Mademoiselle Solveig était inquiète. C’était elle qui avait proposé à la menuisière de prendre son apprenti en pension. C’était prendre le risque de déconstruire le fragile équilibre qui s’était mis en place depuis que la boulangère était venue leur demander de prendre en charge la discipline de Louison et de François.
Il y avait eu quelques jours de turbulence au début, nécessitant un recours régulier à la fessée dont certaines avaient laissé des marques sur les fesses pendant plusieurs jours. Olga et elle avaient dû être très vigilantes aux désobéissances de leurs deux pupilles afin de leur montrer que tout écart serait sanctionné.
Cela avait été trois ou quatre
jours où Solveig avait eu l’impression de ne pas avoir eu de répit, tant les
comportements de Louison et de François laissaient à désirer. Sa sœur et elle
avaient eu l’impression d’être en permanence sur le qui-vive afin de ne pas
laisser passer aucune désobéissance, aucun caprice, aucune négligence, aucune
insolence ou impolitesse de l’un de leurs pupilles.
Puis, progressivement, les
relations avec leurs tutrices avaient évolué. Quand elles décidaient qu’une
fessée était nécessaire, ils ne cherchaient plus à s’y soustraire. Les
punitions étaient vécues comme des temps de rédemption indispensables qui
effaçaient la faute qui l’avait justifiée. Ils ne s’y rendaient jamais de bonne
grâce, mais ils s’y soumettaient comme à un remède amer, mais nécessaire.
Une confiance s’était instaurée
entre eux. Il n’y aurait pas de fessée pour des motifs futiles, voire
inexistants. Il y avait donc une leçon à apprendre à chaque fois que leur
culotte descendait et que leurs fesses nues étaient l’objet de l’attention de
l’une des deux sœurs.
Louison et François trouvaient
peu à peu leurs repères dans le cadre strict, mais sécurisant qui les entourait
à chaque instant de leur jeune vie. Ils avaient trouvé deux mamans de
substitution sévères mais justes qui punissaient à bon escient, mais qui
savaient également consoler quand ils passaient de mauvais moments. Il n’était
pas rare que l’un et l’autre passât un long moment assis sur les genoux de
l’une de leur tutrice ou serrés dans ses bras pour y recevoir un long câlin
dont ils sortaient revigorés. Comme l’avait dit Mademoiselle Solveig, c’était
ceux qui suivaient une fessée qu’ils appréciaient le plus et c’était vrai
autant pour les deux pupilles que pour les deux tutrices.
La présence des deux jeunes gens
et l’attention maternelle qu’elle leur prodiguait redonnait un sens à sa vie
qu’elle avait envisagée assez morne jusqu’à maintenant. Elle avait obligé
Solveig à reprendre des horaires réguliers, ne serait-ce que pour lever ses
grands enfants et à être plus attentive aux besoins des autres afin d’être
certaine de les punir à chaque fois qu’ils en avaient besoin.
Solveig se demandait si l’arrivée
d’un autre jeune garçon dans ce cocon familial, perturberait ce que sa sœur et
elle avaient réussi à faire en aussi peu de temps. Bien sûr Olga avait approuvé
sa décision.
« Il y a encore trois
chambres de libres, ce serait bien d’y accueillir d’autres personnes,
avait-elle commenté sobrement. »
Oui mais maintenant qu’elles
s’apprêtaient à sauter le pas, Solveig n’était plus aussi sûre d’elle.
Le coup de sonnette attendu finit
par retentir.
« Louison va ouvrir la porte
et soit bien polie avec nos visiteurs. »
Louison ne se risquerait pas à
une quelconque attitude qui pourrait être prise pour de l’impolitesse alors que
des visiteurs se présentaient à la porte. Elle savait que leur présence
n’empêcherait en rien l’une de ses tutrices de la punir séance tenante et elle
n’avait aucune envie d’être déculottée et fessée avec comme témoin des
personnes qu’elle ne connaissait pas, même si elle savait, que ce soit à la
boulangerie ou chez les sœurs Johanson, si une fessée en public s’avérait
nécessaire, elle n’y couperait pas. Cela s’était déjà produit plusieurs fois et
il n’y avait aucune raison que cela n’arrivât encore à d’autres occasions. C’était
pourtant bien cela qui la chagrinait. Les deux sœurs ne leur avaient pas
expliqué ce qui se passait. Ils n’avaient deviné l’arrivée probable d’un
colocataire qu’au travers de bribes de conversations qui ne leur étaient pas
adressées. Ils n’en savaient pas plus et ils n’avaient pas osé poser des
questions, n’ayant pas été autorisés à le faire.
La curiosité était un défaut que
les deux sœurs s’efforçaient d’éradiquer chez leurs pupilles, ainsi que toute
intrusion dans les conversations des grandes personnes, un monde auquel ni
Louison ni François n’appartenaient. Ils l’avaient appris à leurs dépens et
malgré leurs vingt ans largement passés, ils n’étaient pas à la veille d’y être
admis.
En mettant bout à bout ce qu’ils
avaient entendus, ils en avaient déduit qu’un étranger venait s’insérer dans
leur cocon familial. C’était inquiétant. Tout d’abord parce que c’était une
nouvelle personne devant laquelle il faudrait recevoir la fessée déculottée.
Louison concevait que cette correction était un mal nécessaire. Elle
n’imaginait pas que la fessée lui serait épargnée simplement parce qu’il y
avait un nouveau locataire.
Comme le lui faisait remarquer sa
patronne et maintenant ses tutrices, elle s’était grandement améliorée depuis
qu’elle savait que toute faute la conduirait en travers des genoux ou sous le
bras de l’une des trois pour une punition cuisante. Etre punie en présence de
François, cela ne sortait pas de la famille, en quelque sorte, et puis il lui
en arrivait autant. Ils étaient sur un pied d’égalité. Qu’en serait-il avec ce
jeune garçon, car elles avaient cru comprendre qu’il s’agirait d’un jeune
homme ?
Plus ennuyeux encore, il faudrait
certainement partager ses deux tutrices avec une troisième personne. Quand
l’une des sœurs Johanson s’occupait de François, l’autre était toujours
disponible pour elle, que ce soit pour lui donner la fessée, la câliner ou
simplement s’occuper d’elle. Avec une autre personne à la maison, ce ne serait
plus aussi simple. Louison en ressentait une pointe de jalousie.
Louison ouvrit la porte. Elle
reconnut tout de suite la menuisière qu’elle n’avait pourtant rencontré qu’une
fois. C’était une femme qui devait avoir environ trente-cinq ans. Elle était grande
et son sourire était avenant. Derrière elle se trouvait un Monsieur qui
semblait plus âgé qu’elle. il était visiblement mal à l’aise. Il tenait un sac
de voyage qui était rempli à en craquer. Louison chercha du regard le jeune
homme qu’elle attendait. Personne d’autre.
« C’est bien ici la pension
des sœurs Johanson ?
– Oui Madame, entrez, je vous en
prie. On vous attend »
Louison désignait la porte du
salon. L’homme la suivit. Louison fermait la marche. Les sœurs Johanson
accueillirent leurs hôtes fort aimablement. Un rafraîchissement, quelques
banalités échangées sur le temps et on en vint à l’objet de la visite.
« Je croyais que vous deviez
nous présenter votre apprenti. Il n’a pas pu venir ? »
La menuisière resta interdite.
« Que voulez-vous
dire ? Je ne comprends pas.
– Vous m’aviez parlé de votre
nouvel apprenti qui devait prendre une chambre chez nous. Je ne vois pas ce
jeune homme dont il a été question. »
C’est en prononçant cette
dernière phrase que Solveig se rendit compte de sa méprise. La menuisière s’en
aperçut en même temps. Elles partirent toutes les deux d’un fou rire. Quand
Solveig retrouva son souffle, elles purent s’expliquer.
« C’est donc ce Monsieur,
votre apprenti ?
– Bien sûr ! A qui vous
attendiez-vous ?
– J’avais cru comprendre qu’il
s’agissait d’un jeune homme, à peu près de l’âge de François.
– Je ne vous avais pas dit son
âge, mais il ne s’agit plus tout à fait d’un jeune homme. Il l’a été, mais cela
fait quelques années. Il a quarante-quatre ans.
– Comme vous m’aviez parlé d’un
nouvel apprenti, j’en avais déduit qu’il s’agissait de quelqu’un de bien plus
jeune.
– On peut devenir apprenti à tout
âge. Yann, c’est son prénom, est en reconversion professionnelle. Il vient
travailler avec moi pour apprendre le métier de menuisier. Il sera donc
apprenti les deux premières années, après nous verrons. Cela dépendra de la
qualité de son travail et de l’obtention de son diplôme. »
Le statut du visiteur éclairci,
c’est Madame Olga qui en vint au fait.
« Je ne sais pas si notre
pension est bien adaptée à une personne de son âge.
– Que voulez-vous dire ?
– Solveig m’a dit que vous aviez
pu voir concrètement comment nous entendons maintenir la discipline dans notre
pension. Je ne me vois pas accueillir une personne qui ne serait pas soumise à
la même… au même régime que mes autres pensionnaires. Ce ne serait pas juste.
– Vous voulez parler de lui
donner la fessée ? Ce n’est pas un problème. »
L’homme sur sa chaise s’agitait.
Le tour que prenait la conversation ne lui plaisait guère.
« Vous croyez ?
– Oh, il n’a guère le choix. Il
n’est là que parce que ses parents sont intervenus auprès des autorités.
Monsieur s’est permis quelques indélicatesses, fort maladroitement. S’il n’est
pas en prison, c’est contre la promesse qu’il ne fera plus parler de lui dans
sa région d’origine et d’apprendre un métier et de s’y tenir. Les poursuites
contre lui n’ont pas encore été abandonnées. Il est en probation. Cet
apprentissage, c’est sa dernière chance.
– Et vous avez accepté de l’accueillir ?
– C’est un service que je rends à
ses parents. Je les connais depuis mes débuts dans la profession. Ils m’ont
donné un sacré coup de main, à l’époque, je leur dois bien cela. Ils m’ont
donné carte blanche sur tout ce qui concerne la discipline et à la moindre
incartade, c’est retour dans les ennuis. Il le sait.
– Et ça veut dire que question
discipline…
– Depuis qu’il a eu ses ennuis
avec la justice qui ont obligé ses parents à intervenir, il vit de nouveau chez
eux. Sa mère a décidé de lui donner de nouveau la fessée quand il la méritait.
Il est donc arrivé chez moi avec cette habitude et j’ai bien l’intention de
reprendre le flambeau. »
L’homme sur sa chaise était de
plus en plus tendu. Il regardait dans nos yeux l’effet que faisait ce que la
menuisière venait de dire. Dans les siens, on lisait de l’angoisse.
« D’ailleurs, continua la
menuisière, je l’ai déjà fessée plusieurs fois aujourd’hui, pour son premier
jour de travail.
– Non, vous n’avez pas le droit,
s’insurgea Yann ! Vous ne pouvez pas raconter à tout le monde ce qui…
– Depuis quand peux-tu te
permettre de me dire ce que j’ai le droit de faire ou pas ? Encore une
interruption et je vais te montrer de quel bois je me chauffe. »
Un éclair de révolte passa dans
les yeux de l’homme qui venait de se faire publiquement réprimander par une
femme bien plus jeune que lui. Il ouvrit la bouche. Son intention de répliquer
se lisait clairement sur son visage. Elle disparut aussi vite qu’elle était
apparue et il ferma la bouche.
« Il semble, commenta Madame
Olga, qu’il va devoir apprendre beaucoup de choses quant à la place qu’il
occupera dans cette maison.
– Je compte sur vous pour le lui
enseigner. Il lui faudra sans doute plus d’une fessée pour y arriver.
– Vous savez, on apprend vite
quand on est allongé à plat ventre en travers des genoux d’une personne qui
vient de vous baisser la culotte et qui s’attache à transformer vos fesses en
une fournaise. Cela dit, vous avez raison. Quand il faut revenir sur des
habitudes ancrées par le temps, cela demande de la persévérance. Ma sœur et
moi, nous en avons.
– La boulangère m’a raconté
comment votre action concertée, elle et vous, a permis à vos pensionnaires de
faire de grands progrès. J’espère que cela fonctionnera pareil avec Yann.
– Ne vous inquiétez pas, Après
qu’il aura reçu quelques fessées déculottées et passé de longs moments au coin,
il réfléchira à deux fois avant de faire une nouvelle bêtise. Je vous le
garantis. »
Yann n’en pouvait plus. Sa rage
n’avait fait que croître. Qu’on se permît de parler ouvertement et publiquement
des fessées qu’il avait reçues et qu’il recevrait, le mettait hors de lui. Il
n’avait pas pu se révolter quand sa mère l’avait déculotté et fessé la première
fois. Il avait alors bien trop besoin d’elle. ses protestations s’étaient
révélées inefficaces pour empêcher sa mère de le corriger.
Une fois la première fessée
reçue, les autres s’étaient enchaînées naturellement. Sa mère était si certaine
de son bon droit à la punir qu’il n’avait pas su y faire autrement. C’était
difficile de résister à sa mère. Il y avait eu cette première fois où elle
l’avait puni devant son père, il avait protesté, mais mollement. Cela lui avait
valu une deuxième fessée que sa mère avait administrée avec une ceinture. Il en
gardait un souvenir cuisant.
Il n’en avait pas cru ses
oreilles quand elle lui avait annoncé qu’elle donnait toute autorité à la
patronne chez qui il allait faire son apprentissage de menuisier. Elle avait
bien précisé qu’elle s’était mise d’accord avec elle pour qu’elle recourût à la
fessée aussi souvent que nécessaire. Et maintenant ces deux vieilles harpies
qui avaient l’âge de sa mère ? Il n’en était pas question.
Yann se leva, il prit son sac,
bouscula la chaise qui se renversa, puis il tapa du pied par terre.
« Si tu crois que je vais me
laisser faire, dit-il d’une voix tremblante ! Qu’elles essayent un peu,
ces vielles folles, de me coucher sur leurs genoux, elles vont voir ce qui leur
arrivera ! Je m’en vais ! »
Il fit demi-tour et se dirigea
vers la porte.
« Yann, si tu franchis cette
porte, c’est retour à la maison ! »
Il s’immobilisa. La menuisière se
leva et elle le rejoignit, sans se précipiter. Elle fit le tour de l’homme qui
ne bougeait toujours pas, puis elle le prit par l’oreille et elle l’obligea à
se mettre sur la pointe des pieds.
« Une colère, dit-elle
calmement ? Eh bien je sais comment cela se soigne. »
Tirant sur son oreille, elle
ramena son visage à hauteur de hanche, puis elle revint vers le milieu de la
pièce.
« Pose ton sac : »
Il obéit sans hésiter. Il n’y
avait plus rien de l’adulte. Il n’y avait plus qu’un enfant défiant une
autorité illégitime, un garçon qui sait qu’il va être sévèrement et justement
puni et qui tente d’alléger la correction qui lui était promise, par une
obéissance sans faille.
« Relève cette chaise, je
vais en avoir besoin ! »
La main tenant l’oreille l’amena
assez près du sol pour qu’il puisse se saisir de la chaise et la remettre sur
ses pieds. La menuisière s’y assit. Elle lâcha l’oreille pour porter ses mains
à la taille du pantalon de Yann.
« Non, s'il vous plait, pas
ici ! Je vais obéir, mais pas ici !
– Que crois-tu, mon garçon ?
Qu’à chaque fois que tu auras mérité une fessée, je vais attendre que nous
soyons en privé pour te la donner ? Oh que non ! Tu seras déculotté
et fessée là où tu l’as mérité. »
Elle avait débouclé la ceinture du
pantalon de Yann et en déboutonnait la taille.
« De plus, ici, tu es en
famille. C’est, certes, la première fessée que tu reçois devant tes tutrices et
les camarades avec qui tu vas habiter, mais ce ne sera pas la dernière,
fais-moi confiance ! »
Elle avait descendu la fermeture
éclair de la braguette et tiré sur le pantalon jusqu’à ce qu’il se retrouvât à
la hauteur des mollets de Yann.
« Il faut que tu comprennes,
qu’ici, ta fierté de mâle arrogant ne sera pas prise en compte. Elle n’a plus
cours, c’est fini ! »
Les mains de Yann hésitèrent à
retenir la culotte quand elle commença à descendre. Son hésitation laissa le
temps à la menuisière d’achever son déculottage. Yann mit ses deux mains devant
son sexe, ce qui lui valut une claque sur le haut de la cuisse.
« Mets plutôt tes mains sur
ta tête, comme un garçon puni ! Apparemment, tu ne sais pas quoi en
faire. »
La menuisière trouva que son
apprenti ne faisait pas preuve d’assez de célérité pour exécuter ses ordres.
Quelques claques le rappelèrent à l’ordre. Yann obéit.
« Bon ! Nous voilà
prêts pour ta correction ! »
Elle plaça une main sur le ventre
de son apprenti et une autre dans son dos, elle l’approcha de ses genoux et,
poussant dans son dos, elle l’allongea en travers de ses genoux. Il rétablit
son équilibre en se tenant aux deux pieds de la chaise sur laquelle se tenait
sa patronne.
« Oh non,
gémit-il ! »
Il n’eut pas le loisir d’en dire
plus. La main de sa patronne tomba sur ses fesses. C’était une sensation récente
que la main de sa mère avait provoquée il n’y avait pas si longtemps pour la
première fois, mais qui devenait habituelle. L’impact sur ses fesses, le bruit
de la claque, la contraction involontaire de son postérieur, l’échauffement grandissant
qui en résultait. La honte d’avoir été déculotté, qui plus est en public, céda
bientôt la primauté à la fournaise qui naissait sur ses fesses.
Toutes les tentatives qu’il avait
faites jusque-là avaient échoué, mais il ne pouvait éviter de recommencer. Il
lui sembla qu’il était moins humiliant, pour lui, de retenir ses cris. Un reste
de fierté masculine alors qu’elle était largement mise à mal. Il avait essayé
avec sa mère, mais il y avait renoncé dès la deuxième fessée. Son deuxième
essai le matin même lors de la première fessée que lui avait donnée la
menuisière, avait été un échec retentissant. Il n’y réussit pas plus ce
soir-là.
Au début, il serra les dents et
les lèvres pour ne pas extérioriser sa douleur. Cela incita la menuisière à
accélérer le rythme avec lequel elle claquait les fesses étalées sur ses
genoux. Bientôt, il ne put retenir des gémissements qui franchissaient ses
lèvres, malgré tous ses efforts. Sans qu’il s’en aperçoive vraiment, ses jambes
commencèrent à pédaler dans le vide. Il crut, tout d’abord, que cela allait
l’aider à supporter la douleur, sans qu’il se rendît compte du spectacle qu’il
donnait. Bien qu’il réussît encore à étouffer les cris les plus sonores, il
était évident que la fessée faisait son effet.
Ce fut une claque administrée sur
une partie de son épiderme fessier qui avait été épargné jusque-là qui
déclencha le premier cri qu’il ne pût retenir. Il ouvrit la porte à un flot
ininterrompu de plaintes toutes plus sonores les unes que les autres.
Louison et François grimacèrent.
Ils savaient ce que signifiait cette débauche sonore. Les trois femmes eurent
un hochement de tête satisfait. Voilà une fessée digne de ce nom. Les sœurs
Johanson éprouvèrent un nouveau respect pour la menuisière. C’était une
fesseuse émérite qui ne semblait pas fatiguer, ni accuser le coup de
l’échauffement de la paume de sa main. Le contact rugueux du bois en avait sans
doute durci l’épiderme.
Yann était secoué par les sanglots
quand la menuisière mit fin à la punition. Il regrettait son attitude et se
promettait de ne plus jamais défier l’autorité de sa patronne. Il avait oublié
la présence de spectateurs et il fut étonné quand, en se relevant, il vit
quatre paires d’yeux qui le fixaient. Il plaça ses mains devant son sexe, mais
une claque sur le haut des cuisses lui rappela ce qu’on attendait de lui.
« Va plutôt te mettre au
coin. »
Au coin. il s’y précipita. Là au
moins ses organes génitaux seront dissimulés à la vue de tous et il pourrait
cacher la honte qui empourprait son visage. Cela exposait ses fesses, mais
c’était un moindre mal. Il mit son nez dans le coin, mais il ne savait pas quoi
faire de ses mains.
« Si vous le permettez,
intervint Madame Olga, il faut lui donner de bonnes habitudes dès le
début. »
La menuisière approuva de la
tête.
« Yann, tu relèves ton
sweat-shirt et ton polo. Au-dessus de ta taille. Et tu croises des bras dans
ton dos pour les tenir. Je ne veux plus te voir bouger ! »
Yann se pressa d’obéir. Ce
n’était pas sa patronne qui en avait donné l’ordre, mais il ne se sentait pas
de discuter la légitimité de celle qui serait bientôt sa logeuse. Tout cela se
confondait un peu dans sa tête. Il ne savait plus bien qui avait le droit de le
punir. Sans doute cette personne qui lui indiquait, d’un ton aussi assuré,
comment elle entendait qu’il se tienne, en avait-elle le droit.
Ses fesses l’élançaient. C’était
un fourmillement douloureux qui, quand il s’apaisait d’un côté, reprenait
encore plus fort à un autre endroit. Cela n’avait pas de fin. Il ferma les yeux
et attendit. Il n’y avait rien d’autre à faire.
Il avait cru que se réfugier au
coin mettrait fin à la honte qu’il ressentait d’exposer publiquement son sexe
nu. Il n’en était rien. Il était parfaitement conscient de la vue que les cinq
spectateurs avaient sur ses fesses, probablement d’une couleur bien vive s’il
en jugeait par la douleur qu’il ressentait. Si ses attributs sexuels n’étaient
pas visibles, ils n’en étaient pas moins dénudés et chacun le savait. Cela ne
ménageait en rien sa pudeur, bien qu’il sentît qu’ici ce serait une question
ignorée. La honte d'être exposé publiquement dans cette tenue peu avantageuse, n'en fut que plus vive.
Il y a une suite ?
Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 12. Et pour ceux qui voudraient reprendre au début : le premier chapitre
Amis de la poésie de la fessée , tout court... bonjour!
RépondreSupprimer"...Punition, rédemption...", "...remède amer, nécessaire..." cadre stricte et sécurisant " "sévère, mais juste...punir à bon escient" "le long câlin revigorant après la punition..."
Ces quelques extraits de ce 13è chapitre suffisent sans doute à synthétiser la vision de JLG quant à la portée pédagogique et éducative de la fessée.
Il n' en a pas dérogé tout au long de ses nombreux récits qui ont alimenté ce blog.
Cordialement.
Ramina