vendredi 25 août 2017

Georges, un ado comme les autres - chapitre 4

4 –la canne.
Après la séance de fessée collective reçue dans le salon, le calme revint assez logiquement. Marie-Ange était exigeante mais pas tatillonne.  Sévère mais juste. Les jours s’écoulaient dans la bonne humeur. Le « colonel » était revenu pour 3 jours, heureux de retrouver sa famille. Je m’étais acclimaté à ma nouvelle classe et mes notes témoignaient d’une certaine aisance. La vie s’écoulait très heureuse. Marie-Ange me fascinait de plus en plus. Sa classe naturelle, son physique élégant, son visage souriant. J’étais si sensible à son charme évident.
Il y avait bien eu quelques rappels à l’ordre avec la formule désormais bien enregistrée dans mon esprit. « Un… deux… » mais pendant plus d’une semaine, pas de « trois », pas de punition.


Le Mercredi, nous n’avions pas école. Le jardin était assez grand pour que nous puissions courir, jouer au foot, dépenser une énergie d’ados. Moi, j’avais aussi envie de découvrir les alentours, les terrasses, les places, la ville. Mais sans accord bien clair de Madame H., il était interdit de sortir, sauf pour Baudouin, jugé assez grand.
A plusieurs reprises j’avais bien suggéré aux jumeaux de m’organiser une petite escapade mais l’interdiction formelle les effrayait. Marie-Ange, partie de bonne heure pour la journée, j’eu l’idée de raconter que j’avais obtenu son accord lors d’un petit déjeuner matinal pris seul avec elle.  Les jumeaux convaincus se laissèrent tenter par une balade en ville. Sûr de moi, je proposais, après quelques heures de promenade, de leur offrir un verre en terrasse, ayant conservé un peu d’argent de poche laissé par mes parents. Nous avons ainsi siroté un Coca avec un sentiment de liberté totale… jusqu’au moment où je me rendis compte que mon porte-monnaie était resté à la maison. Nous n’avions pas un sou !

Ni une ni deux, inconscients, nous nous sommes levés pour partir, l’air de rien, puis pour piquer un sprint au carrefour suivant. Pas de chance, le serveur fut plus rapide et rattrapa Charlotte. Solidaire, nous nous sommes rendus. La suite fut terrible. Le patron du bistrot nous mis dans sa camionnette pour nous raccompagner à la maison.  « Je vais raconter ça à vos parents…. Moi si j‘étais eux… », laissant planer une menace qui en disait long.


Marie-Ange était déjà rentrée. Elle s’inquiétait de nous trouver absents et imaginait déjà sans doute de nous punir pour cette escapade. Mais ça, c’était avant ! Avant le récit détaillé du cafetier. Comme d’habitude, Marie-Ange resta parfaitement calme, mais les mâchoires serrées en disaient long sur ce qu’elle pensait.
« Monsieur, je vous remercie de m’avoir ramené ces trois voyous. Je vais les punir très sévèrement et j’aimerai que vous assistiez à la punition. Les excuses qu’ils vous présenteront après n’en seront que plus sincères ».
Un peu surpris son interlocuteur ne put qu’approuver pendant que Marie-Ange se dirigeait vers le vestibule pour en revenir avec une fine badine en rotin en forme de canne.
« Allez, on ne va pas trainer. Cul nu tous les trois et vite. Le long du mur. En position ». Jetant de regards de côté sur Charlotte et Christian, je compris vite qu’il fallait faire comme eux. Comme eux, je me suis prestement déculotté. Comme eux j’ai baissé pantalon et slip jusqu’aux chevilles. Comme eux je me suis rapproché du mur prenant appui sur celui-ci avec les mains, le derrière tendu, les jambes bien droites.

Je commençais à comprendre que pour certains instruments, Marie-Ange avait besoin de recul. La canne en faisait parte. Jamais je n’avais imaginé recevoir une correction aussi cinglante. La canne fendait l’air avec un sifflement qui annonçait une douleur mordante et laissait une trace dont j’aurai tout le temps d’observer la couleur pendant plusieurs jours. Au premier coup, je manquais de trébucher. Un second coup immédiat et plus sec encore me rappela à l’ordre. Charlotte poussait un cri à chaque coup et moi je serrais les dents sachant que le prochain serait pour moi. Je criais, je pleurais. Tout cela laissait Marie-Ange de marbre. Nous recevions un coup de canne à tour de rôle sauf quand l’un de nous tentait, d’un mouvement intempestif, d’échapper au coup. Un second, immédiat, remettait les choses en place. Chacun de nous reçus probablement une vingtaine de coups de cet instrument terrible. J’imaginais mes fesses presque en sang. Ce n’était qu’une impression même si je découvrirai par la suite de longues marques rouges, durables et douloureuses.

Puis vint le moment de l’humiliation. Toujours cul nu, le sexe à l’air, les mains sur la tête et à tour de rôle, nous eûmes à nous excuser auprès du cafetier, manifestement impressionné par la scène à laquelle il venait d’assister.
Le cafetier ayant quitté, les lieux, nous attendions les consignes de Madame H. J’eu le loisir d’observer les fesses de Charlotte. De longues lignes rouges et presque parallèles striaient son postérieur blanc. Des larmes coulaient encore sur ses joues. J’avais envie de la prendre dans mes bras pour la consoler, sans oser. Mon derrière ne devait être guère mieux et je sentais les brulures qui allaient jusqu’en haut des cuisses. Je venais de faire mon baptême de la canne.
Marie-Ange nous toisait :
«  des voleurs, chez moi ! Nous en reparlerons demain. Allez vous coucher immédiatement sans dîner ».
Nous ne nous le fîmes pas dire deux fois, pensant tous les trois à la menace à peine voilée d’un nouveau « débat » le lendemain.
Epuisé je fus rapidement gagné par le sommeil après avoir eu un peu de mal à trouver une position compatible avec un derrière cuisant et meurtri. J’avais pu l’examiner dans la glace en prenant ma douche. Il était très, très marqué et rouge. Pourtant je ressentais une certaine fierté, un peu comme si j’avais réussi une initiation un peu particulière.

Le lendemain nous fûmes tous réveillé plus tôt. Marie-Ange souhaitait profiter du petit-déjeuner pour faire le point ( !) sur le « vol » de la veille. Nous étions tous les 3 très inquiets, jugeant que nous avions été déjà assez punis. Notre inquiétude semblait pourtant fondée alors que nous vîmes la canne en rotin plongée dans une bassine d’eau. J’apprendrai plus tard – et à mes dépend – qu’humidifier la canne préserve sa souplesse et ainsi son effet plus cinglant.
Marie-Ange voulait en réalité comprendre ce qui nous avait motivé notre folle sortie. Des confrontations des uns et des autres il ressortait sans contestation possible que j’étais l’initiateur, l’instigateur, et ainsi le principal fautif. Je ne le niais d’ailleurs, conscient que je risquais d’aggraver mon cas. Sans se départir de ce flegme que j’admirais tant, Marie-Ange me fixa dans les yeux.
 « Il ne serait pas juste que tu sois puni comme les autres alors même que tu les as entrainés dans cette lamentable aventure »
« Mais… »
« Il n’y a pas de mais… Prépares toi immédiatement pendant que je vais prendre la canne pour t’administrer ce complément qui rétablira la justice ».
Et me voilà à nouveau cul nu devant mes camarades, honteux et inquiets. Mes fesses encore douloureuses de la punition de la veille vont-elles supporter ce nouvel assaut ? Sur les conseils de Baudouin je pris place debout, les mains sur la table, les fesses en arrière. Résigné. Marie-Ange, de retour, la badine en main poussa un petit cri d’exclamation en voyant mes fesses toujours marquées. « Ouille, mais ces fesses-là n’ont pas l’habitude d’être fouettées. Elles sont encore bien marquées. Tu as de la chance, je vais de faire cadeau de la canne ce matin. Une bonne fessée suffira »
Sans autre forme de procès elle attrapa une chaise, me pris par le bras et me coucha en travers de ses cuisses. La fessée fut brève mais ferme. Claquante. Surtout très efficace, ravivant les douleurs de la veille. J’eu rapidement le postérieur en feu. Un feu qui envahissait mon être tout entier. J’étais tétanisé par les claques, le bruit, la position, tête en bas. Incapable de résister… C’était d’ailleurs mieux ainsi. La canne n’était pas restée très loin.
La fessée terminé, je commençais à remonter mon slip quand je surpris le regard de Charlotte annonciateur de la suite : «  Mais qui t’a autorisé à te reculotter avant même d’avoir demandé pardon » dit Marie-Ange qui avait saisi la canne et – à la volée – m’infligea deux coups secs sur mes fesses endolories. « Tiens, ça t’apprendra » Et maintenant, file !

Sur le chemin de l’école, je me sentais tout bizarre. Je ressentais très fortement les picotements de mon postérieur que le contact avec le slip n’arrangeait sans doute pas. Je me disais, avec inquiétude, que j’allais avoir du mal à supporter les 4 heures de station assise pour les cours du matin. J’appréhendais aussi le cours d’éducation physique de l’après-midi qui se déroulerait à la piscine, ce qui signifiait un passage par le vestiaire et un risque que mes camarades remarques les traces de canne qui zébraient encore mes fesses ! Quelle honte pour moi. Mais au fond de moi, et je trouvais ça paradoxal, je ressentais aussi un sentiment beaucoup plus positif. Une sorte de plénitude, de sérénité, de calme. J’avais commis une faute et grâce à cette correction j’étais pardonné. Pas de remords. La page était tournée. Complètement.

Au fond, la fessée, ça avait peut-être du bon ?

La suite ? Au prochain épisode comme tout feuilleton qui se respecte !

       Relire le chapitre 1
        ou l'épisode précédent : chapitre 3

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1 commentaire:

  1. Oui la fessée ça a du bon et ça participe à une bonne éducation des gamins indociles. J’en ai reçu beaucoup étant gamin et jusqu’à mes 18 ans. Au collège il n’était pas rare d’en recevoir jusqu’en 3ème par des profs, des surveillants ou par le préfet de discipline et là ça ne plaisantait pas. C’était le punition redoutée de tous, la fessée magistrale. On savait ce que ça voulait dire, une leçon de morale et puis culotte baissée en travers des genoux la fessée. Ça nous servait de leçon, au puni et aussi aux camarades nous voyaient pleurnicher et masser les fesses sous le préau tirant désespérément sur la culotte courte dans l’espoir vite déçu d’occulter les traces sur nos cuisses de la fessée. A la maison, des fessées, j’en ai également reçu beaucoup et elles étaient vraiment méritées. Mon père ne laissait rien passer. Il faut dire que j’ai eu une adolescence difficile de gamin insolent et paresseux. La fessée a mis bon ordre à tout çà. Et mes fesses s’en souviennent. La méthode est éprouvée et efficace. Et adulte je mérite toujours la fessée parce que je suis resté un véritable ado immature et qui a besoin d’être pris en charge… alors…!
    Pascal

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