ! »
Il
n’y avait pas de doute sur ce sujet. Tout en laissant Mademoiselle Annette lui
administrer une fessée qui resterait dans ses annales personnelles, il battait
des pieds dans le vide et il criait la douleur qui lui emportait les fesses
entrecoupant ses plaintes de promesses incomplètement informulées d’une future
obéissance sans faille.
Il
mit du temps à reprendre son souffle quand la fessée cessa. Il ne fit pas un
geste d’opposition quand Mademoiselle Annette lui enleva son pantalon et sa
culotte. ce n’était plus un problème pour lui.
« Mets-toi
debout que je t’enlève le haut. »
Debout
devant Mademoiselle Annette, nu de la taille aux chaussettes, il lui vint
brièvement l’idée de dissimuler son sexe. Mais cela lui parut maintenant
tellement inutile, qu’il abandonna cette chimère aussi vite qu’elle était
venue. Il leva les bras quand Mademoiselle Annette acheva de le déshabiller.
Elle
se livra ensuite à la même inspection minutieuse à laquelle elle avait procédé
avec Aurélie. Elle n’eut besoin que d’une claque sur le haut de la cuisse quand
Philippe recula quand elle inspecta la zone entre ses jambes. Il ne se faisait
pas à un contact aussi intime de la part de sa baby-sitter, mais la perspective
d’une autre fessée suffit à le faire se tenir tranquille. Une main de
Mademoiselle Annette plaquée sur le bas de son dos, il ne put éviter qu’elle
regardât au plus près la peau de ses parties intimes, soulevant sa verge et ses
bourses pour avoir une vue dégagée.
« Comme
pour Aurélie, je vais bien nettoyer tout cela, les petits coins que les garçons
et les filles oublient souvent. Je suppose que c’est Maman Marianne qui a fait
ta toilette ce matin ?
–
Oui, Mademoiselle Annette.
–
Alors la crasse ne peut pas être très ancienne. Je vais faire attention tout de
même. Allez, dans la salle de bains tous les deux ! »
Aurélie
se précipita pour obéir. Bien qu’il n’ait pas traîné non plus, Philippe ne put
pas éviter les quelques petites tapes d’encouragement sur ses fesses nues. Il accéléra
le pas, mais Mademoiselle Annette le suivait de près.
Tout
alla bien jusqu’à ce que Mademoiselle Annette décidât de prendre en charge la
toilette de Philippe. Mademoiselle Annette avait pris des consignes auprès de
Maman Marianne. La toilette se déroula exactement comme les deux jours
précédents. Pendant que Philippe se lavait les dents, Mademoiselle Annette
faisait la toilette d’Aurélie. Dans le miroir, Philippe regardait se dérouler
une toilette intime rigoureuse. Le gant passa sur toutes la surface des fesses,
derrière comme devant. Pas un centimètre carré de peau ne fut oublié.
Nu
des pieds à la tête, debout devant son miroir, Philippe résistait tant bien que
mal à mettre ses deux mains devant son sexe. Cela aurait été pris comme un caprice,
il le savait et il n’y avait pas deux façons, dans cette maison, de traiter un
caprice. En lui, intérieurement, la tension montait. Ce serait bientôt son
tour.
« As-tu
fini de te laver les dents ?
–
Oui, Mademoiselle Annette. »
Il
avait été tenté de répondre non, mais ce n’était pas crédible.
« Aurélie,
tu vas te laver les dents et toi, Philippe, viens-ici ! »
Il
aurait fallu désobéir ouvertement et Philippe en connaissait le prix. Bien trop
élevé ! Il se rendit à la convocation de sa baby-sitter. Mademoiselle
Annette commença par le visage. Puis, elle fit pivoter Philippe et elle passa
au dos. Ce furent alors le tour des fesses. Philippe se tendit. Il ne cessait
de se raisonner.
« Après
tout, elle a déjà touché mes fesses… pour me donner la fessée… maintenant elle
a un gant… c’est moins… »
Il
ferma les yeux.
« Ça
sera vite fait, pensa-t-il. »
Mais
Mademoiselle Annette prenait son rôle très au sérieux. Elle tenait à ce que le
garçon dont elle faisait la toilette ressortît impeccablement propre de ses mains.
La raie des fesses, jusqu’à l’anus devait être nettoyée. C’était l’un des
endroits où une hygiène stricte s’imposait. Elle y glissa le gant. Philippe se
raidit, empêchant la main d’aller plus avant.
« Philippe,
ça suffit ! Veux-tu une fessée ? »
La
deuxième tentative avorta, comme la première. Mademoiselle Annette posa le gant
sur le bord du lavabo et sa main claqua le haut de la cuisse de Philippe/
« La
prochaine fois, c’est la fessée prévint-elle ! »
Elle
ceintura Philippe de son bras gauche et elle l’obligea à se courber. C’était la
position dans laquelle Philippe avait reçu de nombreuses fessées. Mademoiselle
Annette n’aurait même âs besoin de l’en bouger.
« Attention
à toi, Philippe ! »
Philippe
sentit le gant descendre la raie des fesses.
« Philippe ! »
La
voix était menaçante. Il desserra un peu les fesses, ce qui fut suffisant pour
que Mademoiselle Annette puisse y introduire le gant.
« Tu
vois, ce n’était pas si difficile ! »
Pas
difficile, oui, mais très intrusif. Philippe luttait contre le réflexe qui
voulait qu’il serrât les fesses. Pourtant, Mademoiselle Annette s’y prenait
parfaitement bien. Son geste était assuré et doux à la fois. Philippe sentait
qu’il était fermement tenu en place, plaqué contre le flanc sa baby-sitter et qu’elle
imposait sa volonté sans qu’il y eût de discussion possible.
Philippe
fut stupéfait de se sentir rassuré par cette fermeté. Il pouvait faire
confiance à ces mains pour bien s’occuper de lui, que ce soit pour le laver ou,
il l’espérait alors, pour le câliner et, bien sûr, pour donner la fessée quand
elle était méritée, tout cela faisait un tout qu’il ne pouvait rêver de
dissocier.
Ce
n’est qu’à ce moment-là qu’il se rappela l’âge de sa baby-sitter. Il pouvait, à
la rigueur, admettre que les mains d’une personne dont l’âge lui conférait une
autorité certaine sur lui, aient accès à son intimité, mais pas dans celles
d’une gamine. Il se raidit de nouveau, retrouvant toute la tension qui l’avait
abandonnée un instant.
Heureusement,
la toilette de ses fesses était terminée et Mademoiselle Annette le releva pour
passer à son torse après l’avoir fait pivoter. Il retrouva toute la difficulté
à laisser ses organes sexuels à la vue de la jeune femme qui le lavait. Il dut
faire un effort de volonté pour y arriver.
« Ecarte
un peu les jambes, que je nettoie ton kiki ! »
Philippe
resta interdit. C’était déjà bien assez difficile quand c’était sa belle-mère
qui lui faisait sa toilette intime, mais cette gamine.
« Il
n’en est pas question, eut-il tout juste le temps de penser avant de recevoir
une monumentale claque sur le haut de la cuisse droite. »
Mademoiselle
Annette releva sa main, visiblement prête à recommencer.
« Tout
de suite ! »
L’autorité
qui émanait à ce moment-là de sa baby-sitter ne pouvait pas être contestée. Ce
n’était plus une question d’âge. Philippe écarta les jambes.
« Je
crois que j’ai été trop patiente avec toi. C’en est fini de tes comédies. A la
prochaine désobéissance, ce sera la fessée, et une sérieuse ! »
La
main de Mademoiselle Annette claqua de nouveau sur le haut de la cuisse.
Philippe ne put retenir un petit cri. Cela sonnait comme un dernier
avertissement. Mademoiselle Annette entama la toilette de l’entre-jambe de
Philippe sans que celui-ci ne fasse encore un geste pour s’y soustraire. Il
tendait tous ses muscles pour ne pas bouger. Mademoiselle Annette souleva ses
bourses. Il serra les dents, mais il ne bougea pas ou tout du moins son recul
fut presque imperceptible. Elle fit celle qui n’avait rien remarqué.
Quand
Mademoiselle Annette prit sa verge à pleine main et qu’elle la décalotta, il ne
put retenir un cri et un geste de recul.
« Ça
suffit comme ça ! Je veux pouvoir m’occuper de ta toilette sans que tu
fasses des caprices à tout bout de champ ! Je t’avais prévenu ! »
Jetant
le gant de toilette dans le lavabo, Mademoiselle Annette passa son bras autour
de la taille de Philippe et elle n’eut qu’à peser un peu sur le dos pour qu’il
se courbât, sans que Philippe n’opposât de résistance. Ce qui se préparait avait
été annoncé.
La
main de la baby-sitter entra aussitôt en action. Trois, quatre, cinq fois au
même endroit, puis elle recommença sur l’autre fesses, pour mieux revenir
ensuite à la première, mais pas tout à fait au même endroit. Puis, elle reprit
son ouvrage de l’autre côté.
« Aïe !
Pardon, Mademoiselle Annette, je vais être sage, aïe ! Je ne le ferai
plus, aïe ! »
La
litanie de Philippe ne troublait en rien sa baby-sitter.
« De
belles promesses d’obéissance ! Mais elles ne seront que plus sincères
après une magistrale fessée ! »
Les
quelques secondes de répit, le temps de prononcer cette courte phrase, ne
durèrent pas. La fessée reprit. Il sembla à Philippe qu’elle devenait encore
plus rigoureuse, à moins que ce ne fût l’accumulation qui commençait à se faire
sentir.
« Voyons
si la brosse saura faire tenir tes promesses d’obéissance un peu plus que le
temps de les dire ! »
Avec
la brosse, c’était une toute autre affaire. Elle décuplait la force de l’impact
sur les fesses et Philippe se mit à danser d’un pied sur l’autre. Tout en étant
certain de l’inutilité de son geste, Philippe couvrit ses fesses de sa main
libre. Cela ne lui donna qu’un court répit. Mademoiselle Annette appliqua la
brosse sur ses doigts et il ne tint pas plus de quelques secondes, afin d’enlever
sa main.
« Cette
désobéissance est de trop ! Nous en reparlerons demain ! Je ne pense
pas que Madame Marianne sera très satisfaite quand elle apprendra comment tu
t’es comporté ce soir ! »
La
brosse reprit son ouvrage sur ses fesses nues. Il ne fallut que quelques
secondes pour que cela devienne insupportable et pourtant Philippe ne mit plus
d’obstacle à la suite de sa correction. Il se contenta de piailler et
d’implorer, mais Mademoiselle Annette avait décidé d’aller au bout de la
correction.
Les
yeux brouillés par les larmes, il ne fit plus aucune objection quand
Mademoiselle Annette saisit sa verge, la décalotta et en fit une toilette
attentive. Il avait retenu la leçon. Mademoiselle Annette avait accès à tous
les endroits de son intimité. Il n’était plus question d’y voir un problème.
Durant
le reste de la toilette, ses fesses endolories lui rappelèrent combien il était
primordial de ne plus contrarier sa baby-sitter. D’ailleurs, étonnamment, il
n’y avait plus un geste de Mademoiselle Annette qui le dérangeait, y compris
quand cela l’amenait à toucher à ses organes sexuels, ce qui ne manqua
d’arriver quand la serviette entra en action.
« Dans
la chambre, tous les deux ! Philippe, ne te fais pas d’illusion, nous n’en
avons pas fini tous les deux ! »
La
claque que Philippe prit en passant confirma que Mademoiselle Annette n’avait
pas accepté l’attitude inadmissible de son pupille. Malgré la sérieuse fessée
reçue, il ne pouvait s’en tirer à si bon compte.
Ses
gestes n’étaient pas particulièrement bienveillants quand elle lui passa son
pyjama. Il n’y eut aucune caresse.
« Va
te mettre au coin en attendant ta prochaine fessée ! Et je ne veux plus t’entendre !
–
Oh non, Mademoiselle Annette, je ne veux pas ! »
Mademoiselle
Annette le rattrapa par le bras et elle le ramena vers elle. Le ceinturer, le
courber sous son bras, baisser le pantalon de pyjama… tous cela fut fait sans
difficulté. Si Philippe n’avait pas encore appris à se taire, il savait
maintenant qu’il n’était pas judicieux de s’opposer à sa baby-sitter quand elle
avant résolu de lui donner une fessée. C’était un acquis de la soirée et il
était maintenant profondément inscrit dans son cerveau.
Mademoiselle
Annette n’avait plus besoin de démontrer sa légitimité à administrer une
correction à l’un des deux jeunes gens dont elle avait la charge. Il ne lui fut
donc pas nécessaire de faire durer cette fessée au-delà d’une vingtaine de
claques sur les fesses de Philippe. C’était amplement suffisant pour
sanctionner sa difficulté à observer le silence quand il était requis et pour
faire danser le jeune homme d’un pied sur l’autre à chaque fois que la main
s’abattait.
« Tu
vas vite te mettre au coin ! »
Il
n’y eut pas besoin de le lui redire. Philippe s’y précipita, laissant le
pantalon tomber sur ses pieds. Il avait enfin compris que ses fesses et son
sexe nus faisaient partie de la punition. étant traité comme un petit garçon,
puisqu’il se comportait comme le ferait un jeune garçon, il n’y avait aucune
raison que sa pudeur de jeune home ait une quelconque place. Cela faisait
partie des choses auxquelles, depuis qu’il habitait chez sa belle-mère, il
avait renoncé. Il venait d’apprendre qu’avec Mademoiselle Annette, c’était
pareil.
Dans
son dos, Mademoiselle Annette préparait Aurélie pour le coucher. Tout était
fait en douceur.
« Veux-tu
venir faire un câlin sur mes genoux ?
–
Oh oui, Mademoiselle Annette. S'il vous plait ! »
Philippe
se rendit compte qu’il y avait, chez lui, une pointe de jalousie quand il
entendit sa compagne ronronner d’aise sous la caresse de sa baby-sitter/
« Y
aurai-je aussi le droit ? »
Cette
perspective lui semblait tout aussi repoussante qu’elle était attirante. Il ne
savait plus quelle attitude adopter vis-à-vis de cette jeune femme qui ne
paraissait pas se rendre compte que leur différence d’âges aurait dû lui imposer
des limites à ne pas dépasser. Et puis
il se rappela la fessée à venir et tout cela ne lui semblait plus aussi
évident. Il ne savait plus vraiment où il en était.
« Allez,
au lit maintenant ! J’ai encore une grosse fessée à donner à Philippe.
Sois sage ! »
Quand
Philippe entendit Mademoiselle Annette se déplacer, son estomac de noua.
C’était l’heure de sa fessée et Mademoiselle Annette lui avait promis qu’elle
serait sévère. Il fut interloqué quand il entendit ses pas s’éloigner dans le
couloir. Que se passait-il ? Qu’en était-il de la fessée promise ?
Combien de temps devrait-il l’attendre ?
Quand
elle revint dans la chambre, il suivit ses déplacements au léger bruit qu’elle
faisait en se déplaçant. Mademoiselle Annette s’assit sur le lit.
« Viens-ici,
Philippe ! »
Il se retourna.
Le nœud qu’il avait dans son estomac se noua encore un peu plus.
Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !
Et le précédent : le chapitre 13
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