Les deux mains de la boulangère saisirent la culotte de François de chaque côté de ses hanches et d’un mouvement sans précipitation, elle la descendit jusqu’en bas des cuisses. Une rapide sensation de fraîcheur. François sentit les regards converger vers son pénis et ses testicules. C’était encore un spectacle peu commun pour les trois spectateurs. François craignait qu’il ne devint banal. Son sexe commença à se durcir et à se dresser. La honte d’être déculotté en public et d’être vu dans une situation intime furent trop fortes. Il plaça ses mains devant son sexe.
Une claque sur les fesses sanctionna ce geste déplacé.
« Tu ne vas pas nous faire
une comédie à chaque fois que tu seras déculotté. Il va falloir t’y habituer.
C’est une punition qui semble bien fonctionner avec toi comme avec Louison. Il
y aura donc d’autres fessées. Aussi souvent que tu les mériteras. »
La première claque n’avait pas
suffi, il en fallait quelques autres. La boulangère ne s’en priva pas.
« Montrer ses fesses nues en
public fait partie de la punition. Tu te comportes comme un petit garçon, on te
punit comme un petit garçon : la culotte baissée. C’est normal. Après
tout, tu n’as pas trouvé anormal de voir les fesses de Louison hier, il n’y a
donc aucune raison qu’on lui dissimule les tiennes. »
Cette fois-ci, ce fut une
véritable fessée que reçut François. Il accusa le coup par quelques
gémissements, mais il ne bougea pas ses mains.
« Bon, tu l’auras
voulu ! C’est donc une nouvelle désobéissance. Tu auras donc une autre
fessée ce soir et nous allons passer à quelque chose de plus sérieux. »
Elle se tourna vers Louison.
« Apporte-moi la grande
spatule en bois qui est dans le tiroir. »
Louison s’empressa d’obéir. La
boulangère continua la fessée avec la spatule. Elle claquait sur les fesses de
plus en plus fort. Une fois, deux, trois… François fit deux pas pour s’éloigner
de sa correctrice.
« Reviens ici, la fessée
n’est pas finie, loin de là ! »
François jeta un œil désespéré
autour de lui. Il ne pouvait espérer d’aide de personne. Tous pensaient, et lui
avec, qu’il subissait une correction méritée.
« Pardon Madame, je ne le
ferai plus ! »
Il vint se replacer à portée de
spatule qui retomba cinq fois sur chaque fesse.
« Crois-tu que tu vas
pouvoir désobéir sans qu’il y ait des conséquences ? »
Encore une longue série de coups
de spatule.
« Enlève tes mains ! »
François obéit. Il n’y avait pas
d’autre issue. Il écarta ses mains.
« Tu obéis enfin ! Il
serait temps ! »
La spatule claqua encore une
bonne dizaine de fois sur ses fesses. François relevait un peu le pied du côté
où la spatule avait atterri. Il serrait les dents, mais elles laissaient passer
des gémissements de douleur.
« Tu vas comprendre qu’il
est préférable d’obéir en toutes circonstances et que montrer tes fesses, et le
reste, la boulangère fit un geste vers ses organes génitaux qui avaient perdu
de leur superbe, ce sera désormais ton lot quand tu seras puni. »
La spatule reprit son office.
« Aujourd’hui, ce n’est que
devant trois personnes qui te connaissent, mais demain, si tu le mérites, ce
sera devant bien plus de gens et tu ne les connaitras pas. Je tiendrai compte
de ta pudeur d’adulte quand tu te comporteras comme un adulte. »
La boulangère était arrivée au
niveau d’obéissance qu’elle souhaitait. Elle était à peu près certaine que
François ne ferait plus de difficulté quand elle déciderait, à l’avenir, de lui
baisser la culotte. C’était indispensable. Il devait prendre conscience qu’à
n’importe quel moment, la fessée déculottée pouvait tomber et que quand sa
patronne l’avait décidé, plus rien ne pouvait la lui éviter. Elle attrapa le
bras de François et le força à s’allonger à plat ventre en travers de ses
genoux. François ne résista presque pas. Il était maintenant en bonne position
pour apprendre la leçon qu’elle voulait lui donner.
« Rappelle-toi, pas de
main ! »
La spatule en bois fit son
travail sur les fesses de François. Des marques sombres parsemèrent ses fesses.
Elles avaient vaguement la forme de l’extrémité de l’instrument qui s’abattait
sur le postérieur dénudé.
François criait, battait des
pieds, mais il ne faisait rien pour interrompre la correction. Il avait compris
que cela n’aurait fait qu’empirer sa situation. Ses deux mains tenaient chacune
un pied de la chaise sur laquelle était assise sa patronne. Cela laissait le
terrain parfaitement dégagé, situation idéale pour qu’une fessée produise tous
les effets qu’on en attendait. Les réactions de François en attestaient.
La boulangère regarda François.
Il était au coin depuis cinq minutes et ses sanglots diminuaient peu à peu.
Elle était satisfaite. Elle était persuadée que ses deux employés étaient
maintenant sur une toute autre voie que celle qu’ils avaient empruntée jusqu’à
maintenant. Son autorité et celle de son mari ne serait plus contestée. Elle
avait les moyens de l’imposer et François comme Louison semblaient y répondre
favorablement.
« Le terme est peut-être un
peu abusif, se dit-elle. Cela leur est très utile, mais je suppose que si on le
leur demandait, ils préféreraient revenir à la situation d’avant. Mais il est
clair qu’ils bénéficient de l’autorité que mon mari et moi exerçons sur eux.
C’est ce que je voulais dire. »
De toute façon, personne n’allait
demander leur avis aux deux jeunes gens concernés.
Louison avait une mine réjouie.
Elle se rappelait les allusions de sa part dont, la veille, elle avait été victime.
« Après cette fessée
déculottée, la deuxième de la journée, et ce temps passé au coin à montrer ses
fesses à tout le monde, il n’était pas prêt d’y revenir. »
Louison ramassa les tasses de
café, reliefs de la fin de repas. Intérieurement, elle jubilait. Elle était un
peu euphorique de ne plus être la seule à recevoir la fessée et à devoir
montrer ses fesses à son collègue de travail. Il était maintenant logé à la
même enseigne qu’elle.
« Louison, fais attention à
ce que tu fais. Je ne sais pas à quoi tu penses, mais tu n’es pas à ton
travail !
– Oui, Madame, je fais
attention ! »
Louison n’avait pas trop la tête
à ce que la boulangère lui avait demandé de faire. Elle attendait d’être seule
avec François pour aller l’asticoter un peu. Simplement lui rendre ce qu’il
avait fait la veille, avec quelques intérêts. Il restait plus d’une demi-heure
avant de reprendre le travail, des circonstances favorables devraient se
présenter. L’occasion se présenta quand la patronne sortit dans la cour.
« Il faut faire vite, se dit
Louison. »
Elle posa sur l’évier les deux
tasses qu’elle avait en main. Elle se retourna, pressée d’exécuter son plan. Sa
main heurta une tasse qui fit un vol plané et se fracassa sur le sol.
« Qu’est-ce que tu as encore
fait, Louison ? »
Le bruit de la porcelaine sur le
sol avait attiré la boulangère aussi sûrement que des mouches avec un pot de
miel. Elle n’était pas venue pour féliciter son employée.
« Je t’avais pourtant dit de
faire attention. Mets les morceaux à la poubelle ! »
Louison ramassa la tasse et passa
un coup de balai sous la supervision de sa patronne.
« Maintenant, la
punition ! »
C’était dans l’ordre des choses.
Louison ne s’attendait pas à ce que cela finisse autrement. Le bras de la
boulangère lui entoura la taille tout en l’obligeant à se pencher en avant.
Elle sentit la prise se refermer en la ramenant contre la hanche de sa
patronne. Elle était en place et il n’était plus question d’en bouger avant
d’en avoir reçu l’autorisation et ce serait avec des fesses douloureuses.
Une main passée sous la jupe et
celle-ci fut remontée sur ses reins. Sa culotte était accessible, ce qui était
le but recherché, elle était à la vue de tout le monde, même si, en
l’occurrence, tout le monde ce n’était que la boulangère. Louison ressentit le
pincement de honte qu’elle éprouvait à chaque fois que sa patronne mettait sa
culotte à l’air libre. Mais le sous-vêtement n’était pas destiné à rester là où
il était.
Louison reconnut, sans surprise,
la sensation des doigts qui, en saisissant l’élastique de la culotte, entraient
en contact avec le bas de son dos. C’était un frôlement devenu presque
familier. Il annonçait des moments des plus désagréables. Au fur et à mesure
que la culotte descendait, la main touchait les fesses, puis le haut des
cuisses. Cela n’avait rien de douloureux, mais c’était un avertissement qui
annonçait la suite. C’était une caresse qui portait en elle un message des plus
clairs. La main prenait possession de son territoire en douceur. Pour
l’instant.
La boulangère était loin de
toutes ces sensations. Elle avait une tâche des plus sérieuses à accomplir :
punir Louison dont l’étourderie et la maladresse avait encore provoqué des
dégâts. Bien sûr, cela signifiait qu’elle devait toucher l’épiderme intime de
sa salariée. C’était nécessaire et n’avait pas d’autre signification que de la
préparer à sa correction. Que ce soit celui d’une jeune femme n’avait pas
d’importance, pas plus que quand il s’agissait de François.
Etait-ce d’ailleurs vraiment des
adultes ? Ils avaient tous les deux bien plus de vingt ans, mais quand on
constatait combien recevoir la fessée leur était profitable, on pouvait en
douter. Tout cela confortait la boulangère dans la nouvelle méthode qu’elle
avait mis en place depuis hier.
Elle accordait peu d’importance
aux entorses qu’elle devait faire avec la pudeur de ces deux jeunes gens. Le
contact avec les parties intimes de ces jeunes adultes n’était que péripétie,
un passage obligé qui pouvait amener à toucher leurs organes génitaux pour les
besoins d’une punition. Compte tenu de l’attention qu’elle leur portait
maintenant et des nouvelles responsabilités éducatives vis-à-vis de ses deux
employées, cela faisait partie de ses prérogatives. Ce n’était donc pas quelque
chose qui la préoccupait.
La fessée administrée à Louison
fut brève.
« Je t’avais dit de faire
attention ! Mais tu n’es jamais à ce que tu fais. Si tu continues à être
aussi tête en l’air, tu vas te faire corriger très souvent ! Tu peux
compter sur moi pour m’en occuper ! »
La boulangère lui administra une
correction intense mais qui ne dura pas très longtemps. Il s’agissait juste de
marquer le coup de la maladresse. Louison devait se souvenir de faire plus
attention, mais il ne s’agissait pas de lui donner une correction mémorable. La
culotte baissée et l’échauffement des fesses seraient suffisants pour que la
leçon soit retenue. Il restait à passer un petit moment au coin et la punition
serait finie.
Louison alla se placer dans le
coin disponible. Il n’était plus question de tourmenter son collègue.
L’obligation de silence ne lui en laissait pas la possibilité et l’envie lui en
avait passé. Les conditions n’étaient plus favorables à ce qu’elle prît sa revanche,
c’était le moins qu’elle pouvait dire.
Quand le boulanger ou la boulangère
passaient dans la pièce, ils ne pouvaient louper leurs deux vauriens et leurs
fesses qui pâlissaient lentement. Ils y restèrent jusqu’à ce qu’il soit l’heure
de reprendre le travail.
Dans le milieu de l’après-midi,
des éclats de voix amenèrent la boulangère à aller voir ce qui se passait dans
le fournil. Le boulanger était hors de lui il tonnait et c’était François qui
était la cible de sa colère.
« Que se passe-t-il ?
– Quel irresponsable !
Monsieur jouait avec la boite de sel et ce qui devait arriver arriva. Elle est
tombée dans la pâte. Je l’avais pourtant prévenu. Il n’écoute jamais les
avertissements. Tout est à recommencer, tout est à jeter. Nous ne finirons
jamais à l’heure.
– Eh bien, je crois que cela va
jouer sur l’heure à laquelle ce jeune homme va finir sa journée. Cela va être
beaucoup plus tard que d’habitude. Mais tu ne devrais pas te fâcher comme cela.
– Pas me fâcher ? Mais il
faut bien que je réagisse à ses bêtises.
– Bien évidemment, mais pas
besoin de crier. Il y a d’autres méthodes bien plus efficaces.
– Tu veux dire…
– Oui, c’est ce que je veux dire.
Comme ce matin. »
Le boulanger resta pensif
quelques instants. Il n’avait pas envisagé cette solution. Après réflexion,
elle lui parut une évidence. Il se tourna vers François et il lui attrapa la
main.
« Viens ici ! »
François avait compris ce qui
allait lui arriver. Il écarquilla les yeux dans lesquels la frayeur se lisait.
« Non, s'il vous plait, non.
Je vais recommencer la pâte, je…
– Pour ça, tu peux être sûr de la
recommencer, mais ce sera avec des fesses brûlantes ! »
Une main appuyant sur le dos, une
autre sous le ventre, François dut se courber sous le coude du boulanger.
« Tu ne lui baisses pas la
culotte, demanda la boulangère ?
– Si, bien sûr ! »
Le boulanger farfouilla sous le
ventre de François, cherchant le cordon qui retenait le pantalon. Il mit un peu
de temps à réussir à le trouver. François était tétanisé. Il n’osait pas
s’opposer au geste de son patron tout en en connaissant les conséquences,
pourtant il ne pouvait s’habituer à l’idée de recevoir une nouvelle fessée pas
plus que d’être de nouveau déculotté.
Il n’eut rien à décider, rien à
faire. Cela suivit son cours sans qu’il ait eu besoin d’intervenir. Le
boulanger tira sur le cordon et le pantalon, tendu sur les fesses par la
position penchée de François, s’affaissa et commença à glisser de lui-même. Son
patron accéléra le mouvement. En baissant le pantalon, la main du boulanger
entrait en contact avec les fesses puis les cuisses nues. A chaque fois
François avait un geste de recul, limité par le bras qui ceignait sa taille.
Ce fut encore bien pire quand le
boulanger s’attaqua à la culotte. C’était la peau nue que touchait la main. Le
boulanger ne faisait pas attention à éviter le contact. Il passa à frôler les testicules.
François ne se méprenait pas sur les motivations de son patron. Ces
attouchements n’avaient aucune intention équivoques. Au contraire, c’était ceux
d’un père préparant son grand garçon pour une correction. Le dévoilement de
l’intimité de François en faisait partie. C’était l’expression d’une autorité
légitime.
La main du boulanger commença son
travail. Les paumes cuites par la manipulation des pains sortant brûlants du
four, ne sentaient pas l’échauffement que provoquait la punition… à la différence
de l’épiderme des fesses de François. Cela permettait de faire durer la fessée
sans dommage pour le fesseur, mais avec de brûlantes conséquences pour les
fesses de François.
Le boulanger avait décidé que
François n’oublierait pas cette fessée. Il voulait faire cesser les facéties
malencontreuses et les négligences insouciantes de son employé. Il décida de
lui administrer une vigoureuse correction à chaque fois qu’il serait pris en
défaut. Il ne fallait rien laisser passer pour le mettre sur la voie d’une plus
grande auto-responsabilisation vis-à-vis de ses actes.
Tout en administrant la fessée, le
boulanger regrettait d’avoir laissé ces détestables habitudes s’installer. Il
serait, bien évidemment, bien plus difficile maintenant de les éradiquer.
François ne prenait pas assez au sérieux la rigueur nécessaire pour devenir un
professionnel accompli. Cela ne pouvait pas durer. Il ne voulait pas former un
professionnel dilettante dont le niveau de qualité au travail dépendrait son
humeur du jour.
« Tant pis s’il faut lui
donner la fessée quatre, cinq fois par jour, même plus souvent s’il le faut,
mais à la moindre incartade, il sera puni. »
Cette décision prise, le
boulanger s’appliqua à faire de la correction qu’il donnait, un moment
mémorable dans la vie de François. Il y aurait un avant cette journée et un
après. Pour cela il fallait que François sorte de cette fessée avec un souvenir
des plus déplaisants et l’envie de faire les efforts nécessaires pour ne plus
se retrouver une autre fois dans la même situation. Le boulanger accentua
l’énergie qu’il mettait à abattre sa main sur les fesses de François.
François, de ses deux mains,
saisit le bras qui passait sous son ventre. C’était un point de stabilité
auquel il pouvait se raccrocher. Il sentait sous ses doigts la puissance des
muscles noués de son patron. C’était une façon de se persuader qu’en aucun cas
il ne pourrait se dégager de la position punitive dans laquelle il était.
Ce qui restait de sa fierté était
sauve. Il recevait une fessée déculottée, certes, mais c’était à son corps
défendant. Il ne faisait rien pour l’éviter, mais c’était parce que c’était
impossible. Il se résignait donc à être corrigé et à l‘humiliation qui en
découlait, faute de pouvoir faire autrement. Cela l’aida grandement à
reconnaître la légitimité de ses patrons à lui administrer la fessée.
La vigueur de la fessée
augmentant, la main droite de François qui s’agrippait au bras du boulanger,
s’en détacha peu à peu. Insensiblement, elle glissait vers ses fesses. Elle y
était presque quand le boulanger intervint.
« Ta main, François, remets
là où elle était ! Si elle arrive jusqu’à tes fesses, je serai obligé de
te donner une autre correction. Tu te souviens de ce qu’on t’a dit ce
matin ? Tu ne veux pas d’une nouvelle fessée ?
– Oh non Monsieur,
non ! »
La main de François revint à sa
place initiale. La punition, brièvement interrompue, put reprendre. Le
boulanger n’était pas encore parvenu au summum de ce qu’il pouvait faire en
matière de fessée.
François se ressentait encore de
la cuisson de ses fesses. Cela faisait pourtant plus d’une heure et demi que le
boulanger l’avait relâché et qu’il avait été envoyé, les fesses brûlantes et
des larmes dans les yeux, recommencer la pâte qu’il avait gâchée.
Ce n’était plus la fournaise
intense qui emportait ses fesses quand il avait eu l’autorisation de remonter
sa culotte pour se remettre au travail. C’était une gêne discrète quand il
faisait certains mouvements, un peu comme les derniers reliquats d’un ancien
coup de soleil, mais cela lui gardait à l’esprit pourquoi il était là au-delà
de ses horaires habituels de travail.
Il était puni. C’était la
boulangère qui le surveillait, maintenant que son patron avait fini sa journée.
Elle lui avait ordonné de laver à fond le four à pâtisserie, après avoir lavé
et rangé tous les petits ustensiles de cuisine dont ils se servaient à
l’occasion. Cela faisait quarante-cinq minutes qu’il y était et il avait
presque fini. Il voyait enfin le bout de cette journée cauchemardesque.
Il finit de rincer le produit
qu’il avait utilisé pour dégraisser la surface en inox. Il prit soin d’effacer
toutes les traces de séchage. Il était content de son travail. C’était
impeccable. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas mis autant de soin dans
l’entretien des outils de travail.
« Il a fallu une bonne
fessée, se dit-il pensif. Autrement, je ne m’y serais jamais mis. »
Il ne pouvait s’empêcher de
reconnaître l’efficacité de la correction qu’il avait reçue. Elle l’avait
obligé à se concentrer uniquement sur son travail, ce qu’il ne faisait jamais
jusque-là, mais il ne l’aurait ouvertement reconnu pour rien au monde. Il
savait que cette résolution ferme était une futilité dont il aurait pu se
passer.
Qu’il reconnaisse ou pas le bien que
lui faisait la fessée, cela ne changerait rien à ce qui se passerait désormais.
Ses patrons s’étaient aussi aperçu qu’elle lui était profitable et il lui avait
promis qu’il serait déculotté et fessé aussi souvent que nécessaire. François
comprenait leur décision, mais il se demandait, malgré tout, comment il
pourrait les faire changer d’avis. Cela semblait perdu d’avance.
Il avait fait tout ce qui lui
avait été ordonné de faire. Il avait donc fini sa punition. Il se changea et
enfila son manteau. Seule Louison était dans la boutique. Il ne savait pas où
était la boulangère.
« Tant pis, se dit-il, je la
verrai demain. »
Il avait hâte de partir, soucieux
qu’elle ne lui donne pas d’autres tâches à faire pour prolonger la punition.
C’était plutôt arrangeant qu’elle ne fût pas là.
Il se dirigea vers la porte.
« Crois-tu que ta punition soit
terminée ? »
« Où vas-tu ? »
« Crois-tu que ta punition soit
terminée ? »
Il y a une suite ?
Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 5. Et pour ceux qui voudraient reprendre au début : le premier chapitre
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