Quand le gant de toilette passa sur ses seins, Louison fut étonnée de ne rien ressentir de particulier. Le geste de Mademoiselle Solveig n’était pas une caresse. La seule chose qui intéressait la logeuse, c’était la propreté de la jeune femme. Il fallait la rendre propre comme un sou neuf. Elle s’y employait avec le sérieux et l’efficacité dont elle faisait preuve en toute chose.
Quand la main descendit sur le ventre, Louison se tendit. C’était le moment redouté. Mademoiselle Solveig la fit pivoter et lui passant le gant sur le dos, elle l’enduisit de savon. Tout cela était fait avec fermeté, mais également avec douceur Mademoiselle Solveig passa aux fesses sans modifier ses façons de faire. Ce fut après avoir remis Louison face à elle que les choses se gâtèrent.
Mademoiselle Solveig passa au bas
ventre, ce qui fut déjà assez difficile, puis elle voulut glisser le gant entre
les jambes qui restèrent serrées.
« Louison, ne fait pas
l’enfant. Ecarte les jambes !
– Non, non, s'il vous plait, je
peux le faire.
– Oui, sans doute, tu peux le
faire, mais je ne serai pas certaine que ce sera bien lavé. Et puis avec ce bol
de chocolat renversé, tu nous as mis suffisamment en retard comme ça. Si c’est
moi qui te lave, ça va aller plus vite. »
Une nouvelle tentative pour
glisser le gant entre les jambes se révéla tout aussi infructueuse.
« Faut-il que je me fâche,
Louison ?
– Non, non Mademoiselle Johanson,
non, mais c’est moi qui… »
Louison n’eut pas le temps
d’aller plus loin. Mademoiselle Solveig l’avait attrapée d’une main et placée
de profil. De l’autre main, elle s’était emparée de la brosse de bain qui
pendait à un crochet fixé au mur. Elle était ainsi à portée de main pour servir
pour le bain… et pour donner une fessée.
Mademoiselle Solveig décrit un
court arc de cercle avec son instrument, qui s’acheva sur les fesses de
Louison. Un cri vint confirmer que la cible avait été atteinte. Louison dansait
d’un pied sur l’autre dans la baignoire, la brosse donnait le tempo. Elle
déposait une marque sombre, de forme vaguement ovale, partout où Mademoiselle
Solveig l’appliquait.
Bien qu’elle ne fût
qu’imparfaitement tenue, Louison ne cherchait pas à se soustraire à la morsure
de la brosse. Elle avait une tendance bien compréhensible à avancer un petit
peu à chaque fessée, mais la prise de Mademoiselle Solveig sur son bras
limitait cette possibilité.
Il n’y eut pas besoin d’une
longue correction pour que les cris de Louison, mêlés de sanglots et de
supplications, s’entendent dans toute la maison. Sur l’instant, la discrétion
n’était pas le souci de la jeune femme.
« As-tu compris ? Cette
fessée te suffit-elle ou faut-il que je continue ? »
Un nouveau coup de brosse sur les
fesses vint donner une réalité tangible à la menace.
« Aïe, non Madame, j’ai
compris, j’ai compris ! Je vais être sage ! »
Bien qu’entrecoupé de larmes la
promesse de Louison Mademoiselle Solveig posa la brosse, mais elle était toujours
à portée de main. Elle reprit le gant de toilette, y remit du savon. »
Les cuisses étaient toujours
aussi serrées quand la main se présenta devant l’entrejambe.
« Louison, tu
écartes ! »
Le ton de voix était menaçant.
Louison regarda du côté de la brosse. Elle soupira et sépara ses cuisses. Elle
ferma les yeux quand le gant se posa sur son pubis. Le va-et-vient de la main
ne lui procura aucune impression sensuelle particulière. Mademoiselle Solveig
s’occupait de son hygiène intime, rien de plus. Même quand un doigt se glissa
entre ses lèvres vaginales, il n’y eut aucune sensation d’excitation. Le
tressaillement de Louison fut à peine perceptible. Elle se rendit compte que sa
tension était considérablement descendue. La fin de sa toilette se déroula sans
anicroche.
Après avoir séché Louison, ce qui
obligea à quelques attouchements intimes qui firent battre plus vite le cœur de
la jeune femme mais sans qu’elle esquisse un geste de retrait, Mademoiselle
Solveig l’habilla.
« Retourne finir ton
petit-déjeuner ! Olga doit avoir fait réchauffer du chocolat. Si tu
recommences ta comédie… »
Louison se dépêcha de s’asseoir à
sa place et d’ingurgiter tout ce qui était posé devant elle.
« Finalement, se dit-elle
après avoir avalé quelques gorgées du liquide que Madame Olga avait mis dans
son bol, le chocolat ce n’est pas si mauvais que ça. »
A la fin du bol, elle trouvait
qu’il avait plutôt bon goût. Mademoiselle Solveig l’intercepta à la sortie de
la cuisine. Elle la serra dans ses bras.
« Etait-ce vraiment utile de
faire un caprice pour aussi peu de chose ?
Heureusement qu’elle avait le visage
caché entre les seins de sa logeuse, cela lui permit de dissimuler la rougeur
qui lui montait au front. C’était la honte de s’être si mal comportée. Non,
cela n’en valait pas la peine. Louison passa ses bras autour du buste de sa
logeuse et elle laissa cette dernière la cajoler un petit moment. Elle goûtait
la main qui passait dans son dos et qui la caressait.
« Les câlins qu’on apprécie
le mieux sont ceux qui succèdent à une bonne fessée, n’est-ce pas ma
chérie ? »
Louison ne répondit pas, mais elle
serait bien restée dans les bras de sa logeuse. C’est celle-ci qui l’écarta de
sa poitrine.
« Je crois qu’il est temps
que tu ailles travailler. Tu es déjà bien en retard, ce qui mériterait une
bonne fessée de la part de ta patronne. Si c’est le cas, tu n’auras pas à t’en
plaindre. Tu l’auras bien cherchée. Ce retard est entièrement de ta faute. Si
tu avais obéi du premier coup, il n’y aurait eu aucun problème. »
Mademoiselle Solveig la
surveillait pendant que Louison mettait ses chaussures et son manteau, puis
elle l’envoya au travail avec une petite claque sur le fond de la jupe.
« Seras tu sage et
obéissante ?
– Oh oui Mademoiselle Solveig.
– Je l’espère ou tu auras un
autre rendez-vous avec ma main ce soir. »
Louison appréhendait son arrivée
à la boulangerie. Plus de dix minutes de retard ! Elle s’était pourtant
pressée sur le chemin, mais il n’y avait eu rien à faire. Elle était partie de
la pension Johanson bien trop tard pour arriver à l’heure. Elle se fit discrète
en entrant, mais cela ne suffit pas.
« Ah te voilà ! As-tu
vu l’heure ? Presque un quart d’heure de retard ! Où étais-tu ?
ça m’étonnerait que Solveig et Olga t’aient laissée partir en retard. Que
s’est–il passé ? Tu as lambiné en chemin ?
– Oh non Madame, mais je suis
partie trop tard.
– Sans qu’on ne t’en dise
rien ?
– Non Madame, Mademoiselle
Solveig m’a grondée.
– Grondée ou fessée ? »
Louison marqua un petit temps
d’hésitation. Inutile de se lancer dans des mensonges dont elle connaissait les
conséquences.
« Les deux, Madame.
– Et pourquoi donc as-tu été
punie ? »
Louison dut raconter son début de
journée qui n’avait pas été très glorieux.
« Si je comprends bien, tu
es en retard parce que tu as fait une colère. »
Louison hocha la tête. C’était un
peu résumé, mais c’était à peu près ça.
« Tu as été fessée pour ta
colère. Il me revient de te punir pour ton retard, n’est-ce pas ? »
Tout cela était fort logique.
Louison baissa la tête, mais elle ne protesta pas. Cette fessée était méritée,
elle n’avait rien à y redire. Elle devança les gestes de la boulangère quand
elle fut placée sous son coude. Sa jupe relevée et sa culotte baissée
laissèrent le champ libre à la main qui devait la punir.
Le bruit des claques sur les fesses
nues et les plaintes de Louison attirèrent le boulanger qui passa sa tête par
la porte du fournil.
« Ah ! Notre petite
Louison a besoin de sa fessée du matin, tout comme François ? S’il y a
besoin que je mette la main à la pâte, tu me dis ! »
Le jeu de mot ne fit pas rire
Louison. Elle voulait bien être consolée sur les genoux du boulanger, mais pas
après qu’il lui ait donné la fessée. Louison gardait un trop mauvais souvenir
de celle qu’elle avait reçue de sa part, il y avait quelques jours. Ce n’était
pas une expérience qu’elle était tentée de renouveler trop vite.
Elle geignait de douleur quand la
fessée cessa.
« Dépêche-toi de finir de
préparer la boutique. Nous ouvrons dans dix minutes. »
Louison ne disposa pas d’une
seule seconde pour se remettre de la correction. Remonter sa culotte et finir l’agencement
des pains et des pâtisseries, il y avait tout juste le temps avant que
n’arrivent les premiers clients. Ce n’était pas le moment de s’appesantir sur
son sort qui n’avait pas vraiment était injuste, au contraire. Louison se
frotta subrepticement les fesses. Ça la chauffait et ça la piquait. Les effets
normaux d’une fessée. Louison aurait été mal venue à s’en plaindre.
Louison avait mis de côté la
raideur de l’épiderme de ses fesses pour se concentrer sur son travail. C’était
le coup de feu du matin, une bonne heure pendant laquelle de nombreuses
personnes venaient se réapprovisionner avant de partir travailler. Il n’y avait
pas une seconde de répit, mais Louison savait que cela n’empêcherait pas sa patronne
de la déculotter et de la fesser en pleine boutique si elle commettait une
quelconque étourderie ou maladresse.
Louison blêmit. Mademoiselle
Solveig venait d’entrer dans la boutique. Elle s’était placée au bout de la
file, derrière les six personnes qui étaient arrivées avant elle. Inexorablement,
elle se rapprochait de la caisse. C’était un bout de sa vie privée qui faisait
irruption dans son temps professionnel., Louison n’y tenait pas, surtout compte
tenu de la nouveauté de sa situation, sujet que ne manqueraient pas d’aborder
Mademoiselle Solveig et sa patronne.
Le moment tant redouté arriva.
Mademoiselle Solveig était arrivée près de la caisse. La boutique s’était
remplie derrière elle, la queue n’avait pas diminué. C’était une audience dont
Louison se serait bien passée.
« Bonjour Solveig, comment
allez-vous ?
– Ma foi, fort bien. Je suis
levée depuis longtemps, mais le début de la matinée a été très agréable.
– Mes deux loustics ne vous ont
pas causé trop de tracas ? »
Ça y était ! Le sujet des
punitions ne pouvait plus être évité.
« Il y a bien eu quelques
petits sujets de friction, mais rien qui ne se soit réglé avec une bonne
fessée.
– Fort bien ! Dois
comprendre que celle que nous avions prévue hier soir, s’est bien passé ?
– Pour Olga et moi, c’est
sûr ! Je ne suis pas certaine que François et Louison en disent autant.
Quand nous les avons mis au coin, ils avaient tous les deux les fesses striées
par la baguette, mais ils se sont bien tenus, et pendant la fessée elle-même
bien que j’imagine que ce ne devait pas être une partie de plaisir, et pendant
qu’ils étaient au coin. Un pain s’il te plait, Louison ! »
Solveig paya son pain et elle se
mit de côté pour poursuivre sa conversation avec la boulangère qui continuait à
servir les clients qui pendant qu’ils attendaient, profitaient du récit des
aventures de Louison et de François.
« J’ai cru comprendre que
vous avez dû sévir ce matin.
– Ah oui ! Louison s’est
crue autorisée à me faire une colère au petit-déjeuner. Elle a renversé son bol
de chocolat sur sa chemise de nuit. Vous pensez bien que je l’ai déculottée et
fessée aussitôt.
– Je n’en doute pas. Cela n’a pas
dû faire un pli !
– Certainement pas ! Elle
m’a refait une colère pendant que je lui donnais sa douche. Mademoiselle ne
voulait pas que je la lave. Le dos de la brosse de bain l’a ramenée à la
raison.
– Vous avez bien
fait ! »
Elle apostropha Louison.
« Tu ne m’as pas parlé de
cet épisode. N’essaye pas de me faire croire que tu l’as oublié !
Dorénavant j’exigerais de toi que tu me racontes toutes les fessées que tu
reçois à la pension chez Olga et Solveig. Gare à tes fesses si tu oublies. Tu
ne m’avais pas expliqué toutes les raisons de ton retard. »
La boulangère souleva l’arrière
de la jupe, exposant la culotte à tous ceux qui étaient dans le magasin et elle
donna à Louison une forte claque qui fut suivie d’un cri de douleur.
« Le temps de finir le
déjeuner et elle est partie bien tard. Je ne suis donc pas étonnée qu’elle ait
été en retard.
– Je l’ai déculottée et je lui ai
donné une fessée en arrivant. Il ne faudrait pas qu’elle prenne l’habitude ni
de faire des colères le matin, ni que ce soit une raison valable pour arriver
en retard. »
Louison continuait à servir les
clients pendant que les deux femmes évoquaient son cas comme si elle n’était
pas là. Elle recevait des regards tout à tour étonnés, amusés ou sévères selon
les personnes qui passaient au comptoir. Elle sentait ses fesses qui, sans
raison, la piquaient et elle était rouge de honte.
Elle envisagea un court instant
de se réfugier dans l’arrière-boutique, mais elle en connaissait les
conséquences. La boulangère la tirerait de son refuge par l’oreille, la
ramènerait dans la boutique et elle aurait le droit à une fessée en public pour
ce qui serait considéré comme un caprice. Non, vaille que vaille, elle devait
continuer son travail, comme si les paroles de sa patronne et de sa logeuse
étaient sans conséquence.
L’arrivée de François détourna un
peu l’attention. Il portait une plaque de viennoiseries pour réapprovisionner
la boutique. Il eut un mouvement de surprise quand il aperçut Mademoiselle
Solveig. La plaque qu’il avait en mains heurta le bord d’une vitrine et deux
croissants tombèrent par terre.
« Quel maladroit ! Tu
ne peux pas faire un peu attention.
– Mais je n’ai pas…
– Donne-moi ça ! »
La boulangère lui prit la plaque
des mains et elle installa elle-même les pâtisseries. François resta un instant
les bras ballants puis il fit demi-tour avec l’intention de retourner à ses
occupations.
« Reste ici ! Où
crois-tu aller ? Peut-être penses-tu que ce genre de négligence ne doit
pas être sanctionnée ? »
Les joues de François étaient
livides. Qu’il soit question de punition n’était, en soi, pas une bonne
nouvelle, mais la menace était évoquée dans la boutique où plusieurs personnes
attendaient leur tour.
« Tu ne croyais tout de même
pas échapper à la fessée ? »
La boulangère l’avait placé
devant elle et, tout en le grondant, elle avait défait la cordelette qui
retenait son pantalon de travail. Elle n’eut pas besoin de tirer bien fort pour
que le pantalon descendît sur ses mollets. Baisser la culotte fut l’affaire de
quelques secondes. François n’avait pas esquissé un geste de défense, révélant
le caractère banal de ce qui lui arrivait et la légitimité de sa patronne à
exposer publiquement ses fesses nues pour le punir de sa maladresse.
« Excusez-moi, Mesdames et
Messieurs, de vous faire patienter quelques instants, mais ce jeune homme a
besoin d’une fessée. Louison continue de servir pendant que je donne la fessée
à ton camarade. »
Ce fut une brève fessée, de
celles qu’on donnait pour des fautes légères. Elle suffit cependant pour rougir
les fesses de François et lui faire pousser quelques gémissements de douleur.
La boulangère avait tourné les fesses de François vers l’assemblée comme pour
prendre toutes ces personnes à témoin de la justesse de la punition.
Courbé sous le bras de sa
patronne, François aurait pu sortir de son esprit tous les témoins de sa
punition s’il n’y avait eu toutes ces surfaces vitrées qui lui renvoyaient les regards
des clients qui contemplaient son visage qui rougissait à peu près au même
rythme que ses fesses. Il ne pouvait s’empêcher de réagir à chaque fessée. La
main claquait bien trop fort. Il ne fallut guère plus d’une minute pour que les
vagissements deviennent cris.
« Va te mettre au
coin ! »
En se redressant, François avait
espéré un court instant que la suite de sa punition se déroulerait dans
l’arrière-boutique, mais il n’en était rien. La boulangère désignait l’angle de
la pièce dans laquelle il se trouvait.
Pour y arriver, il fallait
contourner le comptoir, et traverser toute la boutique. François rit une grande
goulée d’air, il serra les dents et se mit en marche. Il devait couper la file
des personnes qui faisaient la queue. Elles s’écartèrent pour le laisser
passer, mais ses organes génitaux et ses fesses nues frôlaient les vêtements
des spectateurs. Ses yeux étaient pleins de larmes, mais il réussit à ravaler
ses sanglots.
Les deux hommes qui étaient là
semblaient gênés de la situation, mais pas les quatre femmes. Elles avaient
pris un air sévère et approbateur. François s’attendait presque, en passant à
côté d’elles, à ce qu’elles complètent la fessée par une bonne claque de leur
cru. Il atteignit le coin avec soulagement. Là il n’était plus obligé de
croiser le regard de personne.
« Qu’est-ce que fait ce
chenapan, il ne faut tout de même pas autant de temps que cela pour porter une
plaque de croissants dans la boutique ! »
Le boulanger venait de faire son
apparition en pestant contre son ouvrier.
« Ah ! Ça faisait
longtemps ! La fessée de ce matin ne t’a pas suffi ? Tu en avais
besoin d’une autre ? Qu’a-t-il fait encore ? »
En quelques secondes, la
conversation devint générale. Le boulanger raconta la fessée qu’il avait
administrée à François le matin même, Mademoiselle Solveig celle qui s’était
déroulée dans les toilettes et les anecdotes fusèrent sur les fessées que
certaines de ces dames avaient données ou dont elles avaient été les témoins.
Seuls les deux messieurs restaient silencieux. Leur malaise était évident.
Les deux messieurs et l’une des
spectatrices. Elle semblait réfléchir intensément. Elle finit par prendre la
parole, profitant d’un blanc dans la conversation.
« Excusez-moi Madame si je
suis indiscrète, dit-elle en s’adressant à Mademoiselle Solveig, j’ai cru
comprendre que vous tenez une pension de famille.
– Oui, c’est exact.
– Y auriez-vous encore de la
place pour loger mon apprenti qui arrive la semaine prochaine ? »
La dame se présenta. Elle était
menuisière et venait de reprendre une petite affaire à deux rues de là.
« S’il peut se contenter
d’une chambre, pas trop vaste mais tout de même, et d’une salle de bains à
partager avec les autres locataires…
– Ce sera très bien, mais ce qui
m’intéresse surtout, c’est la discipline que vous semblez y faire régner. Il en
aura grandement besoin.
– C’est également une condition
pour que nous accueillions un nouveau pensionnaire. S’il n’est pas sage et
obéissant, il aura la fessée. Ma sœur et moi pensons que c’est indispensable
pour amener ces jeunes gens à devenir responsables. J’espère que cela ne vous
pose pas de problème. Nous ne voudrions pas rompre l’équité entre nos
pensionnaires.
– Au contraire ! Ses parents
sont assez inquiets à l’idée qu’il se retrouve seul avec toutes les tentations auxquelles
il pourrait succomber s’il n’a personne pour le surveiller. Je me chargerai de
ce qui se passera durant les heures de travail et j’ai bien l’intention
d’utiliser les mêmes méthodes que vous. »
Elle désignait la boulangère.
« Ces méthodes ont fait
leurs preuves et il n’y a rien de mieux pour maintenir un grand garçon dans le
droit chemin. »
Elle se tourna vers François,
immobile le nez dans le coin.
« Mais je ne pourrai pas le
surveiller en dehors du travail, je n’ai pas où le loger chez moi. Votre
pension, c’est exactement ce qu’il me faut. »
Il n’eut pas besoin de
négociations sur le prix. La menuisière convint que le prix était très
raisonnable, surtout en comprenant le dîner. Rendez-vous fut pris pour le lundi
suivant. La menuisière viendrait avec son apprenti.
Il y a une suite ?
Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 11. Et pour ceux qui voudraient reprendre au début : le premier chapitre
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