3 – Une première
« Georges, comme tu le sais, j’ai promis à tes parents de m’occuper de
toi comme de mes enfants. Ce matin non seulement tu ne t’es pas réveillé mais
surtout tu as failli inonder toute ma maison. Mais à quoi pensais-tu donc (difficile
pour moi de répondre sincèrement !) Ton attitude désinvolte est
inadmissible. Pour cela je devrais aller chercher la cravache ou la canne et te
fouetter sévèrement. C’est ainsi que j’aurai puni un de mes enfants pour une
telle bêtise. Peut-être auras-tu l’occasion de le découvrir directement et à
tes dépends. Mais tu bénéficies, aujourd’hui seulement, de la
chance d’être puni pour la première fois. Je vais juste te fesser devant tes
camarades. Mais ne t’attend plus après à une telle indulgence de ma
part. »
J’avais déjà presque envie de pleurer. A part quelques fessées reçues
vers 8 ou 10 ans, je n’avais pas été fréquemment soumis à ce régime-là. Je
ne savais quelle contenance adopter. Geindre pour essayer d’attendrir
Marie-Ange qui pouvait avoir l’air si douce ou – comme Baudouin – jouer la
carte du courage vis-à-vis de Marie-Ange qui pouvait aussi avoir l’air si
sévère. Pas le temps d’y réfléchir. Marie-Ange m’avait attrapé par le bras et
commençait à défaire la boucle de ma ceinture. Instinctivement je mis la main
pour m’y opposer. « Ah, non mon garçon. Ne me fais pas regretter la
cravache. Ici, une punition s’administre toujours cul nu et le plus souvent
devant tout le monde ». Dans ces cas-là, Marie-Ange ne perdait pas de
temps et avait une technique (ou une solide expérience) pour déculotter ses
ouailles. Sans que j’eu le temps de trop comprendre, mon pantalon et mon slip
furent sur mes chevilles. Assise sur le bord du canapé, Marie-Ange fit un geste
qui désignait clairement ses cuisses bronzées et la position que je devais y
adopter. Interdit, je restais sans bouger ? Je fus projeté plus vite que
je ne l’aurai voulu en travers des genoux de Marie-Ange qui m’attrapa le bras
avec une force insoupçonnée. Une force dont je n’allais pas tarder à découvrir
la réalité. Et de manière cuisante
L’espace d’un instant, le contact avec la peau nue des cuisses fuselées de
cette jolie maman me provoqua un frisson agréable et probablement un début
d’érection. Pourtant la première claque sur ma fesse droite me remit vite les
idées en place. J’étais là pour être fessé, certainement pas pour passer un
moment agréable, et j’allais vite m’en rendre compte. Claquant alternativement
chaque fesse, Marie-Ange ne semblait plus du tout indulgente. Mes fesses me brulaient,
la chaleur remontait, irradiant tout mon corps. De chaque côté du canapé,
Charlotte et Baudouin, toujours cul nu, m’observaient. Je ne voulais pas
pleurer. Pas devant eux. Probablement pas devant Marie-Ange non plus. Mais à la
faveur d’une claque un peu plus forte, les sanglots éclatèrent. La douleur,
sans doute. La honte plus certainement. La correction durait, durait. En fait,
dans cette position, j ‘avais perdu tout contact avec la réalité. J’étais
ailleurs. Submergé par des tas de sentiments contradictoires. Mais la priorité
était de faire face à la douleur cuisante.
Je ne voyais évidemment pas mon derrière mais je devinais qu’il devenait
uniformément rouge et chaud. Les claques tombaient presque alternativement sur
chaque fesse, une fois sur la partie inférieure, l’autre fois vers le bas et
même parfois s’égarait à la lisière de la cuisse, là où la peau, plus tendre
accepte moins bien la douleur. La fessée enfin terminée, je reçus l’ordre le
rester debout devant le canapé, cul nu, et les mains sur la tête « le
temps de réfléchir à tes bêtises et aux conséquences ». Nous devions avoir
bonne mine tous les trois déculottés, Nos fesses écarlates, toute pudeur
abandonnée, sous le regard probablement goguenard du petit frère.
10 minutes plus tard, Marie-Ange nous autorisa à nous reculotter en nous
sermonnant calmement. Elle expliquait que pour vivre en harmonie avec 5 enfants
il fallait de la discipline et de l’attention et qu’il ne fallait pas compter
sur elle pour céder d’un pouce sur ces principes. Je commençais à m’en rendre
compte et toutes mes fesses douloureuses soulignaient clairement cet impératif.
La douceur retrouvée, elle nous gratifia chacun d’un baiser et d’un
« allez, c’est terminé. Vous pouvez monter dans vos chambres ».
L’orage était passé. Il laisserait sans doute des traces. Un peu sur mes fesses
peu entrainées à recevoir ces corrections, mais dans mon esprit bouleversé.
Chacun pris donc la direction de sa chambre. J’avais besoin de parler.
D’échanger avec mes nouveaux compères pour comprendre les codes de la maison,
comprendre comment ils vivaient le fait d’être ainsi puni à leur âge. Comment
ils vivaient aussi l’absence de pudeur dans le fait d’être déculotté en famille
(ce n’est plus tard que j’apprendrais qu’ils pouvaient aussi être mis cul nu
devant des invités extérieurs si la situation se présentait). Je suggérais
qu’ils viennent s’installer dans ma chambre pour discuter. Pour eux, les choses
étaient assez claires, installées dans leur vie. Dès lors que la punition était
juste et administrée sans haine, sans colère excessive, et au fond sans
violence (difficile à expliquer !) elle pouvait parfaitement être accepté
sans ressentiment. Je décelais aussi là la contrepartie de l’amour et de
l’admiration qu’ils avaient vis-à-vis de leurs parents et de Marie-Ange en
particulier. Une admiration que je commençais d’ailleurs à partager. Quant à la
pudeur, ils ne la plaçaient pas à ce niveau-là. Une fessée s’administre
forcément cul nu, c’est ainsi. Il n’y avait donc aucun exhibitionnisme mal
placé à se déculotter dans ces situations. Ils avaient, pour tout dire, l’air
surpris de ma question.
J’enregistrais toutes ces informations avec avidité, satisfaction teintée
d’inquiétude. Il était désormais clair que malgré mon âge, malgré mon statut
« d’invité », je serai soumis aux mêmes règles de fonctionnement. Je
n’allais d’ailleurs pas tarder à m’en rendre compte. Nous causions, nous
causions sans voir l’heure tourner. Il était plus de minuit mais personne ne
s’en était rendu compte. Personne sauf Marie-Ange attirée par les bruits des
conversations. Elle fit irruption dans ma chambre sans prévenir. Les mains sur
les hanches, le courroux évident. « Vous vous moquez de moi. Il est plus
de minuit et vous n’êtes toujours pas au lit après la journée que vous venez de
passer et alors qu’il faut vous lever tôt demain ! Je regrette que vous
n’ayez pas compris. Puisqu’il vous faut une fessée pour vous coucher, je vais
devoir vous donner satisfaction. Après la punition de tout à l’heure, je crois
que le compte sera bon ».
Et Marie-Ange d’attraper un petit tabouret bas pour s’y installer. Nous
étions tous en pyjama et donc encore plus facile à déculotter. Tous sauf
Charlotte mais ce ne fut pas plus difficile pour sa maman de relever sa chemise
de nuit. Ses fesses étaient encore marquées du martinet infligé quelques heures
auparavant et les rougeurs ne tardèrent pas à revenir. Les sanglots aussi. La
fessée ne dura pas longtemps mais manifestement elle était difficile à
supporter. Charlotte pleurait à chaudes larmes. Denis passa sur les genoux de
sa maman en suppliant. Il était le plus petit et devait se coucher plus tôt que
les autres. La fessée, selon sa mère, était donc d’autant plus méritée. Ses
fesses, épargnées ce jour-là, prirent rapidement la couleur réglementaire.
Baudouin, à son tour, encaissa la fessée comme une formalité. Sans mot dire,
sauf un « merci maman » prononcé sur un ton fier, presque de défi.
Il ne restait plus que moi dans ma chambre. Marie-Ange se leva. Je cru
d’abord que j’allais échapper à la punition. Marie-Ange s’installa sur le bord
de mon lit et d’une voix douce, me dit « Allez Georges, il est nécessaire
que tu t’intègres dans la vie et avec les règle de la famille dont je considère
que tu fais partie. Tu es un gentil garçon. Je suis certaine que ton séjour va
bien se passer et que tu seras heureux ici. ». Mais pendant qu’elle
prononçait ces paroles douces et aimables, elle baisait le bas de mon pyjama et
me couchait sur ses genoux. Sur le lit, la position était pour moi plus confortable.
Confortable ? Le terme ne resta pas longtemps dans mon esprit. Cette
deuxième fessée de la soirée, quoique moins sévère était évidemment plus
douloureuse. Je devinais mes fesses cramoisies dès les premières claques
administrées. Comme pour les autres, la fessée fut de courte durée. Il fallait
se coucher.
Pourtant, Marie-Ange resta encore un moment dans ma chambre, me parlant
d’une voix douce de l’importance d’une mère qu’elle ne pouvait supplanter mais
qu’elle essayerait de remplacer au mieux. Elle me parlait avec amour. Le
contraste avec la fessée que je venais de recevoir était incroyable. Il me
bouleversait. Décidemment, j’allais finir par penser que la fessée, même
sévère, n’étais ici pas un acte de violence mais bel un bien un acte d’amour….
Une découverte troublante, très troublante.
La nuit serait chargée en images fortes. Pourvu que le réveil sonne assez
fort demain matin.
La suite ? Au prochain épisode comme tout feuilleton qui se respecte !
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