« Puisque tu ne sais pas obéir quand on ne t’a pas sous les yeux, tu vas aller au coin, mais chez moi. »
Les larmes coulaient encore sur
les jours de Louison. Ses fesses avaient été copieusement meurtries par sa patronne.
Elle s’était juré qu’elle retiendrait la leçon. Elle suivit la boulangère qui
la conduisait par le bras vers la sortie de la boulangerie.
« Mais, Madame, où va-t-on ? Je ne peux pas aller dehors comme ça ! On va voir ma culotte ! »
La boulangère ne tenait pas
compte des protestations de son employée. Elle la poussait devant elle. Le
trajet à l’extérieur de la boutique ne fut pas bien long. Il consistait juste à
sortir par une porte et à prendre celle qui était tout à côté. Elles
empruntèrent l’escalier pour monter au premier étage.
« Mais Madame, où
va-t-on ? J’ai fini ma punition. Je dois y aller. Où m’emmenez-vous ?
J’ai compris. Je vais obéir, maintenant…
– J’apprécierais, que tu te
taises un peu. »
Une claque sur le fond de la jupe
souligna cette demande. Louison se tut moins d’une minute. Elle recommença son
bavardage en passant la porte de l’appartement.
« Je vous assure Madame que
j’ai compris et que je ne recommencerai plus. Je vais bien travailler et je
serai obéissante. Ce n’est pas utile de… »
La boulangère avait emmené
Louison dans la cuisine où le boulanger finissait de mettre la table.
« Je t’ai dit de cesser ton
babillage ! »
Le geste fut fluide et Louison ne
vit rien venir. Avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit, elle était de nouveau
courbée sous le bras de la boulangère. Elle retrouva la sensation désagréable
quand on sent que l’arrière de sa jupe se relève et dévoile sa culotte, puis
l’impression angoissante quand la culotte glissait le long des cuisses.
Ce n’était rien au regard de la
cuisson que la main de la boulangère ranima sur les fesses. La dernière fessée
ne datait pas de longtemps, la rougeur de l’épiderme était encore perceptible.
Les plaintes de Louison se transformèrent en cris et les larmes qui n’avaient
pas encore eu le temps de sécher furent rejointes par les suivantes.
La boulangère n’eut pas besoin
d’une longue fessée pour faire impression. L’épiderme retrouva sa couleur rouge
soutenu et les gesticulations de Louison montraient sans difficulté combien la
punition resterait un moment que la jeune femme n’oublierait pas de si tôt. Une
punition efficace, c’est ce qui était recherché.
« Mets-toi au coin et que je
t’entende encore dire un mot sans mon autorisation et tu vas voir ce que c’est
qu’une vraie correction ! »
Louison se dépêcha de se rendre
dans le coin que lui indiquait sa patronne. Si ce qu’elle avait reçu
aujourd’hui n’était pas une « vraie correction », elle ne tenait pas
à ce que la boulangère décidât de lui en donner une. Celles qu’elle avait
reçues lui suffisaient.
Derrière elle, le patron et la
patronne échangeaient les banalités qu’on peut se dire à la fin d’une journée
de travail. La présence de Louison au coin ne gênait en rien le déroulement
normal de la soirée, ni les plaisanteries qu’ils échangeaient, ni les échanges
professionnels qu’ils avaient.
Louison se sentait à la fois très
présente et très absente. Bien qu’elle soit dans un coin de la pièce, pour
elle, ses fesses nues, à la vue de ses deux employeurs, étaient au centre de
ses préoccupations, mais eux, ignoraient totalement la présence de Louison.
Qu’elle fût au coin, la culotte baissée, était considéré comme une banalité. Si
ce n’était pas encore complètement vrai, cela risquait de le devenir. Cela en
rajoutait considérablement à l’inconfort de Louison.
Aux bruits qu’elle entendait,
Louison se doutait que le repas se préparait. La table avait été mise et
quelques échanges avaient eu lieu sur le repas du soir.
« Vont-ils me laisser au
coin pendant qu’ils mangent ? »
La réponse à sa question muette
surprit Louison.
« Arrive par ici, vilaine
fille ! »
Cette interpellation ne pouvait
être qu’en direction de Louison. Elle regarda par-dessus son épaule pour s’en
assurer et, comme on semblait l’attendre, elle se rendit à la convocation, prenant
soin de garder sa jupe relevée.
« Remonte ta culotte et
assieds-toi. Tu dînes avec nous ce soir. »
Louison tomba des nues. C’était
la première fois qu’elle mangeait chez ses patrons, dans leur appartement qui
lui avait été, jusque-là, un espace interdit. Elle se dépêcha d’obéir. Ce
n’était pas le moment de discuter. Ses fesses n’étaient pas prêtes à en prendre
le risque.
Il y avait une soupe, alors que
Louison n’en mangeait jamais habituellement. Elle la trouva fort bonne. Les
choses se gâtèrent quand la boulangère posa devant Louison une assiette de
courgettes. Louison la regarda avec méfiance. Elle n’avait jamais mangé de
légumes verts aussi longtemps qu’elle s’en souvenait. Elle ne les supportait
pas. D’habitude, le midi, elle les laissait sur le bord de son assiette. Elle
s’apprêtait à faire comme elle en avait l’habitude. Elle posa sa fourchette.
Ce fut le boulanger qui
intervint.
« Nous avons bien remarqué
que tu ne manges pas de légumes verts. Mais tu vas devoir changer tes
habitudes. C’est très bon et très sain et je ne te parle pas des avantages en
terme de diététique. Tu finis donc tout ce que tu as dans ton assiette. »
Louison regarda l’assiette. Ce
n’est pas qu’il y en avait de trop. La part qui avait été mise dans son
assiette représentait une quantité raisonnable. Depuis qu’elle était toute
petite, elle avait toujours refusé de manger des légumes verts. Ce n’était pas
maintenant, qu’elle allait commencer. Elle n’esquissa pas le moindre geste pour
entamer son assiette.
« Louison, est-ce que je
dois me fâcher ? »
Se fâcher, Louison voyait bien de
qui il s’agissait. Ce n’était pas un chemin qu’elle souhaitait suivre. Elle
piqua dans les légumes, porta une fourchetée à ses lèvres et elle la recracha
dans son assiette.
« Louison, ça suffit, gronda
le boulanger ! »
Il la saisit par le bras et il
l’obligea à se lever de sa chaise et à venir vers lui. Louison sentait bien
qu’elle ne faisait pas le poids face à la colère de son patron. Elle eut
l’impression de ne pas toucher terre pour faire les deux pas qui la séparaient
des genoux qui l’attendaient. Elle s’y retrouva à plat ventre avant d’avoir
esquisser le moindre geste de défense ou songer à un début de protestation.
Une main appuya sur son dos, la
clouant sur les genoux et elle en eut souffle coupé. Une autre main rabattit sa
jupe sur son dos, puis des doigts se glissèrent sous l’élastique de sa culotte,
au milieu de ses reins. Le boulanger dut insister un peu pour baisser la
culotte. Le devant de celle-ci était coincé entre son bas-ventre et le genou
sur lequel elle gisait. Son patron passa sa main sous son ventre. Le bout de
ses doigts touchait le haut de sa culotte. Il lui souleva les fesses d’une main
pendant que l’autre baissait la culotte. Louison avait l’impression d’être un
poids négligeable pour le boulanger.
A peine fut-elle reposée sur les
genoux, que la fessée commença. La main qui s’abattait sur ses fesses couvrait
une plus grande surface de celle de sa patronne et la force de l’impact était
plus importante. C’était l’impression qu’eut Louison. Mais il s’agissait de la
quatrième fessée de la journée et le postérieur de Louison commençait à être
hypersensible. Chaque fessée se cumulait avec les précédentes, décuplant la
cuisson de cette dernière.
Bien que la fessée n’ait pas été
très longue, elle avait les fesses en feu quand le boulanger la remit sur ses
pieds.
« Au coin,
conclut-il ! »
Louison retrouva son espace qui
commençait à devenir familier avec le petit fendillement dans la peinture
devant son œil gauche et la petite tâche légèrement plus claire à hauteur de sa
joue. Son champ de vision s’arrêtait là. La peau de ses fesses la brûlait. Cela
aussi devenait une sensation familière. Elle ne parvenait pas à trouver la
situation banale bien que le boulanger et la boulangère soient presque tout de
suite passés à autre chose, ignorant la présence de la jeune femme.
Elle s’attendait à un long séjour
au coin. Ce ne fut pas le cas. La cuisson de ses fesses s’était à peine
atténuée quand elle reçut l’ordre de se réinstaller à table. L’assiette de
légumes était toujours là.
« Reprends ta place et tu
finis ton assiette ! »
L’ordre du boulanger ne laissait
pas de place à un nouveau refus. En y songeant, Louison sentit la température
de ses fesses remonter. Si elle donnait une nouvelle raison pour la punir, son
patron saurait certainement augmenter la sévérité de la correction qu’il lui
donnerait.
Le boulanger l’attrapa au passage
et il la fit venir entre ses jambes. Il remonta lui-même la culotte. sa main
effleura les cuisses de Louison et après avoir remonté la jupe, exposant le
pubis de la jeune femme, il dut lui toucher les fesses pour placer l’élastique
du sous-vêtement bien à plat autour de la taille.
Le contact de ces mains sur sa
peau nue ni ne rebuta Louison, ni ne lui provoqua une sensation d’excitation. Elle
ne savait pas avec quoi le comparer. Le vague souvenir de mains d’adultes,
masculines ou féminines, elle ne s’en souvenait plus, qui s’occupaient d’elle,
alors qu’elle toute petite, était ce qui s’en rapprochait le plus.
L’analogie continua quand le boulanger,
la soulevant sans effort, l’assit sur ses genoux, face à lui. Il la serra dans
ses bras pendant un petit moment. Elle s’y sentit bien. Malgré le contact avec
le tissu un peu rêche du pantalon de son patron, la cuisson sur ses fesses lui
parut moins vive.
« Vas-tu continuer cette
comédie ou es-tu décidée à manger tout ce qu’il y a dans ton
assiette ? »
Le ton était doux, mais avec un
reste de gronderie. Il parlait comme à une petite fille qu’il fallait raisonner
après l’avoir punie.
« Oui Monsieur, je vais tout
manger.
– Tu vois, ce n’était pas la
peine de faire un caprice et de recevoir une fessée pour en venir là. Tu aurais
bien mieux fait de tout manger du premier coup. Cette fessée t’a fait du
bien. »
C’était la voix de la raison et
Louison ne pouvait que convenir qu’il avait raison. Mais il y avait encore,
dans la tête de Louison, un mélange de honte et de pudeur bafouée tempéré par
l’impression d’avoir été fort justement punie. Elle n’arrivait pas à regarder
la personne sur les genoux duquel elle était assise.
« Allons, dit son patron en
lui soulevant le menton pour qu’elle le regarde droit dans les yeux, ce n’est
pas si grave. C’est une histoire oubliée. Tu as fait une comédie et tu en as
été punie ! C’est tout. On ne va pas en faire une histoire. Cela
t’arrivera d’autres fois. »
Dit de cette façon, cela semblait
si naturel.
« Attends, je vais
réchauffer l’assiette. Va t’asseoir à ta place. »
Les premières bouchées furent
avalées avec réticence, puis Louison s’habitua.
« Après tout, ce n’est pas
si mauvais que cela. »
Louison finit son assiette sans
difficulté.
La boulangère tint absolument à
ce que son mari raccompagnât Louison jusqu’à la pension de famille de sœurs
Johanson.
« Il n’est plus l’heure que
les petites filles se promènent seules dans la rue. »
Louison n’osa pas lui avouer
qu’elle circulait bien souvent seule à des heures bien plus tardives. Cela
aurait constitué un nouveau terrain de friction. Il valait mieux l’éviter.
Quand elle fut prête à partir, la boulangère l’attira dans ses bras.
« Je veux être très claire
avec toi, ma chérie. Dorénavant, il y aura la fessée dès que mon mari et moi la
jugeront nécessaire et tu passeras du temps au coin, comme aujourd’hui. Vu la
façon dont tu te comportes, il est fort probable que je serai obligée de sévir
très souvent. Il faudra t’y habituer. »
La main de la boulangère
caressait le dos et les fesses de son employée dont elle avait caché le visage
dans sa poitrine.
« Si tu reviens demain
matin, tu sais ce qui t’attend, que tu sois d’accord ou non. Je le regretterai,
mais je comprendrai que tu ne reviennes pas si tu ne veux plus recevoir la
fessée quand tu le mériteras. C’est à toi de décider. »
Un dernier bisou sur le front et
le boulanger la prit pas la main pour la ramener à sa chambre.
Quand elle fut dans son lit,
Louison tenta de faire le point. Ce n’était pas facile. Tout se mélangeait.
Chacune des fessées était un très mauvais souvenir. Elle ne pouvait y songer
sans rougir jusqu’à la racine de ses cheveux ni sans sentir ses fesses
s’échauffer. Elle n’arrivait pas à s’imaginer le spectacle qu’elle avait pu
donner, courbée sous le bras de sa patronne ou allongée sen travers des genoux
de son patron, les fesses nues, criant et gigotant sous la correction qu’elle
recevait. Elle en ressentait encore clairement les sensations. C’était
humiliant.
Humiliant, mais mérité. Elle
n’arrivait pas à en vouloir à sa patronne, au contraire. Elle concevait un
nouveau respect envers cette femme qui l’avait prise en mains et qui avait bien
l’intention de continuer, si elle croyait ce qu’elle lui avait dit. Il y aurait
d’autre fessées. C’était inévitable. Louison n’en avait pas envie. Mais elle ne
voyait pas comment elle arriverait, du jour au lendemain, à se conformer aux
exigences de sa patronne qu’elle avait superbement ignorées jusqu’à maintenant.
Cela lui donnait une autre vision sur son travail, nécessitant bien plus de
connaissances techniques et de capacités qu’elle l’avait imaginé. Cela lui
redonnait plus d’intérêt.
Y retournerait-elle demain ?
Ce n’était pas sûr. Elle n’avait aucune envie d’être de nouveau punie, mais
elle ne voyait pas comment l’éviter. Si encore elle serait punie en privé, cela
irait encore. Pas de doute la douleur provoquée par les fessées étaient bien
réelles. Que ce soit la patronne ou le parton, quand ils en avaient eu fini
avec ses fesses, cela avait été une véritable fournaise. Mais ils auraient pu
lui éviter l’humiliation de la punition devant d’autres personnes, en
particulier François qu’elle croisait également en dehors du travail.
Elle ne savait plus quoi penser
de ce qu’elle avait dû subir en présence de son collègue. D’un côté elle avait
le sentiment d’une injustice flagrante. Certes, les fessées qu’elle avait
reçues avaient été largement méritées, mais les attitudes de François en
méritaient autant alors qu’il n’avait pas été puni. De l’autre, elle se sentait
une privilégiée d’avoir été admise au domicile de ses patrons et d’avoir pu
passer un moment dans leurs bras. Elle se souvenait de ce moment avec nostalgie
et se demandait quand elle pourrait s’y réfugier de nouveau.
Demain peut-être ? Il
faudrait alors y retourner avec les risques pour ses fesses que cela
comportait. Que préférait-elle ? Cesser tout contact avec eux ou être leur
petite chérie qu’ils prenaient dans leurs bras ? Mais cela supposait
également de recevoir la fessée.
Louison s’endormit sans réponse
définitive à cette question.
« Dépêche-toi Louison, il
n’y a pas trop de temps pour préparer la boutique avant
l’ouverture ! »
Louison n’avait pas vraiment
décidé de revenir travailler à la boutique, mais elle n’avait pas décidé du
contraire non plus. Elle s’était tout simplement préparée pour venir
travailler, comme elle le faisait les autres jours. Durant le trajet, elle
avait bien pensé aux fessées qu’elle risquait, mais cela ne lui semblait plus
aussi terrifiant que la veille. Cela faisait partie de la vie d’une jeune
vendeuse et elle faisait confiance à ses patrons pour ne la punir que quand
elle l’aurait mérité. Il n’y avait là rien de scandaleux. Peut-être pourrait-elle
négocier que François ne soit pas présent quand elle serait punie ? Elle
ne se faisait pas trop d’illusion, mais qui savait ?
Elle avait été accueillie avec de
démonstrations d’affection.
« Je suis contente que tu
sois revenue, ma chérie, lui avait dit la boulangère en la serrant dans ses
bras. »
Le boulanger s’était contenté
d’une courte étreinte dans ses bras et d’une petite tape sur le fond de la
jupe.
« J’espère que tu vas bien
travailler aujourd’hui, ma grande fille. »
Louison avait été certaine, à ce
moment-là, d’avoir fait le bon choix.
Elle l’avait été beaucoup moins
en milieu de matinée. La boulangère lui avait donné dix minutes de pause.
Louison en avait profité pour fumer une cigarette dans l’arrière cous de la
boutique. C’est là que sa patronne l’avait surprise.
« Je croyais que je t’avais
dit que je ne voulais plus que tu fumes ! »
C’était vrai. La boulangère ne
cessait de lui expliquer que non seulement ce n’était pas bon pour la santé,
mais qu’en plus cela n’était pas une attitude professionnelle quand on devait
ensuite s’adresser à des clients et leur servir du pain.
« Je vois que te dire les
choses raisonnablement ne sert à rien. Tu n’en tiens pas compte. Je vais te
l’expliquer autrement. »
Autrement, c’était avec une
fessée. Qu’elles aient été dans un lieu public dans lequel risquaient de passer
des voisins, ne fut pas un paramètre pris en compte par la boulangère. Elle
plaça Louison sous son bras, mettant les fesses à disposition de sa main.
« Non, pas ici, s'il vous
plait !
– Tu recevras la fessée là où tu
l’as méritée. C’est à toi de faire attention à ne pas commettre de bêtise dans
les lieux où tu préfèrerais ne pas être punie. »
Le temps de prononcer cette
phrase avait suffi à la boulangère pour retrousser la jupe et pour baisser la
culotte. La boulangère fit très attention à ce que la fessée laisse des fesses
assez douloureuses pour constituer un sérieux avertissement. La cigarette était
interdite. Louison devait se le tenir pour dit.
Mais ce ne fut pas la
particulière sévérité qui en fit un moment dont Louison se souvint longtemps.
Non, c’était parce qu’elle était punie dans un lieu où pouvaient survenir une
tierce personne à n’importe quel moment. Louison, dont le visage était tourné
vers le mur et dont le champ de vision était réduit par la position dans
laquelle elle se trouvait, ne pouvait pas savoir si sa fessée avait eu des
témoins. Il n’y avait pas que les voisins habitant dans l’immeuble qui
pouvaient apercevoir les rondeurs rougies de la jeune femme. Une personne
passant dans l’impasse sur laquelle donnait la cour, ne pouvait pas louper le
spectacle qu’elle donnait.
Louison se tordait le cou pour
vérifier qu’il n’y eût personne, mais la main tombant sur ses fesses la
ramenait immanquablement à des préoccupations plus immédiates. Elle tentait de
modérer ses cris pour ne pas trop attirer l’attention, mais bien qu’il ne
s’agît que d’une fessée à main nue, elle était contrainte d’exprimer la douleur
qui emportait ses fesses.
« J’espère que tu as compris
que la cigarette t’est dorénavant totalement interdite. Tu auras une fessée à
chaque fois que je te prendrai à fumer, mais également si je trouve des
cigarettes en ta possession ! D’ailleurs, je confisque le reste du paquet.
Tu ne le reverras plus ! »
Joignant le geste à la parole, la
boulangère écrasa le paquet entre ses deux mains et elle jeta ce qui restait du
paquet dans la poubelle.
« Voyons si un bon moment au
coin t’aide à te souvenir de ce qui t’est interdit ! »
La boulangère conduisit Louison
vers le mur qui jouxtait la porte de service de la boulangerie.
« Le nez contre le mur et
les mains sur la tête ! Il te reste dix minutes de pause, tu vas les
passer ici ! »
Elle releva la jupe de Louison et
elle la coinça dans la ceinture de la jupe. La culotte étant toujours à la hauteur
de ses genoux, ses fesses nues étaient visibles par tous les passants,
habituellement assez peu nombreux dans l’impasse, mais Louison ne pouvait le
vérifier.
« Et je te conseille de ne
pas bouger avant que je ne ‘t’y autorise ! »
Sur cette dernière recommandation,
la boulangère rentra, laissant Louison seule, au piquet pour une dizaine de
minutes si sa patronne venait bien la chercher à l’issue de ce temps-là, ce qui
n’était pas certain.
Il y a une suite ?
Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 3. Et pour ceux qui voudraient reprendre au début : le premier chapitre
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