samedi 19 septembre 2020

Fabien, saison 2 - chapitre 22

 Tante Maud a ricané quand elle m'a vu arriver avec mon short à ras des fesses.

– Approche toi Fabien, il me semble que tes cuisses ont pris des couleurs ou plutôt du relief.

Je me suis mis à sa portée et j'ai tourné mes fesses vers elle en me penchant un peu, elle a passé la main doucement sur mes cuisses meurtries.

– Ça ce sont des coups de martinet où je ne m'y connais pas, tu vas encore te faire remarquer si Lucie t'emmène en promenade, ça t'apprendra à t'attarder dans les toilettes mon chéri.

Décidemment, ma ruse a bel et bien été éventé, même si ne mettant pas fait prendre en flagrant délit, la tante ne fait pas état "officiellement" de ma masturbation supposée, les regrets hélas sont vains et je pense avec horreur à la séance de lavement que vais devoir subir le lendemain, alors que mon ventre cesse à peine de me faire des misères.

Vers les quinze heures alors que ma "tutrice" m'avait autorisé à lire dans ma chambre, Corinne est arrivée et j'ai été "invité" à les accompagner faire des courses.

« Je vois que tu lui as encore passé les fesses au martinet, qu'elle s'amuse en passant ses mains sur les petites griffures et rigoles que m'ont laissé ses lanières.

– Oui et ce n'est peut-être pas fini, il a intérêt à se tenir à carreau cet après-midi car ce matin il nous a fait quelques bêtises, je te raconterai. »

Notre sortie a été très difficile pour moi, j'avais déjà expérimenté les regards et commentaires que déclenchaient ma tenue et surtout les incontestables traces sur mes cuisses d'une correction récente que nul ne pouvait ignorer.

En plus, Lucie, comme la fois précédente, démontrait par son attitude à mon égard qu'elle possédait toute autorité sur ma personne, en me tenant presque tout le temps par le bras et en joignant souvent le geste à la parole en me gratifiant de quelques claques sur mon derrière quand elle estimait que je ne réagissais pas assez vite à ses demandes qui étaient plutôt des ordres d'ailleurs.

C'est ensuite Corinne qui a pris le relais et cela n'a pas modifié les choses. Les filles m'ont entraîné dans diverses boutiques de fringues, je devais me contenter de les attendre, sagement planté dans un coin, pendant qu'elles procédaient à des essayages, non sans qu'elles me menacent ouvertement de temps à autre de me mettre une fessée, genre "tiens-toi tranquille Fabien si tu ne veux pas avoir encore droit au pan-pan cul-cul".

Je rougissais à chaque fois et j'essayais de me faire oublier alors que le commerçant ou ses vendeuses me jetaient des regards plus rigolards et grivois, qu'apitoyés.

A la troisième boutique, elles se sont mises en tête de m'acheter un nouveau short, pour compléter ma garde-robe de punition, qu'elles ressassaient en se marrant. Elles m'ont fait essayer des trucs de fille, des genres de culottes spécial gymn très ajustées dans lesquelles, je me sentais parfaitement ridicule.

On avait récupéré une cabine, dont elles n'avaient évidemment pas tiré le rideau, se moquant ouvertement de ma gêne à me mettre en slip, ce qui dévoilait encore plus les stigmates de ma dernière raclée.

Demandant à la vendeuse qui était entré dans le jeu, son point de vue.

« Ça lui va plutôt bien, mais cela ne fait pas très viril, qu'elle pouffait. »

Pour finir, elles ont opté pour un truc intermédiaire entre le slip et le short, une sorte de boxer qui ressemblait à un collant de danse qu'on aurait raccourci aux débuts des cuisses qui me moulait horriblement et notamment mes attributs, encore heureux, elles en ont choisi un noir qui était vraiment à la limite de l'indécence pour s'exhiber en ville.

J'ai dû boire le calice jusqu'à la lie et le porter immédiatement en lieu et place de mon mini short. Je serais rentré sous terre !

 

Sur le chemin du retour de mon calvaire, les deux filles sont entrées dans une pharmacie et elles m'ont laissé patienter devant la porte avec une ferme interdiction de bouger, elles m'ont parlé comme à petit chien qui n'a pas le droit d'entrer dans un magasin, non sans rajouter à haute et intelligible voie " sinon gare à tes fesses".

Mon attente n'a pas duré plus de sept à huit minutes, mais cela m'a paru bien plus long, tous les passants m'observaient et ne savaient trop que penser de ma situation de planton et de mon étrange accoutrement.

Encore heureux que parvenus à l'orée de la maison, elle ne m'ait pas fait mettre nu comme la veille.

« Bien, Fabien tu vas prendre une douche et nous allons nous occuper de toi.

– Mais j'en ai déjà pris une ce matin.

– Et alors, tu as transpiré et je ne tiens pas t'épiler le pubis tout puant.

– Il n'en est pas question.

– Oh que si, j'ai raconté à Corinne ta petite comédie de ce matin et la séance de lavement qui en a suivi, que tu saches en passant qu'elle viendra m'assister demain matin pour procéder à cette délicate opération. Je sens qu'on va bien s'amuser. »

Et les deux filles de s'esclaffer.

« Je te signale au passage que Maman est d'accord pour qu'on fasse place nette, il n'est pas question que tu contamines toute la famille avec tes poux.

–Mais je n'ai pas de poux, ce sont juste quelques petits boutons.

– Tais-toi et va te doucher, je te préviens que si tu résistes, cela va te valoir une bonne tannée, mais si tu veux attendre le retour de Maman, libre à toi, je ne doute pas qu'elle m'incite à la plus grande sévérité à l'égard de tes fesses, avec pourquoi pas un petit tour dans le jardin. Si tu veux dormir plusieurs nuits sur le ventre, libre à toi. »

Je savais trop bien ce que signifiait le tour dans le jardin, c'était de la branche de noisetier et des orties qu'il s'agissait. J'avais trop souffert de leur dernière application, les morsures avaient perduré trois jours durant, quant à la branche, c'est ma mère qui l'avait inaugurée, on s'en souvient peut-être, succédant de peu à une fessée à l'aide de la règle en bois, cela avait été une des plus douloureuses fessées de ma vie. Je n'avais donc pas le choix si je voulais échapper à ces quasis-tortures.

« Et tu restes tout nu après ta douche ! »

Je me suis donc pointé quelques minutes plus tard dans la chambre de Lucie où les filles m'attendaient, plus rigolardes que jamais. Elles m'ont laissé patienter nu comme un ver sur le seuil de la chambre, je ne me serais pas hasardé à y pénétrer sans y avoir été invité, pérorant comme si je n'existais pas.

Enfin, elles se sont décidées, ont étalé un drap de bain sur le lit et Lucie m'a fait m'y allonger sur le dos avant d'étaler sur mon pubis une crème que je supposais dépilatoire, c'était certainement ce qu'elles avaient été achetée à la pharmacie.

Lucie a alors demandé à son amie de me relever les jambes sur mon torse, c'était tout à fait gênant comme position, j'avais véritablement l'impression d'être un nourrisson qu'on langeait.

Un froncement de sourcil de ma cousine m'a incité à ne pas protester et je me suis laissé faire toute honte bue, essayant de ne pas songer à la vision que je donnais de mon anus et du reste, certes Lucie en avait vu bien d'autres, ce matin par exemple, il n'empêche, c'était horriblement gênant.

Le pire est que à force d'aventurer leurs mains près de mes testicules et de mon sexe, je commençais à avoir une érection significative.

« Regarde le petit salopiaud en profite pour bander, je crains que cela justifie une bonne correction quand on aura terminé.

– Pitié Lucie, je n'y suis pour rien et pour l'épilation on avait dit le pubis, pas les fesses. »

C'est Corinne qui s'est emparé de mon sexe à pleine main et me l'a tordu en deux, ça ne m'a pas fait trop mal, mais, mon engin a vite retrouvé sa taille première.

« Tu vois comme il ne faut le traiter, nul besoin d'une fessée qui aurait parfois tendance à le faire grossir. En revanche, je préfère quand son truc est décalotté, pas toi ?

– Si, ainsi, il est complètement mis à nu, vas y.

– Regarde c'est chose faite ma chérie.

– Bien, on l'a bien tartiné de partout, il n'y a plus qu'à attendre quelques minutes que le produit fasse effet.

– Et pour le corps du délit, si j'ose dire, on lui laisse ses poils follets ?

– Bien sûr que non, mais je préfère me servir du rasoir, Corinne, tu veux bien aller récupérer celui de Fabien dans la salle de bain, avec sa bombe à raser. 

– Tu t'en sors bien Fabien, tu échappes à la cire liquide que nous autres filles devons appliquer sur nos jolies gambettes et pour certaines ailleurs, je te garantis que c'est douloureux. »

Je me sentais néanmoins complètement ridicule, tout nu, les jambes relevées sur mon buste, tartiné de crème, exhibant mon sexe et mon oeillet aux deux filles, il n'aurait plus manqué que Marie ou la tante Maud se pointent.

J'y ai heureusement échappé, les filles ont ôté la crème avec une petite spatule, entraînant l'ensemble de mes poils pubiens, çà a été un peu plus délicat pour mes fesses, elles m'ont obligé à me mettre à quatre pattes, le cul en l'air " dans la position du coureur cycliste" qu'elles ricanaient, pour " bien me finir" au rasoir et chasser les poils récalcitrants.

J'étais passablement terrorisé de les voir utiliser mon rasoir juste à proximité de mes testicules, mais j'ai été bien obligé de m'exécuter et de prendre cette position honteuse, celle des bêtes soumises.

Je dois dire qu'elles ont été plutôt délicates, prenant à tour de rôle et sans vergogne ma queue ou mes bourses assez longuement dans leurs mains fines aux fins de bien dégager la surface à raser, ce qui évidemment provoquait un début d'érection qu'elle calmait aussi sec par une forte claque sur mes fesses dûment exposées ou carrément sur l'objet du délit.

Le pire a été quand elle m'ont largement écarté les fesses à deux mains pour éradiquer les derniers poils qui entouraient mon anus, j'essayais bien de me persuader que c'était en quelque sorte un acte de soins, presque médical, que les filles subissaient sans doute la même chose, pour celles de plus en plus nombreuses qui se faisaient épiler intégralement, ce qui n'était pas encore  le cas de Lucie pour ce que j'avais pu constater lors de la dernière fessée qu'elle avait ramassée devant moi et qui remontait tout de même à plus d'une quinzaine.

Les deux coquines riaient beaucoup à mes dépens, traitant ma verge comme une sorte de jouet en caoutchouc qu'elles se renvoyaient l'une à l'autre, ce qui était infiniment mortifiant, je n'étais plus un garçon de dix huit ans, mais un bambin qu'on pouvait laver, soigner, épiler donc et traiter à sa convenance, sans qu'il ait le moindre mot à dire.

Enfin, ça s'est terminé, après un dernier passage au rasoir et à la pince à épiler pour éliminer tout poil survivant sur mes roubignolles.

 

J'était parait-il parfait, un vrai nourrisson, dans leur grande bonté, elles avaient bien voulu laisser subsister les quelques poils follets qui commençaient à envahir mon poitrail.

« Allez, viens, je crois que Maman est arrivé, viens te faire admirer.

– Pas comme ça, tout nu, je n'ai rien fait de mal.

– Pour l'instant, mais tu sais que tu as une correction en sursis et si tu veux que je te la donne pour justifier ta nudité, tu n'as qu'à rouspéter encore un peu.

– Non, non, pardon Lucie, j'y vais. »

C'est ainsi que j'ai dû mettre une nouvelle fois ma pudeur entre parenthèses et aller m'exhiber, épilé de frais et dans le plus simple appareil devant Marie et la tante Maud qui ont applaudi à ma transformation et ont félicité les deux filles.

« Il est parfait comme ça, il ressemble vraiment à un petit garçon, fais voir tes fesses, j'imagine que vous n'avez pas fait les choses à moitié, mes chéries. »

J'ai dû tendre mes fesses et les écarter des deux mains, humilié comme jamais, tandis que la tante, sans nulle vergogne empaumait mes burnes pour vérifier qu'elles étaient désormais exemptes de tout follicule pileux, ensuite ça a été le tour de ma verge qu'elle a pris à pleine main. J'avais véritablement l'expression d'avoir été transformé en animal de cirque !

Lucie m'a même décalotté, afin de vérifier que j'étais bien net là aussi, j'étais tellement mortifié que cela ne m'a même pas donné l'esquisse d'une érection !

Marie a même demandé à toucher elle aussi pour voir si c'était bien doux.

« Je ne suis pas sûr que cela soit convenable ma fille, mais vas y, vite fait.

– Alors ?

– Ça fait tout drôle, on dirait des petits œufs.

– C'est bien ça, allez ça suffit. »

L'inspection terminée et les filles félicitées pour la qualité de leur travail, j'ai enfin eu l'autorisation d'aller me mettre en pyjama.

 

Lucie a raccompagné son amie et n'est rentrée que pour le dîner, je faisais le maximum pour me faire oublier, adoptant le profil le plus bas possible, pour échapper à la fessée plus ou moins promise par ma cousine.

Faisant bien attention à respecter toutes ses consignes, mais elle avait la tête ailleurs et elle ne m'a guère jeté de regards comminatoires, j'ai profité de cette mansuétude provisoire pour lui demander la permission d'aller lire dans ma chambre.

«  C'est d'accord, je passerai te border tout à l'heure ! »

Me border, putain, on aurait vraiment dit que j'avais six ans ! Elle n'a pas manqué à son engagement et alors que j'étais près de m’endormir, elle s'est pointée, a glissé une main furtive sous mon bas de pyjama, caressant mon pubis désormais glabre, comme pour vérifier une nouvelle fois la qualité de son travail, ne s'attardant cependant pas plus que nécessaire sur mon service trois pièces, provoquant néanmoins une bandaison immédiate.

« Dors bien Fabien et ne t'avise pas de te branler, déjà que demain matin, tu vas avoir droit à la suite de ta punition, ce serait ennuyeux pour tes fesses que tu aggraves les choses, dans compter que j'ai bien l'intention de les mettre à contribution, ne compte pas que je poursuive dans mon attitude clémente d'aujourd'hui. »

Elle m'a quitté en me gratifiant d'un baiser sur le front, le rappel de ses fâcheuses perspectives ne m'ont guère aidé à m'endormir facilement.

 

 

Et je n'ai pas été déçu, mon petit déjeuner à peine avalé, ma cousine m'a demandé :

« Le bébé a-t-il fait son caca ?

– Non Lucie, mais je vais y aller.

– Que nenni mon cher, tu sais que l'on t'a promis un lavement, Corinne ne va pas tarder à arriver, elle tient absolument à assister à l'opération.

– Mais puisque je te dis que ce n'est pas la peine, je ne me sens pas constipé.

– De toutes façons, la question n'est pas là, ce qui est dit est dit, tu ne voudrais pas commencer ta journée par une bonne vieille fessée, sache que c'est qui va t'arriver si tu discutailles encore. Allez, vas prendre ta douche, je veux m'occuper de fesses propres, de toutes façons, tu en prendras une autre, une fois que l'on aura nettoyé les entrailles et pour celle-là, je veillerai au grain. »

Quand je suis redescendu une dizaine de minutes plus tard, toujours en pyjama puisque je n'avais pas reçu l'autorisation de m'habiller, Corinne et Lucie prenaient tranquillement une tasse de café en compagnie de la tante Maud.

J'aperçois sur le buffet de la cuisine, le broc ainsi que le caoutchouc rouge et sa grosse canule, ce qui ne contribue pas à améliorer mon moral déjà déliquescent. 

Toutes les trois me jetèrent un regard rigolard.

« Alors Fabien, tu es prêt pour le ramonage, il me semble que tu es resté moins longtemps aux toilettes qu'hier.

– Je n'y suis pas encore allé.

– Tu as bien fait, les filles vont s'en occuper à ta place, allez, mets toi en piste, on n'a pas que ça à faire, surtout moi qui dois sortir, je te laisse en bonnes mains Fabien, sois sage, sinon gare à tes fesses, c'est le dernier jour que tu passes avec nous et je ne voudrais pas avoir à rendre à ma sœur un fils qui ait du mal à s'asseoir, sans compter que la connaissant, tu aurais certainement droit à la double peine, une fessée dehors, une fessée à la maison, tu sais que c’est sa règle. »



Les aventures de Fabien...

Elles remontent, plus exactement leurs publication sur ce blog, à août 2016 quand paraissait le 1er épisode, et nous l'avions laissé remontant de la plage lors de l'épisode 19, dans une tenue... Relisez l'épisode, vous verrez bien !

Elles continuent...

Serge reprend le flambeau et nous a proposé un vingtième chapitre et il y en a eu un autre, le chapitre 21

Et les commentaires ?

Oui, c'est vrai, et les commentaires ? Serge se fera un plaisir de répondre à ceux que vous lui adressez. Si vous voulez le joindre directement, passez par moi : legall.josip35@laposte.net, je transmettrai

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