Pendant qu’Alyson, notre amie du CRAZY est en tournée très réduite pour cause de pandémie, dans notre région, nous nous amusons autant que nous pouvons avec le peu de liberté que nous avons, dans la mesure où la majorité des lieux de distractions sont fermés : Bistros, resto, boite de nuit, expositions, etc.
Nos entrevues se limitent à leur plus simple expression : Visite chez l’une ou l’autre, séries télévisées et promenades. En fait, rien de bien folichon ! Bref, on s’ennuie à mourir, mais nous voulons profiter d’Alyson avant qu’elle ne reparte avec sa troupe, dans d’autres régions de France et lorsque ce sera possible dans d’autres pays. Le carnet de commande de la revue est plein, il ne reste plus que les autorisations à valider pour voyager.
Une
de nos amies, de notre âge, Coralie H., nous dit qu’elle a des copains qui vont
squatter dans un hangar et y passer de la musique pour remplacer les boites de
nuit fermées. Nous trouvons l’idée intéressante mais avec le couvre-feu, on ne
pose des questions :
« C’est pas risqué ça,
de faire ce genre de chose alors que le couvre-feu est actif ? » s’inquiète Alyson
« Si, bien sûr, mais
ce sera plus excitant en bravant les interdits. La vie doit être mordue à
pleines dents et il n’y a pas beaucoup d’occasions de s’amuser » lui répond Coralie
« Moi, je vais y
aller à cette soirée ! On dira à nos parents qu’on dort chez une copine,
comme ça, ni vu, ni connu, j’t’embrouille et le tour sera joué
! J’amènerai Théo, il ne demandera pas mieux » dit Olga
Conscientes
des risques, nous acceptons l’invitation de Coralie et nous lui promettons de venir.
« Bon, ça se passera
près de la plage, je vous envoie l’adresse par SMS. Mais c’est facile à
trouver. Et puis, il n’y a pas grand monde aux alentours, on ne risquera
rien » nous
rassure Coralie
« Et ben, voilà, nous
qui nous ennuyions, c’est une bonne activité, j’en suis toute excitée d’avance.
Depuis le temps qu’on attendait ça ! » se réjouit Iourievna.
« T’as raison Ioura,
moi aussi, je suis pressée d’y être » je renchéris
« Eh, Alyson ! Tu
vas pouvoir danser, mais ce sera uniquement pour toi et tu ne seras pas à
poil, cette fois, ça va te changer... ! » dit Iourievna pour la taquiner.
A
cette remarque de Iourievna, Alyson sourit, mi amusée, mi confuse, qu’on lui
rappelle, une fois encore, que son métier consiste à être nue et à se trémousser
de façon très excitante devant tout un tas de spectateurs.
Coralie
nous dit qu’il y aura une centaine de personnes et que ça devrait être super
bien. On va enfin s’amuser avec tous nos amis et surement faire d’autres
connaissances. En ces temps de couvre-feu, se faire des nouveaux amis n’est pas
aisé.
Le
soir de la fête, chacune de nous donne une explication fumeuse à ses parents et
nous partons pour le hangar.
En
chemin, nous rencontrons d’autres personnes qui y vont et tous ensemble, nous
sommes toutes excitées d’avance de la bonne soirée que nous allons passer.
En
arrivant à la salle, les organisateurs nous accueillent et certains d’entre
nous retirent leur masque, d’autres pas. Les récalcitrants au masque disent que
pour une soirée, il ne se passera rien, malgré les recommandations données à
l’entrée.
La
musique nous électrise avec ses décibels et la fête est en effet réussie, car
nous dansons, rigolons et buvons toute la nuit.
« Tu vois, je vous
avais dit que ça serait chouette » nous dit Coralie, lorsqu’elle passe à côté de nous.
« Ouais, t’as raison,
Coralie, c’est extra super bien ! » je lui réponds, tout en continuant de danser.
Vers
trois heures du matin, un des organisateurs baisse le son de la musique en
disant qu’il y a des gens qui se plaignent dehors. Malgré le fait que le hangar
soit loin des habitations, la musique s’entend tout de même dans le silence de
la nuit.
La
diminution de la musique provoque un tôlé parmi les fêtards, car l’ambiance est
aussi donnée par la puissance du son. A tempo réduit, l’ambiance commence à
baissée en intensité.
« Eh ! les mecs,
y’a les gendarmes dehors ! »
dit un des fêtards qui était allé fumer une cigarette à l’extérieur
« Ah, merde ! On
va se faire serrer, les filles ! » dis-je à mes amies.
« Ah, la
poisse ! Comment on va expliquer ça aux parents ? » se demande Iourievna.
« Peut-être avec le
nombre, ils n’oseront pas rentrer ! » tente de se rassurer Alyson.
« Eh Coralie, y’a pas
une sortie de secours pour échapper aux gendarmes ? » demande Théo
« Non, la seule sortie,
c’est la porte principale. On est dans une panade noire, je te dis que
ça ! Mais faut pas que ça nous gâche la soirée, amusez-vous et on
verra après » nous
répond Coralie.
La
fin de la fête est tout de même gâchée, car même si nous continuons de danser,
en arrière-pensée, nous ne savons pas comment faire pour partir sans être
inquiétées par les forces de l’ordre. Car avec une arrestation, on ne sait
jamais comment ça peut tourner. Il y aura une amende et en plus, nos parents
risquent de ne pas comprendre pourquoi nous nous sommes faits arrêtées dans une
fête clandestine alors que nous avions donné une tout autre version de notre
soirée. Ça risque de chauffer pour notre matricule.
A
sept heure du matin, la fête se termine et il va falloir commencer à évacuer
les lieux. La question récurrente revient constamment, comment ne pas se
faire prendre ?
Un
des participants nous proposent de tenter une sortie en masse et dans la mesure
où les fêtards sont plus nombreux que les gendarmes, ça devrait passer pour un
grand nombre d’entre nous.
L’idée
parait séduisante, mais ceux qui seront pris paieront pour les autres, sans
compter que ceux qui se sont fait arrêter pourraient dénoncer les participants
car nous nous connaissons tous plus ou moins et pour les gendarmes, établir la
liste sera aisé avec cette éventualité. Notre futur se présente sous des
auspices qui ne sont pas vraiment à notre avantage.
Prenant
notre courage à deux mains, tous les fêtards se lancent vers la sortie et tentent
de passer au travers du cordon de gendarmes entourant le hangar.
Avec
l’effet de foule, les premiers fêtards passent au travers des mailles et
courent pour ne pas se faire rattraper. Remis de la surprise de la charge, les
forces de l’ordre parviennent à maitriser certaines personnes et à les clouer
au sol. Les femmes gendarmes, moins athlétiques que leurs homologues masculins,
dont peu habituées à réaliser des arrestations musclées, utilisent un fouet à
grosse lanière de cuir assez courte qui neutralisera le fêtard ou le fera
reculer et se rendre sans chercher à fuir l’interpellation.
Les
femmes gendarmes utilisent leur fouet pour stopper l’avancée des jeunes qui
fuient en criant.
Les
coups de fouet pleuvent sur les fêtards qui refusent de s’arrêter et les
premiers hurlements des personnes cinglées se font entendre. La douleur est
intense et nous voyons les personnes touchées s’écrouler, en se massant la
partie du corps qui a été cinglée. Peu de personnes touchées continuent de
fuir.
Les
consignes données aux femmes gendarmes soit de viser les cuisses soit les
fesses, mais dans l’élan, certaines fouettées se font sur le buste.
Mes
amies et moi sommes dans les derniers à sortir et la vision est une scène que
nous n’avions pas imaginée, car au milieu des hurlements et des protestations,
les gendarmes se ruent sur les fêtards qui font leur possible pour leur
échapper et les femmes gendarmes cinglent à tours de bras ceux et celles qui
tentent de forcer le passage.
Voyant
une zone sans gendarme, Théo nous crie en emmenant Olga avec lui :
« Venez les filles,
on passe par là, courez et ne vous arrêtez pas ! On se retrouve au
centre-ville »
Apeurée,
j’ai le cœur qui bat la chamade lorsque je m’élance dans la direction que nous
a donné Théo. Avec la robe que je porte, je ne suis pas des plus à l’aise pour
ce sprint forcé.
Le
courage du désespoir nous fait faire des prouesses, car nous parvenons à sortir
du premier cordon de sécurité, mais rapidement, nous sommes rattrapés par
quelques femmes gendarmes qui sont beaucoup plus véloces que nous ne pensions.
Je
sens une brulure atroce au niveau de l’arrière des cuisses. Je hurle de
douleur. Puis un second sur les fesses qui me fait lâcher un second hurlement
aigue. Mes amis ont également été rattrapés. Théo est au sol et en train de se
faire menotter tandis que les filles sont ceinturées par les femmes gendarmes
qui tentent de les immobiliser. Iourievna est la seule qui parvient, malgré les
fouettées reçues, à ne pas être arrêtée. Courant sans se retourner, elle gagne
le centre-ville où elle s’arrête, en larmes et, c’est à ce moment qu’elle
réalise qu’elle est l’unique rescapée de notre petit groupe.
Pour
ma part, je me débats en criant de colère et ce sont quelques coups de fouet
supplémentaires qui me font me résigner à abandonner toute tentative de fuite.
Je sens qu’on me met les mains dans le dos et qu’on me menotte les poignets. Je
m’effondre en larmes, consciente que je suis dans de sales draps.
Rapidement,
les personnes arrêtées sont mises dans les fourgons et nous sommes emmenés à la
gendarmerie pour des contrôles d’identité et pour l’établissement des
procès-verbaux.
Toutes
les personnes arrêtées qui sont avec moi sont en larmes et la tête basse de se
retrouver là où nous ne voulions pas être. Pour ma part, j’ai les cuisses et
les fesses qui brule des quatre ou cinq coups de fouet reçus, ce qui rajoute à
ma peine de m’être faite arrêter.
Près
de moi, une jeune femme se trouve les seins à l’air, en train de se faire
examiner par une femme gendarme :
« On m’a fouetté les
seins, je vais porter plainte, je vous le promets ! Vous n’aviez pas
le droit ! » dit
la plaignante en criant.
« Que me
racontez-vous ? Remarquez vous-même, c’est même pas rouge ! Vous
nous la faite à l’envers ! De toute façon, vous serez examinée par un
médecin en arrivant et on verra bien » lui répond la femme gendarme.
En
arrivant à la gendarmerie, nous sommes tous mis dans des cellules, hommes et
femmes à part. Les premiers fêtards sont interrogés et leur identité est
contrôlée.
Toujours
menottée, mains dans le dos, je suis sortie de cellule peu après mes amies.
Tout le monde est silencieux, se remémorant le déroulé de la soirée. Je me dis
que je vais me prendre une bonne sermonnée par mes parents de leur avoir menti pour
la soirée et pour avoir eu une amende. Cent trente-cinq euros n’est pas rien,
quand même...
Lors
de mon passage auprès de la femme Gendarme Gwénola G., je donne, sans
rechigner, mon identité et l’adresse et le téléphone de mes parents, pour
qu’ils viennent me récupérer.
« Comme pour les
autres, Mademoiselle E., en plus de l’amende de cent trente-cinq euros pour
votre participation à cette fête clandestine, vous recevrez trente coups de
martinet sur les fesses nues pour avoir tenté de vous soustraire aux forces de
l’ordre lors de votre interpellation » me dit sèchement la femme gendarme. Elle sourit
lorsqu’elle voit la peur dans mon regard.
« Mais, j’ai eu peur
et je n’ai pas réfléchi. Vous ne pouvez pas me fesser pour ça ! C’est
pas juste ! » lui
répondis-je sur un ton de petite fille apeurée.
« Ô, quelques coups
de fouet sur les fesses vous remettront les idées en place, Mademoiselle, et
comme on dit, ça fait circuler le sang ! Passez dans la pièce d’à
côté chez le médecin. SUIVANTE ! »
« Mais, je... »
« SUIVANTE ! »
Après
l’identification, je passe chez le médecin, la Capitaine Cindy B., qui examine
les quelques traces de fouet que j’ai reçu durant l’arrestation puis elle me
prend la tension et le pouls.
« Pour ces quelques
marques, ce n’est pas bien grave. Tournez-vous, je vais examiner vos
fesses »
Elle
me baisse le string, m’écarte les cuisses et me palpe bien partout.
« Voilà des fesses
bien potelées, Mademoiselle E. ! Vous supporterez bien la fessée d’autant
plus que ce n’est pas la première que vous allez recevoir, je viens de voir
votre dossier, beau palmarès ! Et même en Angleterre, rien que ça... »
« Oui, j’ai fait
quelques petites bêtises ! »
lui répondis-je pour tenter de minimiser mes anciennes fautes et pour paraitre
plus sérieuse que je ne suis en réalité.
« Vous serez fessée
devant vos parents lorsqu’ils seront là et vous pourrez partir, après qu’ils
aient payé l’amende »
« Oui, Docteur » dis-je d’une petite voix, résignée.
« Gendarme, menottez Mademoiselle
E. et remettez-la en cellule, elle est apte pour la fessée »
« Oui, mon Capitaine.
Mademoiselle E., venez avec moi ! »
En
milieu d’après-midi, je vois mes amies sortir de cellule pour se diriger avec
leurs parents vers la salle des punitions. Elles n’en mènent pas large, souvent
les larmes coulant sur leur visage, en s’excusant de leur faute et en suppliant
de les épargner.
Dans
la pièce où ils se trouvent, depuis un moment, nous entendons des claquements
et des hurlements des jeunes qui se font corriger. L’angoisse nous étreint car
nous savons que nous allons y passer et que nous allons souffrir, nous aussi.
Soudain,
je vois la femme gendarme suivie par mes parents. J’éclate en sanglots de les
avoir déçus une nouvelle fois. Je suis sortie de la cellule et Maman me prends
dans ses bras pour me consoler, bien qu’elle soit furieuse de mon mensonge.
« Eh bien, voilà,
Lena, tu es fière de toi, là ? » me gronde Papa.
« Je...Je vous
de...demande par...pardon »
bégayais-je, toute penaude. Mes larmes coulent sur mes joues.
« Tu ne t’arrêteras
donc jamais de faire des bêtises ? Nous sommes encore déçus par ta
conduite, Lena. Tu es incorrigible »
me dit Maman, en russe, qui reprends sa langue maternelle lorsqu’elle me
gronde.
La
femme gendarme nous fait entrer dans une salle où elle me retire les menottes
que je porte depuis le matin. C’est alors que je vois Olga en train de gigoter
et de hurler sur le chevalet à fessée où les fesseuses s’en donnent à cœur joie
sur le bas de son corps. Olga porte des marques bien rouges qui lui enserrent
les cuisses, les fesses et les hanches. Un peu plus loin, Alyson est avec ses
parents et la directrice de la revue. Alyson, encore tout habillée, n’a pas été
fessée, ce qui m’étonne un peu. Elle s’en est peut-être sortie avec une autre
peine ?
« Retirez complètement
votre robe, Mademoiselle E., vous allez passer à la fessée dans quelques
instants » me
demande la femme gendarme.
« Je ne peux pas, je
ne porte pas de soutien-gorge ! »
« Et alors ?
Vous allez être le sexe et les fesses nus, alors un peu plus, vous n’êtes plus
à ça près. Retirez tout et que ça saute ! Je ne vous le répéterai pas »
A suivre...
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Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
RépondreSupprimerOu l'art de s'emparer de l'actualité pour en faire son miel. Le fait qu'il soit fait allusion à des événements récents rajoute encore au savoureux de la lecture. D'autant qu'il y a du mouvement dans cet épisode. On imagine bien la situation. Tous ces fêtards s'efforçant désespérément de passer à travers les mailles du filet. Sans succès. Et, comme de bien entendu, nos héroïnes vont avoir droit à une fessée carabinée. Et en présence de leurs parents. Mais, dans le prochain épisode.
Amicalement.
François
Bonjour François,
SupprimerOui, je surfe sur tout ce que je peux trouver pour proposer des aventures inédites et ainsi diversifier les situations et les personnages.
Durant la période de confinement, il y a eu quelques dérapages. Mes personnages ont été de ceux-là et se sont fait embarquer dans une galère dont ils se seraient bien passés. Les forces de l'ordre veillent au grain et rien ne leur échappe, même pas une fête qui a lieu dans un hangar paumé au milieu de nul part.
Mais il faut bien que jeunesse se passe, dira t-on !
Amitiés.
Elena.
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerEn partance pour une semaine dans le sud ouest, (sans internet) à la recherche d'un beau temps perdu, je saurai employer l'art et la lanière de me faire pardonner d'avoir lâchement laissé les Rebelles se faire étriller le derrière, en abandonnant provisoirement, the Blog ! . Pas entièrement puisque j'ai fait le nécessaire pour que vous ne ratiez pas une claque des fessées de CDAMF, histoire de maintenir les derrière à la bonne température pendant que j'ai le dos tourné. Ce qu'il vaut mieux éviter devant un nid de fesseuses déchainées.
Sans commentaires... (jusqu'au 18)
Amicalement
Ramina
Bonjour Ramina.
SupprimerJe vous souhaite de bonnes vacances bien méritées dans le sud Ouest où vous trouverez un peu de soleil, même si la chaleur n'est pas encore au rendez vous.
C'est gentil de penser à nous et de laisser un texte durant votre absence. Monsieur est trop bon avec le petit peuple !
Amitiés.
Elena.