« Je vous préviens, leur dit-elle en montant dans le
bus, un seul mot de travers une seule remarque que j’ai à vous faire et vous
recevez une fessée immédiatement ! »
Les deux filles savaient que Madame Caroni mettrait sa
menace à exécution à la première occasion. Bien que cette réprimande ait été
faite à voix haute et en présence de la dizaine de personnes qui montaient dans
le bus, aucune des deux n’osa montrer son mécontentement. Elles baissèrent les
yeux pour ne pas croiser les regards de ceux qui avaient entendu ce qui leur
avait été promis.
Elles obtempérèrent sur l’instant quand Madame Caroni leur
ordonna de laisser leur place assise à un monsieur âgé qui venait de monter
dans le bus. Le visage fermé de leur tutrice ne promettait rien de bon, mais il
n’y avait rien à faire pour l’éviter.
Cela se présentait mal. Madame Caroni avait été chercher la
règle. Puis elle avait placé les deux filles face à elle, debout devant le
canapé sur lequel elle s’était assise. Sans dire un mot elle avait passé ses
mains sous les jupes pour baisser les deux culottes. S’il y avait eu un doute
dans l’esprit de quelqu’un sur ce qui attendait Maïlis et Camille, il n’y en
avait plus.
« Je n’admets pas que vous soyez désobéissantes avec
les grandes personnes. Je veux mettre définitivement les choses au point dès
aujourd’hui. Désormais, vous laisserez faire les adultes qui s’occupent de vous
s’ils ont besoin de vérifier comment vous êtes habillées, y compris vos
sous-vêtements ! »
Maïlis et Camille savaient tout cela et elles n’étaient pas
d’accord, mais leur avis n’avait aucune influence sur la décision de leur
tutrice.
« Vous êtes des petites filles. Vous n’avez donc pas à
contester les décisions que prennent les personnes qui s’occupent de vous. Vous
obéissez, un point c’est tout. »
C’était un programme limpide, mais qui n’était pas toujours
aussi aisé que cela à mettre en œuvre.
« Vous allez cesser vos petites comédies de pudeur
outragées, même quand il s’agira de vous baisser la culotte. Je conçois que
vous n’aimiez pas cela, mais c’est absolument nécessaire. Toute personne qui
estimera que vous avez besoin d’une fessée a mon autorisation pour vous baisser
la culotte et vous punir, où que vous soyez et quelles que soient les personnes
présentes. Est-ce bien compris ? »
Les deux filles acquiescèrent. Ce que disait leur tutrice
n’était pas difficile à comprendre, c’était difficile à admettre. Camille pensa
à ce qu’elle ferait en ce moment si elle n’avait pas passé ce coup de téléphone
malheureux ce dernier vendredi. Elle ferait ce qu’elle voudrait. Elle… elle…
Elle serait probablement seule dans sa chambre minable à se
demander que faire pour en sortir. Elle se rappelait les moments de cafard
quand elle y rentrait après le travail. Elle n’avait pas oublié quand elle se
disait, ce n’était pas si loin quatre jours auparavant, qu’elle ferait
n’importe quoi pour quitter cet endroit infect. Voilà, ça y était. Elle en était
sortie, et pour longtemps, grâce à Madame Caroni.
Il y avait un prix à payer. C’était toutes les fessées que
donnaient Madame Caroni et Lorena et maintenant Madame Daurent, sa patronne. Si
elle avait pu obtenir les mêmes choses sans les fessées, elle aurait préféré,
mais il n’y avait pas moyen. De toute façon, maintenant, ce n’était plus elle
qui en décidait. Cela revenait à Madame Caroni et Camille n’arrivait pas à s’en
désoler complètement, ni à détester vraiment sa tutrice pour les punitions
qu’elle lui administrait.
Camille sentit qu’on soulevait le côté de sa jupe et une
main atterrit sur le haut de sa cuisse, y provoquant une douleur cuisante.
« Aïe !
– Je te parle, Camille ! As-tu bien compris ?
– Oui Madame, oui !
– Comment m’as-tu appelée ? »
La fessée reprit. Quatre cinq claques !
« Aïe ! Oui Zia Margherita, j’ai compris !
– Puisque tu te permets d’être distraite quand je te gronde,
tu vas recevoir la fessée en premier et, crois-moi, elle va être sévère. Cela
t’apprendra à être plus attentive ! »
Camille se sentit inexorablement entraînée vers le côté
droit de Madame Caroni. Les petits pas qu’elle faisait, limités par sa culotte,
lui permettaient tout juste de tenir debout. Heureusement que Madame Caroni la
tenait solidement par le bras, la maintenait dans un équilibre précaire.
L’impulsion de sa tutrice sur son bras acheva de la déséquilibrer, mais ce fut
pour tomber à plat ventre en travers des genoux qui l’attendaient.
La sensation de frais sur ses fesses, quand Madame Caroni
releva la jupe sur le bas de son dos, ne dura pas. Juste une petite attente, le
temps de prendre la règle, et la première marque brûlante se dessina en travers
des fesses. Camille laissa libre cours à la douleur qui embrasait ses fesses.
Elle savait qu’avec Madame Caroni manipulant la règle, il n’y aurait pas
d’autre possibilité.
Maïlis pestait, intérieurement, après Camille.
« Pourquoi a-t-il fallu qu’elle soit dans les nuages
pendant que Madame Caroni la grondait ? Elle l’a fâchée encore plus
qu’elle l’était avant. Déjà qu’elle avait décidé de nous donner une fessée avec
la règle, maintenant ça va être une volée mémorable ! Elle ne peut pas
faire un peu plus attention ? »
Maïlis regardait la fessée qui se déroulait sous ses yeux.
« Dire que ce sera bientôt mon tour ! »
Elle sentit sa gorge se nouer. C’était bien trop tard pour
revenir en arrière. Rétrospectivement, son geste lui semblait puéril. Tout le
monde dans le magasin avait déjà vu sa culotte.
« Quelle importance qu’elle soit encore à la vue de
tous pendant quelques minutes ? Ce n’est pourtant pas bien compliqué
d’obéir ! »
Elle serait volontiers revenue en arrière, si elle avait cru
que cela pût changer quoi que ce soit, elle aurait demandé pardon. Elle savait
qu’elle serait bientôt pardonnée, mais seulement après la fessée. Avec la
règle !
La règle claquait sur les fesses de Camille. À chaque fois,
elle creusait une petite dépression là où elle touchait la peau, et une petite
vague se propageait en un cercle s’élargissant qui ne s’amortissait qu’arrivé
au bord de la fesse. Quand Madame Caroni relevait la règle, il y avait un petit
carré rouge foncé, de la forme du bout de la règle et dont la couleur se
diffusait rapidement aux alentours en perdant de son intensité. La règle
tombait alors à un autre endroit, sur l’autre fesse ou bien sur la même, mais un
peu plus haut ou un peu plus bas, cela dépendait, puis cela recommençait.
La peau prit une teinte rosé soutenu assez vite. La règle
était attirée par les endroits un peu plus pâles qui, après deux ou trois coups
de règle, prenaient la même couleur que le reste des fesses. Puis, la fessée se
poursuivant, le rose devint rouge et le rouge de plus en plus sombre. C’était
très progressif, mais le changement de couleur se voyait distinctement.
Les mouvements de Camille étaient désordonnés, mais contenus.
Les jambes partaient dans tous les sens et Camille se tordait les bras, mais
tout cela ne perturbait pas le trajet de la règle. Le buste de Camille, allongé
sur les deux cuisses de Madame Caroni, ne bougeait presque pas. La main de
Madame Caroni, posée au milieu du dos de Camille indiquait très précisément les
limites permises. Le bassin oscillait de gauche à droite au gré de là où
frappait la règle, mais les fesses revenaient à leur place pour accueillir la
prochaine morsure de l’instrument punitif.
Madame Caroni était concentrée sur la tâche qu’elle
effectuait. Elle fronçait les sourcils et sa bouche dessinait une petite moue.
Elle n’avait pas besoin de forcer pour maintenir Camille en place, juste
l’empêcher de glisser.
La touffe de poils qui apparaissaient entre les jambes de
Camille permettait de se souvenir que c’était une adulte qui recevait cette
correction. Tout le reste aurait pu laisser supposer qu’il s’agissait d’une
petite fille ayant prématurément grandi : la jupe plissée écossaise relevée
sur le bas du dos, la culotte de coton blanc sans fantaisie, le sentiment de
voir accompli que donnait Madame Caroni et la soumission de Camille à une juste
et légitime punition.
La gorge de Maïlis se serra. Ce serait bientôt son tour.
Les deux filles se tenaient au coin depuis longtemps. Madame
Caroni fit un arrêt en passant devant la porte qui était ouverte. Cela
permettait aux filles de savoir que si elles bougeaient, elles risquaient
d’être prises sur le fait à n’importe quel moment.
« Le risque est inexistant, de dit Madame
Caroni. »
En effet, elles se tenaient parfaitement immobiles et leurs
mains tenaient leur jupe relevée. Madame Caroni regarda sa montre. Cela faisait
bien trois-quarts d’heure qu’elle les y avait envoyées.
« Il faudrait un tremblement de terre pour les en faire
bouger ! »
Madame Caroni souriait. Elle devait continuer à être sévère
et à ne rien leur passer. Il y avait tant de mauvaises habitudes à rattraper.
Plusieurs années d’indépendance leur avaient laissé le temps de construire des
comportements qui étaient profondément ancrées s’appuyant sur des penchants
naturels. Cependant, elles réagissaient très bien à leur nouveau statut.
Quand elle avait dû déculotter Camille pour la fesser en
présence de sa patronne, Madame Caroni avait craint de devoir batailler pour
arriver à ses fins. Elle avait été très satisfaite de constater qu’il n’en
avait rien été. Elle avait maintenant deux jeunes filles qui trouvaient normal
qu’elle les corrige quand elles l’avaient mérité.
Madame Caroni était bien consciente qu’à elle seule elle ne
pourrait tout faire. Certes, elles étaient sous sa surveillance pointilleuse
quand elles étaient à la maison, mais cela laissait des pans entiers de leur
vie où leurs mauvaises habitudes pouvaient ressortir. Il fallait qu’il y ait
plus de personnes qui n’hésiteraient pas à les punir au moindre écart.
Pour Camille, c’était bien parti. Elle avait reçu ne
première fessée par sa patronne et Madame Caroni avait l’impression que ce ne
serait pas la dernière. Il avait manqué, à Madame Daurent, l’autorisation de
corriger sa vendeuse. Désormais, elle l’avait. C’était toujours la première
fois qui était compliquée. La première fois où il fallait admettre la
légitimité d’une nouvelle personne à baisser sa culotte et à vous fesser. Cette
étape avait été franchie par Camille. Avec le lien épistolaire qu’elle avait
construit avec sa patronne, il y avait peu de risque qu’elle ose s’insurger
lors d’une prochaine correction, même si elle était donnée en présence de
clients. Camille ne prendrait pas le risque de subir le courroux de Madame
Caroni qui en découlerait.
Ce n’était pas encore le cas avec Maïlis. Il faudrait
trouver une solution.
« Venez ici, toutes les deux ! »
C’étaient deux filles honteuses de leur comportement qui
vinrent de placer devant Madame Caroni.
« Recommencerez-vous à être désobéissante comme vous
l’avez été aujourd’hui ?
– Non, Zia Margherita, plus jamais.
– Plus jamais, ce serait étonnant, mais vous savez quelle
fessée vous risquerez, n’est-ce pas ? »
Les deux filles hochèrent la tête.
« Camille seras-tu obéissante avec Madame
Daurent ?
– Oui, Zia.
– Même quand elle devra te donner la fessée ? »
Camille fit une grimace, mais elle ne voyait pas comment
elle pourrait se soustraire aux corrections dont sa patronne déciderait.
« Oui, Zia Margherita.
– Et quand il y aura du monde dans la boutique ? »
Camille n’avait pas encore réfléchi qu’il était plus que
probable qu’une fessée lui serait bientôt donnée en présence de clients.
« Oh non, Zia, pas devant tout le monde, s'il vous
plait !
– Tu sais que ce n’est pas moi qui en déciderai, mais j’ai
encouragé Madame Daurent à le faire et je la soutiendrai en te donnant une
autre fessée quand tu rentreras à la maison. Ta patronne a donc parfaitement le
droit de te déculotter et de te fesser, même s’il y a des témoins dans la
boutique. Il n’est pas question que tu t’y opposes. Est-ce bien compris ?
– Oui Zia.
– J’espère que je n’aurai pas à te le redire. »
Camille baissa la tête. Madame Caroni avait été d’une très
grande clarté.
« Et comment va-t-on faire pour toi ?
– Pour moi, demanda Maïlis d’une voix tremblante ?
– Oui, pour toi ! Comment vais-je faire pour que tu
sois surveillée à ton travail et punie quand ce sera nécessaire ?
– Oh mais ce n’est pas nécessaire, j’y suis sage et je
travaille bien.
– Peut-être, mais je serai plus rassurée s’il y avait
quelqu’un pour te surveiller. »
Maïlis s’efforça de garder un air neutre, comme si la
remarque de Madame Caroni lui était indifférente. Pourquoi pas, semblait-elle
dire. Mais elle n’était pas si sereine que cela. Sa cheffe lui faisait souvent
des remarques et elle voyait bien ce que cela pourrait donner si elle avait
l’autorisation de sévir. Maïlis se doutait qu’il ne faudrait pas grand-chose
pour qu’elle passât à l’acte. Ce qui s’était passé la semaine précédente avait
alimenté ses craintes.
« Dis-moi, es-tu sûre qu’il n’y aurait personne, à ton
travail, qui pourrait te donner la fessée quand tu en mériteras une ?
– Euh… je ne sais pas… je ne vois pas… non, je ne crois pas.
– Personne qui n’aurait puni l’un des employés ?
– Euh… »
Les hésitations de Maïlis devenaient suspectes. Cette
dernière hésitait. Si elle racontait tout, elle risquait de se retrouver, au
travail, avec une personne chargée de la corriger quand elle ferait une bêtise,
ce qui ne manquerait pas d’arriver. Mais si elle ne disait pas ce qu’elle
savait et que Madame Caroni investiguât plus avant et qu’elle découvrît ce que
Maïlis voulait lui cacher, elle serait prise en flagrant délit de mensonge. La
jeune femme ne savait pas quelle position adopter et ses tergiversations
étaient trop visibles pour que sa tutrice ne s’en aperçût pas.
« Maïlis, serais-tu en train de me cacher quelque
chose ?
– Non, mais je ne suis pas sûre.
– De quoi n’es-tu pas sûre ?
– Et bien il y a des filles qui disent que Madame Farette a
puni un garçon l’autre jour. Mais ce n’est pas certain. Je ne l’ai pas vu.
– Raconte !
– C’est Stéphane. Il arrive souvent en retard. Cela faisait
deux jours de suite où il n’avait pas été à l’heure. Quand il est arrivé,
Madame Farette l’a fait venir dans son bureau.
– Et alors ?
– Alors il y est resté longtemps. Puis il en est sorti et il
a commencé à travailler.
– Maïlis, il s’est certainement passé autre chose pour que
tes copines arrivent à la conclusion qu’il y a eu une punition. Une simple
convocation dans un bureau ne suffirait pas. Tu ne me dis pas tout. Te faut-il
une fessée pour que tu cesses de tourner autour du pot ?
– C’est Marlène.
– Que vient-elle faire dans cette histoire, Marlène ?
– Elle dit qu’elle l’a vu sortir du bureau et qu’il s’est
essuyé, avec sa manche, des larmes qui coulaient de ses yeux. On a tous vu,
après, qu’il faisait attention quand il s’asseyait. Il le faisait avec
précaution.
– En effet, cela ressemble à quelqu’un qui vient de recevoir
une fessée. Et c’est la seule fois où ça s’est produit ?
– Oui, je crois… sans doute.
– Maïlis, gronda Madame Caroni !
– Une autre fois, s’empressa de reprendre la jeune femme,
c’est Audrey qui a été convoquée. Parce qu’elle parlait au téléphone, elle a
mal surveillé sa machine. Elle ne s’en est rendu compte qu’une heure plus tard.
Tout le travail était fichu. Audrey n’a jamais voulu nous dire ce qui s’était
passé dans le bureau, à part qu’elle s’était faite engueuler.
– On dit gronder quand on est une jeune fille bien
élevée ! Je ne veux pas entendre de tels mots vulgaires dans ta
bouche !
– Pardon, Zia Margherita, elle s’était faite gronder.
– Et c’est tout ?
– Non. Elle n’a plus eu de téléphone pendant une semaine et
Joanna a dit qu’elle l’avait vue dans les toilettes juste après qu’elle soit
sortie du bureau. Quand elle est entrée, Audrey regardait ses fesses dans le
miroir. Elle avait soulevé sa jupe. »
Maïlis s’était arrêtée.
« Va jusqu’au bout, Maïlis. Tu dois tout me dire. Je
vérifierai que tu n’as rien caché. «
Maïlis soupira. Elle avait l’impression de construire
elle-même le piège dans lequel elle serait enfermée demain.
« Joanna a dit que ses fesses étaient toutes rouges et
qu’il y avait des maques sombres. Mais Joanna n’a pas bien vu. Dès qu’Audrey
l’a entendue, elle a rabattu sa jupe et elle a dit qu’elle avait un problème
avec un collant qui avait filé. »
Madame Caroni resta pensive pendant une longue minute.
« Il semble bien que cette Madame Farette maintienne la
discipline de la meilleure manière qui soit. Je vais voir si elle accepterait
de te surveiller et de te punir quand tu la mériteras.
– Mais Zia Margherita, ce n’est pas nécessaire, je ne…
– Ce n’est à toi de dire si c’est nécessaire ou pas.
– Oui Zia.
– Demain tu porteras une lettre de ma part à Madame Farette.
– Non, je ne veux pas ! Je ne le ferai
pas ! »
Maïlis tapa du pied par terre de frustration. Elle ne
voulait pas, ce qui était compréhensible, que Madame Farette puisse lui donner,
elle aussi, la fessée. Elle se rendit compte aussitôt de son erreur, mais il
était trop tard.
« Qu’est-ce que c’est que cette colère ? »
Madame Caroni avait attrapé Maïlis et elle l’avait couchée
sur sa cuisse gauche. Puis elle avait retroussé la jupe. Sa réaction avait été
immédiate.
« Je vais t’apprendre à taper du pied par terre quand
tu n’es pas contente avec une de mes décisions ! »
La main de Madame Caroni s’abattit sur les fesses nues,
alternant un côté, puis l’autre. Elle laissait à chaque fois un bout d’épiderme
un peu plus rouge qu’il l’avait été auparavant. La dernière fessée de Maïlis
était récente. La peau de ses fesses était encore sensible. Elle rougit
rapidement et les cris de Maïlis confirmaient que la fessée avait un effet
salutaire. Elle ne serait plus prête à recommencer une colère sans savoir ce
qu’elle risquait.
« Parfait, dit Madame Caroni en mettant fin à la
fessée. Voilà une leçon que tu n’es pas prête à oublier. »
Elle remit Maïlis sur ses pieds.
« Cette fessée n’était qu’un hors d’œuvre. Tu auras la
suite après manger. Vous rentrez chez vous pour dîner. Dès que la cuisine sera
rangée, vous irez m’attendre au coin. Je viendrai solder les punitions que je
vous dois, toi Maïlis pour ta colère et toi Camille pour la fessée que ta
patronne a dû de donner aujourd’hui. »
Les filles n’avaient rien à dire. Tout cela était
parfaitement normal.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 32
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
C'est le chapitre 34.
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
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