jeudi 17 septembre 2020

Le journal d'Olga - chapitre 29

 Iourievna a explosé.

« Tu vas me faire la gueule encore longtemps ?

‒ Je te fais pas la gueule…

‒  Ah, non ? Tu te vois pas ! Mais dis-le, si t’as quelque chose à dire ! Dis-le !

‒ C’est mon mec, Théo.

‒ Ah, nous y voilà ! C’est ton mec, oui. Et alors ?

‒ Et alors, non, mais t’as vu comment tu l’as regardé ?

‒ J’allais pas regarder le plafond. Ou mes godasses.

‒ Il y a regarder et regarder. Et t’avais une de ces façons de lui laisser traîner les yeux dessus.

‒ Une façon ? Quelle façon ?

‒ Gourmande.

‒ N’importe quoi !

‒ Et il y a pas que ça. Quand maman l’a fouetté, tu jubilais. Tu jubilais littéralement.

‒ Oui. Et alors ? Tu la trempes pas, toi, ta petite culotte, à Sainte-Croix ou ailleurs, quand on fouette des types devant toi ? Ça t’excite pas ? Tu t’amuses pas avec tes doigts ? Pendant ? Ou après en y repensant ? Et que ce soit Théo, je vois pas ce que ça change. C’est un mec comme les autres, Théo.

‒ Pas pour moi.

‒ Ben, pour moi, si ! Et tu peux pas me demander de ressentir autre chose que ce que je ressens. Personne peut s’empêcher de ressentir ce qu’il ressent. Même pas toi. D’ailleurs…

‒ D’ailleurs quoi ?

‒ À toi non plus, quoi que t’en dises, ça te déplaisait pas de le voir fouetter, ton Théo. Tu crois que ça se voyait pas ?

J’ai haussé furieusement les épaules.

‒ On peut pas discuter avec toi n’importe comment, c’est pas la peine.

Elle a eu son petit sourire en coin.

‒ Mais bien sûr !

‒ Ce que tu peux m’agacer quand t’es comme ça !

‒ Pourquoi ? Parce que j’ai raison ? »

Je l’ai plantée là. Et j’ai dévalé l’escalier. Pour aller prendre l’air.

 

En bas, Maman était à l’ordi. Qu’est-ce qu’elle faisait ?

« Je suis en vidéo-conférence. Conseil des mères du quartier. Alors sois gentille, laisse-moi ! Et ferme la porte.

On s’est réconciliées, du coup, Iourievna et moi. Je suis remontée la chercher et on a essayé d’entendre ce qui se disait. Mais il y avait pas moyen. Même en se concentrant et en collant l’oreille.

‒ Qu’est-ce qu’elles peuvent bien être en train de mijoter ?

‒ Sûrement rien de bon.

Ça a duré, mais duré !

‒ Non, mais qu’est-ce qu’elles foutent !

On s’est rapatriées en haut.

‒ Ça sert à rien de faire les pieds de grue-là n’importe comment. »

Et on a essayé de s’occuper comme on pouvait. De ne pas y penser. De ne pas en parler.

 

Elle a fini par nous appeler.

« Les filles, vous pouvez descendre, là ?

Elle nous a fait asseoir, côte à côte, sur le canapé.

‒ Bien. Alors voilà : le conseil des mères va désormais œuvrer en étroite collaboration avec l’école Sainte-Croix dont la directrice a d’ailleurs participé à la conférence. Il est en effet indispensable, dans l’intérêt de tous, que vos éducateurs sachent de quelle façon leurs élèves se comportent alors qu’ils sont loin d’eux pendant cette période de confinement. En conséquence de quoi, chaque fois qu’une mère se sera trouvée dans l’obligation de punir l’un ou l’une d’entre vous, elle le signalera immédiatement au secrétariat de l’école. Avec les motifs et la nature de la sanction. Ce que j’ai d’ailleurs déjà bien évidemment fait pour toi, Olga, puisque vous vous êtes, Théo et toi, comportés d’une façon absolument inqualifiable.

Je me suis efforcée de prendre un ton aussi détaché que possible.

‒ Et… Et il va se passer quoi maintenant ?

‒ Oh, ben il va se passer que tu vas très bientôt recevoir la visite de ton ami Léa, sans doute cet après-midi, puisque ce sont les délégués de classe, munis d’une dérogation spéciale, que l’on a chargés de collecter les informations et de constituer un dossier sur toutes celles et tous ceux qui sont concernés. »

 

Léa est effectivement venue. Elle est arrivée sur le coup de quatre heures, l’air affairée.

‒ Alors tu y as attrapé à ce qu’il paraît ? Oh, mais t’es pas la seule, va ! Si vous saviez tout ce monde que j’ai à visiter… Et c’est pas fini. Parce qu’à mon avis ça va continuer à grêler. De tous les côtés.

Iourievna a voulu savoir.

‒ Qui t’a déjà vu ?

‒ Juste Dalliana. Et après je suis venue ici en direct.

‒ Dalliana. Ta copine ? Celle qu’est en classe avec nous ?

‒ Ben oui, oui. Il y en a pas trente-six, des Dalliana.

‒ Elle aussi, elle y a eu droit ?

‒ Ça remonte déjà à quelques jours, mais oui, elle y a eu droit.

‒ Eh ben dis donc ! La connaissant comme je la connais, toute sage, toute sérieuse, je la vois vraiment pas sortir des clous. Qu’est-ce qu’elle avait fait ?

‒ Oh, c’est une longue histoire. Disons qu’elle s’est laissé embarquer par un type, un dénommé Stany, le fils d’un opposant au gouvernement de leur pays, là-bas, en Afrique, à aller manifester dans les rues contre le régime en place. Ils avaient fait des banderoles, ils ont tagué des murs et hurlé des slogans. Et ils se sont fait prendre, ça pouvait pas être autrement. Alors, que ce soit en période de confinement en plus, vous pensez bien qu’ils ont pas vraiment apprécié les gendarmes. Son père à Dalliana qu’est consul de là-bas encore moins. Il était fou furieux, oui. Et il y a eu une explication orageuse avec les parents de ce Stany. Des tas de coups de téléphone dans tous les sens. Et, au final, ce qu’a été décidé, c’est qu’ils seraient fouettés tous les deux, en présence de leurs pères, et que c’est la mère de Stany, Eunice, qui se chargerait de les punir. Et apparemment qu’elle y est pas allée de main morte.

‒ Ah, oui ? Eh bien, raconte, quoi !

‒ J’y étais pas, moi, hein ! Et pour réussir à ce qu’elle en parle, Dalliana, on a beau être amies, ça a été la croix et la bannière. Au forceps il a fallu que je les lui arrache, les confidences. Et ce qu’elle a fini par m’avouer, c’est qu’elle en menait pas large et qu’avant même qu’on lui ait fait quoi que ce soit, elle pleurait déjà comme une madeleine. Elle suppliait. Elle promettait tout ce qu’on voulait. « Mais pas le fouet ! S’il vous plaît, pas le fouet ! » Seulement son père s’est montré d’autant plus intraitable qu’il redoutait que le comportement de sa fille, que sa collusion avec un opposant notoire, ne nuisent à sa carrière politique et qu’il tenait à lui donner une bonne leçon. Pour lui ôter l’envie de recommencer. Une bonne fois pour toutes. « Vous vous déshabillez ! Et vous vous dépêchez ! Parce que sinon… » Ils se sont exécutés, tout pâles, la mine défaite, et se sont dépêchés de se cacher avec leurs mains. « Ah, vous le prenez comme ça ! » Et on les a emmenés dehors, dans le jardin. On leur a attaché les bras au-dessus de la tête, à une rambarde, pour qu’ils ne puissent pas s’en servir pour se protéger. Et on les a laissés là, exposés un bon moment. Les deux sœurs de Stany, Tesa et Efe, ravies de l’aubaine, s’étaient approchées tout près. Elles y allaient de leurs petits commentaires sur leurs anatomies en rigolant tout ce qu’elles savaient et en se moquant ouvertement d’eux. Des attributs de leur frère sur lesquels elles s’attardaient avec une moue dédaigneuse. De la fente à nu de Dalliana. « Comment elle l’a toute grassouillette, c’est trop marrant ! » De ses seins. « Oh, ces morceaux ! » « En douce que ça doit être quelque chose quand elle court ! » Et ça, ces ricanements, ces réflexions, c’est quelque chose qu’elle a trouvé tout particulièrement insupportable, Dalliana. Quand elle a fini par m’en parler, et il y a mis sacrément du temps, elle en avait encore les larmes aux yeux.

Elle comprenait ça, Iourievna.

‒ C’est pire, ce genre de situation, devant des filles, finalement. Parce que les mecs, ils se rincent l’œil, bon, ça, tout le monde le sait. Et même que tu sois pas un top modèle, ils vont quand même te trouver quelque chose à apprécier. Tandis qu’une nana, elle est tout de suite critique. D’un coup d’œil, elle repère ce qui va pas et elle peut pas s’empêcher de te le faire sentir. D’une façon ou d’une autre.

On était bien d’accord, oui, toutes les trois. Bon, mais si elle continuait à raconter ?

‒ Oh, ben dès le début, dès le premier coup de fouet, elle s’est mise à hurler en se dandinant et en lançant, à chaque cinglée, son bassin en avant. Alors que Stany, lui, au contraire, il faisait tout ce qu’il pouvait pour rester stoïque, pour ne pas crier, pour ne pas gigoter. Du coup, son père, il a demandé à Eunice de taper plus fort. Il a dit qu’il fallait absolument qu’elle réussisse à le faire chanter. Et danser. Pareil pour Dalliana, parce que son père à elle trouvait que tous ces cris à fendre l’âme qu’elle poussait, c’était juste de la comédie pour apitoyer. Et alors comment ça y est allé, les coups de sjambok, leur fouet de là-bas. Elle prenait même un plaisir manifeste à ne plus retenir ses coups, Eunice. De plus en plus, même, au fur et à mesure qu’elle les lâchait. Et là, cette fois, plus question, pour Stany, de jouer les héros. Il se démenait et hurlait comme un possédé. Dalliana aussi. Elle tapait des pieds par terre comme une furie, ce qui faisait s’agiter ses seins dans tous les sens. Et à la fin, comme ça arrive à plein de monde dans ce cas-là, elle a pas pu se retenir et elle s’est mise à pisser. Tesa et Efe s’en sont étranglées de rire et n’ont pas manqué, une fois calmées, de lui faire honte. « Quelle dégoûtante ! Non, mais quelle grande dégoûtante elle fait ! » Et ce n’était pas fini parce qu’emportée par son élan, Eunice leur a cinglé les cuisses, l’intérieur des cuisses, et qu’à plusieurs reprises le sjambok s’est enroulé autour de leurs torses, leur arrachant des hurlements déchirants. Quand ça a eu fait cinquante coups, que ça s’est enfin arrêté, ils ont demandé pardon, ils ont promis de ne plus jamais recommencer et Eunice les a emmenés se laver avant de leur passer à tour de rôle de la crème sous les regards intéressés et extrêmement attentifs d’Efe et de Tesa.

Iourievna a soupiré, les yeux tout embrumés.

‒ Et dire qu’on a loupé ça !

‒ En attendant vous savez quoi ? Je vous le donne en mille. Eh bien maintenant ils sont amants tous les deux… Au début, elle lui en voulait à mort à Stany de l’avoir entraînée dans un truc pareil. Tout était de sa faute à lui, elle n’en démordait pas. Et puis, à la réflexion, elle a fini par se dire que non, qu’il l’avait pas forcée, que c’était bel et bien de son plein gré qu’elle l’avait suivi. Ils en ont beaucoup discuté tous les deux et ils se sont rendu compte que cette punition qu’ils avaient reçue côte à côte les avait beaucoup rapprochés si bien que, de fil en aiguille, ils ont couché ensemble et que maintenant Dalliana est amoureuse folle de lui.

‒ Elle l’était peut-être déjà avant. Sans le savoir. Elle l’aurait pas suivi dans ces expéditions sinon…

‒ Peut-être. En tout cas pour le moment ce qui la préoccupe, ce qu’elle se demande, c’est si ça va durer, eux deux.

Iourievna a levé les bras au ciel.

‒ Ah, alors ça, avec les mecs, pour savoir ! Si tu leur donnes ce qu’ils veulent, au bout d’un mois, deux maximum, ils se sont lassés de toi et ils ont envie d’aller voir ailleurs. D’un autre côté, si tu leur donnes pas, si tu les fais attendre pour toucher le jackpot, ils se disent qu’ils sont tombés sur une coincée et ils te plantent pareil. Encore plus vite même. Il y a pas de solution. Sauf à prendre ce qui vient sans se poser de questions. Ça durera ce que ça durera. Vous êtes pas de mon avis ?

Moi, pas trop, non.

‒ Ah, ça y est ! Tu vas nous remettre ça ! Que Théo, lui, il est pas comme les autres. C’est la perle des perles. La merveille des merveilles. On en reparlera, t’inquiète ! D’ici quelque temps on en reparlera…

‒ À propos de Théo…

‒ Oui, Léa ?

‒ C’est chez lui que je dois passer en sortant d’ici. Et…

‒ Et quoi ? Dis ! Il y a quelque chose ?

‒ Il y a que sa mère est furieuse contre lui.

‒ À cause de ? Qu’il est venu ici ? Qu’il est venu me voir ? C’est ça ?

‒ Ben, oui. Évidemment ! Et que ta mère lui ait flanqué une fessée, c’est, à son avis, une excellente chose, mais ça suffit pas. Et elle compte bien lui en coller une autre.

Elle a marqué un long temps d’hésitation.

‒ Devant moi. Tout à l’heure. Quand je serai là-bas.

Elle s’est tournée vers moi.

‒ Et ce que je voudrais pas, c’est que t’ailles t’imaginer…

‒ Quoi ? Que c’est toi qu’as tout manigancé pour en arriver là ? Mais non, t’inquiète ! Je la connais sa mère. Je sais comment elle est, va ! Je l’ai même vue à l’œuvre.

Iourievna a mis son grain de sel.

‒ Mais oui ! Te prends pas la tête ! Profite ! Tu vas te régaler, ce qu’il y a de sûr parce que comment il les tortille bien, ses petites fesses quand ça leur dégringole dessus…

Bon. Bon, mais si elle était venue, Léa, si elle avait eu une autorisation spéciale…

‒ C’est pour t’occuper de mon cas, je sais, oui. Pour me constituer un dossier.

‒ Voilà, oui ! Il va falloir que tu me fasses un compte-rendu…

‒ Un compte-rendu !

‒ Que tu m’enverras par mail. Rapidement. Mais ça urge pas à la seconde non plus.

‒ Faut que j’y mette quoi ?

‒ Que tu racontes, bien en détail, ce qui s’est passé. Les raisons de cette fessée, la façon dont elle s’est déroulée, tout ça… J’ai pas de conseils à te donner, mais ce qui serait bien, c’est que t’ajoutes des commentaires à la fin, pour dire que tu reconnais qu’elle était amplement méritée, cette punition, que tu regrettes, que t’as compris la leçon et que tu recommenceras pas.

J’ai soupiré.

‒ Oui.

‒ Ta mère me donnera également sa version des faits. Et toi aussi, Iourievna, vu que t’étais là, que t’as assisté, il faudrait que tu me rédiges trois-quatre pages…

‒ Ça marche !

‒ Et puis… Et puis il va me falloir des photos.

Ça, je m’en doutais bien un peu…

‒ Qui c’est qui les verra ?

‒ La directrice, Fabienne D. Et François F., notre prof principal. Et c’est tout. En principe.

En principe…

‒ Je suppose que j’ai pas le choix…

‒ Pas trop, non ! T’as pas intérêt à te mettre le conseil des mères à dos. Ni la directrice.

‒ Et tu veux faire ça quand ?

‒ Ben, tout de suite ! Tant que les marques sont fraîches…

J’ai fait contre mauvaise fortune bon cœur.

‒ Bon, allez !

Ça a d’abord été contre le mur, à l’endroit exact où ça s’était passé. Quatre ou cinq clichés.

Et puis agenouillée, penchée en avant sur le canapé. Trois ou quatre.

Elle m’a fait remarquer ;

‒ Tu sais, tu devrais pas tant serrer les fesses. Parce que tu connais la directrice. Il faut qu’on ait honte : ça fait partie de la punition. Et là, elle va considérer que c’est mauvaise volonté de ta part. Avec toutes les conséquences auxquelles tu peux t’attendre.

Elle avait raison. J’ai desserré les cuisses.



Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 28 acte 2
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 29

Et la suite ?

François nous la prépare pour la semaine prochaine

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

3 commentaires:

  1. Bonjour François,
    Dans cet épisode, le conseil des mères prends corps. Des mères bien décidées à remettre leurs progénitures dans le droit chemin. Iourievna prend du plaisir à voir fouetter son peut-être frère. Elle ne cache pas son excitation.
    Dalliana et Stany ont bravé les interdits et ce n'était pas le moment de se faire remarqué compte tenu de la position du père de Stany.
    Encore une bonne fouettée pour 2 jeunes en besoin de redressement. Les spectateurs ont dû bien en profiter de ce spectacle excitant. Les voir se trémousser dans tous les sens.
    Espérons qu'après ça, les 2 jeunes auront compris la leçon, car dans le cas contraire, ils y auront de nouveau droit.
    L'éducation n'est pas un vain mot et le conseil des mères va y veiller.
    Amitiés.
    Elena.

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  2. Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
    Le confinement impose un certain nombre de contraintes auxquelles il est indispensable de se plier bon gré mal gré faute de quoi les sanctions tombent. Le confinement implique aussi que, chacun étant chez soi, le risque qu'il y ait des témoins est beaucoup plus grand. Des témoins qui ne vont pas manquer de faire profiter leurs petits camarades, d'une façon ou d'une autre, de ce qu'ils ont vu.
    Quant à Léa, investie d'une mission toute neuve, elle se voit assigner un rôle qui la place dans une situation extrêmement ambiguë vis-à-vis de ses camarades. Il va lui falloir la jouer "fine" pour ne se mettre à dos ni le conseil des mères ni ses amies. Pas sûr qu'elle y parvienne.
    Amicalement.
    François

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  3. Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
    Le confinement impose un certain nombre de contraintes auxquelles il est indispensable de se plier bon gré mal gré faute de quoi les sanctions tombent. Le confinement implique aussi que, chacun étant chez soi, le risque qu'il y ait des témoins est beaucoup plus grand. Des témoins qui ne vont pas manquer de faire profiter leurs petits camarades, d'une façon ou d'une autre, de ce qu'ils ont vu.
    Quant à Léa, investie d'une mission toute neuve, elle se voit assigner un rôle qui la place dans une situation extrêmement ambiguë vis-à-vis de ses camarades. Il va lui falloir la jouer "fine" pour ne se mettre à dos ni le conseil des mères ni ses amies. Pas sûr qu'elle y parvienne.
    Amicalement.
    François

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