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–la canne.
Après
la séance de fessée collective reçue dans le salon, le calme revint assez
logiquement. Marie-Ange était exigeante mais pas tatillonne. Sévère mais juste. Les jours s’écoulaient
dans la bonne humeur. Le « colonel » était revenu pour 3 jours,
heureux de retrouver sa famille. Je m’étais acclimaté à ma nouvelle classe et
mes notes témoignaient d’une certaine aisance. La vie s’écoulait très heureuse.
Marie-Ange me fascinait de plus en plus. Sa classe naturelle, son physique
élégant, son visage souriant. J’étais si sensible à son charme évident.
Il y
avait bien eu quelques rappels à l’ordre avec la formule désormais bien
enregistrée dans mon esprit. « Un… deux… » mais pendant plus d’une
semaine, pas de « trois », pas de punition.
Le
Mercredi, nous n’avions pas école. Le jardin était assez grand pour que nous
puissions courir, jouer au foot, dépenser une énergie d’ados. Moi, j’avais
aussi envie de découvrir les alentours, les terrasses, les places, la ville.
Mais sans accord bien clair de Madame H., il était interdit de sortir, sauf
pour Baudouin, jugé assez grand.
A plusieurs reprises j’avais bien suggéré aux
jumeaux de m’organiser une petite escapade mais l’interdiction formelle les
effrayait. Marie-Ange, partie de bonne heure pour la journée, j’eu l’idée de
raconter que j’avais obtenu son accord lors d’un petit déjeuner matinal pris
seul avec elle. Les jumeaux convaincus
se laissèrent tenter par une balade en ville. Sûr de moi, je proposais, après
quelques heures de promenade, de leur offrir un verre en terrasse, ayant
conservé un peu d’argent de poche laissé par mes parents. Nous avons ainsi
siroté un Coca avec un sentiment de liberté totale… jusqu’au moment où je me
rendis compte que mon porte-monnaie était resté à la maison. Nous n’avions pas
un sou !
Ni une
ni deux, inconscients, nous nous sommes levés pour partir, l’air de rien, puis
pour piquer un sprint au carrefour suivant. Pas de chance, le serveur fut plus
rapide et rattrapa Charlotte. Solidaire, nous nous sommes rendus. La suite fut
terrible. Le patron du bistrot nous mis dans sa camionnette pour nous
raccompagner à la maison. « Je vais
raconter ça à vos parents…. Moi si j‘étais eux… », laissant planer une
menace qui en disait long.
Marie-Ange
était déjà rentrée. Elle s’inquiétait de nous trouver absents et imaginait déjà
sans doute de nous punir pour cette escapade. Mais ça, c’était avant !
Avant le récit détaillé du cafetier. Comme d’habitude, Marie-Ange resta
parfaitement calme, mais les mâchoires serrées en disaient long sur ce qu’elle
pensait.
« Monsieur, je vous remercie de m’avoir ramené ces trois voyous.
Je vais les punir très sévèrement et j’aimerai que vous assistiez à la
punition. Les excuses qu’ils vous présenteront après n’en seront que plus
sincères ».
Un peu surpris son interlocuteur ne put qu’approuver pendant
que Marie-Ange se dirigeait vers le vestibule pour en revenir avec une fine
badine en rotin en forme de canne.
« Allez,
on ne va pas trainer. Cul nu tous les trois et vite. Le long du mur. En
position ». Jetant de regards de côté sur Charlotte et Christian, je
compris vite qu’il fallait faire comme eux. Comme eux, je me suis prestement
déculotté. Comme eux j’ai baissé pantalon et slip jusqu’aux chevilles. Comme
eux je me suis rapproché du mur prenant appui sur celui-ci avec les mains, le
derrière tendu, les jambes bien droites.
Je commençais à comprendre que pour
certains instruments, Marie-Ange avait besoin de recul. La canne en faisait
parte. Jamais je n’avais imaginé recevoir une correction aussi cinglante. La
canne fendait l’air avec un sifflement qui annonçait une douleur mordante et
laissait une trace dont j’aurai tout le temps d’observer la couleur pendant
plusieurs jours. Au premier coup, je manquais de trébucher. Un second coup
immédiat et plus sec encore me rappela à l’ordre. Charlotte poussait un cri à
chaque coup et moi je serrais les dents sachant que le prochain serait pour
moi. Je criais, je pleurais. Tout cela laissait Marie-Ange de marbre. Nous
recevions un coup de canne à tour de rôle sauf quand l’un de nous tentait, d’un
mouvement intempestif, d’échapper au coup. Un second, immédiat, remettait les
choses en place. Chacun de nous reçus probablement une vingtaine de coups de
cet instrument terrible. J’imaginais mes fesses presque en sang. Ce n’était
qu’une impression même si je découvrirai par la suite de longues marques
rouges, durables et douloureuses.
Puis
vint le moment de l’humiliation. Toujours cul nu, le sexe à l’air, les mains
sur la tête et à tour de rôle, nous eûmes à nous excuser auprès du cafetier,
manifestement impressionné par la scène à laquelle il venait d’assister.
Le
cafetier ayant quitté, les lieux, nous attendions les consignes de Madame H.
J’eu le loisir d’observer les fesses de Charlotte. De longues lignes rouges et
presque parallèles striaient son postérieur blanc. Des larmes coulaient encore
sur ses joues. J’avais envie de la prendre dans mes bras pour la consoler, sans
oser. Mon derrière ne devait être guère mieux et je sentais les brulures qui
allaient jusqu’en haut des cuisses. Je venais de faire mon baptême de la canne.
Marie-Ange
nous toisait :
« des voleurs, chez moi ! Nous en reparlerons
demain. Allez vous coucher immédiatement sans dîner ».
Nous ne
nous le fîmes pas dire deux fois, pensant tous les trois à la menace à peine
voilée d’un nouveau « débat » le lendemain.
Epuisé
je fus rapidement gagné par le sommeil après avoir eu un peu de mal à trouver
une position compatible avec un derrière cuisant et meurtri. J’avais pu l’examiner
dans la glace en prenant ma douche. Il était très, très marqué et rouge.
Pourtant je ressentais une certaine fierté, un peu comme si j’avais réussi une
initiation un peu particulière.
Le
lendemain nous fûmes tous réveillé plus tôt. Marie-Ange souhaitait profiter du
petit-déjeuner pour faire le point ( !) sur le « vol » de la
veille. Nous étions tous les 3 très inquiets, jugeant que nous avions été déjà
assez punis. Notre inquiétude semblait pourtant fondée alors que nous vîmes la
canne en rotin plongée dans une bassine d’eau. J’apprendrai plus tard – et à
mes dépend – qu’humidifier la canne préserve sa souplesse et ainsi son effet
plus cinglant.
Marie-Ange
voulait en réalité comprendre ce qui nous avait motivé notre folle sortie. Des
confrontations des uns et des autres il ressortait sans contestation possible
que j’étais l’initiateur, l’instigateur, et ainsi le principal fautif. Je ne le
niais d’ailleurs, conscient que je risquais d’aggraver mon cas. Sans se
départir de ce flegme que j’admirais tant, Marie-Ange me fixa dans les yeux.
« Il ne serait pas juste que tu sois puni
comme les autres alors même que tu les as entrainés dans cette lamentable
aventure »
« Mais… »
« Il
n’y a pas de mais… Prépares toi immédiatement pendant que je vais prendre la canne
pour t’administrer ce complément qui rétablira la justice ».
Et me
voilà à nouveau cul nu devant mes camarades, honteux et inquiets. Mes fesses
encore douloureuses de la punition de la veille vont-elles supporter ce nouvel
assaut ? Sur les conseils de Baudouin je pris place debout, les mains sur
la table, les fesses en arrière. Résigné. Marie-Ange, de retour, la badine en
main poussa un petit cri d’exclamation en voyant mes fesses toujours marquées.
« Ouille, mais ces fesses-là n’ont pas l’habitude d’être fouettées. Elles
sont encore bien marquées. Tu as de la chance, je vais de faire cadeau de la
canne ce matin. Une bonne fessée suffira »
Sans
autre forme de procès elle attrapa une chaise, me pris par le bras et me coucha
en travers de ses cuisses. La fessée fut brève mais ferme. Claquante. Surtout
très efficace, ravivant les douleurs de la veille. J’eu rapidement le
postérieur en feu. Un feu qui envahissait mon être tout entier. J’étais
tétanisé par les claques, le bruit, la position, tête en bas. Incapable de
résister… C’était d’ailleurs mieux ainsi. La canne n’était pas restée très
loin.
La
fessée terminé, je commençais à remonter mon slip quand je surpris le regard de
Charlotte annonciateur de la suite : « Mais qui t’a autorisé à te
reculotter avant même d’avoir demandé pardon » dit Marie-Ange qui avait
saisi la canne et – à la volée – m’infligea deux coups secs sur mes fesses
endolories. « Tiens, ça t’apprendra » Et maintenant, file !
Sur le
chemin de l’école, je me sentais tout bizarre. Je ressentais très fortement les
picotements de mon postérieur que le contact avec le slip n’arrangeait sans
doute pas. Je me disais, avec inquiétude, que j’allais avoir du mal à supporter
les 4 heures de station assise pour les cours du matin. J’appréhendais aussi le
cours d’éducation physique de l’après-midi qui se déroulerait à la piscine, ce
qui signifiait un passage par le vestiaire et un risque que mes camarades
remarques les traces de canne qui zébraient encore mes fesses ! Quelle
honte pour moi. Mais au fond de moi, et je trouvais ça paradoxal, je ressentais
aussi un sentiment beaucoup plus positif. Une sorte de plénitude, de sérénité,
de calme. J’avais commis une faute et grâce à cette correction j’étais
pardonné. Pas de remords. La page était tournée. Complètement.
Au
fond, la fessée, ça avait peut-être du bon ?
La suite ? Au prochain épisode comme tout feuilleton qui se respecte !
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Oui la fessée ça a du bon et ça participe à une bonne éducation des gamins indociles. J’en ai reçu beaucoup étant gamin et jusqu’à mes 18 ans. Au collège il n’était pas rare d’en recevoir jusqu’en 3ème par des profs, des surveillants ou par le préfet de discipline et là ça ne plaisantait pas. C’était le punition redoutée de tous, la fessée magistrale. On savait ce que ça voulait dire, une leçon de morale et puis culotte baissée en travers des genoux la fessée. Ça nous servait de leçon, au puni et aussi aux camarades nous voyaient pleurnicher et masser les fesses sous le préau tirant désespérément sur la culotte courte dans l’espoir vite déçu d’occulter les traces sur nos cuisses de la fessée. A la maison, des fessées, j’en ai également reçu beaucoup et elles étaient vraiment méritées. Mon père ne laissait rien passer. Il faut dire que j’ai eu une adolescence difficile de gamin insolent et paresseux. La fessée a mis bon ordre à tout çà. Et mes fesses s’en souviennent. La méthode est éprouvée et efficace. Et adulte je mérite toujours la fessée parce que je suis resté un véritable ado immature et qui a besoin d’être pris en charge… alors…!
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